ou : “les véritables causes des maladies, de la famine, de la malnutrition et
des guerres dans le monde”) (texte intégral déjà archivé sur VGphile,
messages du 30 novembre 2002 et du
22 janvier 2003)
Dans un courrier daté du 18/03/03 (CULTURE NET 2013), DaneelO...@aol.com
a écrit : << NOURRITURE JUSTE = ACTION JUSTE = CONSCIENCE JUSTE ! >>
La mondialisation du marché agro-alimentaire implique des liens directs
entre notre mode de vie et celui de personnes qui vivent à des milliers de
kilomètres de nous.
Cette évidence doit nous apprendre à voir plus loin que notre frigo ou le
supermarché et, à travers la nourriture, nous montrer quelle agriculture et
quel marché industriel nous cautionnons, surtout si nous prétendons
respecter la vie, ou la nature, ou les animaux, ou les hommes
!!!!!!!!!!!!!.......
Je ne peux bien-sûr ignorer que l’immense majorité de la population
occidentale non seulement se nourrit de viande mais de plus n’a peut-être
jamais songé un seul instant aux méfaits gigantesques qu’engendrait un tel
comportement.
Moi-même, pendant de nombreuses années j’ai dévoré avec plaisir
beef-steack, gibier, volaille, jambon et charcuteries... Cela bien- sûr ne
m’empêchait pas “d’avoir la forme” (comme on dit) : la toxicité de ces
produits n’est pas “théâtrale” (souvent nous mettons nos maladies et petites
misères physiques - voire même psychiques - sur le dos de facteurs extérieurs
(les autres, le boulot, la pollution, ...) et surtout des éternels boucs
émissaires : les microbes !... Alors que la plus grande majorité des maux
proviennent essentiellement de notre mode alimentaire, y compris le diabète,
le cancer ou le sida (...)
Je me dévouais également beaucoup pour favoriser les actions de la
“Fondation Cousteau”, d’”Amnesty International”, de “Partage avec les
enfants du tiers-monde” et de “l’Unicef”, de “Greenpeace”, de “Médecins du
monde”, de “l’Aspas” et du “W.W.F.”...
Je pense que j’étais sincère dans cette démarche...
... et puis voilà que je découvre soudain ces propos du Dr. Thierry
Bernardin, dans son remarquable ouvrage médical “Choisissez la Santé” :
« Alors, si vous avez toujours envie de consommer des produits animaux,
faites donc vivre ceux qui les respectent et qui vous respectent également,
c’est à dire les producteurs de l’agriculture biologique ou, à défaut, les
rares éleveurs qui ne sont pas rentrés dans le système de la productivité. En
plus, cela vous permettre d’aider les pays “en voie de développement” à
sortir du piège dans lequel notre productivisme les a enfermés : il faut
savoir en effet que ces pays consacrent des surfaces de plus en plus
importantes de leurs meilleures terres aux cultures destinées à l’exportation
pour nourrir notre bétail, et ce, au détriment des cultures vivrières
nécessaires à leur autonomie alimentaire.
Plutôt que de leur envoyer quelques sacs de riz de temps en temps,
histoire de nous donner bonne conscience, il serait plus judicieux de cesser
d’entretenir la famine chez eux en leur permettant d’utiliser leur terre
pour se nourrir !...»
Concrètement, ce n’est pas la diététique qui rendra l’homme sain, mais
c’est nous qui devons rendre la diététique saine, c’est à dire non seulement
idéaliste et porteuse d’une conscience collective, mais également forte
économiquement et socialement, en permettant une reconstruction fondamentale
de tous les circuits et secteurs d’activités touchant de près ou de loin
l’acte nutritionnel.
Vision utopique d’après certains, mais je vous affirme qu’il est
beaucoup plus utopique d’espérer prospérer tranquille et serein en ayant pour
idéal un nombrilisme végétatif, sans subir dans les années à venir,
individuellement et collectivement le contrecoup dévastateur du crédit que
nous accordons à l’industrie ! (...)
Bouleverser un tant soit peu son confort personnel peut avoir un impact
considérable non seulement sur notre propre santé mais surtout sur la
collectivité toute entière. La démonstration a été faite !
Le Dr Mc Carrisson, par exemple, qui étudia sur place le comportement
alimentaire des Hounza, entreprit des expériences sur ces bases, une fois de
retour à Londres. Il alimenta une colonie de rats avec des grains entiers,
des produits laitiers, des légumes et, exceptionnellement, avec des oeufs et
un peu de viande ; une autre colonie fut mise au régime des Londoniens : pain
blanc, margarine, thé abondamment sucré avec un peu de lait, choux et pommes
de terre bouillies, viande bouillie etc... : «Alors que le premier groupe se
développait normalement et présentait tous les signes d'équilibre, le second
présentait des signes très nets de carence : nerveux et agressifs, ils se
développaient mal et sans harmonie. Au bout de deux mois, ils commencèrent à
tuer les plus faibles d'entre eux pour les manger et on dut les isoler, alors
que les premiers gardaient l'attitude pacifique des êtres heureux !...»
(Bien-sûr, il n’est pas question ici de prouver quoi que ce soit
médicalement, vu que l’expérimentation animale est totalement inepte et
imbécile en ce qui concerne la santé humaine... mais cette expérience
démontre cependant l’impact de la nourriture sur le comportement d’une
société... à ce titre il est donc clairement démontré que la violence
augmente avec l’ingestion de viande. Ce qui a d'ailleurs déjà été constaté
empiriquement dans nos sociétés humaines !!!)
Nous commettons en culture, comme en tout autre domaine, de dangereuses
erreurs. Nous vivons «contre nature» ; nous abusons des aliments pour
lesquels nos organes ne sont pas adaptés. Ainsi, quand nous étudions la
question de la viande sous les rapports de l'anatomie, de la physiologie, de
l'évolution, nous voyons combien la viande nous est néfaste, et ceci malgré
les mensonges constamment répétés selon lesquels l’homme serait à l’origine
un être carnivore !... Comment une telle contre-vérité a t’elle pus prendre
autant d’ampleur ?
Peut-être que l’homme, finalement, a une nette propension pour se faire
constamment berner ?!...
--------------------------------
Et l’avenir garde son point d’interrogation, pourra-t-on jamais
réconcilier biosphère, humanitaire, et besoins alimentaires ?
C’est possible, à condition de réagir à temps et de favoriser
l’éducation des enfants, et de leurs parents, pour en faire des consommateurs
avisés, lucides, et responsables !...
A l’heure où le Syndicat de la Viande française fait un énorme battage
publicitaire pour inciter à la consommation, l’on ne peut plus rester muet,
et accepter ce Mensonge hypocrite et meurtrier !...
Et, pour mes amis carnassiers qui ne se sentent pas le courage
d’effectuer une rapide mutation de leur habitude pathogène, je rappelle
qu’il existe tout de même l’alternative de “la viande Bio”, où au moins,
l’animal y est traité avec un minimum de respect, et où les implications
sociales sont humainement et écologiquement tolérables.
A défaut donc, pour assurer la transition et vivre plus intelligemment :
choisissez d’aider les éleveurs “Bio”, plutôt que l‘inconsciente et
meurtrière industrie “médico-chimico-pharmaceutique” (par le biais de la
non-moins inconsciente industrie “agro-alimentaire”, qui n’hésite pas à
empoisonner les gens pourvu que cela soit rentable)...
N’oublions jamais cette affirmation d’Albert Einstein :
“Chacun est responsable, nous aurons le destin que nous aurons mérité !”
(...)
.....................................................
Les hommes s’évertuent à améliorer leurs conditions d’existence : ils
luttent, ou prient, pour un avenir toujours meilleur, ils rêvent, ou parlent
du paradis perdu. Et ils mangent de la viande à leurs repas !
Concevraient-ils l’Eden installé dans un abattoir ? L’âge d’or serait-il
l’âge sanguinaire ? (...)
Nous nous trouvons placés devant le problème de l’évolution humaine, car
si la fonction crée ou modifie l’organe (comme le prétendent certains
scientifiques et médecins corrompus vantant les mérites extraordinaires de la
viande et de la charcuterie), l’habitude des aliments carnés fera de l’homme
un être de plus en plus frustre et grossier, son système digestif se
modifiera par l’atrophie de certains organes et l’hypertrophie des autres.
Ses facultés cérébrales s’amenuiseront (ce que l’on constate déjà avec
l’augmentation toujours plus importante des troubles de la mémoire, des
défaillances mentales, et des maladies de sénilité (Creutzfeldt-Jakob,
Alzeimer, Parkinson, etc.)). Le Dr Pascault, dans son “précis d’alimentation
rationnelle” fait ainsi le point :
« Le régime carné, affirme le Professeur A. Gautier, nous rend plus
agressif et plus durs. Bien des enfants difficiles deviendraient certainement
doux et agréables, si l’on voulait comprendre qu’à cet âge le système
nerveux est un instrument délicat qui vibre à l’excès lorsqu’on l’excite mal
à propos. Nombre d’adultes aussi ne sont hargneux, ou tristes, que parce
qu’ils abusent de la viande... ou sont constipés : le caractère reflète la
digestion ; Qu’ils se purgent et se mettent au vert, ils deviendront plus
sociables !...»
Dans son livre “Comment vous vieillissez”, le Dr. J.M. Kalmar dit :
« Il est banal d’entendre dire “puis-je manger du mouton ? Que dois-je
manger de préférence, du veau ou du boeuf ?” La sensibilité est à ce point
émoussée qu'on ne perçoit même pas ce qu'il y a d'horrible dans de tels
propos. Car, à l'arrière-plan, il y a le sang répandu, et tout cela suppose
des assassinats commis au nom d'un pseudo-besoin physiologique !...
Il est vrai que dans un monde où des millions d'hommes sont
périodiquement assassinés, sans motif valable, les flots de sang des animaux
ne sauraient émouvoir. Et pourtant :
C'est dans les abattoirs et les boucheries
que se préparent les guerres,
car c'est là que l'on tue la sensibilité,
prélude à la tuerie des hommes.
Il faut se défier de ces frauduleuses théories qui représentent l’homme
des cavernes comme se nourrissant exclusivement de chair des animaux tués à
la chasse ou pris à la pêche. Ils s’alimentaient surtout avec des substances
végétales... Si nous voulons manger de la chair, il faut faire comme les
animaux.carnivores : tuer une proie, la dépecer et la manger fraîchement
tuée, avec les os, les nerfs, les muscles et les viscères, et boire le sang
tout chaud... Il faut aussi transformer nos organes qui ne sont pas adaptés à
ces fonctions !... » (...)
Dans son actuel Best-seller : “L’Alchimiste”, le talentueux et admirable
écrivain Paulo Coelho nous informe que : « Quand des hommes souffrent, quand
des hommes sont en guerre, l’Âme du Monde entend elle aussi les cris des
combats et les cris d’agonie ; Personne n’est à l’abri des conséquences de
tout ce qui se passe sous le ciel: tout est une seule et unique chose ! (...)
L’Amour est la force qui transforme et améliore l’Âme du Monde (...) elle
est le reflet de tout ce qui est et a été créé, c’est nous qui alimentons
l’Âme du Monde,... et la terre sur laquelle nous vivons sera meilleure ou
sera pire, selon que nous serons meilleurs ou pires (...)
Les alchimistes parviennent à réaliser cette transformation : ils nous
montrent que, lorsque nous cherchons à être meilleurs que nous ne le sommes,
tout devient meilleur aussi autour de nous !...»
L’homme ne peut vivre sain sur une terre malade :
or, le monde est malade parce que l’homme est malade,
et l’homme meurt peu à peu de l’agonie du monde !...
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Notre “Champ Morphique” (dénommé “Inconscient Collectif” par Carl
Gustav Jung), rempli de pensées égoïstes, violentes, angoissées, désespérées,
indifférentes, etc... conditionne et influence les plus fragiles et les plus
sensibles d’entre nos frères et soeurs, et nous voyons apparaître alors comme
une fatalité : l’accroissement de la violence, de la corruption, de la
délinquance, des suicides et des morts prématurées (d’origines maladives,
accidentelles, ou inconnues... ) (C’est la “bête immonde” qui surgit de
l’abîme pour tuer nos enfants, comme nous le montrait l’écrivain Stephen
King, dans “ça” !!!...) (...)
Pour alimenter les animaux occidentaux destinés à nos restos, mac-do, et
cuisines familiales,... le Brésil a été contraint d’augmenter de 400% ses
exportations de Soja entre 1977 et 1980, alors que dans le même temps 10.000
enfants y crevaient de faim chaque année, et qu’on y dénombrait,
officiellement (!), 38 millions de sous-alimentés... Au Sénégal, la culture
d’arachide pour le bétail se fait aux dépends des cultures familiales et
vivrières (haricot, mil, sorgho,...), et, de 1980 à 1988 plus de 65.000
enfants sont morts de faim chaque année, pour une population de seulement
4,54 millions d’habitants... Tandis qu’en Thaïlande, 90% de la production de
Manioc, principale ressource du pays, sont exportés pour nourrir les bêtes,
destinées à l’alimentation pathogène et dégénérative de leurs esclavagistes
occidentaux ... Pendant ce temps, 50.000 enfants sont morts de faim chaque
année en Thaïlande, pays qui compte seulement 5,1 millions d’habitants... De
plus, par sa grande consommation de farine de poisson, 60% de la production
occidentale de boeuf industriel a engloutit les ressources de la Pêche
Chilienne et Péruvienne,... tandis que chaque année, entre 1980 et 1985,
48.000 enfants au Chili, et 90.000 enfants au Pérou, sont morts directement
ou indirectement de Faim !... Dans tous ces pays, des milliers de paysans
sont expropriés de manière expéditive pour que leur terre puisse être
utilisée pour des cultures destinées à l’exportation, et ceci avec l’accord,
voire le soutien, des gouvernements des pays industrialisés, donc, forcément,
avec la complicité de tous les citoyens occidentaux !!!... (Pour plus de
détails, lire, du Professeur Robert Nègre, de la Faculté des Sciences de
Marseille : “l’Alimentation risque majeur: écologie systémique” aux éditions
Ellipses... Voir également, dans “Le Lien, Nature et Société”, les
remarquables éditoriaux de Philippe Mailhebiau : “La Faim et les Moyens” *,
et “La Viande ou la Vie,... le Choix de la Conscience” !...)
Dans l’excellent ouvrage d’Hans Ruesch : “Expérimentation Animale :
Honte et Échecs de la Médecine”, cet humaniste généreux, écrivain et
historien de la Médecine, dit dans le chapitre intitulé “la Facture !” :
« Croire que les crimes que l’humanité commet dans ses laboratoires
pseudo-scientifiques puissent rester impunis, n’est pas seulement un signe de
pauvreté d’esprit, mais de folie. L’enfant né arriéré ou malformé, ou qui
meurt de cancer ou de leucémie parce qu’on a prescrit à sa mère un
tranquillisant qui s’était montré inoffensif au cours de tests fallacieux et
cruels : cet enfant paie pour les crimes commis par les autres !...
Mais des milliards d’animaux ont dû, eux aussi, payer de la façon la plus
abominable pour l’indifférence non seulement des vivisectionnistes, mais
aussi: de l’humanité dans son ensemble !... Indifférence qui retombe
maintenant sur elle et sur sa progéniture ; Un grand nombre d’innocents
doivent payer, simplement parce qu’ils sont membres de cette race humaine,
pour ses violations continuelle de la Loi Morale (nommée par d’autres :
“Bio-Relativité”, “Feed-Back”, “Effet Boomerang”, “Âme du Monde”,
“Causalité Formative”, etc, ...), cette loi qui, une fois sur sa lancée,
développe une série de conséquences que plus rien ne peut arrêter (sauf une
rapide évolution de la Conscience Humaine), et dont nous pouvons dire
qu’elles sont aussi méritées qu’efficaces... »
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.........................
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* Dans l’éditorial du journal LE LIEN: “La Faim et les moyens”, Philippe
Mailhebiau nous disait que :
« Pour être constructive, toute réflexion portant sur l’alimentation en
général et la diététique en particulier, doit nécessairement tenir compte des
méthodes de production des aliments et de leur impact sur l’homme et la
nature, la Santé de l’homme étant aussi celle de la terre et du milieu
agricole!... Rappelons quand-même que le cheptel bovin de nos pays est mieux
traité qu’une immense partie de la population mondiale, et à cela s’ajoute
l’étendue croissante de l’élevage industriel qui nécessite une déforestation
intensive et écologiquement inacceptable, rapidement suivie de
désertification quand le bétail a épuisé les ressources du sol.
Pendant ce temps les populations d’affamés ne sont non seulement ni
soignées ni logées, mais n’en croiraient pas leurs yeux si on leur offrait
les céréales que mange quotidiennement le bétail destiné à satisfaire les
appétits déformés des occidentaux (et là, on ne parlait pas encore de ces
aberrantes “farines de viande” contaminées, bourrées de prions
dégénérescents et débilitants!... (cette aberration ne représenterait que 3%
de leur alimentation quotidienne, peut-être, mais on en constate les énormes
dégâts : des milliers de bêtes vont se faire massacrer. Quand on pense que
l’homme aussi est un “animal végétarien”... je pense que l’on devrait y
réfléchir à deux fois avant d’ingérer des protéines animales !!!)) :
A valeur nutritive égale, la même quantité de céréales qui une fois
transformée en viande nourrit une seule personne, en nourrirait 7 si on la
consommait directement, et près de 20 si on la faisait préalablement germer,
sans même parler du gain qualitatif, qui suit ce gain quantitatif !... »
En effet, il est tout de même extrêmement choquant de réaliser que les
mangeurs de viande ont besoin de dix fois plus d’eau et de surface cultivable
pour être nourris (et mal de surcroît, juste de manière à augmenter les
maladies et les souffrances chez des centaines de millions de
citoyens-contribuables, consolidant ainsi leur dépendance médicamenteuse et
chirurgicale) !... Et encore, je n’aborde là que l’alimentation céréalière
et végétale (sans même parler des “graines germées” et des “jeunes
pousses”), les fruits sont une source alimentaire encore supérieure et bien
plus efficace et économique !...
Le Mahatma Gandhi clamait déjà : «Vivez simplement,... pour que d’autres
puissent simplement vivre ! »
Rien qu’aux Etats-Unis, l’industrie de la viande est responsable de la
perte de 85% de la couche fertile. Elle utilise près de la moitié de l’eau du
pays et produit vingt fois plus d’excréments que toute la population
américaine, ce qui augmente bien-sûr la pollution de la terre et de l’eau,
tandis que l’air est soumis à un rejet de plus en plus important de
méthane!...
Savez-vous également que ce seul bétail américain mange en céréales et en
soja, des quantités qui pourraient permettre de nourrir cinq fois la
population humaine des Etats-Unis ?! (...)
....................................................
La famine dans le monde est essentiellement due aux habitudes
alimentaires incohérentes de nos pays occidentaux, qui consomment la plus
grande partie des céréales mondiales pour nourrir des animaux... dont la
chair les rend malades !...
Le Docteur Christian Tal Schaller écrit : « De plus en plus de gens
doivent prendre conscience que ce mode de vie est suicidaire, car la
destruction des espèces animales et végétales risque d’aboutir, si nous ne
modifions pas le cours de l’histoire, à la destruction de l’espèce humaine.
Toutes les formes de vie sont interdépendantes, et une société fondée sur le
meurtre des animaux court à sa perte (...)
Le premier Commandement Judéo-chrétien n’est-il pas : tu ne tueras point
?!...”
Et effectivement, il suffit de relire “l’évangile de la Paix de
Jésus-Christ”, pour y découvrir cette mise en garde : « La vie a été donnée à
tous par Dieu, et, ce que Dieu a donné, il n’appartient pas à l’homme de le
reprendre. Car je vous le dis, en vérité, c’est d’une mère unique que p
rocède tout ce qui vit sur terre. Voilà pourquoi celui qui tue, tue son
frère. Or, de cet homme criminel, la Mère la Terre s’en détournera (...) et
la chair des animaux abattus deviendra pour son corps son propre tombeau. Car
celui qui tue, se tue lui-même et celui qui mange la chair des animaux
abattus, mange le corps de mort (...) Ne tuez pas et ne mangez jamais la
chair de vos innocentes victimes si vous ne voulez pas devenir les esclaves
de Satan. Car voilà le chemin de la souffrance et de la maladie, qui conduit
à la mort !... »
Si, il y a 2000 ans, Jésus et les thérapeutes esséniens nous mettaient
déjà en garde contre les dangers de l’alimentation carnée et le non-respect
de la vie animale,... dans la même période, des grands hommes comme Socrate,
Platon, Aristote, Diogène, ... nous prévenaient également, tout comme
l’avaient déjà fait, cinq cent ans auparavant, Hippocrate et Bouddha...
Dans les “Traités de Sénèque”, publiés en 1994 par les éditions
“Bibliothèque de la Sagesse”, le stoïcien Sénèque rapporte qu’il se prit
d’amour pour Pythagore, en particulier parce que les convertis à cette
doctrine s’abstenaient de manger de la viande. Les raisons qu’il invoque
pour pratiquer ce régime sont diverses :
« Prendre plaisir à dévorer de la viande accoutume à la cruauté, c’est un
luxe inutile et malsain, contraire à la santé !... »
Il invoque surtout l’identité de nature entre l’homme et l’animal :
« Toutes les choses créées sont liées entre-elles, et, lorsqu’on tue un
animal c’est donc un véritable crime, tant contre l’âme animale que l’âme
humaine !... »
Quant à Pythagore, il disait ceci :
« Tant que l’homme continuera à être le destructeur impitoyable des êtres
inférieurs, il ne connaîtra ni la santé, ni la paix. Tant que les hommes
massacreront les bêtes, ils s’entretueront ; Celui qui sème le meurtre et la
douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l’amour. »
Et pour Plutarque, lui : « Ce n'est pas le végétarien qui doit justifier
son alimentation, mais le mangeur de viande. Le végétarien sait pourquoi il
l'est, et attache son alimentation à des convictions profondes.
Au contraire, le « carnivore » ne se pose pas de questions, et mange de la
viande parce qu'avant lui d'autres
l'ont fait, ou parce qu'il aime ça, mais sans aucune autre forme de
justification. »
Et Plutarque encore, de lancer ainsi au mangeur de viande : « Si lu veux
t'obstiner à soutenir que la nature t'a fait pour manger telle viande, tue-la
donc toi-même le premier, je dis toi-même, sans user de couperet ni de
couteau, mais comme le font les loups, les ours et les lions qui, à mesure
qu'ils mangent, tuent la bête. »
Dans un tout autre registre, le célèbre agronome, écologiste et
tiers-mondiste René Dumont déclarait :
« L’occidental, avec sa surconsommation de viande et son manque de générosité
envers les populations les plus pauvres, se comporte véritablement comme un
cannibale, un cannibale indirect; En consommant de la viande, ce qui gaspille
les céréales qui auraient pu les sauver, nous avons mangé l’année dernière
les enfants du Sahel, d’Ethiopie et du Bangladesh. Et cette année-ci, (nous
les engraisserons un peu avec les sacs de riz récoltés par nos généreux
enfants scolarisés, et) nous continuerons à les manger avec le même appétit
!... » (...)
Dans “Le Lien” (“mensuel d’information sur la Santé, les Ressources
Humaines et l’Environnement”) de Juin 1991, son éditorialiste Philippe
Mailhebiau insiste à juste cause : « Les exigences de production des produits
carnés sont en effet contraires à une utilisation rationnelle des ressources
agricoles à même de nourrir la population mondiale, contraires également au
respect de l’environnement, (...) La transformation des végétaux en chair
animale consommable entraîne une perte énorme de pouvoir nutritionnel, ce qui
est inadmissible en regard de la famine croissante dans le monde : si ces
végétaux et notamment les céréales étaient directement consommés, non
seulement la faim finirait par disparaître des pays en voie de développement,
mais conjointement les pays nantis y gagneraient beaucoup en qualité
nutritionnelle, et donc en santé ! »
Dans un registre encore différent, un schéma dressé voilà quelques années
par Joël de Rosnay illustre le problème de... “l’énergie” !!!... :
« En 1974, si les Américains avaient mangé 35% de viande en moins, 32
millions d’hectares de terre servant à l’alimentation du bétail auraient été
libérées, de quoi planter du soja sur 5% de cette surface pour restituer aux
Américains les protéines dont ils auraient besoin. Sur les 95% de la surface restante,
on aurait pu planter des végétaux à croissance rapide. Cette Biomasse aurait
alimenté 255 centrales thermiques de 1000 Mégawatts, soit la puissance totale
en électricité installée aux Etats-Unis cette année-là !... »
(Et l’on pourrait à loisir adapter ces chiffres aux données de la France ou
de l’Europe !... )
Le consommateur, désigné du doigt pour ses mauvaises habitudes
alimentaires, ce qui est vrai,... a cependant bien du mal à s'y retrouver
entre la méga-désinformation médiatique, les publicités racoleuses, et les
milliers de produits nouveaux apparaissant chaque année !... La réflexion «on
vit plus du cancer que l'on en meurt» résume bien l'importance de l'élément
commercial qui domine, plus que toute autre considération, notre civilisation
industrielle. Pour parodier le message publicitaire d'une autre industrie
florissante (les pompes funèbres), le slogan des années 80-90 pourrait être :
“Mangez, nous ferons le reste!...” (...)
« Pour une seule boulette coincée entre deux morceaux de pain-éponge, il
faut transformer cinq mètres carrés de forêt vierge en pâturage !
Globalement, les États-Unis transforment chaque jour 1.000 tonnes de viande
de boeuf en boulettes... Cela signifie le déboisement accéléré de contrées
entières en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Le phénomène est
impressionnant : 25 millions d'êtres humains se livrent, chaque jour, par
hamburgers interposés, à cette destruction massive du milieu naturel. »
(...) Par exemple, le Costa Rica “Suisse de l'Amérique latine”, était
recouvert à 72% de forêts en 1950, soit 37 000 kilomètres carrés.
Aujourd'hui, cette surface n'est plus que de 26 % et 60.000 hectares sont
déboisés annuellement. Le bétail envahit les pâturages ainsi libérés : «
Lorsque les carcasses s'en vont vers les États-Unis ou l'Europe, à des prix
ridiculement bas, alors que les populations locales n'y ont accès qu'à des
prix prohibitifs, leur sol est déjà en voie d'épuisement ! (...) La première
année après le déboisement, il faut un hectare de prairie pour nourrir une
tête de bétail. Cinq ans plus tard, cinq à sept hectares y suffisent à peine.
Encore cinq années plus tard, le sol est définitivement stérile. Alexandre
Bonilla Duran, fondateur du premier mouvement écologiste d'Amérique centrale,
dénonce la perte de 680 millions de tonnes de terre fertile, dont 80 % pour
l'élevage d'un bétail majoritairement destiné à l'exportation. Spectre de la
colonisation, Stérilisation des sols, Appauvrissement des pays fournisseurs,
Alourdissement de la dette, modification des habitudes alimentaires, création
de nouveaux pôles d'activités économiques fondés sur la spoliation,
propagande, et chaîne spéculative qui ouvre une fenêtre supplémentaire sur le
dossier noir des pillages de notre société de consommation. »
(Pour de plus amples informations, lire de Philippe Desbrosse :
“Le Krach alimentaire” et “la terre malade des hommes”)
Produire de la viande nécessite donc beaucoup d’énergie, une
déforestation importante au profit d’une agriculture intensive ou d’un
surpâturage conduisant dans les deux cas à l’érosion des sols tandis
qu’engrais et pesticides polluent les nappes souterraines.
Ailleurs, la concentration de nombreux animaux dans une même unité de
production génère des tonnes de fumier et de lisier chargés de pesticides,
antibiotiques (de plus en plus nocifs et pathogènes !...), anabolisants,
colorants, ammoniaque, phosphates. Épandus sous forme d’engrais (?!) dans les
prairies, compostés pour le commerce ou jetés dans la mer,... ces déchets
ajoutent à la pollution. De plus, le seul cheptel mondial de bovins, comptant
1.3 milliards de têtes, produit chaque année 100.000 tonnes de méthane : une
molécule plus dangereuse encore que le CO2, responsable de la destruction de
la couche d’ozone !...
Impossible d’y échapper,
les conséquences de la consommation carnée
sont aussi néfastes pour l’épanouissement du Tiers-Monde
que pour la survie de notre propre monde organique...
et de notre monde planétaire !...
Si nous ne vivons pas dans une abondance plus manifeste, c’est que les
hommes déforment le sens de cette abondance en plaçant un intermédiaire entre
le végétal et eux. Que l’on songe que des veaux nourris en lait et farine ne
rendent que 9% de cette nourriture interceptée. Un membre du Parlement
britannique, Mr Peter Freeman, avait calculé que si, dans un herbage destiné
à l’élevage des animaux de boucherie, on faisais pousser des céréales, on
obtiendrait dix fois plus de nourriture (en poids) qu’avec la chair des
animaux, et cent fois plus si l’on y cultivait des légumes. Ce parlementaire
entrevoyait là le seul moyen de sauver le monde de la famine qui le guette,
étant donné l’accroissement anarchique de la population. Deux hectares de
terre peuvent pourvoir aux besoins en alimentation et vêtements d’une famille
de quatre personnes, alors que ces deux hectares seront tout juste suffisant
pour l’entretien d’une vache. Un porc absorbe autant de nourriture que 5
personnes. Et pour faire une volaille suffisante pour assurer deux jours de
vivres dégénérescents, il faut soustraire à la nourriture végétale de l’homme
trente jours de vivres sains !...
Ne serait-ce que dans le registre “pur égoïsme”, la viande est également
très néfaste pour notre propre santé, tant physique que psychique,
intellectuelle et mentale...; Les protéines sont les matériaux du corps et
sont indispensables à toutes les périodes de la vie. Elles sont nombreuses et
variées. La viande contient des protéines (de qualité bien discutable, c’est
un produit mort !) mais nous fournit aussi quantité de toxines, de graisses
encrassantes, et d’autres substances contribuant à affaiblir notre organisme
et ses défenses naturelles, et pouvant même participer sensiblement à la
dégradation de notre vue et audition !... (et même si cette viande ne
provient pas de “vaches folles” ou de “moutons tremblants” !!!...) En
outre, la production de protéines animales - même celles réputées “saines” -
coûte cher à la société (donc: à nos portefeuilles !), et dépend directement
de la conversion des végétaux : il faut près de 20 kg de protéines végétales
pour faire un seul et unique kg de protéines de boeuf !!!...
Pour revenir à un registre plus humaniste, des thérapeutes spirituels
tels par exemple : le “Maître” Omraam Mikhaël Aïvanhov (voir : “le yoga de
la nutrition” aux éditions Prosveta) déclarent:
« En apparence, la guerre entre les hommes est due à des questions
économiques ou politiques, mais en réalité elle est le résultat de tout ce
massacre que nous faisons des animaux. La loi de justice est implacable :
elle oblige les humains à payer en versant autant de sang qu’ils en ont fait
verser aux animaux (...)
Voilà des vérités qu’on ne connaît pas et qu’on n’acceptera peut-être
pas, mais, qu’on les accepte ou non, elles n’en sont pas moins à l’oeuvre
(...)
Nous tuons les animaux, mais la nature est un organisme, et, en tuant
aussi inutilement cette vie, c’est comme si nous touchions à certaines
glandes de cet organisme, donc, de notre propre organisme. A ce moment-là,
les fonctions se modifient, il se crée un déséquilibre et il ne faut pas
s’étonner si quelque temps après la guerre éclate chez les hommes.
Oui, on massacre des millions d’animaux pour les manger, sans savoir
que, dans le monde invisible, ils sont liés à des hommes et que ces hommes
doivent donc mourir avec eux. En tuant les animaux, ce sont les hommes que
l’on massacre. Tous disent que l’on doit enfin faire régner la paix dans le
monde, qu’il ne doit plus y avoir de guerre... Mais la guerre durera tant que
nous continuerons à tuer les animaux, parce qu’en les tuant, c’est
nous-mêmes que nous détruisons !... »
...............................
Enlever aussi allégrement la vie aux animaux est tout de même le signe
d’une grande irresponsabilité, de plus, c’est une transgression fondamentale
de la fameuse loi Judéo-chrétienne : “Tu ne tueras pas”...
Bien-sûr, pour les non-croyants, il n’y a là aucune transgression
puisqu’il n’y a aucune loi divine (quoique je connaisse de nombreux athées
végétariens... par éthique !... ), mais je croyais vivre dans une Société
Judéo-chrétienne, à la morale dominante Judéo-chrétienne (notre calendrier ne
nous rappelle t’il pas d’ailleurs sans cesse la naissance de Jésus !?), je
croyais que l’Eglise, le Pape et le Vatican étaient Chrétiens... mais,
apparemment, tout cela n’est que mascarade,... et je crois sincèrement que
Jésus lui-même serait certainement bien attristé de voir comment se
comportent ceux qui se disent ses fidèles, qui récitent des prières par
coeur, qui vont à la messe, et même, qui participent au “denier du culte”
!...
Dans la Genèse, tant vantée par l’Eglise, on peut lire (1:30,31) que Dieu
dit à l’homme :
«Voici, je vous donne toute l’herbe portant de la semence, et tout arbre
ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre
nourriture !...»
D’ailleurs, Jésus y avait même rajouté : « Bien que les moineaux aient
peu de valeur, pas un seul d’entre eux ne tombe à terre à l’insu de Dieu
!... » (ça, c’est dans “Matthieu 10:29” et dans le “Deutéronome 22:6,7”)
Et qu’en est-il des autres grandes Religions humaines ?...
Cinq siècles avant Jésus-Christ, Gautama Bouddha prêchait (comme St
François d’Assise, beaucoup plus tard) la compassion pour toute les
créatures, hommes et animaux : « J’enseignerai la pitié aux êtres humains, et
je serai l’interprète de toutes les créatures muettes, et j’apaiserai la
souffrance sans borne qui n’est pas seulement celle de l’homme ! »
Dans le Coran : « Il n’y a pas de bête sur terre ni d’oiseau qui vole
avec ses ailes qui ne soit un être pareil à toi-même. Toutes les créatures
d’Allah sont sa famille !... »
Dans l’enseignement des Baha’ies (voir de John Esslemont :
“Bahà’u’llàh et l’ère nouvelle”) :
«L’unité essentielle des myriades de formes et de degrés de vie est un
des enseignements fondamentaux de Bahà’u’llàh. Notre santé physique est
tellement liée à notre santé mentale, morale et spirituelle ainsi qu’au
bien-être individuel et social de nos semblables, et même à la vie des
animaux et des plantes, que chacun de ces éléments est affecté par les autres
dans une mesure bien plus grande qu’on ne se l’imagine généralement.
Bahà’u’llàh par exemple mentionne clairement la nécessité de protéger les
animaux : “Ne jette de regard sur les créatures de Dieu qu’avec les yeux de
la gentillesse et de la miséricorde, car Notre providence affectueuse a animé
toute chose créée et Notre grâce a enveloppé la terre et les cieux”»
La philosophie Essentialiste, à propos de l’alimentation carnée déclare
(voir, de Sundari : “Optique essentialiste, spirituelle et sociale”) :
«D’autre part, en ce qui concerne l’alimentation défectueuse et déficiente
qui encrasse l’organisme de l’homme et le conduit à la maladie et au
vieillissement, nous seront très prudents. Si, par exemple, nous adressant à
des êtres non avertis, nous leur conseillons, d’emblée, de supprimer les
viandes et les charcuteries, ils s’insurgeront et rétorqueront qu’ils ne
peuvent s’en passer et ne sont pas disposés à changer leurs habitudes. Il ne
faut jamais rien imposer, mais orienter leur conscience vers ce qui les fera
réfléchir et peut-être admettre, qu’il n’est pas nécessaire de tuer pour se
nourrir!... Tant de bonnes choses naturelles sont à notre disposition pour
nous fortifier et nous maintenir en un parfait état de santé. Tandis que le
bifteck, la côtelette, le jambon, le saucisson, les rognons et la cervelle
dont les gens se délectent, ont été prélevés sur le cadavre d’un animal dont
la mort ne saurait les conduire à la vie (...) Toutes les vérités sont bonnes
à dire quand il s’agit de prévenir nos frères contre ce qui est nuisible à
leur vie même... et de leur faire comprendre qu’il n’est pas de bonheur
complet sans la santé morale et physique, et point de santé sans la sagesse
d’une certaine auto-discipline (...) Chez les Chrétiens, l’on a trop
tendance à ignorer ou oublier les parole du Maître s’adressant à Ses
disciples : “Reformez-vous, mes frères, devenez parfaits comme le Père est
parfait dans les cieux”. Jésus savait que c’était possible, il nous en a
donné l’exemple. Un exemple à suivre dont Il a légué le pouvoir à tous les
hommes !... »
Dans la philosophie Hindoue, on peut lire dans la BHAGAVAD-GITA (ch.XIV
v.16) :
« Les hommes qui participent à l’abattage des animaux, ignorent que dans
une vie future, les animaux que maintenant ils massacrent obtiendront un
corps qui leur rendra possible de les tuer à leur tour. Telle est la loi
incontournable de la Nature (...) En raison de leur ignorance, les hommes ne
peuvent percevoir que l’univers matériel entier constitue un seul État, dont
le Seigneur Suprême est le Maître; Chaque être créé est fils du Seigneur, qui
ne tolère pas même le meurtre d’une fourmi. Pour un tel acte, par la loi du
Seigneur, il faudra payer (...) celui qui malgré cela persiste à consommer de
la viande, se prépare un futur des plus sombres !... »
(A propos de ce corps “capable de tuer à son tour”, je précise que ce
n’est pas spécifiquement un corps humain ou animal... ce “corps” pouvant
prendre l’aspect d’une maladie, d’un prion, d’un accident, voir d’une
catastrophe dite “naturelle”, comme tend de plus en plus à le démontrer la
Science de la “Bio-Relativité”, regroupant de manière scientifique, des
concepts tels: La “Loi Morale”, exprimé par Hans Ruesch dans
“Expérimentation Animale, Honte et Échecs de la Médecine”, tels aussi: le
“Feed-Back”, exprimé par Jacqueline Bousquet dans “Science dans la
Lumière”, ou la fameuse: “Causalité Formative” (l’interaction des champs
morphiques et morphogénétiques) expliqué par Rupert Sheldrake dans “Une
Nouvelle Science de la Vie”, ou bien encore l’“Effet Boomerang”, démontré
par un nombre croissant de Sociologues, et sans oublier la: “Théorie des Tas
de Sable”, évoqué par le vice-président des Etats-Unis Al Gore dans son
ouvrage “sauver la planète Terre”...)
Dans un article que j’avais écrit à propos de l’explosion de la montagne
Pelée, peu avant d’apprendre le meurtrier tremblement de terre au Japon (là
même où l’on déclarait avoir triomphé des caprices de la Nature, dans l’une
des 10 villes les plus riches du pays, et où il y avait disaient les
spécialistes : “le moins de risque” (?!)), je citais cette phrase
remarquable de Hans Ruesch, relatif à la loi morale et aux cruautés exercées
sur des millions d’animaux chaque année au nom de la recherche médicale :
“Le seul meneur de jeu sur Terre est toujours la Nature. L’homme
s’illusionne en croyant que c’est lui le meneur de jeu. C’est ce que le
Philosophe a toujours compris. Le scientiste, non. Dans son arrogance
aveugle, il présume qu’il domine la terre et contrôle la nature, et il a
réussi à le faire croire à la foule”
Et je rajoutais dans cet article, intitulé “La prochaine éruption de la
Montagne Pelée” :
«Tant et tant d’avertissements, déjà, nous prévenant de la prochaine
explosion planétaire de la “Montagne Pelée”... et chaque citoyen en est
coupable et responsable ; C’est parce qu’ils n’ont pas su éliminer leur
nombrilisme, leur orgueil, leur irresponsabilité égoïste et leur manque
d’altruisme et de Compassion, que les 30.000 citoyens de St-Pierre ont été
éliminés de la surface du globe par les forces de la Nature (...) Le Volcan a
détruit la ville entière... la plus riche de la région, en pleine campagne
politique, quelques jours avant les élections, n’est-ce pas là encore un
signe révélateur ?...
Aujourd’hui, le danger ne guette plus une petite île de la planète, mais
une plus petite île encore - de notre galaxie - : la Terre !... » (...)
Le Dr G. Dupuy affirmait déjà : « Les aliments sont les lettres d’un
alphabet dont on écrit des chants de guerre ou des chants de paix ! »
Aujourd’hui, ceux qui prétendent mener une vie intelligente, utile, et
pacifique, voire même: saine, écologique, et responsable,... doivent prendre
davantage conscience des implications directes de leurs achats,
particulièrement en matière d’alimentation, surtout lorsque l’on sait que la
famine et la faim chronique toucheront bientôt plus d’un milliard d’êtres
humains (et pas seulement dans les pays du Tiers-monde !!!) (...)
Chacun étant responsable du monde dans lequel il vit !
Chacun étant responsable de “l’Âme du Monde”!
Chacun étant responsable de l'évolution globale de la Conscience humaine
Chacun doit donc non seulement se responsabiliser ...
mais aussi responsabiliser son entourage !!!...
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