"Pour les enfants du monde entier..." : LE PROLOGUE ! (1)
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<< "Pour les enfants du monde entier..." : LE PROLOGUE ! (1)
Date : vendredi 14 octobre 2005 0:18:31
De : DaneelOlivaw13
A : culture...@yahoogroupes.fr
Bonjour à tous !
"Culture Net 2013" a déjà diffusé des extraits plus ou moins importants
de mon "encyclopédie non-conformiste du IIIème millénaire"...
Je ne sais pas si celle-ci sera publiée un jour... mais qu'importe,
l'essentiel est bel et bien que continue à circuler ses informations ; voici donc,
avant une nouvelle série d'extraits, le prologue que j'avais déjà concocté il
y a plusieurs années...
(Il tente d'expliquer le pourquoi de cette oeuvre... et en même temps, le
pourquoi de ce "Culture Net 2013" et de son "forum 2013") :
<< Du chaos originel aux désordres d'aujourd'hui, le progrès de la
civilisation est une évidence, et cette leçon d'optimisme, ce message d'espoir ne
doivent pas être oubliés lorsque l'on se penche sur nos difficultés
contemporaines.
L'immense entonnoir des divagations humaines, depuis l'aube des temps,
nous permet de retrouver nos mythes originels, enrichis de tous les apports des
civilisations qui se sont succédées, ici et là, jusqu'à l'universel message de
1789.
Tel le laboureur, l'homme peut encore tracer un sillon droit dans une
terre féconde.
Lorsque Socrate invitait ses élèves à commencer leur travail en
approfondissant leur connaissance d'eux-mêmes afin qu'ils puissent accéder à
l'appréhension de l'univers, il voulait donner à la connaissance la première place dans
l'ordre des valeurs.
La connaissance commence par l'assimilation de ce que nous ont légué les
générations mortes. L'observation de l'histoire des civilisations donne
l'impression d'une longue quête.
Au travers des luttes, des querelles, des guerres, l'homme s'est forgé un
système de représentations dont l'étude est infiniment porteuse d'espérance.
Une sorte de dépôt éthique, universel, traverse le temps et demeure
disponible, véritable fonds commun spirituel, que recherchèrent peut-être les chevaliers
du Graal.
Dans les civilisations disparues, certains symboles apportent le
témoignage de l'unité profonde de l'humanité. Ils permettent de mesurer à quel degré
élevé de connaissance étaient parvenues certaines populations.
Je crois utile d'en évoquer quelques-unes, ne serait-ce que pour mieux
souligner la vanité de ceux qui prétendent aujourd'hui détenir des vérités
premières.
D'autres que nous savaient beaucoup de choses, même si les malheurs de
l'Histoire ou la férocité des hommes en ont fait perdre jusqu'au souvenir ...
------------- (Ces phrases ne sont pas de moi, mais de Michel Baroin,
dans son livre posthume : “la force de l’Amour”) -------------
De même, Jiddu Krishnamurti l’ignorait peut-être, mais d’autres
l’avaient déjà devancé dans son message. D’autres, encore inconnus, ou déjà célèbres,
comme par exemple ce disciple du célèbre Ralph Waldo Emerson : Henry-David
Thoreau (1817-1862), auteur de “Walden ou la vie dans les bois” (vers 1845),
l’un des plus célèbres précurseurs de l’écologie et de l’anarchisme (fondateur
de “l’action non violente par la Désobéissance civile”, qui a inspiré et guidé
Gandhi dans sa lutte contre la cruauté meurtrière du colonialisme anglais
dans les années 1893 à 1914 en Afrique du Sud, et 1915 à 1945 en Inde (voir à ce
sujet le beau film de Richard Attenborough : “GANDHI” (1982)), et qui s’était
illustré dans son combat contre les lois esclavagistes américaines :
« L’HOMME QUI CHEMINE SEUL PEUT SE METTRE EN ROUTE AUJOURD’HUI MÊME. MAIS
CELUI QUI VOYAGE DE COMPAGNIE AVEC UN AUTRE DOIT ATTENDRE QUE CET AUTRE SOIT
PRÊT, ET IL PEUT S’ÉCOULER LONGTEMPS AVANT QU’ILS PARTENT... »
(Et dans la même direction ??!)
Le grand humaniste et idéaliste Thomas Jefferson (un anti-esclavagiste
sincère que l’on a accusé bien à tort de cynisme) avait un jour déclaré:
« Je tremble pour mon pays lorsque je songe que Dieu est juste !... »
A l’heure où de plus en plus de Sociologues compétents nous parlent de
“L’Effet Boomerang”, où de plus en plus de Médecins honnêtes et courageux
osent dénoncer l’effarante hypocrisie de l’actuel système
“médico-chimico-pharmaceutique”, et s’allient à des Biologistes non moins honnêtes et consciencieux,
pour nous avertir du “Feed-Back” (l’effet du “choc en retour”, bien connu
en Biologie : « l’Univers est un tout, toute agression de quelque nature que ce
soit contre l’un de ses composants se retourne inévitablement vers l’auteur
»), et où de brillants Scientifiques commencent enfin à s’intéresser à la
“Bio-Relativité” (postulant l’existence d’une relation directe de cause à effet
entre la psyché humaine et les “forces naturelles”, telles que :
tremblements de terre, éruptions volcaniques (voir d’ailleurs à ce sujet, en annexe :
“La prochaine éruption de la montagne Pelée,... une approche empirique de la
Bio-Relativité”), conditions atmosphériques, inondations, pollutions, épidémies,
etc, ...) que des centaines de millions de spiritualistes à travers le monde
connaissent déjà plus ou moins depuis des siècles sous la notion de “Karma” ou
“Justice Divine” (« l’homme ne récolte que ce qu’il a semé dans son passé,
proche ou lointain, tant sur le plan physique, que psychique et spirituel ») :
« Je tremble pour l’humanité, lorsque je songe que Dieu est juste !!!... »
Déjà, entre 1753 et 1821, le Philosophe Joseph de Maîstre avait affirmé :
« Toute nation, n’a que le gouvernement, les lois, et les problèmes qu’elle
mérite !... »
Plus près de nous, ce sont des hommes tels Albert Einstein ou le Mahatma
Gandhi, ou encore Krishnamurti, qui déclaraient : « Chacun est responsable,
nous aurons le destin que nous aurons mérité » ...
“Effet Boomerang”, “Feed-Back”, “Karma”, “Bio-Relativité”,... des
mots différents, des théories différentes, issues de milieux scientifiques ou
humains parfois bien éloignés, mais qui pourtant, désignent toutes le même
concept, aboutissent toutes à la même conclusion !
------------- (Idem pour les diverses religions, dont Gandhi affirmait
qu’elles se rejoignaient toutes au même centre, et que celui qui allait au coeur
de sa propre religion, allait au coeur de toutes les religions) -------------
Il y a aussi en Physique quantique : la théorie du “Bootstrap” (cf :
Jacqueline Bousquet, “Science dans la lumière”) : « Les particules sont
inter-reliées, une particule existe parce que toutes les autres existent ; Cette loi
nous informe sur les liens subtils qui assemblent l’univers au travers de ses
particules,... nous sommes évidemment faits de ces mêmes particules, et nous
sommes donc régis par ces mêmes lois ! »
Dans une approche encore différente, c’est le grand écrivain d’Amérique
Latine, Paulo Coelho, qui exprime à son tour dans son remarquable ouvrage
“l’Alchimiste”, ce même inévitable principe universel, désigné cette fois par
“l’Âme du Monde” :
« Quand des hommes souffrent, quand des hommes sont en guerre, l’Âme du
Monde entend elle aussi les cris des combats et les cris d’agonie ; Personne
n’est à l’abri des conséquences de tout ce qui se passe sous le ciel: tout est
une seule et unique chose ! (...)
L’Amour est la force qui transforme et améliore l’Âme du Monde (...)
elle est le reflet de tout ce qui est et a été créé, c’est nous qui alimentons
l’Âme du Monde,... et la terre sur laquelle nous vivons sera meilleure ou sera
pire, selon que nous serons meilleurs ou pires.
(...) Les alchimistes parviennent à réaliser cette transformation : ils
nous montrent que, lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous ne le
sommes, tout devient meilleur aussi autour de nous (...) »
De son côté, dans “Une Nouvelle Science de la Vie”, le grand
Physiologiste et Biochimiste Rupert Sheldrake explique ce concept par la “Causalité
Formative”, et démontre ainsi l’existence des “Champs Morphiques”, que Carl
Gustav Jung avait déjà exprimé par la notion d’ “Inconscient Collectif” : « Chacun
participe à de nombreux champs morphiques qui nous influencent et que nous
influençons en retour. Notre manière de vivre, de penser et d’agir sont
conditionnés par ces champs psychiques. Rien de ce que nous faisons ne reste sans effet
s,... tous nos comportements, positifs ou non, contribuent à influencer les
autres, en accroissant la “résonance Morphique” de ces mêmes comportements,
chez des gens proches et éloignés, présents et à venir... »
(Ce qui rejoint de manière surprenante : “les champs bouddhiques”, qui,
dans l’enseignement du Bouddha désigne une sorte de champ invisible qui
influence l’évolution de l’être humain : Est-il possible qu’une seule personne
puisse modifier l’évolution de l’espèce humaine ?... Krishnamurti a dit un jour
que la race humaine toute entière pourrait connaître une élévation fantastique
de sa Conscience, si dix êtres éveillés de la stature de Bouddha travaillaient
de concert !...)
Dans une vieille brochure intitulée “être le 100ième”, diffusée
gratuitement par “l’Institut International de Synergie” du Québec, on peut y lire les
formidables découvertes liées aux observations des macaques dans l’archipel
des îles Okinawa Tô, au sud du 30e parallèle, à l’est de la mer de chine.
L’objectif des chercheurs japonais était d’étudier ces communautés de singes en
liberté, pour voir s’il n’y aurait pas quelques rapports avec le comportement
des “Homo Sapiens Sapiens”... Ces singes d’Asie, donc, ont été observé à
l’état sauvage durant une période de 30 ans au Japon ; En 1952, dans l’île de
Koshima, des scientifiques approvisionnaient les singes de patates douces qu’ils
laissaient tomber sur la plage. Les singes aimaient bien le goût de la patate
douce crue, mais trouvaient déplaisant de manger du sable... Imo, une jeune
femelle (faut-il y voir là l’effet de “l’intuition féminine” !?), trouva la
solution au problème en lavant les patates. Les observateurs notent que les
premiers à suivre l’exemple de la guenon sont les jeunes singes, qui
l’accompagnent au fil des jours, de plus en plus nombreux, avec d’autres femelles.
Les plus réticents sont les vieux singes, rivés à leurs habitudes, qui
observent ce manège avec des grimaces réprobatrices.
------------- (Tiens... Un "Klingbeil" parmis les singes ? ;o))
-------------
Entre 1952 et 1958, le processus continue à s’amplifier jusqu’au jour où
ce groupe atteint une “centaine” d’individus...
Ce matin là, le “centième” singe apprit à son tour à laver ses patates,
et c’est à ce moment qu’il se passe un phénomène extraordinaire : toute la
communauté bascule et l’ensemble de la société des singes adopte ce comportement.
L’addition de l’énergie de ce centième singe créa une percée idéologique
!
(Ce qu’on pourrait aussi désigner par “Champ Morphique” ou “Inconscient
Collectif”)
Plus extraordinaire encore : les scientifiques découvrirent, stupéfaits,
que ce nouveau comportement venait de franchir l’océan d’un seul bond : des
colonies de singes occupant d’autres îles, et même la troupe vivant sur le
continent dans la ville de Takasaki, commencèrent eux-aussi à laver leurs patates
douces !...
« Ainsi, lorsqu’un certain nombre d’individus atteint un niveau de
Conscience, celui-ci peut être transmis d’un esprit à l’autre. Même si le nombre
exact d’individus touchés par ce changement peut varier, le phénomène du
“Centième singe” demeure le même. Lorsqu’un nombre restreint de personnes apprend
une nouvelle façon de penser, de vivre, et d’agir, ce nouvel apprentissage
reste connu des seuls initiés. Cependant, il suffit alors qu’une seule personne
parvienne à son tour à cette nouvelle Conscience, pour que celle-ci atteigne
presque tout le monde ! ... »
Dans cette optique, Bouddha avait donc raison d’affirmer qu’une seule
personne pouvait modifier l’évolution de l’espèce humaine !...
C’est encore là une démonstration que tout est absolument lié et
indivisible !... Et que nous influençons les autres tout autant qu’ils nous
influencent !
Nous ne sommes pas séparé, tout ce que nous disons et faisons peut
affecter le bien-être de tous. Nous savons maintenant que notre santé peut être
altérée si nous vivons parmi des gens malades (sans que ce soit la faute aux
microbes et virus, éternels “boucs-émissaires” de nos propres erreurs et
incohérences!) Et ce que nous commençons enfin à comprendre, c’est que notre propre
paix d’esprit peut être affectée si nous vivons parmi des personnes troublées,
angoissées ou pessimistes.
De même que notre bonheur peut être modifié si nous vivons avec des
personnes malheureuses, et notre propre capacité d’amour diminué si nous vivons
avec des personnes qui ont déjà perdus le leur !...
Dans un phénomène identique, tout homme exceptionnel, aussi intelligent,
génial et libre penseur soit-il, est inévitablement conditionné par
“l’inconscient collectif” de son époque.
De même : que ce soit le plus marginal des marginaux ou le plus spirituel
des spiritualistes, tout homme hors du commun sera inévitablement et
irrémédiablement influencé par la société qui l’environne. Cette “société” ne pouvant
d’ailleurs le percevoir et le comprendre que selon son propre niveau
d’évolution, et non selon l’évolution réelle de l’intéressé !...
En effet : nous ne pouvons percevoir de l’évolution d’un être que la
portion que nous sommes nous même capable de réaliser à moyen terme.
Car de même que nous sommes le plus souvent les premiers à posséder les
défauts que nous reprochons aux autres, nous ne sommes sensibles à leurs vertus
ou qualités que dans la mesure où nous en possédons au moins les germes en
nous-mêmes !...
J’ai d’ailleurs noté un passage remarquable dans la revue d’Ufologie de
Joël Mesnard, “Lumières dans la Nuit” (Janvier 1995) : « Il serait vain de
prétendre que si l’homme de Cro-Magnon avait été doté d’un cerveau de surdoué
avec un Q.I. supérieur à 150, il aurait accompli très vite de très grands
progrès, par exemple en inventant très tôt l’écriture. Rémy Chauvin souligne une
caractéristique de tous les surdoués: s’ils ne sont pas stimulés, encouragés,
leurs capacités s’éteignent très vite, et ils deviennent des enfants, puis des
adultes comme les autres. Si des enfants de Cro-Magnon sont nés avec des
possibilités intellectuelles exceptionnelles, le milieu familial et social qui les
entourait ne pouvait en aucun cas les stimuler et faciliter leur
épanouissement. Ce qui expliquerait que les progrès intellectuels aient été très lents... »
Nous ne voyons donc chez l’autre que le reflet de ce que nous sommes, et
non ce qu’il est en réalité !
En d’autre termes, on ne peut percevoir l’évolution d’autrui qu’au
travers de l’évolution de nos propres perceptions !!!...
La psychothérapeute Louise L. Hay déclare souvent dans ses conférences :
« Pour beaucoup, nous avons grandi dans des familles où les mentalités
étaient profondément entachées de préjugés. “Cette personne ou ces gens
n'étaient pas assez bien”. Afin de nous valoriser, nous n'hésitions pas à écraser les
autres. Toutefois, ces défauts que nous persistons à voir chez autrui ne sont
en réalité que le reflet de nos propres faiblesses. Rappelez-vous que nous
sommes tous les miroirs les uns des autres...»
Et le Dr. Louis Ottina, naturopathe-hygiéniste, auteur notamment de
“Homme Global et hygiène Vitale “, de rajouter à ce sujet (dans son article
“Guérir de l’ignorance”, publié par le “Biocontact” de Novembre 1996) : « Notre
perception du monde n’est que la projection de nos “formes-pensées”. Nous le
percevons en fonction de notre compréhension, et le comprenons en fonction de
notre perception ! »
Comme nous le disait aussi la Dr. Janine Fontaine, dans son superbe
ouvrage “Médecin des trois corps” :
« Chacun ne comprend qu’autant que son degré d’évolution le lui permet !
»
« Nous voyons tous ce que nous voulons voir », disait la jolie
scientifique dans ce merveilleux film de James Cameron “Abyss” : « Certains ne voient
les choses qu’à travers leur haines et leurs peurs... tu devrais voir avec de
meilleurs yeux que ça !...»)
Dans son oeuvre “réflexions sur la conduite de la vie”, le Docteur
Alexis Carrel nous apprend que : « La vie ne se développe de façon optimum que dans
des conditions appropriées, conditions que la société a peu à peu créées au
cours des millénaires. L'homme isolé, indépendant, n’a jamais existé que dans
l’esprit de Jean-Jacques Rousseau. Nous dépendons entièrement des autres hommes
: de ceux qui vivent avec nous, et surtout de ceux qui nous ont précédés. Car
la société se compose des morts aussi bien que des vivants ... »
Dans un récent ouvrage du Dr. W.Brugh Joy “Avalanche”, on peut trouver
des propos différents, mais qui convergent cependant vers une même conclusion :
« Les forces collectives nous influencent, que nous en ayons conscience
ou non, et il n’existe aucun moyen de nier ou d’échapper aux forces
collectives auxquelles chacun de nous appartient (...) Nous sommes les héritiers de
rythmes et de cycles mis en branle voilà des milliers d’années... et les peuples
du futur, dans quelques dizaines, centaines et milliers d’années, seront les
bénéficiaires de notre contribution d’aujourd’hui...
L’harmonie et l’équilibre ne peuvent parfois s’observer que sur de
longues périodes, et non sur la petite tranche de temps dont nous sommes les
spectateurs.
Il est préférable pour nous d’essayer de ressentir les choses selon un
point de vue qui révèle et éclaire, plutôt que d’un point de vue qui renie et
qui s’accommode... »
Même les Poètes ont leur propre langage pour exprimer cette même vérité
universelle :
« Si on maltraite une fleur,
il y a quelque part au monde une étoile qui gémit »
Dans son livre “Sauver la planète Terre”, le vice-président des
états-Unis, Al Gore, évoque aussi : “La Théorie des Tas de Sables”, issue de
nombreuses et très minutieuses expériences scientifiques, où il est démontré, qu’aussi
imposant soit un “tas de sable”(!), l’impact de chaque “grain”(!) se
répercute sur l’ensemble :
« Chaque grain, aussi faible soit-il, entraîne des échos de force qui se
répercutent dans le tas tout entier, ce qui amènent certains grains à changer
eux aussi de position, et pouvant donc reconfigurer le tas tout entier » ...
Une fois de plus, donc, comme l’avait en son temps déclaré le grand
savant Albert Einstein : “CHACUN EST RESPONSABLE !... NOUS AURONS LE DESTIN QUE
NOUS AURONS MÉRITÉ”
En ce qui concerne notre fascinant “phénomène du 100ème singe”, le
génial auteur de “L’Alchimiste”, Paulo Coelho, en fait également allusion (avec
cependant quelques variantes historiques !) dans son autre très beau roman “Sur
le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré” (1994) :
« Nous faisons tous des miracles. Jésus a dit « Si nous avons une foi de
la valeur d’un grain de moutarde, nous dirons à la montagne “déplace-toi”, et
la montagne se déplacera » (...) Un savant qui étudiait les singes, dans une
île d’Indonésie, était parvenu à enseigner à une guenon à nettoyer les patates
dans l’eau d’une rivière avant de les manger. Débarrassé du sable et des
saletés, le tubercule devenait plus savoureux. Ce savant, qui faisait cela
uniquement parce qu’il rédigeait une étude sur les capacités d’apprentissage des
singes en question, ne pouvait imaginer ce qui allait arriver. Quelle ne fut pas
sa surprise en voyant que d’autres singes de l’île se mirent à imiter la
guenon ! Tant et si bien que, un beau jour, lorsqu’un certain nombre de singes
eurent appris à laver les patates, ceux de toutes les îles de l’archipel
commencèrent à en faire autant. Mais le plus étonnant est que ces autres animaux
avaient appris sans jamais avoir eu aucun contact avec l’île où l’expérience
était menée (...) Il existe sur ce sujet diverses études scientifiques.
L’explication la plus communément admise est que, lorsqu’un nombre déterminé
d’individus évoluent, c’est l’espèce tout entière qui finit par évoluer. On ignore c
ombien d’individus il faut, mais on sait que les choses se passent ainsi.
C’est comme l’histoire de l’Immaculée Conception : elle est apparue à la
fois aux sages du Vatican et à Bernadette, la petite paysanne ignorante. Le
monde a une âme, et il arrive un moment où cette âme agit sur tout et sur tous
en même temps. Il se trouve que le dogme de l’Immaculée Conception n’a pas
été seulement une affaire du Vatican. Huit millions de personnes avaient signé
une pétition adressée au pape. Les signatures provenaient de tous les coins du
monde. La chose était dans l’air (ou plutôt dans le “champs morphique”, comme
dirait Rupert Sheldrake!) (...)
Le monde vit une époque où beaucoup de gens reçoivent le même ordre.
Suivez vos rêves. Transformez votre vie en un chemin qui mène à Dieu. Réalisez vos
miracles. Guérissez. Prophétisez. Écoutez votre ange gardien. Soyez un
guerrier pacifique, et soyez heureux dans votre combat. Courez vos risques. (...)
Mais avant que les gens aient la possibilité de suivre leurs rêves, il
faut que d’autres se sacrifient. Ils doivent affronter le ridicule, les
persécutions, tout ce qui vise à discréditer leurs actions.
De nos jours, ces “guerriers de la lumière” sont peu à peu consumés par
la honte et l’humiliation. Ainsi en a-t-il été avec les enfants enjoués de
Fatima : Jacinta et Francisco moururent en l’espace de quelques mois, Lucia
s’enferma dans un couvent d’où elle n’est jamais plus sortie, et Bernadette eu à
subir l’emprisonnement, l’humiliation et le discrédit. (...) L’être humain
est peut-être condamné à refaire les mêmes pas que la génération précédente,
jusqu’à ce qu’un nombre déterminé de personne commence à se comporter autrement.
Alors, le monde change, et nous changeons avec lui... »
[ Près de 20 mois après avoir rédigé ses précédentes informations
relatives à ce “phénomène du 100e singe”, je découvre, hilare, comment d’un même
fait, on en arrive à des commentaires et récits totalement différents (comment
voulez-vous être encore certain de quelque chose au sujet des grands personnages
et faits historiques, datant de plus d’un siècle, d’un millénaire, ou de
2.000 ans ?). Je trouvais donc cette nouvelle “information” dans le Bulletin
n°6, Novembre 1996, du “Club Vivez-Soleil”, qui citait un passage du livre de
J.V. Elsing, “Les Sociétés Secrètes” :
« Toute pensée, tout fantasme, toute émotion que nous nourrissons
engendrent un sentiment en nous qui est enregistré et mémorisé dans nos corps
subtils. Ce sentiment déterminera les conditions de notre vie et attirera les
circonstances qui lui correspondent (...) Chaque parole prononcée tisse nos journées
à venir, car les paroles ne sont que des sons qui expriment les sentiments de
notre âme, lesquels sont aussi, à leur tour, nés de nos pensées (et ces
pensées étant généralement manipulée par l’éducation parentale et sociale, et par
toutes les désinformations et mensonges qui infestent les médias, les livres...
et les données d’Internet !!! - Daneel Olivaw 13 : A noter qu'à l'époque je
n'avais pas encore commis mon premier "clic" ;o) -) (...)
Rien de ce qui arrive n’est gratuit.
Les pensées et les émotions sont à la base de tout !...
(...) Je vais vous démontrer par l’exemple du centième singe ce qui se
passera lorsqu’un assez grand nombre d’humains aura atteint un potentiel de
conscience assez élevé ; Des scientifiques firent des expériences sur une île
japonaise avec un groupe de singes. Ils lancèrent aux singes des patates douces
dans le sable pour étudier leur comportement. Ceux-ci s’en emparèrent, les
mangèrent mais remarquèrent l’effet désagréable que produisait le sable entre
leurs dents. L’un d’eux, plus futé que les autres, s’approcha d’un ruisseau et
lava la patate douce. Curieux comme sont les singes, les autres l’observèrent
pour voir ce qu’il faisait. Quand ils remarquèrent qu’il appréciait
apparemment le goût des patates douces sans sable, ils l’imitèrent. Lorsque les
chercheurs leur relancèrent des patates, les singes allèrent les laver directement
dans le ruisseau. 99 firent pareil, sauf le centième, le “Nikola Tesla” des
singes, le seul qui n’alla pas vers le ruisseau mais à la mer pour laver sa patate
à l’eau salée. Ce singe se rendit compte qu’elle avait bien meilleur goût
avec du sel. C’est alors qu’il se passa quelque chose de très intéressant : non
seulement les singes de cette île l’imitèrent mais aussi ceux d’une île
voisine située à 90 kilomètres auxquels on lança des patates. Eux aussi, ils
allèrent directement à la mer pour les laver. Sur le continent, il se passa le même
phénomène. Le centième singe avait libéré un potentiel d’énergie suffisant
pour que la pensée atteigne les autres singes de l’île voisine. Rupert Sheldrake
désigne ces transferts de: “champs morphogénétiques”...»
Et Johanne Razanamahay et Christian Tal Schaller de conclure : « Créons
donc un futur merveilleux par nos pensées de joie, d’amour, de paix et
d’humour !... »
(Petite parenthèse dans la parenthèse, au sujet de cet ouvrage de J.V.
Elsing : Partant certainement de très bonnes intentions, celui-ci n’en maltraite
pas moins la vérité, en interprétant comme bon lui semble les phénomènes et
événement religieux, sans se soucier des preuves, et n’avançant que quelques
rares arguments, purement rhétoriques ; Il affirme par exemple - dans le but
évident de susciter chez ses lecteurs un esprit positif (mais ne pas suivre la
vérité s’avère toujours négatif en bout de course) -, que : “c’est une pensée
stupide et absurde de penser que Dieu puisse punir sa propre création”...
Certes, l’idée religieuse de l’enfer, lieu satanique de torture et de tourments -
notre incarnation terrestre en fait, si l’on ne suit pas les lois naturelles -
est assez débile et ignare. Mais nier l’existence de la “punition divine”
est aussi une pensée issue de l’ignorance et du préjugé - qui aveuglent le bon
sens ! -... Il est vrai, là encore, que le sens des mots étant différent pour
chacun, il convient de préciser que cette punition... n’est pas une punition !
Il n’y a là que loi de cause à effet : mettez votre main dans le feu,
vous sentirez une grande douleur... mais ce n’est pas “punition”)]
Bien-sûr, nous ne sommes plus des singes apprenant à laver leur patates
douces. Les idées, les savoirs, les mentalités, croyances et idéologies sont si
complexes et contradictoires aujourd’hui, les énergies conflictuelles dans le
monde sont si importantes et multiples (et notre communauté humaine si
imposante... comme ce tas de sable dont je parlais plus tôt) que nous avons
peut-être plutôt besoin du “Six-Cent-Millionième” être humain pour projeter l’énergie
d’ensemble et de coopération, d’amitié et d’amour, pour partager
harmonieusement la vie sur cette planète. Nous pouvons sauver le monde d’un désastre
fabriqué par l’homme, si nous avons un but élevé et y ajoutons notre détermination
et notre persévérance. L’énergie de chacun (oui: de chaque grain de sable,
aussi petit soit-il, aussi insignifiant croit-il être !...), jointe à celle de
milliers d’autres, peut renverser les pires situations. Leur fusion élargit la
Conscience Collective au point d’atteindre cette force (ce “seuil critique”
du 100ème singe !) qui fait toute la différence ! Et cette énergie de survie
s’étend bien au-delà des personnes impliquées, et touche toute vie sur terre
!...
Dans “La rivière Piedra”, Paulo Coelho disait encore : « Il y a un plan,
une bataille entre les anges, et nous sommes tous impliqués dans cette lutte
; Lorsqu’un certain nombre de personnes auront assez de foi pour changer ce
décor, toutes les autres - dans tous les lieux de cette planète - recevront les
bienfaits de ce changement. »
Et déjà avant lui, Thomas Carlyle , né en 1795, écrivait : « si tu te
plains de ton époque, si tu la trouves mauvaise, demande-toi d’abord ce que tu as
fais pour l’améliorer »
Son contemporain John Ruskin ajoutait :
«L’action la plus grande qu’un homme puisse accomplir en ce monde
est de voir quelque chose... et de dire ce qu’il a vu !...»
C’est ce que l’on retrouvait dans le “Pèlerin Magazine” du 16 Mai 1997,
lors d’un article intitulé “l’esprit de vérité” (d’après l’évangile de
Jésus Christ selon saint Jean) :
«L’esprit de vérité vous guidera vers la vérité tout entière. En effet,
ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu’il aura
entendu !...»
Quand au célèbre écrivain Stevenson, il évoquait lui aussi cette notion
de lien entre la responsabilité individuelle et la responsabilité collective :
« Dans la vie, chacun prend place au festin des conséquences ! »
Dans son livre-testament (publié par Anne Carrel en 1950), le Docteur
Alexis Carrel disait : « Ce monde sera ce que nous en ferons, et l’avenir sera
ce que nous serons nous-même. Nous ne garderons la vie qu’à condition de
connaître ses lois. Il faut savoir les règles du jeu. Ce n’est pas en trichant
qu’on gagne de façon définitive.
Ne gagneront que ceux qui sont prêts à ne rien gagner pour eux-mêmes, car
l’avenir appartient à ceux qui risquent tout pour un idéal.
La sagesse n’est pas de vivre pour ne rien faire, pour s’amuser
stupidement, pour gagner de l’argent, pour avoir une retraite ; c’est de vivre
héroïquement. Aux yeux de la jeunesse démocratique, l’héroïsme est une folie.
Cependant cette folie seule paie ! (...)
La société porte longtemps dans ses institutions l’empreinte de
l’intelligence, de la beauté morale de ceux qui, à certaines époques, l’ont modifiée.
Elle reste aussi déformée par leurs doctrines et par leurs jugements (qui
n’appartenaient qu’à leur époque précise !...)
Chaque âge est le bénéficiaire aussi bien que la victime de l’âge
précédent.
Chacun a donc l’obligation, dans la mesure de ses forces, de contribuer
au progrès du groupe social qui fournira à ses descendants le milieu où ils se
développeront ! »
A SUIVRE
*************
==> « Comme l'écrit notamment Pierre Lance dans son ouvrage passionnant sur
la mafia de la pensée unique "Savants Maudits, Chercheurs Exclus" (
http://perso.wanadoo.fr/lerenouvelle/pub/Savants_maudits_2.html) :
"Les journaux, les radios, les télévisions ne nous restituent que l’écume
des choses.
Lire et faire lire, n’en doutez pas, c’est AGIR !"
Si vous lisez ces articles de Culture Net 2013, et si vous les faites
lire, vous aurez déjà commencé la révolution (des fourmis), la vraie, celle des
esprits et non celle des rues !... »
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A Bientôt.
MEILLEURES PENSÉES À TOUS !!!!!!!!!!!!!
R. Daneel Olivaw
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>>
(Samuel Johnson)
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Lettre de l'AGNVS</A>
(http://agnvswebmestre.free.fr/lettre.htm)
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<<La folie, est de reproduire continuellement les mêmes comportements et de
s'attendre à des résultats différents.>> Neale Donald Walsch ("L'amitié avec
Dieu")
<< AVEC LE TEMPS, SEULS L'AMOUR ET LA VÉRITÉ...
... FINISSENT PAR TRIOMPHER ! >> (Mahatma GANDHI)
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