Borloo: le CNE sera évalué "à partir du mois de juin"

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modérateur victimes_cne

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May 21, 2006, 4:50:41 PM5/21/06
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Borloo: le CNE sera évalué "à partir du mois de juin"

PARIS (AP) - Le Contrat nouvelles embauches (CNE) fera l'objet d'une
évaluation "à partir du mois de juin", a rappelé dimanche le
ministre de la Cohésion sociale Jean-Louis Borloo. "On verra après"
pour une éventuelle "évolution" législative.

Interrogé lors du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI sur l'inquiétude des
chefs d'entreprise concernant une éventuelle incertitude juridique du
CNE, M. Borloo a assuré que ce contrat était "absolument certain". Le
Contrat nouvelles embauches fait l'objet de nombreux recours de
salariés et de syndicats, qui contestent la possibilité qu'il donne
à l'employeur de licencier sans motif un salarié pendant deux ans.

"Pour le reste, il pourra y avoir une évolution, mais qui ne sera que
législative", a déclaré M. Borloo. "C'est vrai qu'il est
préoccupant de laisser planer une incertitude sur le fond du
dispositif" mais "tant qu'il n'est pas modifié -et je ne dis pas qu'il
le sera demain d'ailleurs, il faut l'évaluer loyalement-, il n'y a pas
d'inquiétude particulière à avoir".

"Ne me faites pas dire qu'il y aura des modifications législatives. On
commence par évaluer et puis on verra après", a-t-il ajouté plus
tard.

Mais "des contentieux, il y en a sur tous les contrats du monde", a
souligné le ministre. "L'essentiel des CNE" sont signés dans des
entreprises comptant "trois ou moins de trois" salariés, a-t-il
expliqué: "ça fait 80% des cas".

Selon Jean-Louis Borloo, "entre 400 et 500.000" CNE ont été signés
depuis la création de ce contrat en août dernier. "Une personne sur
dix recrutées en France tous les jours l'est en CNE".

Il s'est dit "plus que jamais" confiant quant à la baisse du chômage
en 2006 et "absolument convaincu (...) que structurellement nous allons
gagner cette bataille" de l'emploi. "L'objectif c'est qu'il y ait au
moins entre 200 et 400.000 chômeurs de moins dans les 12 mois qui
viennent".

Interrogé sur la présidentielle de 2007, Jean-Louis Borloo a estimé
qu'il n'y avait "pas de place pour deux candidats de la droite
républicaine": "Nicolas Sarkozy est le président de l'UMP, élu à 88
ou 90%", a-t-il observé, donc "le plus vraisemblable à cette heure-ci
c'est qu'il soit le candidat". AP

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