Re: John William... (re- "Noir c'est Noir...")

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DaneelO...@aol.com

non lue,
9 nov. 2008, 15:00:5809/11/2008
à culture...@yahoogroupes.fr,destina...@googlegroups.com
Dans un courrier daté du 9/11/08 (Re: [culturenet2013] NOIR C'EST
NOIR............. N'y a t'il plus d'espoir ? :oD), Micheline a écrit : << Merci
Daneel de nous rappeler ce texte magnifique de John William !... >>

Si ça intéresse vraiment quelqu'un, je pourrais rappeller aussi les autres
textes magnifiques de ce même magnifique chanteur, à qui j'ai eu l'occasion de
parler et serrer la main !
J'ai encore la cassette audio de 1981, "Le Coeur du Monde", qu'il m'avait
dédicacé en 1994 quand je suis allé le voir en concert avec sa superbe fille Maya
(à qui j'ai même pu faire la bise... whaou :oD)...

Dans cette cassette, il y avait notamment ces chansons que je connais par
coeur pour les avoir écouté en boucle des dizaines de fois :
- crie le, écris le ! (eh oui :oD)
- Le Coeur du monde
- Quand je pense aux enfants qui naissent
- Les forces du bien
- Le sang mêlé
- Ave Maria
- Chante un monde heureux ...

Dans son CD (de 1994), on peut entendre ausi de magnifiques chansons - que
j'ai aussi écoutés en boucle lors de la rédaction des premières pages de mon
"Encyclopédie non-conformiste".... dont :

- LA BALLADE DU BON DIEU :
<< Ils ont cessé de croire en moi
C'est pourtant moi qui les fait vivre
Et si quelqu'un parle de moi
Ça fait sourire ou ça fait rire (...)
Pourtant je leur avais donné
Pour eux tout seul un monde entier
J'avais fait couler les rivières
Fleuri la terre rempli les mers...

Ils ont gaspillé l'univers
Tué les fleurs sali les mers
Les enfants crachent sur leurs pères
et puis l'amour a fui la terre....

Ils se sont servi de mon nom
Pour massacrer pour faire souffrir
et je veux demander pardon
D'avoir fait l'homme sans réfléchir

Tant que j'existais dans leur coeur
Je croyais pouvoir les sauver
Maintenant qu'ils m'ont oublié
Ça me fait peur, et puis je pleure... >>

- L'ÉTÉ DE LA LIBERTÉ (par Maya William) :
<< C'était l'été, c'était l'année où je suis née,
On parlait d'une Amérique assassinée,
Sur les bords du grand Mississipi,
Croix en flammes, pluies de larmes déchirent la nuit.

C'était l'été, c'était le jour où je suis née,
Je lançais mon premier cri comme un défi
A ces hommes aux visages cagoulés,
Je naissais sang mêlé, en liberté.

C'était l'été, c'était l'année où je suis née,
Dans les chapelles consumées, ils ont prié,
Implorant ce Dieu ni blanc ni noir,
Peaux d'ébène dans la peine chantaient l'espoir.

C'était l'été, c'était l'année où je suis née,
C'était l'été vos vingts ans et vous luttiez,
Blancs et noirs pour la même identité,
je naissais sang mêlé, en liberté....

A ceux qui meurent pour qu'on soit frère,
A ceux qui naissent ni bruns ni clairs,
Je veux dédier cette prière, à l'été de la liberté,

A ceux qui meurent pour qu'on soit frère,
A ceux qui naissent ni bruns ni clairs,
A l'été de fraternité, d'égalité... >>


(Évidemment, c'est encore mieux en musique !)
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