Google Groupes n'accepte plus les nouveaux posts ni abonnements Usenet. Les contenus de l'historique resteront visibles.

O vous qui naviguez seuls...

47 vues
Accéder directement au premier message non lu

Inconnu

non lue,
8 févr. 2003, 16:12:1208/02/2003
à
O vous qui naviguez seuls... et qui n'avez pas de pilote automatique (
je vais en acheter un mais pas tout de suite), que faites-vous pour
maintenir le bateau au vent lors d'une prise de ris ou pour hisser ou
affaler ? J'ai mis au moteur avec un peu de puissance et bloqué la
barre, mais ça ne marche pas trop bien.
Y a-t-il un truc ou est-ce toujours un peu du chipo ?

DocteurRoss90981

non lue,
8 févr. 2003, 18:01:5208/02/2003
à
pas facile effectivement!
surtout sur un petit bateau comme le mien (5m50) le déplacement du poids sur
l'avant modifie le comportement du bateau,
néammoins on peut se débrouiller avec un système de sandows sur la barre.
Une fois la barre bloquée, il faut se dépecher d'aller maneuvrer avant que le
bateau ne s'en rende compte!!
Pour les prises de ris, jamais essayé, je navigue avec ma femme qui prend la
barre. AMHA ça doit être chaud lorsque la mer se lève...
nico

Yvon Nedonchelle

non lue,
8 févr. 2003, 19:28:2108/02/2003
à
Michel Deom <> wrote:

Bonsoir.
Le mieux c'est une plaque crénelée, posée sur le pont, en travers, sous la
barre. Un peu comme un peigne les dents en l'air.
Sous la barre une petite plaque est fixée en long et s'engage entre les dents
du peigne quand on baisse la barre.
Ca permet de régler la barre au mm près et c'est très facile libérer ou à
engager.
Mais il faut que la barre soit articulée : elle doit pouvoir se lever et se
baisser.
Il faut aussi monter le peigne sur des charnières pour le coucher à plat pont
quand il ne sert pas.
A bricoler en laiton, alu ou inox.
Bien sur ça n'est pas utilisable sur les bateaux non pontés à l'arrière, quand
la barre sort du tableau.

C'est toujours un peu acrobatique de naviguer en solitaire sans pilote, mais
c'est faisable. Il faut éviter les endroit où il y a foule et tout préparer
à l'avance.
Avant d'avoir un pilote je manoeuvrais souvent en laissant le bateau en
travers du vent GV en ralingue, ou bien à la cape, foc à contre et barre
amarrée sous le vent, ce qui est la position la plus confortable pour vaquer
à d'autres occupations.

Yvon.
--
Les Croisières du Vert-Galant en Irlande, Ecosse, Baltique, Espagne.
http://perso.wanadoo.fr/yvon.nedonchelle/voile.htm

Alain Fosse

non lue,
9 févr. 2003, 04:02:5609/02/2003
à
dans l'article b247s6$qhc$1...@news-reader10.wanadoo.fr, Yvon Nedonchelle à
yvon.ned...@wanadoo.fr a écrit le 9/02/03 1:28 :

> Michel Deom <> wrote:
>
>> O vous qui naviguez seuls... et qui n'avez pas de pilote automatique (
>> je vais en acheter un mais pas tout de suite), que faites-vous pour
>> maintenir le bateau au vent lors d'une prise de ris ou pour hisser ou
>> affaler ?

> Bonsoir.
> Le mieux c'est une plaque crénelée, posée sur le pont, en travers, sous la
> barre. Un peu comme un peigne les dents en l'air.

Bonjour,

Pour compléter le propos d'Yvon, qu'il me soit permis de vous rappeler que
j'avais publié sur "Images.bateaux" un schéma de ce système. Seule
différence, le mien était semi-circulaire pour mieux suivre la barre, donc
pas articulé. Sinon le principe reste le même.
On le trouve encore sur
news://news.zoo-logique.org/images.bateaux-nautisme
sous le titre "Pilote automatique".

Cordialement
Alain Fosse


Fanch

non lue,
10 févr. 2003, 03:44:0410/02/2003
à

Michel Deom a écrit:


> O vous qui naviguez seuls... et qui n'avez pas de pilote automatique (
> je vais en acheter un mais pas tout de suite), que faites-vous pour
> maintenir le bateau au vent lors d'une prise de ris ou pour hisser ou
> affaler ? J'ai mis au moteur avec un peu de puissance et bloqué la
> barre, mais ça ne marche pas trop bien.

ça dépend du bateau (dériveur léger ou quillard bien lourd etc...), de
l'état de la mer...
la plupart des fois où j'ai du prendre des ris sur un corsaire en solo,
le plus rapide et le moins bordélique que j'ai trouvé c'était d'affaler
le foc, à laisser la barre libre, à donner un peu de mou à l'écoute de
grand-voile (pas trop!) et d'aller au mât, les bosses de point d'écoute
étaient à poste dès le départ selon le temps sur l'eau... Le canot livré
à lui-même le temps de la manoeuvre tirait gentiment des faux bords vent
debout tout en dérivant bien sûr, un pilote auto n'a jamais rien donné
avec, j'ai toujours préféré comme ça

Sur un quillard avec pilote on vient à un généreux bon plein et ça ne
pose pas de problème sauf si l'on a pas posé les bosses de ris au départ,
sans pilote on amarre, enclenche la barre afin de tenir un peu le cap
quitte à revenir dare-dare réajuster au plus vite, ne pas oublier de
garder du foc bien sûr, il déventera la grand-voile et aidera le
guindant à coulisser

un des paramètres dans une prise de ris amha, c'est la célérité qu'il
faut y mettre pour agir, celà peut devenir plus qu'inconfortable sur un
dériveur léger, devant Penmarch je me suis vu tomber à la flotte à cause
des embardées que faisait le canot (corsaire), harnais obligatoire dans
mon cas et même pour tout le monde :o)
A+

--
Fanch
48°24'N & 04°29'0

Stéphane

non lue,
10 févr. 2003, 05:53:3410/02/2003
à
qu'un mot : mise à la cap (foc à contre barre sous le vent) et là je fais
ce que je veux, prise de ris, habillage, bouffe, p'tit besoins........
(sur un first 210)
stéphane

Michel Deom a écrit :

Nicolas

non lue,
10 févr. 2003, 06:26:0610/02/2003
à
idem sur mon mousquetaire club (sauf que pour être rigoureux on dit dans ce
cas "mettre en panne").


Stéphane wrote:

--
*Nicolas*
www.icarai.net
<- Autoconstruction et équipements pour les bateaux ->

Fanch

non lue,
10 févr. 2003, 10:35:3410/02/2003
à

Stéphane a écrit:


> qu'un mot : mise à la cap (foc à contre barre sous le vent) et là je fais
> ce que je veux, prise de ris, habillage, bouffe, p'tit besoins........
> (sur un first 210)

salut,
ça marche super bien les first210, j'en profite pour te demander si tu
connais le rapport des poids total/lest stp sur ce type de canot
sinon pour la cape, le corsaire avait du mal à la tenir, c'était un
morin dériveur, très léger donc, pourtant c'est vrai qu'il ne faut pas
hésiter à s'y mettre après avoir fait de nombreux essais pendant la
prise en main, une cape bien tenue calme un peu le jeu au vent du bordé :o)

Stéphane

non lue,
10 févr. 2003, 11:33:4210/02/2003
à
si je me souviens bien. 1100 kg dont 360 de quille

Fanch a écrit :

Stéphane

non lue,
10 févr. 2003, 11:45:4310/02/2003
à
slt 1100kg dont 360kg de quille si je ne m'abuse.
j'ai changé de boat en octobre ( Etap 28i) maintenant

Fanch a écrit :

Fanch

non lue,
11 févr. 2003, 03:35:2111/02/2003
à

Stéphane a écrit:


> si je me souviens bien. 1100 kg dont 360 de quille

salut et merci, étonnant quand on voit sa raideur à la toile,
ils sont bien pensés ces canots mais manque de confort pour ma petite
famille :o(

Stéphane

non lue,
11 févr. 2003, 03:53:0111/02/2003
à
c'est pour ça que j'ai changé. à 4 ( dont un enfant 2 ans et un 5
ans)c'est pas facile de partir plus qu'a la journée.

Fanch a écrit :

fx de Bordeaux

non lue,
11 févr. 2003, 08:38:2511/02/2003
à
"Stéphane" <plouf...@tiscali.fr> a écrit...

> qu'un mot : mise à la cap (foc à contre barre sous le vent) et là je fais
> ce que je veux, prise de ris, habillage, bouffe, p'tit besoins........
> (sur un first 210)

Négatif Stéphane : à la cape tu ne réduits pas la voile d'avant.

Ma seule vraie difficulté quand je naviguais toute la saison par tout temps
en solo sur mon Jouet 680 Iboga à Arcachon : réduire à l'avant. Parce que
évidemment, quand il faut VRAIMENT le faire, c'est déjà "un peu" tard... En
attendant, si tu affales le génois, ya plus de cape. Le bateau il fait ce
qu'il peut avec toi à l'avant en plus. T'as plus qu'à faire très vite pour
dégager la grosse toile, endrailler la petite et revenir au cockpit pour
envoyer. En attendant, qui sait où tu es rendu ?

Ca fait vite cafouilli et ça peut même devenir dangeureux (supposons que tu
as oublié de te chausser avant de partir à l'avant). A ma décharge, il faut
savoir que les chenaux du bassin sont en général assez étroits, ce qui fait
que quand le bateau a un peu de vitesse, il passe d'un côté à l'autre du
chenal ("estey") assez vite, trop pour avoir le temps de manoeuvrer et rendu
là, suivant la marée et la configuration du bord ("pignots" ostréicoles...)
c'est un problème de plus qui arrive : toucher de dérive, accrochage dans
les pignots... à moins que le bateau n'ait déjà viré ou empanné tout seul...

A la cape, il n'est pas évident de prendre un ris non plus (sur mon bateau)
parce que la bôme est entièrement choquée sous le vent alors qu'on aurait
plutôt besoin de la garder en ligne. Mais alors ça fait loffer le bateau et
la cape peut ne plus tenir. Argh ! Accastillage merdique - changer
d'accastillage d'urgence depuis 7 ans... Hum.

Anticipation, vous dites ? Ah, oui, la règle number one de la navigation
solo ; fonctionne en général, même sans moteur comme les saisons 98 et 99 de
l'Iboga : envoi et affalage de spi, prise de corps mort, prise de ponton
dans le port et départs, prise de ris, réduction de voile d'avant, beach et
départs de plage, pique nique, café frais dans cafetière Mellior (le
meilleur)... J'ai énormément progressé à cette époque, dans la connaissance
du bateau, de la navigation, de la confiance, de la jubilation (des fois,
c'est mérité). Puis j'ai racheté un HB. Et puis j'ai eu des équipiers
régulièrement. Assez de solitarisme.

Autrement je confirme, la cape, c'est génial pour tout le reste.

Des commentaires ?


--
François-Xavier Bodin
Bordeaux
http://www.bodin-online.com/iboga


Stéphane

non lue,
11 févr. 2003, 11:40:2311/02/2003
à
ai je jamais dis qu'à la cape je réduisais la voile d'avant. je ne crois pas.
j'ai parlé de prise de ris (pour répondre à la question).
Pour réduire à l'avant j'ai un enrouleur. sans enrouleur, ça se corse un peu sur
un bateau comme un 210 en solitaire. sinon abattre déventer le génois avec la gd
voile. et changer. Jamais dans l'ordre essyé prise de ris à la cape, puis barre
et bome dans l'axe (le bateau devrait rester plus ou moins bout au vent non?),
puis changement de voile d'avant.
Je m'apperçois que je ne mettais jamais posé cette question: chgt voile d'avant
seul sans pilote
note : pour réduire sur l'avant j'abat aussi pour diminuer les forces à
l'enroulement meme avec un enrouleur.

fx de Bordeaux a écrit :

Hubert, de Cherbourg

non lue,
11 févr. 2003, 12:16:2811/02/2003
à

"Stéphane" a écrit

> c'est pour ça que j'ai changé. à 4 ( dont un enfant 2 ans et un 5
> ans)c'est pas facile de partir plus qu'a la journée.

au contraire, ce qui est difficile c'est de ne partir qu'à la journée !
il faut plusieurs jours pour récupérer des p^réparatifs et s'habituer au
rythme.
Nous avions été de Cherbourg en Hollande avec quatre enfants de1 à 6 ans
plus un terre neuve sur un brin de folie
il a fallu un "certain temps" pour s'acclimater, mais aprés : quel pied !

Hubert, de Cherbourg


Stéphane

non lue,
11 févr. 2003, 14:52:0211/02/2003
à
sur un first 210 a 4. je t'assure que ce n'est pas facile. du moins pur moi.
mainteant avec l'Etap28i ce n'est pas paaareil.

"Hubert, de Cherbourg" a écrit :

Fanch

non lue,
12 févr. 2003, 04:02:3912/02/2003
à

Stéphane a écrit:


> Je m'apperçois que je ne mettais jamais posé cette question: chgt voile d'avant
> seul sans pilote

salut
sans enrouleur, pilote et en solo
je lofais, grand-voile bien bordée, barre au milieu et j'allais faire ce
que j'avais à faire sur la plage avant

fx de Bordeaux

non lue,
12 févr. 2003, 04:06:1912/02/2003
à
"Stéphane" <plouf...@tiscali.fr> a écrit ...

> ai je jamais dis qu'à la cape je réduisais la voile d'avant. je ne crois
pas.
> j'ai parlé de prise de ris (pour répondre à la question).
> Pour réduire à l'avant j'ai un enrouleur. sans enrouleur, ça se corse un
peu sur
> un bateau comme un 210 en solitaire. sinon abattre déventer le génois avec
la gd
> voile. et changer. Jamais dans l'ordre essyé prise de ris à la cape, puis
barre
> et bome dans l'axe (le bateau devrait rester plus ou moins bout au vent
non?),
> puis changement de voile d'avant.
> Je m'apperçois que je ne mettais jamais posé cette question: chgt voile
d'avant
> seul sans pilote

Pardon, je me suis emballé sur ta réponse précédentes à "...et là je fais ce
que je veux" et les points de suspension.
Mais c'était une bonne occasion pour me vanter.
Ceci dit, tout est vrai.
Méthode idéale pour réduire l'avant ? Idéale = qui ne fait courir aucun
risque. Ch'ais pas...le but est de réduire la durée de l'opération pour que
le bateau plus ou moins livré à lui-même ait moins de temps pour déconner.
J'avais pensé à faciliter l'affalage complet du génois depuis le cockpit
(gain de quelques précieuses secondes - presque 1 mn) en laissant partir
avec la têtière une drisse fine qui, passant dans les mousquetons serait
ramenée le long d'un rail de fargue, jusqu'au poste de barre (j'avais su le
nom de cette manoeuvre mais il m'échappe) ; ainsi, il suffirait de choquer
la drisse du génois et de brasser cette petite drisse pour affaler
complètement et rapidement. Déjà, le bateau ralentit, tu es sous GV seule ce
qui te permet de tenter de régler un certain équilibre... Tandis que si tu
équilibre avant la manoeuvre avec les 2 voiles et que tu en affales une, il
n'y a plus d'équilibre...
C'est un début de réflexion sur le sujet.

A vous...

Stéphane

non lue,
12 févr. 2003, 04:58:0012/02/2003
à
Ca correspond a ce qu'instinctivement j'avais émis comme hypothese.

"Jamais essayé dans l'ordre prise de ris à la cape, puis barre


et bome dans l'axe (le bateau devrait rester plus ou moins bout au vent non?),
puis changement de voile d'avant."

Fanch a écrit :

Yag

non lue,
15 févr. 2003, 07:53:4315/02/2003
à
Lorsque le vent est vraiment fort c'est plus facile car l'effet du poids sur
l'avant deviens beaucoup moins important sur un petit bateau . Vent de
travers à près très débridé (en oscillations si le vent est en rafales et
l'équilibre est plus difficile à obtenir):
* Pour prendre un ris: GV choquée, voile d'avant un peu bordée, trouver le
point où la barre immobilisée l'équilibre est stable. Sous le vent ou au
vent cela dépend des bateaux: Tel que lors d'une rafale si le bateau deviens
ardent et remonte au vent (voile d'avant seule et GV en drapeau) alors la
barre doit être au vent. Si au contraire le bateau a tendance à abattre, il
faut mettre la barre sous le vent. Après plusieurs rafales et vagues passées
dans cet état, on prend le rythme du bateau et on peut prendre le ris
presque tranquillement (à condition que la bosse soit déjà passée et
revienne au mât ou proche du mât).
* Pour changer la voile d'avant (sans enrouleur): L'équilibre est plus
difficile car la voile fasseyante fait un effort qui est supprimé une fois
la voile affalée, lorsque le vent est vraiment fort c'est vraiment plus
facile. Dans ces conditions, j'ai trouvé que l'équilibre barre sous
le vent est plus profitable avec GV très peu bordée et foc fasseyant: Si le
bateau remonte au vent (et avec un vent fort) il a tendance à culer et donc
à se remettre travers et donc regonfle la GV et remonte au vent...etc. Lors
de l'affalage de la voile d'avant, cela supprime un peu d'effet à abattre
donc il vaut mieux affaler juste après un pointage vers le vent ce qui
laisse l'équilibre se refaire tout seul sans risquer le virement.

Le gros inconvénient c'est que la voile fasseyante vieilli mal, et les
écoutes battent fort... Il faut donc essayer de faire au plus vite mais en
prenant suffisamment son temps pour trouver une bonne stabilité et ne
pas faire de bêtises (pas de précipitation).
J'applique cette procédure même avec un pilote auto car dans des
conditions de fort vent et mer, le pilote ne tiens pas correctement
la barre pour des petits bateaux (mieux vaut laisser le bateau s'équilibrer
seul et donc trouver un bon réglage des voiles et de l'angle de barre).
Par contre il me sert à régler la position fixe de la barre...

@+
yag

"fx de Bordeaux" <fxbodin@online..fr> a écrit dans le message news:
3e4a0e8b$0$249$626a...@news.free.fr...

0 nouveau message