Tr : Propos infâmes sur les SF

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Nicolas DUTRIAUX

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Mar 14, 2011, 9:27:52 AM3/14/11
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 Certains sénateurs, le 16/02 dernier, ont examiné un amendement visant à supprimer cette phrase à la C... ajouter dans la loi HPST sur le suivi biologique de la contraception par le médecin traitant !...
Les discussions portant sur leur vision de notre profession, je n ai pu m empecher de leurs répondre en mon nom propre. Je vous livre leurs propos pour celles qui ne les auraient pas vu et ma réponse :


Articles additionnels après l'article 17

La commission émet un avis favorable à l'amendement n° 73 rectifié.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 70 rectifié.

Mme Muguette Dini, présidente. - L'amendement n° 36 reprend une disposition que le Sénat avait adoptée dans le cadre de la loi HPST, mais qui avait ensuite été supprimée en commission mixte paritaire. Votée à nouveau dans la loi de financement de la sécurité sociale, elle a été censurée par le Conseil constitutionnel pour des raisons de forme, malgré l'intérêt qu'elle présente pour les femmes, en facilitant leur accès à la contraception grâce aux sages-femmes.

M. Alain Milon, rapporteur. - La loi HPST autorise les sages-femmes à prescrire des contraceptifs locaux ou hormonaux, tout en précisant que la surveillance et le suivi biologique relèvent du médecin traitant. L'amendement supprime cette dernière précision.

M. Paul Blanc. - Ce serait dangereux pour les patients.

Mme Muguette Dini, présidente. - Pourquoi renvoyer le suivi au médecin traitant, et à lui seul ? Le plus souvent, il est assuré par un gynécologue.

M. Paul Blanc. - Le médecin traitant est docteur en médecine.

Mme Muguette Dini, présidente. - Un gynécologue l'est tout autant.

Mme Catherine Deroche. - La prescription de contraceptifs reste un acte médical qui n'a rien d'anodin.

Mme Muguette Dini, présidente. - La loi HPST autorise déjà les sages-femmes à prescrire des contraceptifs.

M. Paul Blanc. - Il ne s'agit que du renouvellement des prescriptions.

M. Alain Milon, rapporteur. - Non : elle autorise aussi la première prescription.

Mme Catherine Deroche. - A tort !

M. Jean-Louis Lorrain. - Ajouter à la compétence des sages-femmes le suivi des patientes poserait problème.

Mme Isabelle Debré. - A long terme, le suivi médical de la contraception orale est indispensable.

Mme Valérie Létard. - Je ne vois pas en quoi le fait d'accroître le rôle des sages-femmes porterait atteinte à celui des médecins.

La commission émet un avis défavorable à l'amendement n° 36.

M. le président. - Amendement n°36 rectifié, présenté par Mmes Dini et Létard.

Après l'article 17, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde phrase du premier alinéa du III de l'article L. 5134-1 du code de la santé publique est supprimée.

Mme Muguette Dini. - Je ne veux pas relancer un débat que nous avons eu lors de la loi HPST. Les sages-femmes jouent un rôle privilégié auprès des femmes, en particulier au cours de la grossesse. L'élargissement de leur champ de compétence en matière de contraception et de suivi gynécologique de prévention vise désormais toutes les femmes, à l'exception des femmes en cas de situation pathologique qui doivent être adressées à un médecin.

Le renvoi exclusif au médecin traitant est en contradiction avec la possibilité dont disposent les sages-femmes de prescrire des examens nécessaires à l'exercice de leur profession. L'Assemblée nationale, puis le Sénat, ont voté la suppression de l'attribution exclusive de ces fonctions de surveillance et de suivi au seul médecin traitant. La commission des affaires sociales avait donné un avis favorable à cette mesure.

Toutefois, le Conseil constitutionnel a censuré ces dispositions. Rétablissons-les !

M. Alain Milon, rapporteur. - L'avis actuel de la commission...

Mme Muguette Dini, présidente de la commission des affaires sociales. - Elle peut se contredire !

M. Alain Milon, rapporteur. - ...est le suivant : supprimer le contrôle par le médecin comporte un risque pour les femmes. Retrait, sinon rejet.

M. Xavier Bertrand, ministre. - S'agit-il de retirer cette compétence aux médecins pour la confier aux sages-femmes ou de donner aux sages-femmes la plénitude de cette compétence ?

Mme Muguette Dini, présidente de la commission des affaires sociales. - La loi HPST avait confié aux sages-femmes le suivi et la surveillance de la contraception. En quoi les sages-femmes qui suivent les grossesses ne pourraient-elles assurer le suivi de la contraception ?

M. Alain Milon, rapporteur. - Le suivi de la grossesse est le métier des sages-femmes ; elles y sont formées. En cas de problème, elles adressent la femme au médecin. La contraception, de nature hormonale, exige une prise de sang au moins annuelle.

Mme Muguette Dini, présidente de la commission des affaires sociales. - Pourquoi les sages-femmes ne prescriraient-elles pas cette prise de sang ?

M. Alain Milon, rapporteur. - Il faut marquer des limites : la sage-femme doit remplir son rôle et le médecin le sien !

Mme Muguette Dini, présidente de la commission des affaires sociales. - J'insiste car je pense à ces jeunes filles qui demandent la contraception et ont parfois du mal à trouver un médecin dans les déserts médicaux. Il leur est plus facile d'aller vers les sages-femmes, qui sont souvent des femmes. Prévenons les grossesses prématurées, qui sont une catastrophe, en facilitant la contraception.

M. Xavier Bertrand, ministre. - Puisque la répartition de la compétence n'est pas modifiée, avis favorable.

Mme Nathalie Goulet. - Je soutiens cet amendement. Hier, lors de la journée de la femme, on rappelait l'augmentation des IVG, notamment chez les jeunes filles. Il faut faire confiance aux sages-femmes.

M. Alain Milon, rapporteur. - Ce n'est pas un problème de confiance.

M. Gilbert Barbier. - Le rapporteur a souligné un problème important : la prescription d'un contraceptif est un acte médical. La pilule peut entraîner des troubles thyroïdiens qui exigent une surveillance rigoureuse. Les sages-femmes n'y sont pas formées. Pour travailler actuellement sur les perturbateurs endocriniens, je sais combien la question est délicate.

Et l'on distribuait ces contraceptifs à des mineurs ? Je ne comprends pas que le ministre soutienne cette disposition.

Mme Catherine Deroche. - Je partage l'avis de M. Barbier. Loin de moi l'idée de ne pas promouvoir la contraception et de dénier les compétences des sages-femmes, mais je pense que nous mélangeons les genres avec cet amendement.

M. André Trillard. - La contraception n'est pas un acte banal. Posez la question aux jeunes femmes de 25-30 ans qui veulent avoir des enfants ! Et on organiserait la distribution larga manu de contraceptifs comme les oestrogènes comme dans les années 70 ! Nous savons les ravages qu'ils ont provoqués...

Mme Raymonde Le Texier. - Peut-être ! Mais ils ont mis fin aux grossesses non désirées.

Quelle est la réalité aujourd'hui ? Le contraceptif est distribué par le médecin traitant sans information suffisante. La sage-femme, elle, prendra le temps d'expliquer et d'écouter.

Mme Nathalie Goulet. - Je ne visais pas spécifiquement les mineurs... L'IVG n'était qu'un argument parmi d'autres.

À la demande du groupe socialiste, l'amendement n°36 rectifié est mis aux voix par scrutin public.

M. le président. - Voici les résultats du scrutin :

Nombre de votants

299

 

Nombre de suffrages exprimés

299

 

Majorité absolue des suffrages exprimés

150

 

Pour l'adoption

145

 

Contre

154

Le Sénat n'a pas adopté.



Mesdames, Messieurs,

Vos interventions, lors de l'examen des amendements concernant les modifications de la loi HPST le 16 février dernier, en réponse à l'amendement déposé par Mme DINI, montrent un total mépris et surtout une méconnaissance de la profession de sage-femme, ainsi que de ses compétences. Merci à Mme DINI et à Mme LETARD d'avoir relevé le niveau et défendu notre profession !

Vos propos en revanche démontrent également une méconnaissance encore plus grande des recommandations actuelles en matière du suivi d'une contraception - recommandations que les sages-femmes, elles, connaissent ! Par rapport à certains docteur en médecine, eux, pour reprendre vos propos !

En effet, vous précisez que le suivi biologique non réalisé par un médecin serait un danger pour les femmes... Sauf que ce suivi biologique comprend les mêmes examens que la sage-femme peut être amenée à prescrire avant la primo-prescription de contraception en cas de facteurs de risques avérés dans les antécédents de la femme et 3 mois après le début de la contraception hormonale par oestroprogestative dans le cadre du suivi de la contraception... Ces mêmes examens sont ensuite à renouveler tous les 5 ans si ils sont normaux (et non tous les ans comme vous le mentionnez !!!!!! relisez vos recommandations !) chez les femmes en bonne santé (donc celles suivies par les sages-femmes à priori !!!) ... Or si nous savons interprétez ces résultats avant et 3 mois après une prescription, il y a de grandes chances que nous sachions toujours le faire 5 ans après ! Et c est là toute l incohérence de cette phrase ajoutée en commission mixte paritaire !

De plus, beaucoup de médecins traitants - généralistes à priori - ne sont pas obligatoirement aussi bien formés à la gynécologie / obstétrique que les sages-femmes (dont le cursus comprend bien plus d heures dans ces domaines qu un généraliste !!).

Sachez Mesdames, Messieurs, que vos propos vont être diffusés auprès d'un grand nombre de sages-femmes qui sauront ravies d'apprendre de quelle manière elles sont traitées et méprisées !

A l'heure où la profession souffre déjà cruellement du manque de reconnaissance qu'elle mérite (des responsabilités, salariales, etc.)de la part de leurs tutelles, tenir de tels propos sur la profession de santé la plus mal rémunérée de France ne sauraient être sans conséquences !

Vous nous demandez de tenir notre rôle et le médecin le sien ... soit ! Alors pourquoi plus des 3/4 des femmes sont suivies par un gynécologue obstétricien (voir les données des enquêtes périnatales) alors que la grossesse est un phénomène physiologique et normale à priori pour 7 à 8 femmes sur 10 ?

Pourquoi ces mêmes médecins aiguillent-ils leurs patientes vers les sages-femmes pour assurer la surveillance des grossesses à risques - que ce soit à domicile par des libérales ou en explorations fonctionnelles - hôpitaux de jour dans les maternités ?
Pourquoi ce sont les sages-femmes qui assurent l'accueil des urgences obstétricales, dans le privé comme dans le public - alors que certaines de ces urgences relèvent de la compétence des médecins puisqu'il s'agit de pathologies potentielles ?

Pourquoi Les sages-femmes sont elles rémunérées moins qu'un médecin pour un acte identique (consultation de grossesse, échographie de DEPISTAGE - non diagnostique !, accouchement, etc.) ?

Pourquoi refuse-t-on la CCAM aux sages-femmes si ce n'est pour occulter leur part du travail ? En effet, les chiffres de l'Assurance maladie montrent que les sages-femmes réaliseraient quelques 1000 à 2000 accouchements en France .. au lieu des plus de 600 000 réellement réalisés par les sages-femmes seules ! Grâce à l'absence de CCAM qui occulte totalement les naissances assistées par les sages-femmes hospitalières publiques. Je vous rappelle que près de 70% des naissances ont lieu dans le public où exercent environ 2/3 des sages-femmes de ce pays ! 

Cela rejoint les discussions sur les maisons de naissance qui ont pu avoir lieu dans vos hémicycles en 2010. Vous n'aviez que le mot SECURITE en bouche ! A aucun moment vous n avez mentionné la sécurité qu'apporte le suivi global d'une femme par une même sage-femme qui assure les consultations, la préparation à la naissance, l'accompagnement et la surveillance du travail et de l'accouchement ....
Je vous rappelle que les médecins libéraux n'assurent pour la plupart que les consultations et ne se déplacent que pour l'accouchement (quand ce n'est pas pour la délivrance !). Quand ils assureront également la préparation et le suivi du travail, ils pourront être sécuritaires aussi !

Lorsque une sage-femme a suivi une femme pendant plusieurs mois - plusieurs fois par mois entre la consultation mensuelle et la préparation, les signes cliniques d'apparition d'une pathologie sont dépistés plus précocément !

En tant que sage-femme hospitalière, lorsque j accueille une femme en urgence, je ne l'ai jamais vue auparavant la plupart du temps et je ne la connais que par son dossier médical ! Quelle sécurité ! Ah oui c est vrai la technique est là pour nous aider à mieux tout contrôler et tout surveiller ! Heureusement ! Là oui le monitorage continu et la perfusion systématique et la péridurale tout aussi souvent systématique sont nécessaires pour la SECURITE car quand il y a un problème on ne le voit que quand il est là en étant passé à côté des signes précurseurs par méconnaissance de la femme et surtout en ayant passé plus de temps au-dessus de son dossier et de nos moniteurs qu'auprès d'elle !

Un préavis de grêve des sages-femmes semble avoir été déposé par nos représentants pour le 12 mai prochain... Vos propos vont alimenter nos revendications et devraient conduire à une journée importante de mobilisation ! Avec un tel dédain envers une profession qui est indispensable pour assurer le suivi des quelques 800 000 naissances françaises, à l heure des économies à tout rompre, ne vous étonnez pas que la colère gronde et prenez garde qu'un mouvement semblable à ce qui a pu se passer en 2001 se reproduise !


Avec un mépris égale au votre,


Nicolas DUTRIAUX

sage-femme.

 
 
 
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titinesf

unread,
Mar 23, 2011, 1:23:04 AM3/23/11
to unionsf
Une journée ne suffira pas , si on veut obtenir enfin la
revalorisation avant des débats sur les statuts, il faudra être
beaucoup plus ferme.
Assignations et le comble c'est d'aller chercher les personnes chez
elles pour assurer leur mission de service public !!!!
Hier journée de manifestation CGTau Havre pour la pénibilité et la
souffrance au travail. Tout les secteurs de l'Hôpital étaient
représenté et pour la maternité Pôle de niveau III j'ai évoqué les
récents dysfonctionnement par manque d'aide soignante en grossesse
patho (A S non remplacée. La sage femme seule a du faire face à une
procidence)

CGT GHH PENIBILITE
CONDITIONS DE TRAVAIL
RENCONTRE à la SOUS PREFECTURE avec le secrétaire du sous préfet
Le Mardi 22 mars 2011
Concernant les catégories A de la Fonction publique hospitalière
Vous cherchez les raisons de notre colère ? Ce sont l’accumulation
entre dégradation des conditions de travail et aggravation de la
pénibilité.
C’est le chantage ignoble que des milliers de professionnels ont subi
pour devoir choisir entre une pénibilité reconnue de longue date et
une revalorisation promise. C’est la discrimination des professions
féminisées de la petite enfance et de la périnatalité, où les salaires
restent sous évalués, alors que la PERINATALITE EST LE PILIER DE LA
PREVENTION.
On scande la Bien traitance, pour voiler la partie sombre qu’elle
recouvre. L’utilisation du mot « mal-traitance » s’étant du
professionnel à l’usager. Les mots n’ont plus de sens.
Ainsi sous couvert de Régulation Générale des Politiques publiques et
de plan de Retour à l’équilibre conduits par les ARS, on voit
pulvériser les projets collectifs déjà construit. Il n’y a plus de
pilote dans l’avion, mais il y a des ORDRES. Il n’y a plus de SERVICE
PUBLIC, il y a des missions qui sont confiées à la sous traitance, des
partenariats « public/privé », mais aussi des suppléments
d’honoraires !On ferme des maternités pour créer des gros pôles, Il
est là bien peu fait cas des humains qui seront pris dans la
tourmente. Si une plainte surgit, l’individualisation de l’évaluation
renvoie chacun à sa difficulté propre, alors qu’il s’agit d’une
stratégie de destruction du service public. Il ne peut y avoir de
création d’un lieu qui ait une âme, sans volonté de tous, sans des «
désir particulier » qui se conjuguent au service de la cause.

Les missions du service public, déclinées dans le plan de Périnatalité
2005/2007 sont mises à mal. Les effectifs sont sans cesse réduits, les
actions qui nécessitent une continuité sont détériorées par les
réductions de coût :
. Ainsi plutôt que de mettre des sages femmes qualifiées au planning
familial, ou à la maison de l’adolescent, on fait des choix moins
coûteux et moins adaptés. On parle de prévention pour la contraception
mais les actes sont opposés et signent la montée en force de tendances
opposées à l’application de la loi sur l’IVG. Eloignement, réduction
des investissements.
. Concernant l’entretien prénatal précoce, l’état le voulait
psychosocial et obligatoire, nous le souhaitons plutôt moment d’écoute
et mise en action de la prévention de façon humaine et respectueuse.
Le réseau Périnatal local avec sages femmes territoriales et
libérales peut fonctionner. Nadine Morano souhaite qu’on traite les «
situations préoccupantes » par le dépistage précoce des
vulnérabilités, mais la pression qui règne avec la TAA est contraire
au temps logique qu’il faut pour écouter, entendre et orienter. A quoi
sert l’entretien si dans un service le personnel toujours en sous
effectifs ne peut prendre le temps d’en lire le compte rendu, et de
prendre soin de la patiente comme il le faudrait ? Si le prétendu
soutien psychologique aux équipes comme aux patientes, vise la mise au
pas des comportements, plutôt que le repérage des difficultés et des
impossibles comme il se doit pour faire un contrat avec le patient. Il
y a un univers entre VEILLER SUR et SURVEILLER.
Ainsi dans les services, on arrive en courant et on part toujours en
laissant des tâches non effectuées. Cette insatisfaction fréquente
face à la surcharge de travail exaspère. La dessus se greffe les
rappels les week end, le soir, les passages du système jour/ nuit qui
aggravent les conditions de santé à la longue, tel que la médecine du
travail le constate.
Dans les Groupes Homogènes de patients, préconisés par le ministère,
les usagers amènent des préconisations pour maintenir qualité et
exercice des droits du patient. Voir le document Mémoire de Flaubert.
La démarche déontologique des sages femmes n’a de cesse que de
dénoncer les risques pour les usagers et les professionnels si les
normes strictes des effectifs ne sont pas tenues. Mais ce combat
quotidien coûte très cher au personnel. Les cadres partirons en nombre
du GHH cette année en fonction des conditions de travail, alors que
leur âge leur permettrait de « travailler plus longtemps ». Mais leur
état de santé ne leur permet pas. Les burn out, et les arrêts pour
épuisements physiques ont mis en lumière le malaise. On les dit « NON
formatables » quand elles essaient de faire respecter en maternité la
prudence, la qualité tant prônée au détriment du quantitatif. Ce
chiffrage qui nous vient du management privé, convient il à la santé
de nos bébés ? Sorties précoces où les jaunisses font recrudescences
en France, rupture de suivi si sortie mal organisée. Dans le même
temps, refus par ailleurs de revaloriser les actes des sages femmes
libérales qui devraient prendre la relève de la pénurie de pédiatres
et de gynécologues.
Puis externalisation des soins sur le territoire où les plus démunis
sans argent pour le parking, « oublient » un rendez vous pour
surveillance de diabète de grossesse ou se privent de préparation à la
naissance, trop loin.
Chaque membre du personnel du GHH, engagé dans sa mission de service
public a conscience des nécessités d’améliorer l’effectivité des
services proposés. MaisHalte aux chantages que les professionnel se
doivent de dénoncer, ainsi que le traitement qui leur est fait et qui
retenti sur leur santé.
Ainsi le RESPECT des usagers passe par la façon dont sont traités les
professionnels. On ne peut donner, si on doit perpétuellement se
battre pour 7 minutes de temps de travail, pour avoir la nuit le
personnel en nombre, sans respect des règles minimum de
fonctionnement. La responsabilité des sages femmes est gravement
engagée à tout manquement, retard d’appel, ou de prise en charge de la
mère et du bébé. Ce que nous avons dénoncé récemment avec la CGT, en
soutien au chef de service et qui a fait l’objet d’un courrier pour
rappeler la hiérarchie à ses propres responsabilités et aux droits de
usagers à bénéficier de soins constants dans des services d’urgences
comme salle de naissance et grossesses pathologiques.

Mict CGT Groupe Hospitalier du Havre pour Catégorie A
Martine Desmares Sage Femme Membre CTE, CAP CGT
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