Sarkozy nous ressert le plat

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modérateur victimes_cne

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Jan 24, 2007, 3:46:52 PM1/24/07
to Victimes du CNE
Nicolas Sarkozy veut s'inspirer du CNE pour un contrat unique
24.01.07 | 20h44


PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi, lors d'une
rencontre avec des patrons de PME, qu'il entendait s'inspirer du
"contrat nouvelle embauche" (CNE) pour créer un contrat de travail
unique s'il était élu le 6 mai à la présidence de la République.

"Le CNE est un progrès, il ne faut pas y toucher", a déclaré le
ministre de l'Intérieur et candidat de l'UMP lors de cette rencontre
organisée par la CG-PME dans un théâtre parisien.


Le CNE, pour le moment réservé aux entreprises de moins de 20
salariés, prévoit une période d'essai de deux ans et rencontre un
certain succès auprès des PME.

Il est contesté par la gauche et les syndicats et avait inspiré le
"contrat première embauche" (CPE) réservé aux moins de 26 ans, que
le Premier ministre Dominique de Villepin a dû retirer sous la
pression de la rue.

"Je garderai l'intérim et les contrats de projet (...) mais le contrat
de travail unique inspiré du CNE est une occasion de simplifier
beaucoup le droit du travail français", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Il a précisé plusieurs autres de ses propositions, dont son projet de
franchise sur les soins médicaux, qu'il préfère à une éventuelle
franchise d'un euro sur chaque boîte de médicament, pour
"responsabiliser les patients".

"Je propose une franchise sur les 10 premiers euros de consultation
médicale annuelle, les 10 premiers euros de consommation de
médicament annuelle, les 10 premiers euros d'examens biologiques
annuels et même les 10 premiers euros annuels d'hospitalisation",
a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé que tout versement d'un minimum social devait avoir
pour contrepartie l'exercice d'une "activité minimum".

"Je considère qu'il faut augmenter les indemnités de chômage pour
les petits salaires mais (...) je demande qu'après deux ou trois refus
d'un emploi qui correspond à votre qualification, la question de la
pérennité des allocations chômage soit posée", a ajouté Nicolas
Sarkozy.

Devant ce public de chefs d'entreprises, Nicolas Sarkozy a de nouveau
exposé sa conception de la morale en économie.

SARKOZY TACLE ROYAL

"Il y a des choses que je n'accepte pas, notamment que des
comportements invraisemblables caricaturent les idées qui sont les
nôtres pour le plus grand bonheur d'une gauche qui ne partage pas ces
mêmes idées", a-t-il déclaré.

"Les gros salaires, ça ne me gêne pas du tout à la condition qu'ils
viennent rémunérer un gros risque ou un gros travail", a-t-il
poursuivi. "Un gros salaire sans gros risque et sans gros travail, je
ne suis pas d'accord."

"Qu'un chef d'entreprise qui a réussi ait la récompense de cette
réussite, ça me va très bien. Qu'un patron qui a échoué s'en
trouve récompensé, ça ne me va pas du tout parce que je ne crois pas
à un capitalisme qui n'a pas d'éthique et qui n'a pas de morale",
a-t-il ajouté en évoquant les "golden parachutes" accordés à des
patrons de grands groupes. "Ce qui me gêne (...) c'est que ça
travestit nos idées, c'est que ça présente nos idées sous un jour
qui sert les adversaires de ces idées."

Nicolas Sarkozy s'est également dit en désaccord avec la distribution
de stock options au seul niveau dirigeant - "La richesse d'une
entreprise c'est tout le monde."

Il s'en est pris au passage à la candidate socialiste Ségolène
Royal, qui avait décliné l'invitation de la CGPME.

"Je comprends que quand on n'a pas grand chose à dire ça soit
difficile de rencontrer des chefs d'entreprise", a-t-il dit. "Je ne
doute pas qu'après avoir beaucoup réfléchi, beaucoup écouté, elle
finira par avoir des idées, quand même. Les idées, il vaut mieux les
avoir avant le 6 mai. Après, ça risque d'être trop tard."

En partant, il a lancé une dernière pique à Ségolène Royal.

Interrogé par des journalistes sur un article du Canard Enchaîné
faisant état d'enquêtes des renseignements généraux sur l'entourage
de la candidate socialiste - ce qu'il nie catégoriquement - le
ministre de l'Intérieur a répondu : "Cette enquête est sur qui ? Sur
quoi ? Pour chercher son programme ? Ce n'est pas une enquête, c'est
une exploration !"

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