Christophe Dang Ngoc Chan a écrit :
> achat du projo : 30 000 EUR (pour une durée de vie estimée à 10 ans)
> mais...
> installation des enceintes d'ambiance + climatisation de la cabine +
> extraction d'air plus puissante : 50 000 EUR
> pour un coût total donc de 80 000 EUR.
Je suis assez surpris que le projo numérique chauffe nettement plus que
l'ancien. Logiquement l'essentiel de l'émission de chaleur, c'est la
projection elle même, càd la lampe, l'éclairage, il faudrait imaginer un
sacré paquet de µproc multi-core pentium xx machin pour simplement
lutter un peu contre les XXX KW de cette partie là.
La possibilité, c'est que le projecteur chauffe plus pour des raisons
qui sont essentiellement "mécanique". Auquel cas ça va se ressentir sur
la durée de vie qui ne sera peut-être pas 10 ans, et l'économie initiale
sera peut-être perdue là dedans.
Et sinon les enceintes d'ambiance me semblent un problème séparé.
> Avec des billets à 3 EUR, même avec les subventions du CNC et le
> reversement de la TSA, va falloir une sacrée affluence...
Ce qui suppose que le numérique ne permette aucune économie, ce qui est
faux, au moins sur la réalisation des copies. Évidemment il est possible
que cette économie là parte entièrement dans la poche du distributeur.
Tit remarque, j'étais au festival Franco-Coréen du film en octobre au
Saint-André-des-Arts, il était manifeste que plusieurs des films,
peut-être surtout les courts métrages, étaient projetés à partir de
fichiers .mp4 avec une qualité d'image tout à fait correct (c'était en
tout cas bien mieux qu'une copie A&E pourrie qui a fait 50 salles).
Manifeste ici signifie : "Avant le début de la projection proprement
dite, on voyait à l'écran la projection d'un listing de répertoire avec
une série de fichier .mp4 au nom tout à fait parlant"
=> à partir du moment où on passe au numérique, on peut sortir du
circuit distributeur classique et chopper par ce moyen directement le
film d'un producteur étranger/indépendant, en particulier pour les
courts métrages.