Bonsoir.
Le mieux c'est une plaque crénelée, posée sur le pont, en travers, sous la
barre. Un peu comme un peigne les dents en l'air.
Sous la barre une petite plaque est fixée en long et s'engage entre les dents
du peigne quand on baisse la barre.
Ca permet de régler la barre au mm près et c'est très facile libérer ou à
engager.
Mais il faut que la barre soit articulée : elle doit pouvoir se lever et se
baisser.
Il faut aussi monter le peigne sur des charnières pour le coucher à plat pont
quand il ne sert pas.
A bricoler en laiton, alu ou inox.
Bien sur ça n'est pas utilisable sur les bateaux non pontés à l'arrière, quand
la barre sort du tableau.
C'est toujours un peu acrobatique de naviguer en solitaire sans pilote, mais
c'est faisable. Il faut éviter les endroit où il y a foule et tout préparer
à l'avance.
Avant d'avoir un pilote je manoeuvrais souvent en laissant le bateau en
travers du vent GV en ralingue, ou bien à la cape, foc à contre et barre
amarrée sous le vent, ce qui est la position la plus confortable pour vaquer
à d'autres occupations.
Yvon.
--
Les Croisières du Vert-Galant en Irlande, Ecosse, Baltique, Espagne.
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/voile.htm
> Michel Deom <> wrote:
>
>> O vous qui naviguez seuls... et qui n'avez pas de pilote automatique (
>> je vais en acheter un mais pas tout de suite), que faites-vous pour
>> maintenir le bateau au vent lors d'une prise de ris ou pour hisser ou
>> affaler ?
> Bonsoir.
> Le mieux c'est une plaque crénelée, posée sur le pont, en travers, sous la
> barre. Un peu comme un peigne les dents en l'air.
Bonjour,
Pour compléter le propos d'Yvon, qu'il me soit permis de vous rappeler que
j'avais publié sur "Images.bateaux" un schéma de ce système. Seule
différence, le mien était semi-circulaire pour mieux suivre la barre, donc
pas articulé. Sinon le principe reste le même.
On le trouve encore sur
news://news.zoo-logique.org/images.bateaux-nautisme
sous le titre "Pilote automatique".
Cordialement
Alain Fosse
Michel Deom a écrit:
> O vous qui naviguez seuls... et qui n'avez pas de pilote automatique (
> je vais en acheter un mais pas tout de suite), que faites-vous pour
> maintenir le bateau au vent lors d'une prise de ris ou pour hisser ou
> affaler ? J'ai mis au moteur avec un peu de puissance et bloqué la
> barre, mais ça ne marche pas trop bien.
ça dépend du bateau (dériveur léger ou quillard bien lourd etc...), de
l'état de la mer...
la plupart des fois où j'ai du prendre des ris sur un corsaire en solo,
le plus rapide et le moins bordélique que j'ai trouvé c'était d'affaler
le foc, à laisser la barre libre, à donner un peu de mou à l'écoute de
grand-voile (pas trop!) et d'aller au mât, les bosses de point d'écoute
étaient à poste dès le départ selon le temps sur l'eau... Le canot livré
à lui-même le temps de la manoeuvre tirait gentiment des faux bords vent
debout tout en dérivant bien sûr, un pilote auto n'a jamais rien donné
avec, j'ai toujours préféré comme ça
Sur un quillard avec pilote on vient à un généreux bon plein et ça ne
pose pas de problème sauf si l'on a pas posé les bosses de ris au départ,
sans pilote on amarre, enclenche la barre afin de tenir un peu le cap
quitte à revenir dare-dare réajuster au plus vite, ne pas oublier de
garder du foc bien sûr, il déventera la grand-voile et aidera le
guindant à coulisser
un des paramètres dans une prise de ris amha, c'est la célérité qu'il
faut y mettre pour agir, celà peut devenir plus qu'inconfortable sur un
dériveur léger, devant Penmarch je me suis vu tomber à la flotte à cause
des embardées que faisait le canot (corsaire), harnais obligatoire dans
mon cas et même pour tout le monde :o)
A+
--
Fanch
48°24'N & 04°29'0
Michel Deom a écrit :
Stéphane wrote:
--
*Nicolas*
www.icarai.net
<- Autoconstruction et équipements pour les bateaux ->
Stéphane a écrit:
> qu'un mot : mise à la cap (foc à contre barre sous le vent) et là je fais
> ce que je veux, prise de ris, habillage, bouffe, p'tit besoins........
> (sur un first 210)
salut,
ça marche super bien les first210, j'en profite pour te demander si tu
connais le rapport des poids total/lest stp sur ce type de canot
sinon pour la cape, le corsaire avait du mal à la tenir, c'était un
morin dériveur, très léger donc, pourtant c'est vrai qu'il ne faut pas
hésiter à s'y mettre après avoir fait de nombreux essais pendant la
prise en main, une cape bien tenue calme un peu le jeu au vent du bordé :o)
Fanch a écrit :
Fanch a écrit :
Stéphane a écrit:
> si je me souviens bien. 1100 kg dont 360 de quille
salut et merci, étonnant quand on voit sa raideur à la toile,
ils sont bien pensés ces canots mais manque de confort pour ma petite
famille :o(
Fanch a écrit :
Négatif Stéphane : à la cape tu ne réduits pas la voile d'avant.
Ma seule vraie difficulté quand je naviguais toute la saison par tout temps
en solo sur mon Jouet 680 Iboga à Arcachon : réduire à l'avant. Parce que
évidemment, quand il faut VRAIMENT le faire, c'est déjà "un peu" tard... En
attendant, si tu affales le génois, ya plus de cape. Le bateau il fait ce
qu'il peut avec toi à l'avant en plus. T'as plus qu'à faire très vite pour
dégager la grosse toile, endrailler la petite et revenir au cockpit pour
envoyer. En attendant, qui sait où tu es rendu ?
Ca fait vite cafouilli et ça peut même devenir dangeureux (supposons que tu
as oublié de te chausser avant de partir à l'avant). A ma décharge, il faut
savoir que les chenaux du bassin sont en général assez étroits, ce qui fait
que quand le bateau a un peu de vitesse, il passe d'un côté à l'autre du
chenal ("estey") assez vite, trop pour avoir le temps de manoeuvrer et rendu
là, suivant la marée et la configuration du bord ("pignots" ostréicoles...)
c'est un problème de plus qui arrive : toucher de dérive, accrochage dans
les pignots... à moins que le bateau n'ait déjà viré ou empanné tout seul...
A la cape, il n'est pas évident de prendre un ris non plus (sur mon bateau)
parce que la bôme est entièrement choquée sous le vent alors qu'on aurait
plutôt besoin de la garder en ligne. Mais alors ça fait loffer le bateau et
la cape peut ne plus tenir. Argh ! Accastillage merdique - changer
d'accastillage d'urgence depuis 7 ans... Hum.
Anticipation, vous dites ? Ah, oui, la règle number one de la navigation
solo ; fonctionne en général, même sans moteur comme les saisons 98 et 99 de
l'Iboga : envoi et affalage de spi, prise de corps mort, prise de ponton
dans le port et départs, prise de ris, réduction de voile d'avant, beach et
départs de plage, pique nique, café frais dans cafetière Mellior (le
meilleur)... J'ai énormément progressé à cette époque, dans la connaissance
du bateau, de la navigation, de la confiance, de la jubilation (des fois,
c'est mérité). Puis j'ai racheté un HB. Et puis j'ai eu des équipiers
régulièrement. Assez de solitarisme.
Autrement je confirme, la cape, c'est génial pour tout le reste.
Des commentaires ?
--
François-Xavier Bodin
Bordeaux
http://www.bodin-online.com/iboga
fx de Bordeaux a écrit :
> c'est pour ça que j'ai changé. à 4 ( dont un enfant 2 ans et un 5
> ans)c'est pas facile de partir plus qu'a la journée.
au contraire, ce qui est difficile c'est de ne partir qu'à la journée !
il faut plusieurs jours pour récupérer des p^réparatifs et s'habituer au
rythme.
Nous avions été de Cherbourg en Hollande avec quatre enfants de1 à 6 ans
plus un terre neuve sur un brin de folie
il a fallu un "certain temps" pour s'acclimater, mais aprés : quel pied !
Hubert, de Cherbourg
"Hubert, de Cherbourg" a écrit :
Stéphane a écrit:
> Je m'apperçois que je ne mettais jamais posé cette question: chgt voile d'avant
> seul sans pilote
salut
sans enrouleur, pilote et en solo
je lofais, grand-voile bien bordée, barre au milieu et j'allais faire ce
que j'avais à faire sur la plage avant
Pardon, je me suis emballé sur ta réponse précédentes à "...et là je fais ce
que je veux" et les points de suspension.
Mais c'était une bonne occasion pour me vanter.
Ceci dit, tout est vrai.
Méthode idéale pour réduire l'avant ? Idéale = qui ne fait courir aucun
risque. Ch'ais pas...le but est de réduire la durée de l'opération pour que
le bateau plus ou moins livré à lui-même ait moins de temps pour déconner.
J'avais pensé à faciliter l'affalage complet du génois depuis le cockpit
(gain de quelques précieuses secondes - presque 1 mn) en laissant partir
avec la têtière une drisse fine qui, passant dans les mousquetons serait
ramenée le long d'un rail de fargue, jusqu'au poste de barre (j'avais su le
nom de cette manoeuvre mais il m'échappe) ; ainsi, il suffirait de choquer
la drisse du génois et de brasser cette petite drisse pour affaler
complètement et rapidement. Déjà, le bateau ralentit, tu es sous GV seule ce
qui te permet de tenter de régler un certain équilibre... Tandis que si tu
équilibre avant la manoeuvre avec les 2 voiles et que tu en affales une, il
n'y a plus d'équilibre...
C'est un début de réflexion sur le sujet.
A vous...
"Jamais essayé dans l'ordre prise de ris à la cape, puis barre
et bome dans l'axe (le bateau devrait rester plus ou moins bout au vent non?),
puis changement de voile d'avant."
Fanch a écrit :
Le gros inconvénient c'est que la voile fasseyante vieilli mal, et les
écoutes battent fort... Il faut donc essayer de faire au plus vite mais en
prenant suffisamment son temps pour trouver une bonne stabilité et ne
pas faire de bêtises (pas de précipitation).
J'applique cette procédure même avec un pilote auto car dans des
conditions de fort vent et mer, le pilote ne tiens pas correctement
la barre pour des petits bateaux (mieux vaut laisser le bateau s'équilibrer
seul et donc trouver un bon réglage des voiles et de l'angle de barre).
Par contre il me sert à régler la position fixe de la barre...
@+
yag
"fx de Bordeaux" <fxbodin@online..fr> a écrit dans le message news:
3e4a0e8b$0$249$626a...@news.free.fr...