Depuis le vote par le Parlement
israélien, le 6 mars, d’une loi interdisant l’entrée des
étrangers qui appellent au boycott d’Israël ou des colonies,
des groupes liés au lobby des colons
à l’origine de ce vote se sont fait
aussitôt les relais en France de cette politique visant à entraver la solidarité avec les Palestiniens "Quand il s'agit de la Palestine, les libertés sont menacées".
Cette loi, dénoncée par la minorité anticolonialiste en Israël ( Articles parus dans le quotidien Haaretz du 8 mars 2017 ) vise à rendre impossible tout accès à la Cisjordanie et à Gaza aux étrangers solidaires des Palestiniens, donc à interdire à une population déjà isolée et recluse de recevoir des visites. C’est un cadenas scandaleux de plus pour enfermer les Palestiniens.
En France, à des agressions et à des menaces se sont ajouté des pressions. Par exemple, sur plusieurs
candidats à la Présidence de la République poussés à éloigner de leur
entourage des élus accusés de trop défendre les Palestiniens.
La suspension de l’Accord d’association de l’Union européenne avec Israël est plus que jamais d’actualité.
Le
7 avril, projection en avant-première du film « Jonction 48 » d’Udi
Aloni, cinéaste israélien qui se définit comme Juif Palestinien. Les 8 et 9 avril, trois autres de ses œuvres : « Local Angel », « Forgiveness » et « Art/Violence ». Séances en présence d’Udi Aloni, du philosophe Alain Badiou et du journaliste Dominique Vidal. |