C.R.A.Z.Y. ou les 70s vécues par Zac au Québec

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Zappa In France

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Nov 27, 2009, 3:36:23 AM11/27/09
to FORUM ZAPPA IN FRANCE
C'était hier soir sur Arte et je vous conseille vivement la redif
dimanche dans la nuit
TABERNACLE !

Rediffusions :
29.11.2009 à 00:45
C.R.A.Z.Y.
(Canada, 2005, 122mn)
ARTE F
Réalisateur: Jean-Marc Vallee
Image: Pierre Mignot
Musique: David Bowie
Montage: Paul Jutras
Acteur: Alex Gravel, Danielle Proulx, Félix-Antoine Despatie, Jean-Luc
Brillant, Marc-André Grondin, Mariloup Wolfe, Maxime Tremblay, Michel
Côté, Émile Vallée
Auteur: François Boulay, Jean-Marc Vallee
Production: Cirrus Comm./Crazy Films
Producteur: Jean-Marc Vallée, Pierre Even
____________________________________________

Synopsis : Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent
extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur. De
1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling
Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour
impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites
et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à
retrouver, Zac nous raconte son histoire... 25 décembre 1960 : Zachary
Beaulieu vient au monde entre une mère aimante et un père un peu
bourru mais fier de ses garçons…

Critique : S’inspirant de la vie de son ami François Boulay, Jean-Marc
Vallée a écrit le scénario de C.R.A.Z.Y. avec l’ambition de retracer
le parcours des années 60 au années 80 d’une famille nord américaine
de classe moyenne, deux parents et une tribu de cinq garçons. Avec un
réel enthousiasme qui ne se dément pas tout au long du film, il dresse
des portraits de personnages souvent cocasses et emprunts de
nostalgie, ciblant par delà une légèreté clairement affichée une
palette de thématiques profondes et troublantes. L’une des grandes
qualités de C.R.A.Z.Y est notamment de suivre les doutes affectifs et
les tergiversations sexuelles de Zac, adolescent fin et séduisant
(Marc-André Grondin) autant inspiré par l’image musclée et fragile de
Bruce Lee que l’ambigüité de David Bowie partout en poster dans sa
chambre et dont il reproduit la posture devant la glace à ses moments
perdus.

Cette attirance pour les garçons forge ainsi un doute permanent, une
inquiétude visible qui se répercute dans le trajet de Zac sur des
années, altérant ses relations avec son entourage (notamment son père
et ses frères) sans pourtant jamais lui permettre de se fixer sur un
choix définitif. Il est une âme errante paradoxalement vibrante. Face
à lui, le frère ainé Raymond (Pierre-Luc Brillant) sous des dehors de
rebelle viril possède en germe tous les ferments du dépressif
chronique mal assuré, quant au père idéalisé surtout par Zac enfant,
il perd l’étoffe du héros pour revêtir progressivement la combinaison
de l’homme vieillissant, déstabilisé et désemparé.

La mère de Zac n’est pas en reste non plus, croyante en Dieu autant
qu’elle est superstitieuse, influe tout en douceur d’un prosélytisme
obscur et assez sournois qui agrémente beaucoup malaise de son fils.
De fait C.R.A.Z.Y. est une démonstration assez réussie de
l’imbrication d’éléments contradictoires somatisés par les individus
au sein de la cellule familiale et qui façonnent les vies au fil du
temps. Sans jamais ennuyer le spectateur grâce à un rythme soutenu,
beaucoup de musiques bien apprêtées qui égrène le Temps, de l’humour,
des performances savoureuses de comédiens (le ton québécois en
prime !) et malgré une mise en scène parfois un peu « tape à l’œil »,
le film de Jean-Marc Vallée atteint l’objectif premier d’émouvoir
sincèrement.

Olivier Bombarda

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C.R.A.Z.Y.
De Jean-Marc Vallée
(Canada, 2005, 2h09)
Avec Michel Cote, Marc-André Grondin, Émile Vallée

skatenat

unread,
Nov 27, 2009, 3:54:19 AM11/27/09
to zapin...@googlegroups.com
Pendant qu'on est chez les cousins, y a pas qu'à Radio France qu'on célèbre Zappa et Varese together 

Paolo Bellomia
Enfin Zappa!
ARTICLE - 26 novembre 2009
par Réjean Beaucage
source: http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1&section=6&article=67978


L'Orchestre 21 et son chef Paolo Bellomia proposent un programme où Orea-Sánchez, Tremblay et Varèse côtoient Zappa. Une rare occasion d'entendre ce Zappa-là.
 
J'ai déjà annoncé ce concert deux fois, et deux fois il a été annulé... La première, parce que les partitions sont arrivées trop tard, et la deuxième, parce qu'un soliste s'était désisté. Cette fois-ci, vérification faite, c'est la bonne! Au final, le programme qu'a concocté le chef Paolo Bellomia pour son Orchestre 21 (40 musiciens) s'inscrit dans la série de la SMCQ "Hommage à Gilles Tremblay", et c'est sa pièce Vers le soleil (qui a été créée en 1978 par le Nouvel Orchestre philharmonique de Radio France, sous la direction de Theodor Antoniou) que l'on entendra. Paolo Bellomia commente: "Tremblay aurait préféré que l'on inscrive sa pièce dans notre premier concert, l'automne dernier, parce qu'il se sent davantage d'affinités avec Messiaen, à qui nous rendions hommage, plutôt qu'avec Zappa... Je lui ai dit: Frank Zappa était un très grand admirateur de Varèse, que vous avez connu et que vous admirez également. Alors il s'est montré ouvert à ce voisinage."

D'Edgard Varèse, c'est Déserts que l'on entendra, l'une des premières musiques mixtes (1954), où les parties de l'orchestre alternent avec des interpolations électroacoustiques (rendues, ici, dans un enregistrement nettoyé par Alain Thibault). Si on entend beaucoup Tremblay cette saison, on ne se plaindra pas d'entendre trop souvent du Varèse, surtout en mode orchestral. Dans ce genre-là, Zappa est encore plus rare, évidemment. Pour Paolo Bellomia, le projet de jouer Zappa s'inscrit dans une grande recherche qu'il poursuit sur la direction d'orchestre de Pierre Boulez, qui a enregistré avec l'Ensemble intercontemporain The Perfect Stranger, Dupree's Paradise et Naval Aviation In Art? Nous les entendrons donc, mais ce n'est pas tout! Nous aurons également droit à The Girl In The Magnesium Dress, G-Spot Tornado et Be-Bop Tango, trois pièces que l'Ensemble Modern a fait paraître sur le disque The Yellow Shark, le dernier paru du vivant de Zappa, en 1993. "Les musiciens trouvent ça très exigeant, commente le chef, mais ils aiment ça!"

Ça fait déjà un programme pour le moins copieux, mais Paolo Bellomia a décidé d'y ajouter une oeuvre en création. Ce sera Landocinógena, de René Orea-Sánchez. Pour une première, ce dernier sera en bonne compagnie!



:-c





Le 27 nov. 09 à 09:36, Zappa In France a écrit :
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