Re: A propos de lesly Delatours

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johnny estor

unread,
Aug 31, 2011, 2:44:18 PM8/31/11
to Michel William, forumc...@googlegroups.com, tout-haiti
Merci pour les precisions.
 
A propos des consequences de la politique de Delatour sur le pays, il faudrait vraiment qu'on erige un monument pour la memoire et pour l'histoire, pour expliquer a nos enfants comment l'ignorence de ceux qui se presentent comme connaisseur, la connaissance acquise de l'exterieure dans l'ignorence totale de la realite haitienne et la traitrise de certains de nos plus hauts cadres aux services de pays etrangers peuvent etre nefastes pour la population pour l'avenir. 
 
Patriotiquement! 
 
ESTOR, Johnny
Coord. Gen. de GRECIA
Tél. (509) 3445-6588

From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: jhony estor <est...@yahoo.com>
Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:08 AM
Subject: RE: A propos de lesly Delatours

Mr Estor
no. je suis un agronome qui a passe 18 annees sur sa ferme agricole a Paillant dans les hauteurs de Miragoane.J'ai subi dans mon business  les derives du chicago boy. Allez sur face book et lisez tous mes textes postes
michel

 
Date: Wed, 31 Aug 2011 09:55:51 -0700
From: est...@yahoo.com
Subject: Re: A propos de lesly Delatours
To: michelwi...@hotmail.com

Certainement.
 
Je connais un Michel William qui a etudie la psychologie a la Faculte des Sciences Humaines et qui a travaille a un certain moment a IDEJEN, si c'est vous, faites le moi savoir.
 
Cordialement!
 
ESTOR, Johnny
Coord. Gen. de GRECIA
Tél. (509) 3445-6588

From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: est...@yahoo.com
Sent: Tuesday, August 30, 2011 8:09 AM
Subject: A propos de lesly Delatours

Mr Estor
Votre opinion est aussi la mienne.Plus pres de nous, Roro pharel  appartiendrait a la meme famille
Michel




Letitiah Sept

unread,
Aug 31, 2011, 3:44:37 PM8/31/11
to Michel William, tout-...@googlegroups.com, forumc...@googlegroups.com, tout-haiti
Les livres d'Histoire d'Haiti doivent relater en details et en termes simples comment ces "luminaires" comme Lesly Delatour et ses cohortes, dont la majorite son encore vivants, secondes par les fusils de la FADH, ont basiquement ratiboise le paysage economique Haitiens, sur les ordres de la FMI et de la Banque Mondiale, pour ensuite implanter les propres boites a profit de ces banques chez nous.
 
Aujourd'hui, toutes les majeures entreprises en Haiti sont controlees par ces Banques Transnationales possedes par les 7 pays les plus riches du monde!
 
Ces economistes mercenaire ont perpetre sur l'Economie Haitienne, un crime encore plus odieux que celui que le GNBiste Guy Philippe et le FRAPHiste Jodel Chamblain ont commis sur la Constitution de 1987.
 
Ces economistes, Delatour en tete, sont tous des Genocidaires vis-avis le Peuple Haitien. Les livres d'Histoire d'Haiti doivent relater cette catastrophe aux generations futurs!

--- On Wed, 8/31/11, johnny estor <est...@yahoo.com> wrote:
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Michel William

unread,
Aug 31, 2011, 5:00:20 PM8/31/11
to kesner pharel, tout-...@googlegroups.com
 
 
Mr Pharel
Neg ki abitye bay kou toujou pe kou
Je ne vais pas employer des ordures pour  repondre  a des ordures.C'est mon droit de dire que je n'aime  pas les theories economiques de Delatours et je continue de croire que vous apparteniez a la famille des chicago boy, parce que dans vos emissions vous le defendiez comme un grand economiste.
Je n'ai jamais su que choisir l'administration publique comme carriere etait un peche, tout comme  je ne peux pas comdamner que vivre  des consultations du MARNDR ,d'autres ministeres  et du prive de votre part est  un vice. Je n'ai pas echoue dans ma vie.J'ai fait l'education de mes enfants qui detiennent chacun un Phd ou un master.Comme vous  j'ai vecu  aussi de ma ferme agricole privee a  Paillant et je plains les politiques publiques agricoles qui detruisent les initiatives privees.
Je ne dis pas que vous etes un cretin dans votre discipline, mais c'est mon droit le plus entier d'exprimer mes opinions sur les points de vue des hommes publics. Je vous rapelle que vous n'etes  pas  a votre premier coup d'essai Quand j'avais critique vos commentaires sur le rapport de Paul collier.Vous m'avez traite de "Un certain William".Et plus tard  quand je vous ai envoye   mon article  sur  la mangue  francisque, a propos de la coca-cola, vous n'aviez pas assez de fleurs pour m'en envoyer.Soyez honnete avec nous .Ou en est on avec le rapport de Paul Collier aujourd'hui? Quid de l'aventure de la coca-cola qui a beneficie   quand meme de 3 a 4 millions de dollars de la BID  pour faire  quoi? Voua avez choisi  votre ligne de travail.C'est votre droit le plus entier.Vous choisissez d'appuyer les politiques de la BID , du FMI et de la Banque mondiale en haiti .C'est votre droit.J'ai choisi de m'y oppposer.C'est aussi le mien . j'ai aussi ma theorie  sur l'agriculture qui est fondee sur mes experiences de fermier. Est-ce que je peux empecher a quelqu'un de la critiquer? non.
Si aujourd'hui vous , vous avez peut etre grandi,  en accordant un peu plus d'espace  au developpemt qu'a la croissance dans vos emissions , c'est a votre honneur.Mais de grace, ne m'entrainez pas dans des attaques et contre attaques de bas etage qui ne font pas avancer les lecteurs du forum.
Mes commentaires etaient simples.A un economiste, jhony Estor, qui disait qu'il n'aime les theories de Leslie  Delatours , je lui ai dit  que son opinion etaitaussi  la mienne  et que  je categorise Roro Pharel  dans la lignee des Delatours
Soit dit en passant que je n'avais pas poste mon article d'une ligne et demie sur tout haiti.J'avais repondu directement a Mr  Estor.Je ne sais pas si Mr estor est un cyberzombi qui serait en competition avec vous pour une belle position , en rendant cette opinion publique.Ce n'etait pas dans mes intentions. merci
 
 

 

Date: Wed, 31 Aug 2011 14:12:57 -0500
Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
From: kesner...@gmail.com
To: tout-...@googlegroups.com; michelwi...@hotmail.com


Monsieur William,
 
Je ne sais pas a quelle famille vous voulez m'associer. Je n'ai jamais travaille dans un Ministere et je ne sais pas quel business que vous avez perdu a cause de moi. Je n'ai jamais ete responsable de politiques publiques dans ce pays. Je n'ai pas passe ma vie avec un cheque de l'Etat comme vous cher Monsieur. Cherchez ailleurs les responsables de votre echec personnel. Des laches et frustres comme vous essaient toujours, au crepuscule de leur vie, de trouver un bouc emissaire. Vous frappez a la mauvaise porte.
 
Kesner Pharel
 
 
 
 

 
2011/8/31 johnny estor <est...@yahoo.com>
Merci pour les precisions.
 rm

Kesner Pharel

unread,
Aug 31, 2011, 3:12:57 PM8/31/11
to tout-...@googlegroups.com, michelwi...@hotmail.com

Monsieur William,
 
Je ne sais pas a quelle famille vous voulez m'associer. Je n'ai jamais travaille dans un Ministere et je ne sais pas quel business que vous avez perdu a cause de moi. Je n'ai jamais ete responsable de politiques publiques dans ce pays. Je n'ai pas passe ma vie avec un cheque de l'Etat comme vous cher Monsieur. Cherchez ailleurs les responsables de votre echec personnel. Des laches et frustres comme vous essaient toujours, au crepuscule de leur vie, de trouver un bouc emissaire. Vous frappez a la mauvaise porte.
 
Kesner Pharel
 
 
 
 

 
2011/8/31 johnny estor <est...@yahoo.com>
Merci pour les precisions.
 rm

Kesner Pharel

unread,
Aug 31, 2011, 6:19:34 PM8/31/11
to Michel William, tout-...@googlegroups.com
Monsieur William,
 
Je ne sais pas quel coup vous parlez et si vous etiez touche par un commentaire que j'ai fait. En effet, j'ai parle d'un certain William parce que je ne savais pas qui etait le redacteur de l'article. Je n'ai pas a chercher a vous connaitre.
 
Je ne vois pas de quelles ordures vous parlez. C'est pas mon style. C'est votre droit le plus entier de ne pas aimer les theories economiques de Delatour et je n'ai pas l'intention de vous retirer ce droit. Votre connaissance limitee peut vous permettre de croire que j'appartiens a l'Ecole de Chicago, mais il y a plusieurs ecoles en economie et je n'ai pas a vous dire a quelle ecole j'apppartiens. Je n'ai non plus a faire votre formation sur ces ecoles. Je vous mets en defi de me dire quand j'ai defendu Delatour comme un grand economiste. Comme vous ne l'aimez pas, vous auriez souhaite que je le detruise pour vous. Vous auriez du l'attaquer avant sa mort et  non maintenant. J'ai respecte le courage de Delatour et sa capacite a argumenter, mais je n'ai jamais defendu Delatour comme un grand economiste dans mes emissions. Elles sont toutes enregistrees.
 
Je n'ai jamais dit que c'etait un peche de travailler dans l'administration publique, mais j'ai precise pour vous que je ne peux pas influencer les grandes decisions de politiques publiques sans avoir travaille dans un Ministere et je n'ai jamais travaille comme employe d'un organisme international. Je possede une firme privee de consultation qui donne des services a tout acteur public ou prive, comme un medecin qui ne questionne pas l'origine du patient. Je vends un service professionnel et j'ai des clients diversifies.
 
J'ai parle d'echec personnel parce que vous avez accuse Delatour d'avoir cause la faillite de votre business, mais je m'en fous pas mal si vous avez reussi ou echoue dans la vie. Je ne vous connais pas et je ne suis pas interesse a decouvrir ce que vous avez fait dans votre vie. C'est votre vie privee que vos enfants aient obtenu des diplomes et je n'utilise pas un forum public pour faire de la publicite personnelle. C'est une culture de Pere pauvre (Kiyosaki) de comprendre qu'on reussit avec l'acquisition de diplomes.
 
Votre opinion sur ma capacite professionnelle ne m'interesse pas, car je ne recherche pas votre recommandation. Je n'ai pas de probleme que vous ayez des opinions sur un homme public que je suis, mais notre difference est que je n'attaque pas les personnes plutot les idees.
 
Vous mentez effrontement en disant que j'ai reagi parce que vous avez attaque mes commentaires sur le rapport Collier. Je ne savais meme pas que vous aviez ecrit un texte sur mes commentaires sur ce rapport. Je ne suis pas un fidele lecteur de vos articles cher Monsieur. J'ai parle d'un certain William lorsque dans un texte publie dans Le Nouvelliste vous aviez attaque un ensemble d'agronomes comme Philippe Mathieu et j'estimais que certaines attaques etaient assez personnelles et qu'il y avait un manque de classe de votre part. Je vous ai 
 
Concernant l'article sur Coca-Cola, je ne vous ai pas envoye des fleurs, car ce n'est pas mon style. Je laisse ce genre de choses pour les flatteurs. Je n'en suis pas un et je n'aurai rien a tirer de vous. Cela aurait du vous donner une idee de mon objectivite, car les choses positives j'en fais echo. Il y avait une recherche approfondie sur une filiere et comme professionnel j'ai recommande la lecture de l'article dans mon emission. Voila notre diffence, je vois les idees et non les personnes.
 
Bien sur que j'ai choisi ma ligne de travail et je n'ai pas a avoir honte. Avez-vous jamais entendu mon nom ou celui de ma firme dans un acte de malversation? Je ne connais pas votre ligne et je ne suis pas interesse a le savoir. C'est votre affaire. Je n'ai pas a la critiquer, car je ne vous suis pas. C'est votre probleme si vous me suivez et apportez votre conclusion hative et sans arguments solides.
 
Vous etes assez leger en disant que c'est maintenant que j'apporte un peu plus d'espace au developpement. C'est peut-etre maintenant que vous arrivez finalement a comprendre la difference entre croissance et developpement, car j'en parle depuis 20 ans. Je n'attends pas de vous une reconnaissance.  
 
Je ne suis pas interesse a savoir que votre corresponsdance etait privee et je ne suis pas en competition avec d'autres economistes. Chacun a sa place et son opinion dans notre communaute et je les respecte.
 
Finalement, j'ai cru comprendre que vous aviez un probleme avec moi et que j'ignorais. Je vous assure que je ne connais pas vos positions sur l'agriculture et l'economie, et meme si elles sont differentes des miennes je n'ai rien contre vous. C'est votre droit le plus entier et je le respecte. 
 
Cordialement
 
Kesner Pharel

Michel William

unread,
Aug 31, 2011, 7:50:00 PM8/31/11
to kesner pharel, Touthaiti google groups
Mr Pharel
Je vous laisse sur le chemin que vous aviez choisi.Tant pis pour vous , si vous ne lisez  pas mes articles.Vous aurez perdu le benefice de connaitre la realite du terroir pour mieux faire  atterir les consultations  que vous donnez au MARNDR.C'est Monsieur Estor qui a lance  la pierre sur Delatours et  moi j'y ai rencheri en amenant le debat  sur le vif. Pourquoi  c'est moi le destructeur? J'ai toujours choisi le combat face a face  et j'ai horreur  de ressuciter les morts.Voila pourquoi j'ai toujours designe nomement  mon target sur le vif .Allez reauditionner une de vos bandes sonores  avec Mr charles Clermont ou avec l'economiste  en chef de la Sogebank........ 
Puisque vous  donnez  des noms que j'ai cites dans mon droit, que diriez vous de la revocation du directeur international D'OXFAM dans  l'affaire  des 97 millions  de dollars quand  notre presse  ne fait meme pas allusion  a son homologue  national ?. Mon opinion sur Mr  Delatour reflete la position  de la grande majorite des haitiens. Qu'est ce que j'ai a voir dans les theories economiques qui appliquees a mon economie de tous les jours ne tiennent pas.  Meme si vous ne me lisez pas , je continuerai a vous ecouter a la radio, parce que je dois connaitre  vos arguties pour comprendre la manipulation que vous en faites. 
Alors bonne chance mr Pharel. Cas entendu.
Michel

Date: Wed, 31 Aug 2011 17:19:34 -0500

Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
From: kesner...@gmail.com

Kesner Pharel

unread,
Aug 31, 2011, 9:43:26 PM8/31/11
to tout-...@googlegroups.com, Michel William

M. William,

Quelle arrogance intellectuelle de croire que si on ne vous lit pas, on perd le benefice de connaitre la realite du terroir. Ceux qui ont le savoir reel sont humbles. Il parait que cela derange votre sommeil que je donne des consultations au MARDNR.Comme vous en  avez des doutes, il faudra seulement les avoir pour les critiques comme le pape de l'agriculture haitienne.

Ca ne m'interesse pas de savoir qui a lance la pierre sur Delatour car je ne suis pas son avocat. J'ai reagi parce que vous avez injustement cite mon nom et surtout de facon ignorante. Vous avez montre que vous etiez en train de regler une affaire personnelle.

Vous m'invitez a aller ecouter des emissions que j'ai realisees avec Clermont et Boisson. Si ces messieurs ont parle de Delatour comme un grand economiste, cela ne veut pas dire que je partage leur opinion. Je maintiens mon defi de prouver que j'ai fait une telle declaration.

Concernant votre allegation sur un responsable d'Oxfam, je ne vais pas m'aventurer sur cette sale voie que vous empruntez. Je ne porte pas de jugements sur des faits que je ne maitrise pas. C'est le comportement des laches et des faibles.
Les critiques que vous faisiez a l'epoque n'avaient rien a voir avec ce que vous dites.Je ne suis pas le representanT officiel de la presse haitienne.

Comme scientifique, je n'avale pas ces declarations fantaisistes que la ajorite des Haitiens pensent quelque chose. Mais cela ne me derange pas car je ne defends pas l'heritage de Delatour. Je m'en fous de ce que pensent les gens de Delatour. J'ai des choses plus importantes a regler et je n'aurais pas repondu si vous n'aviez pas cite mon nom.

Je ne peux pas vous empecher d'ecouter une emission dans une station de radio mais je vois que vous n'aviez pas un esprit democratique puisque vous traitez de manipulation ce qui different de votre opinion ou plutot ce que vous ne comprenez pas comme la difference entre la croissance et le developpement.

Kesner Pharel




On Wednesday, August 31, 2011, Michel William <michelwi...@hotmail.com> wrote:
> Mr Pharel
> Je vous laisse sur le chemin que vous aviez choisi.Tant pis pour vous , si vous ne lisez  pas mes articles.Vous aurez perdu le benefice de connaitre la realite du terroir pour mieux faire  atterir les consultations  que vous donnez au MARNDR.C'est Monsieur Estor qui a lance  la pierre sur Delatours et  moi j'y ai rencheri en amenant le debat  sur le vif. Pourquoi  c'est moi le destructeur? J'ai toujours choisi le combat face a face  et j'ai horreur  de ressuciter les morts.Voila pourquoi j'ai toujours designe nomement  mon target sur le vif .Allez reauditionner une de vos bandes sonores  avec Mr charles Clermont ou avec l'economiste  en chef de la Sogebank........ 
> Puisque vous  donnez  des noms que j'ai cites dans mon droit, que diriez vous de la revocation du directeur international D'OXFAM dans  l'affaire  des 97 millions  de dollars quand  notre presse  ne fait meme pas allusion  a son homologue  national ?. Mon opinion sur Mr  Delatour reflete la position  de la grande majorite des haitiens. Qu'est ce que j'ai a voir dans les theories economiques qui appliquees a mon economie de tous les jours ne tiennent pas.  Meme si vous ne me lisez pas , je continuerai a vous ecouter a la radio, parce que je dois connaitre  vos arguties pour comprendre la manipulation que vous en faites. 
> Alors bonne chance mr Pharel. Cas entendu.
> Michel
> ________________________________
> Date: Wed, 31 Aug 2011 17:19:34 -0500
> Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
> From: kesner...@gmail.com
> To: michelwi...@hotmail.com
> CC: tout-...@googlegroups.com
>
> Monsieur William,
>  
> Je ne sais pas quel coup vous parlez et si vous etiez touche par un commentaire que j'ai fait. En effet, j'ai parle d'un certain William parce que je ne savais pas qui etait le redacteur de l'article. Je n'ai pas a chercher a vous connaitre.
>  
> Je ne vois pas de quelles ordures vous parlez. C'est pas mon style. C'est votre droit le plus entier de ne pas aimer les theories economiques de Delatour et je n'ai pas l'intention de vous retirer ce droit. Votre connaissance limitee peut vous permettre de croire que j'appartiens a l'Ecole de Chicago, mais il y a plusieurs ecoles en economie et je n'ai pas a vous dire a quelle ecole j'apppartiens. Je n'ai non plus a faire votre formation sur ces ecoles. Je vous mets en defi de me dire quand j'ai defendu Delatour comme un grand economiste. Comme vous ne l'aimez pas, vous auriez souhaite que je le detruise pour vous. Vous auriez du l'attaquer avant sa mort et  non maintenant. J'ai respecte le courage de Delatour et sa capacite a argumenter, mais je n'ai jamais defendu Delatour comme un grand economiste dans mes emissions. Elles sont toutes enregistrees.
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> Je n'ai jamais dit que c'etait un peche de travailler dans l'administration publique, mais j'ai precise pour vous que je ne peux pas influencer les grandes decisions de politiques publiques sans avoir travaille dans un Ministere et je n'ai jamais travaille comme employe d'un organisme international. Je possede une firme privee de consultation qui donne des services a tout acteur public ou prive, comme un medecin qui ne questionne pas l'origine du patient. Je vends un service professionnel et j'ai des clients diversifies.
>  
> J'ai parle d'echec personnel parce que vous avez accuse Delatour d'avoir cause la faillite de votre business, mais je m'en fous pas mal si vous avez reussi ou echoue dans la vie. Je ne vous connais pas et je ne suis pas interesse a decouvrir ce que vous avez fait dans votre vie. C'est votre vie privee que vos enfants aient obtenu des diplomes et je n'utilise pas un forum public pour faire de la publicite personnelle. C'est une culture de Pere pauvre (Kiyosaki) de comprendre qu'on reussit avec l'acquisition de diplomes.
>  
> Votre opinion sur ma capacite professionnelle ne m'interesse pas, car je ne recherche pas votre recommandation. Je n'ai pas de probleme que vous ayez des opinions sur un homme public que je suis, mais notre difference est que je n'attaque pas les personnes plutot les idees.
>  
> Vous mentez effrontement en disant que j'ai reagi parce que vous avez attaque mes commentaires sur le rapport Collier. Je ne savais meme pas que vous aviez ecrit un texte sur mes commentaires sur ce rapport. Je ne suis pas un fidele lecteur de vos articles cher Monsieur. J'ai parle d'un certain William lorsque dans un texte publie dans Le Nouvelliste vous aviez attaque un ensemble d'agronomes comme Philippe Mathieu et j'estimais que certaines attaques etaient assez personnelles et qu'il y avait un manque de classe de votre part. Je vous ai 
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> Concernant l'article sur Coca-Cola, je ne vous ai pas envoye des fleurs, car ce n'est pas mon style. Je laisse ce genre de choses pour les flatteurs. Je n'en suis pas un et je n'aurai rien a tirer de vous. Cela aurait du vous donner une idee de mon objectivite, car les choses positives j'en fais echo. Il y avait une recherche approfondie sur une filiere et comme professionnel j'ai recommande la lecture de l'article dans mon emission. Voila notre diffence, je vois les idees et non les personnes.
>  
> Bien sur que j'ai choisi ma ligne de travail et je n'ai pas a avoir honte. Avez-vous jamais entendu mon nom ou celui de ma firme dans un acte de malversation? Je ne connais pas votre ligne et je ne suis pas interesse a le savoir. C'est votre affaire. Je n'ai pas a la critiquer, car je ne vous suis pas. C'est votre probleme si vous me suivez et apportez votre conclusion hative et sans arguments solides.
>  
> Vous etes assez leger en disant que c'est maintenant que j'apporte un peu plus d'espace au developpement. C'est peut-etre maintenant que vous arrivez finalement a comprendre la difference entre croissance et developpement, car j'en parle depuis 20 ans. Je n'attends pas de vous une reconnaissance.  
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johnny estor

unread,
Aug 31, 2011, 10:32:53 PM8/31/11
to tout-...@googlegroups.com, kesner pharel
 Monsieur William,
 
Je ne suis pas économiste, Dieu merci. J’ai plutôt une formation en sociologie, donc je ne tends pas à prendre la place de M. Pharel en quoi que se soit. J’étais tellement intéressé a produire mon dernier message de l'apres midi  que je n’ai pas pensé à effacer nos précédentes correspondances. Ceci dit, excusez moi si cela à provoquer des réactions désobligeantes de M. Pharel à votre égard. J’espère que cela n’aura pas d’autres conséquences sur vous.
 
Je tiens aussi à préciser que mes écrits ne visent pas à détruire l’image de qui que se soit, je remets en question de préférence une pensé, une idéologie, une logique falsifiée du rôle de l’Etat, une façon de penser ce que doivent être les orientations des actions publiques qui s’est imposée depuis les années quatre vingt (80), a eu des conséquences néfastes sur l’existence de toute une génération d'homme et de femmes et sur la vie de tout un pays et dont les économistes haïtiens, surtout ceux formés aux USA, sont les principaux porte étendard.
 
Selon moi, quand M. Pharel prétend n’avoir aucune responsabilité au sort de votre ferme, et par surcroit, envers tout ceux qui, comme vous, ont perdu la plupart de leur investissement dans l’agriculture en Haïti, c’est soit qu’il s’agit de ce même problème de jugement, de bon sens, dont souffrent les économistes haïtiens formés aux USA ; soit par mauvaise fois, cherchant à se laver les mains pour ne pas être indexé et pour ne pas prendre leurs responsabilités envers beaucoup de chose qui s’est passé dans le pays et qui l’ont mis dans cet état déplorable.
 
En effet, si cette pensée est encore dominante en Haïti, si elle continue à être la référence dans les grandes décisions politiques, l’action gouvernementale des différents régimes de toute la période, c’est en grande partie dû par les émissions de persuasion idéologique faites dans les médias et dont celles de M. Pharel seraient les principales ; les plus durables et les plus écoutées.
 
Je me demande jusqu’à quand les gens comme Pharel feront l’autocritique de leur œuvre dans ce pays ? Quand commenceront-ils à réfléchir vraiment sur les choses qu’ils ont cru pendant si longtemps et vehiculees dans la société et qui ont influence tant de gens dans cette societe de facon contraire aux interet du pays? 
 
Les sciences économiques, malgré toutes les prétentions des économistes, voulant faire d’elle une science exacte, reste et demeure une science sociale. C’est-à-dire, comme l’eau prend la forme du vase qui le contient, de même que l’économie pour être sensée devrait pouvoir servir positivement dans l’intérêt de la société qui la crée, qui la pratique. Tout économie qui ne sert pas à améliorer les conditions de vie de ceux qui la font est pervertie et devient politique, contre ces derniers. C’est ainsi qu’aujourd’hui voit-on que l’économie est devenue l’arme par excellent de politique internationale entre les mains des plus puissants pour assujettir les pays les plus faibles.
 
Comme disait l’autre « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » cet adage trouve toute son évidence dans l’action de nos chères économistes.
 
ESTOR, Johnny
Coord. Gen. de GRECIA
Tél. (509) 3445-6588

From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: kesner pharel <kesner...@gmail.com>
Cc: Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
Sent: Wednesday, August 31, 2011 4:50 PM
Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

Mr Pharel
Je vous laisse sur le chemin que vous aviez choisi.Tant pis pour vous , si vous ne lisez  pas mes articles.Vous aurez perdu le benefice de connaitre la realite du terroir pour mieux faire  atterir les consultations  que vous donnez au MARNDR.C'est Monsieur Estor qui a lance  la pierre sur Delatours et  moi j'y ai rencheri en amenant le debat  sur le vif. Pourquoi  c'est moi le destructeur? J'ai toujours choisi le combat face a face  et j'ai horreur  de ressuciter les morts.Voila pourquoi j'ai toujours designe nomement  mon target sur le vif .Allez reauditionner une de vos bandes sonores  avec Mr charles Clermont ou avec l'economiste  en chef de la Sogebank........ 
Puisque vous  donnez  des noms que j'ai cites dans mon droit, que diriez vous de la revocation du directeur international D'OXFAM dans  l'affaire  des 97 millions  de dollars quand  notre presse  ne fait meme pas allusion  a son homologue  national ?. Mon opinion sur Mr  Delatour reflete la position  de la grande majorite des haitiens. Qu'est ce que j'ai a voir dans les theories economiques qui appliquees a mon economie de tous les jours ne tiennent pas.  Meme si vous ne me lisez pas , je continuerai a vous ecouter a la radio, parce que je dois connaitre  vos arguties pour comprendre la manipulation que vous en faites. 
Alors bonne chance mr Pharel. Cas entendu.
Michel

Michel William

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Aug 31, 2011, 10:54:47 PM8/31/11
to Touthaiti google groups
Mr Pharel
Je continuerais a  vous repondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'elegance  de chacune de nos email. Vous perdez la tete. Je perds mon temps. Bye bye
Michel
 

Date: Wed, 31 Aug 2011 20:43:26 -0500

Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
From: kesner...@gmail.com

Edouin Aimable

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Aug 31, 2011, 11:17:45 PM8/31/11
to tout-...@googlegroups.com
En tant que personnage public,  que des milliers de jeunes universitaires écoutent, Mr Pharel n'aurait pas dû s'emporter ainsi et user de tant de je-m’en-foutisme. Après son talent d’Équilibriste, on voit qu'il s’en-fout de tout.

Mr William, vous faites trop dans la suffisance, on dirait un soleil qui baigne des tas de planètes de ses rayons.

Match nul et sans attrait. Allez aux vestiaires, vous baignez!


De : Michel William <michelwi...@hotmail.com>
À : Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
Envoyé le : Mer 31 août 2011, 19h 54min 47s
Objet : RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

Serge Pierre-Pierre

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Sep 1, 2011, 7:16:40 AM9/1/11
to tout-...@googlegroups.com, Grands Debats, Deba Nasyonal, Haiti Connexion, haitian thinktank, Haitian Advocacy, haiti...@ymail.com, Forum Culturel, vinoush, Reseau Citadelle - Cyrus Sibert

Le 1er septembre 2011

L'agronome William répond ainsi à l'Économiste Kesner Pharel :

"Mr Pharel
Je continuerais à vous répondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'élégance  de chacune de nos email. Vous perdez la tête. Je perds mon temps. Bye bye.
Michel"

Nous reconnaissons en l'agronome Michel William un agronome à la hauteur du métier, tout comme l'Économiste Kesner Pharel.

Il serait assez raisonnable que les intervenants des Fora répondent à l'invitation de Michel William.

A ce que l'on dit, il y a en Haïti trop de citoyens et de citoyennes qui ont échoué à l'étranger ou qui n'ont pu fonctionner là-bas alors qu'en Haïti, ils/elles sont des superstars, des succès instantanés et des intouchables!  Gare à celui/celle qui ose les questionner.

Qu'en diraient se cela les intéresse, Vava, Maurice (le disparu), Carl-Henry, Letitiah, Jean Audan Catel, Yvon Surpris et tous ceux et celles-là qui aimeraient offrir leurs opinions?

Soit dit en passant, Lesly Delatour, Marc Bazin et autres haïtiens et haïtiennes qui, dans le temps, furent délégués/dépéchés par l'Internationale - alias États Unis d'Amérique - ont la "bonne et ou mauvaise" réputation, d'après la clameur publique, d'être venus en Haïti Faire la Sale Besogne de cette Internationale dans ce petit pays nègre qui, depuis plus de vingt cinq (25) années, est méconnaissable et plus à la hauteur de son histoire glorieuse.  Carence de patriotes, de nationalistes, de gens vraiment concernés sans doute!

Patriotiquement, fraternellement, pas-assez hardi pour s'aventurer dans le domaine des grands,

Serge
 
HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
"UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
(www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.

From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:54 PM
Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

Kesner Pharel

unread,
Sep 1, 2011, 5:12:00 PM9/1/11
to tout-...@googlegroups.com, michelwi...@hotmail.com
M. William,
 
Je perdrais la tete si seulement elle devenait aussi enflee que la votre pour croire que je suis la reference dans mon champ d'action, comme vous l'etes dans le secteur agricole. Je pratique l'humilite et non l'arrogance.
 
Quant a votre compere sociologue, il ne merite pas vraiment une reponse. Je n'ai pas l'intention d'engager avec lui un debat entre les economistes formes aux Etats-Unis (les diables) et les sociologues formes en Haiti (les bons) comme il a resume avec son esprit simpliste. Il a besoin de son temps pour ecrire l'histoire economique du pays. J'espere qu'il sera assez honnete pour reconnaitre que Delatour n'a pas detruit, de facon exclusive, l'economie haitienne. Il a eu le support de ses amis de la gauche au pouvoir durant les deux dernieres decennies. En erigeant le monument de Delatour, il devra construire des statues pour ces membres de la gauche qui ont aide dans ce travail de destruction. Au retour de la gauche au pouvoir a l'avenir, il devra fermer les stations de radio qui ne prechent pas son evangile ou encore exiler les economistes formes aux Etats-Unis ou finalement les assassiner.
 
 
 
 


 
2011/9/1 Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
 
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    Vision pour une nouvelle société haitienne (VINOUSH) http://vinoush.com/

    Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence. Notre première priorité est d’assurer le minimum vital à nos compatriotes restés au pays, aider nous à réaliser cet objectif.



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    johnny estor

    unread,
    Sep 1, 2011, 5:35:54 PM9/1/11
    to tout-...@googlegroups.com, michelwi...@hotmail.com
    Pourquoi des qu'on parle de pays, des gens qui ont fait beaucoup de mal a ce pays et des qu'on critique leurs oeuvres on devrait-etre necessairement de la gauche? Vous avez une lecture droit et gauche M Pharel, comme votre sechresse en capacite de jugement de ce qui est dans l'interet d'Haiti et de ce qui ne l'est. je vous invite a voir au-dela de ce clicher.
     
    Petit esprit!
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Kesner Pharel <kesner...@gmail.com>
    To: tout-...@googlegroups.com; michelwi...@hotmail.com
    Sent: Thursday, September 1, 2011 2:12 PM
    Subject: Re: [VINOUSH] Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

    M. William,
     
    Je perdrais la tete si seulement elle devenait aussi enflee que la votre pour croire que je suis la reference dans mon champ d'action, comme vous l'etes dans le secteur agricole. Je pratique l'humilite et non l'arrogance.
     
    Quant a votre compere sociologue, il ne merite pas vraiment une reponse. Je n'ai pas l'intention d'engager avec lui un debat entre les economistes formes aux Etats-Unis (les diables) et les sociologues formes en Haiti (les bons) comme il a resume avec son esprit simpliste. Il a besoin de son temps pour ecrire l'histoire economique du pays. J'espere qu'il sera assez honnete pour reconnaitre que Delatour n'a pas detruit, de facon exclusive, l'economie haitienne. Il a eu le support de ses amis de la gauche au pouvoir durant les deux dernieres decennies. En erigeant le monument de Delatour, il devra construire des statues pour ces membres de la gauche qui ont aide dans ce travail de destruction. Au retour de la gauche au pouvoir a l'avenir, il devra fermer les stations de radio qui ne prechent pas son evangile ou encore exiler les economistes formes aux Etats-Unis ou finalement les assassiner.
     
     
     
     


     
    2011/9/1 Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
     

    Le 1er septembre 2011

    L'agronome William répond ainsi à l'Économiste Kesner Pharel :

    "Mr Pharel
    Je continuerais à vous répondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'élégance  de chacune de nos email. Vous perdez la tête. Je perds mon temps. Bye bye.
    Michel"

    Nous reconnaissons en l'agronome Michel William un agronome à la hauteur du métier, tout comme l'Économiste Kesner Pharel.

    Il serait assez raisonnable que les intervenants des Fora répondent à l'invitation de Michel William.

    A ce que l'on dit, il y a en Haïti trop de citoyens et de citoyennes qui ont échoué à l'étranger ou qui n'ont pu fonctionner là-bas alors qu'en Haïti, ils/elles sont des superstars, des succès instantanés et des intouchables!  Gare à celui/celle qui ose les questionner.

    Qu'en diraient se cela les intéresse, Vava, Maurice (le disparu), Carl-Henry, Letitiah, Jean Audan Catel, Yvon Surpris et tous ceux et celles-là qui aimeraient offrir leurs opinions?

    Soit dit en passant, Lesly Delatour, Marc Bazin et autres haïtiens et haïtiennes qui, dans le temps, furent délégués/dépéchés par l'Internationale - alias États Unis d'Amérique - ont la "bonne et ou mauvaise" réputation, d'après la clameur publique, d'être venus en Haïti Faire la Sale Besogne de cette Internationale dans ce petit pays nègre qui, depuis plus de vingt cinq (25) années, est méconnaissable et plus à la hauteur de son histoire glorieuse.  Carence de patriotes, de nationalistes, de gens vraiment concernés sans doute!

    Patriotiquement, fraternellement, pas-assez hardi pour s'aventurer dans le domaine des grands,

    Serge
     
    HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
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    From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
    To: Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
    Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:54 PM
    Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

    Mr Pharel
    Je continuerais a  vous repondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'elegance  de chacune de nos email. Vous perdez la tete. Je perds mon temps. Bye bye
    Michel
     
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    Romeo Estinvil

    unread,
    Aug 31, 2011, 9:57:50 PM8/31/11
    to tout-...@googlegroups.com

     
    Les dépouilles de notre confrère Jéthro Julien


    Haïti: Les funérailles de notre jeune confrère de «Radio Lumière», Jéthro Julien, avaient donné lieu le vendredi 30 août 1984 à une ferveur populaire on ne peut plus impressionnante. Un cortège monstre composé de plusieurs milliers de personnes éplorées. Vibrant d'émotion et d'authenticité, le discours d'Osner Févry qui a duré à peu près une heure a témoigné, s'il en était besoin, de ce débordement de ferveur et d'extrême émotion. Jéthro Julien appartient de facto à cette génération de jeunes loups - Alix Damour, Adyjeangardy, Gérard Pricorne Janvier, Louis Philippe Dalembert, Clarens Fortuné, Huguette Hérard, Jean Frantz Thélasco, Richard Brisson, Jean Caleb, Marie Laurette Destin, Margareth Lizaire - qui unissait, en plus de l'amitié et de l'idéal, le même souci de ne pas laisser la parole (ni l'écriture ni le geste, diable !) aux seules mains des dirigeants et des groupes d'intérêts. Plutôt que de consigner les noms glorieux, il serait plus rapide de noter les absents.

    Je l'ai connu en personne, en chair et en os. Je l'écoutais à Radio Lumière avec une rare régularité. Cette voix chaude, émouvante et convaincante m'a toujours séduit. Pour moi, cette voix incarnait une personne pleine de finesse, de sincérité et de modération. Le monde de la presse se soucie souvent fort peu des conceptions et des idées des journalistes qu'il met en relief. C'était une source d'émerveillement aux yeux d'Alix Damour par exemple, pour Clarens Fortuné aussi sans doute. Sur la haine des «journaleux», Alix Damour possède ses lettres de noblesse. On comprend en tout cas sa détestation des «franc-tireurs» issus de 1986, et son admiration pour Jéthro Julien, Jean Dominique, Macus Gracia, Jean Caleb, Huguette Hérard. Autant que je me souviens, c'étaient ces cinq là que Alix Damour estimait par-dessus tous. Obsédé par le travail bien fait, il était loin d'avoir le même sentiment envers Fred Brutus, Adyjeangardy ou Christophe Charles. On s'entretenait d'eux ici et là, des heures entières.

    Pourquoi?

    Il était l'un de nos rares journalistes qui traitaient effectivement l'information, qui la dépouillaient de ses scories. Ses éditoriaux, tous empreints de justesse, témoignaient d'un esprit imbu pleinement des différents rôles du journaliste indépendant. Avec sa disparition déplorable, regrettable, irremplaçable, c'est le cas de se demander : pourquoi, c'est presque toujours les meilleurs, les «bons grains» qui s'en vont ? Pourquoi? Cette question qui peut paraître à certains absurde pose pourtant tout le problème de la futilité de la vie quand ce sont les éléments porteurs de vie, d'espoir qui s'en vont prématurément. Et alors, que faire ? Sans doute, puiser dans son itinéraire exemplaire les leçons de courage, de réalisme et d'espérance! On connaissait mal en fait, l'enracinement très profond de ce jeune talent. Ce mépris continûment manifesté contre une presse qui trahit sa mission en se laissant corrompre par l'argent, la politique, la vanité ou l'ambition.

    Avec cette presse-là, il n'en finira pas de lancer des flèches. Il nous a ramené aux racines de la communication de masse et de l'information de qualité. Il a vécu dans cette époque comme nul autre. Jeune par son âge (30), mais mûr par son savoir-faire, son intelligence et sa sagesse, il était étranger à tout ce qui était réactionnaire et que l'on voulait parfois lui imposer. Stoïcien, planant, très cool, il savait que l'on ne peut opposer simplement des gestes alternatifs impuissants aux misères ambiantes. Tout ce qui était facile lui était lointain. Tenter d'écrire l'histoire du journalisme haïtien, par fragments, entraîne forcément beaucoup d'omissions.

    L'effort permanent  Continuer >
     
         
    Le Nouvelliste en Haiti - Nouvelles d'Haiti: actualités politique, nationale, économique, société, culture, sport. Haitian news: Politics, economy, society, culture and entertainment, sports.
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      Quel est l'héritage que Jéthro Julien laissa après lui ? La question peut paraître déplacée. Or, parmi la hiérarchie des souvenirs, des regrets et des modèles qui nourrissait le bouillonnement intellectuel de la ville bâillonnée, le monde des médias occupait une place privilégiée mais périlleuse. Pour moi, tant que notre corporation durera, elle gardera le souvenir et l'empreinte de ce rude et brillant travailleur. L'effort permanent et la sensibilité fraiche, au sens théologique du mot, voilà les deux pôles entre lesquels s'écartèle son destin, plus proche de Jean Caleb que de Alix Damour. Il ne faut pas croire ceux qui vous disent qu'ils n'étaient pas que de jeunes ambitieux, avides de produits standards, rassasiés d'idées étrangères, soucieux de rentabilité immédiate. C'étaient au contraire des jeunes gonflés, jusqu'à sembler vaguement idéalistes, conscients et fiers de leur travail, de la qualité de l'information qu'ils donnaient au public, de la noblesse de la communication. Ni des dieux ni des salauds, seulement les véritables enfants perdus d'un pays gagné par la débâcle, éléments écrémés de la classe moyenne laborieuse, acharnés à vouloir capter les fractures d'une Haïti qui tangue entre pessimisme et attente. La combustion vive, une renommée orgueilleuse, patiemment entretenue, le goût du panache marquent, ces destinées raccourcies.


    Il était, je ne l'ai pas encore précisé, un homme de Dieu. Mais à la façon du vieil Amos, altéré de bon droit et de justice sur la terre, et non pas à la façon d'un pharisien ou d'un mystique. C'est qu'il vivait vraiment du coeur de son pays. De là son désir de réformes. Chez lui, la presse, l'information, l'analyse politique, sont moins les instruments de consommation que les prérequis du changement. Par-dessous toutes les manifestations passagères ou profondes des luttes du jour, il voyait la continuité de l'Histoire, le plein et incandescent épanouissement de l'âme variée d'Haïti, dont toutes les expressions ont droit à la lumière et à la liberté. Tour à tour Directeur de l'information et Directeur de programmation à Radio Lumière, il savait que les principes moraux sont à la base de tout. Comme Jean Caleb, il croyait jusqu'à la passion et sans retour sur lui-même à la religion mais la démocratie - alors obscure sous les Duvalier- avait le don d'exciter son imagination, son enthousiasme.

    Ceux qui pensent que le premier signe de l'homme est la sincérité avec Dieu et avec le monde penseront qu'il fut pleinement homme, et à raison. Sa liberté d'action, de ton, de jugement, lui permit de mieux connaître ou d'apprécier l'opinion publique et même les intentions des responsables politiques. Mais cette insertion dans la société où il opéra aboutit souvent à limiter son champ de vision. Entre les pesanteurs du pouvoir politique et l'extrême opacité de la loi, des règles professionnelles et de la liberté de la presse balbutiante, sans compter, les menaces de morts inhérentes à une société autoritaire, le journaliste haïtien s'éloigne de la réalité à pas de bottes de sept lieues.

    Vingt-sept ans après sa mort qui devait le soustraire le dimanche 26 août 1984 pour toujours aux affections de sa femme née Camille Pierre Toussaint, sa fille Stéphanie, ses parents, amis, collaborateurs et à l'écoute de ses nombreux auditeurs, le total désintéressement du monde de la presse pour Jéthro Julien ou d'autres journalistes exemplaires est à la fois triste et compréhensible. Triste, parce qu'il n'est pas étonnant qu'un jeune artisan de la communication tôt disparu subisse le purgatoire - ne fût-il que médiatique. Et compréhensible, parce qu'il est dans l'ordre des choses de difficilement se souvenir de quelqu'un, quand bien même il a formé notre jugement et guidé nos premiers pas de journaliste. Vingt-sept ans après sa mort, nous savons que l'éclipse de Jéthro Julien porte un nom : le travail du souvenir.

     
      Pierre-Roymond Dumas
    padrera...@yahoo.com
    Tel:3905-8505/3557-9628


    Date: Wed, 31 Aug 2011 20:43:26 -0500

    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
    From: kesner...@gmail.com

    Joe

    unread,
    Sep 1, 2011, 1:06:16 PM9/1/11
    to tout-...@googlegroups.com, Michel William
     
    Salut Messieurs, Mesdames,
     
    Je lis avec plaisir les opinions des uns et des autres.  Et j'écris très très très rarement.  Je veux seulement dire que certaines personnalités sont passées désormais comme de vraies références pour notre monde intellectuel.  Quand vous avez atteint ce niveau, vous n'etes pas libres de vous laisser aller à un certain langage.  Les vrais scientifiques sont d'éternels chercheurs et se caractérisent par leur simplicité et leur humilité.  Nous avons pour devoir de reconnaitre que certains hommes furent des génies pour leur intelligence et leur pragmatisme peut-etre.  Cela n'implique pas que nous partageons l'usage qu'ils ont fait de leurs capacités intellectuelles.  L'un a fait la bombe atomique, l'autre le penicillin, et un autre l'électricité.
     
    J'accepte des desaccords entre Michel et Kesner.  Men mezanmi, mwen pap pran model korespondans sa a antre de pèsonalite sa yo.  Remontez à votre niveau et reprenons notre sérénité.  Gen twop moun nou pa konnen e nou pa wè k'ap tann plis ke sa nan men nou.
     
    Merci anpil de continuer à relever les débats et  à nous édifier.  Veuillez recevoir tout le respect et l'admiration que chacun de vous sans le savoir a cultivés en moi et en tant d'autres internautes.
     
    HAITI ATTEND ET A LE DROIT D'ATTENDRE UN PEU PLUS DE VOUS DEUX SURTOUT!
     
    ANN POUSE POU PI DEVAN!

    Joe
    From: Kesner Pharel <kesner...@gmail.com>
    To: "tout-...@googlegroups.com" <tout-...@googlegroups.com>; Michel William <michelwi...@hotmail.com>
    Sent: Wednesday, August 31, 2011 9:43 PM

    Mireille Lafalaise

    unread,
    Sep 1, 2011, 7:49:59 PM9/1/11
    to tout-...@googlegroups.com
    Absolument d'accord avec vous,Joe.Tous deux,ils peuvent rehausser le niveau des echanges.Donc,a de prochaines joutes plus elegantes,meesieurs!Vous le pouvez.Where there's a will,there's a way!
    Bien a vous.

    Date: Thu, 1 Sep 2011 10:06:16 -0700
    From: joefel...@yahoo.com

    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

    johnny estor

    unread,
    Sep 1, 2011, 10:22:23 PM9/1/11
    to Kesner Pharel, tout-haiti, forumc...@googlegroups.com
    Qu'est-ce que vous avez vraiment fait de positif dans ce pays? ou sont-ils? Je ne les vois pas! fais moi une carte, j'irai les visiter; s'ils existent (tout bon vre), a mon retour je vous ferai des fleurs.
     
    Mon vieux, je suis nettement plus jeune que toi, je suis dans les trentaines, vois-tu? Je suis d'une autre generation. La generation qui aura, certainement, a demander des comptes aux plus agees, comme toi, qui travaillaient tout leur vie dans l'esprit de ne rien laisser derriere eux, sauf la merde, certainement. Je suis de la generation, qui leur fera s'asseoir dessus ou de les ramasser avant de partir.
     
    Votre generation est celle qui pense que parler de ce qui est l'interet d'Haiti est idiot, que devant les directives de l'international, il n'y a d'autre choix que de se courber, obeir ou perir. Cependant, comment d'autres pays, sans etre communistes, dans la region des Caraibes, comme la Republique Dominicaine, ont-ils pu parvenir a creer l'equilibre entre ce qui est leur interet et celui des grandes puissances de la zone? Qu'est-ce-qui a pu faire la difference entre nous et eux? ... L'intelligence mon vieux.
     
    Ils ont aborder la question avec intelligence en se disant les deux peuvent et doivent etre sauvegardes, et a force de chercher ils ont finit par trouver les points de jonction. Et Aujourd'hui, les dominicains ont connu des taux de croissance vertigineux (7, 8 %), les investisments internationaux sont en fleuve chez. et de la frontiere etant vous pouvez sentir la difference. Je ne pense pas aujourd'hui les Etats-Unis ont plus d'interet en Hati que chez eux.
     
    Les gens de votre generation, tout comme vous, se sont jettes dans la facilite et l'idiotie. Vous vous etes tires certes avec quelques green-back dans les poches, mais vous avez perdu toute votre dignite.
     
    La seule chose qui me tracasse moi, j'aimerais pas que mes enfants, demain, me jugent avec autant de dedain.
     
     
     
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Kesner Pharel <kesner...@gmail.com>
    To: est...@yahoo.com
    Sent: Thursday, September 1, 2011 2:54 PM
    Subject: Fwd: [VINOUSH] Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours



    ---------- Forwarded message ----------
    From: Kesner Pharel <kesner...@gmail.com>
    Date: 2011/9/1
    Subject: Re: [VINOUSH] Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
    To: est...@yahoo.com



     
    Je maintiens mon mot. Le mepris vaut mieux que la reponse. Mais ce dont j'en suis sur, j'ai fait beaucoup plus de choses positives dans ce pays que vous. Quel est votre bilan grand esprit.
     

     
    2011/9/1 johnny estor <>

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 2, 2011, 2:39:26 PM9/2/11
    to tout-...@googlegroups.com, Kesner Pharel, forumc...@googlegroups.com
    2011/9/1 johnny estor <>

    2011/9/1 Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
    Mr Estor,
    Il faut  vraiment etre de mauvaise foi, si on doit demander haut et fort ce qu'a fait de
    positif dans ce pays, Kesner Pharel.
    L'economiste Pharel a eu le merite, cher ami, d'interesser des generations d'Haitiens
    a la science de l'economie et des finances, a l'entreprenariat, et aux affaires
    economiques en general. Personne ne l'avait su faire avant lui.
    Son apport au sport et autres activites de la vie nationale ne sont pas negligeables,
    non plus.
    N'etait-ce son jeune age, relativement parlant, on aurait pu commencer deja a parler
    de lui en tant que monument et tresor national.
    On ne vous demande pas de partager ses theories economiques, mais seulement de 
    reconnaitre les valeurs quand elles le sont, cher ami. 
    Jeune que vous etes, je vous vois crucifier les generations precedant la votre,
    mais rappelez vous qu'une fois aussi nous avions votre age et que nous en faisions de
    meme vis a vis de nos aines.
    Cela s'appelle la roue qui tourne.
    Toutefois, sachez quand meme, qu'a ces condemnations, il faudrait faire l''exception
    a Roro Pharel qui merite bien de la Nation.
    Cordialement,
    Jacques Mali.
    __,_._,___

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    j

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 2, 2011, 2:47:44 PM9/2/11
    to tout-...@googlegroups.com, forumc...@googlegroups.com, kesne...@gmail.com
    Je m'excuse, mais le texte responsif que j'ai ecrit se trouve jusqu'au bas de touts
    les messages.
    Jacques Mali.

    johnny estor

    unread,
    Sep 2, 2011, 11:18:17 PM9/2/11
    to Kesner Pharel, tout-haiti, forumc...@googlegroups.com

    Bon ou fou net kounye a!  Se mwen kap baw vag kounye,
     
    Vous n'avez pas assez d'arguments, ni de poids pour faire un debat serieux .
     
     
    ESTOR, Johnny

    From: Kesner Pharel <kesner...@gmail.com>
    To: johnny estor <est...@yahoo.com>
    Sent: Thursday, September 1, 2011 7:56 PM
    Subject: Re: A propos de lesly Delatours

    Je refuse de vous donner cette opportunite vulgaire inconnu que vous etes pour vous rendre celebre en engageant un debat avec vous. Facile de critiquer. Pas de bilan dans les trente ans. Cherchez quelqu'un d'autre petit rate.

    On Thursday, September 1, 2011, johnny estor <est...@yahoo.com> wrote:
    > Qu'est-ce que vous avez vraiment fait de positif dans ce pays? ou sont-ils? Je ne les vois pas! fais moi une carte, j'irai les visiter; s'ils existent (tout bon vre), a mon retour je vous ferai des fleurs.j
    > (www.haitianinternationalgroup.com <http://www.haitianinternationalgroup.com/>), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 3, 2011, 8:26:41 PM9/3/11
    to tout-...@googlegroups.com, kesner pharel
    Chers Amis,
    Johny Estor, Michel William, Kesner Pharel,
    C'est fort tard dans le soir que j'ai pris connaissance de ces differents
    echanges entre l'agronome William, l'economiste Pharel et vous-meme
    Mr Estor.
    Dans ces echanges forts interessants, hormis les attaques personelles
    polemiquees, 2 points ont particulierement retenu mon attention au point
    d'y elaborer.
    C'etaient:
    1- L'Ecole de pensee  des Chicago boys.
    2- Leslie Delatour, Chicago Boy.
     
    1- L'ECOLE DE PENSEE DES CHICAGO BOYS-
    Cette ecole de pensee dirigee par l'economiste Milton Friedman,
    entendait limiter autant que possible le champ d'action des
    interventions gouvernementales dans une economie, considerant en
    general les gouvernements mauvais "chauffeurs".
     J'explique en considerant l'important, mais pas necesairement l'essentiel de la pensee de cette ecole Chicago, qui avait connu ses heures de gloire au Chili a l'arrivee au Pouvoir
    du General Pinochet en Septembre 73. ( nous parlons economie, et non
    politique pour ceux qui veulent toujours et aiment melanger les choses)
    Pour illustrer le succes des "chicago boys" a l'epoque, je puise pour vous du livre
    LE POUVOIR DES IDEES de Daniel-Gerard Rouzier:
    Je cite:
    " A son accession au pouvoir, le gouvernement militaire LES recrute
    ardemment et leur confie des postes importants a l'ODEPLAN, le ministere
    chilien de la planification. (LES se refere aux boursiers chiliens ayant obtenu maitrise 
    en economie a l'Universite de Chicago.)
    Les "Chicago Boys" y font un si bon travail qu'en un temps record,
    l'economie chilienne connait une expansion jusque la inedite en Amerique.
    Ils privatisent les Entreprises d'Etat et ouvrent l'economie chilienne aux
    investissements et aux produits etrangers. Ils permettent la libre convertibilite
    du peso et operent les baisses subtancielles d'impots. Ils diversifient les
    exportations du pays de sorte que le cuivre qui comptait pour 80% des
    recettes etrangeres a la chute d'Allende n'en represente que 40% aujourd'hui.
    De 1978 a 2000, les chiffres sont encore plus eloquents: le PIB, la somme
    des biens et des services produits par le Chili, explose et passe de U$ 15
    milliards a U$ 85 milliards dont plus de U$ 17 milliardsp proviennent
    d'exportations. Avec cette croissance, arrive aussi une reduction
    substancielle de la pauvrete car les revenus annuels du Chilien moyen
    sortent de U$ 1,424 et atteignent U$ 5,250. Durant la meme periode,
    l'inflation chute de 30% a 4.8%." 
    Voila en fin de compte ce qu'avait ete la performance des "Chicago Boys"
    au Chili.
    Impressionnant, non?
    Les Chicago Boys chiliens avaient opere un miracle economique chez eux.
     
    2- LESLIE DELATOUR, Chicago Boy.-
    Le doctorat en economie obtenu a l'Universite de Chicago par l'economiste Delatour,
    fit de lui, a n'en pas douter,  un Chicago Boy patente, certifie et vaccine, comme on dit chez nous, ici en Haiti.
    En Chicago Boy, le nouveau Ministre des finances du gouvenement  preside par le General Henry Namphi entreprit de liberaliser le marche en Haiti une fois installe ministre en 1986.
    Fini les monopoles qui existaient en Haiti au temps des Duvalier. (fer, sucre, ciment, et autres).
    Il reduisit certains tariffs douaniers sur certains produits de premiere necessite tels que le riz par exemple. ( A cela, je fais remarquer tout de meme que pour le riz, tout frais compris, les droits de douane revenaient a 22% comparativement aux 25% dans les autres pays de la caraibe) 
    En bon disciple de Friedman, il  entreprit de fiscaliser les revenus de l'Etat et de reformer l'administration publique.
    Haiti n'etait pas le Chili, cependant......
    La politique monetaire etant une piece maitrese des Chicago Boys pour sortir une economie d'un trou, Delatour voulut nommer son ami Carl Voltaire comme Gouverneur de la Banque Centrale. Rien n'y fit. Le Gouvernement entre guimmets organisa une manifestation brutale a la Banque Centrale ou Delatour et Voltaire passerent a deux doigts
    d'etre lynches. Depite, Voltaire partit et quittat Haiti pour de bon.
    Quand Delatour voulut moderniser les entreprises publiques en les dotant d'un systeme de gestion performant et transparent;  professionaliser leurs conseils d'administration en les soumettant a des audits annuels rigoureux, il se heurta a l'appareil d'etat.
    En voulant la transparence dans les entreprises publiques, Delatour s'attaquait au nerf de  la corruption ou il demasquait le detournement facile des fonds publics, et caisses noires de l'admiunistration publique.
    La ou les Chicagois chiliens avaient eu les mains libres pour conjuguer l'economie, ce ne fut pas le cas pour notre Chicagois haitien. On assista a une campagne systematique de diffamation contre sa personne, et l'Etat haitien ne l'appuya pas dans ses effots; et pour cause!
    Pas une seule entreprise publique ne fut privatisee avec lui comme Ministre des Finances.
    Et pourtant apres lui, on finit par voir les resultats a succes de ces entreprises d'etat une fois modernisees.
     
    La dose de '' vaccine chicagoise" inculquee au malade chilien sauva le patient,
    mais pas le malade haitien en Haiti.
    Nos turbulences politiques, nos rache manyok n'avaient certes pas aide la situation,
    mais surtout, le front du statut quo s'etait campe contre Delatour, Ministre des Finances.
    On a reproche a Delatour d'avoir detruit la production nationale.
    Suggere t'on ainsi en le disant qu'il aurait du avoir interdit l'importation de produits faits en Haiti meme si la production haitienne ne suffisait pas a la demande, ou encore qu'il aurait du les avoir taxe a 80% pour les proteger, ou enfin encore d'avoir garde les monopoles qui existaient au temps des Duvalier ou les monopolistes faisaient la pluie et le beau temps?
    J'aurais bien aime entendre pour comprendre.
    De l'agronome William, par exemple, qui pretend que Delatour a tue son business agricole.
    J'attendrai sa reponse.
     
    De toutes les facons, pour finir, j'aurais tant souhaite que Leslie Delatour soit encore vivant. Il aurait defendu avec son brillo remarquable, j'en suis sur, ses theories economiques comme il savait si bien le faire.
    Dommage!
     
    That's all folks....
    Il fait tard, je dois filer.
    A une prochaine.
    Cordialement.
    Jacques Mali.

    Roselor François

    unread,
    Sep 4, 2011, 8:21:21 PM9/4/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com
    Title: Chile: the first Latin American tiger?
    Author(s): Duncan Green
    Source: NACLA Report on the Americas. 28.1 (July-August 1994): p12.
    Abstract: 

    Political observers hail Chilean Pres. Augusto Pinochet's natural resource-based economic model as a revolutionary program that will make Chile the first Latin American economic tiger. However, Pinochet's neoliberal program is exploiting many Chilean laborers and taking a heavy toll on the environment. Despite the country's international image as a fast growing economy, many Chilean are still mired in poverty as a result of Pinochet's 17 years of dictatorship.

    Document Type: Article
    Full Text: 

    The groundwork for Chile's impressive macroeconomic success was laid by the brutal social surgery carried out under Pinochet. The return to democracy has seen a move to "neoliberalism with a human face," but the social and environmental costs of the model remain severe.

    It hits you from hundreds of yards away, the rich sweet smell of fermenting wood floating through the crisp air of a Chilean night. The scent emanates from several huge mounds of wood chip, silhouetted against the dockside floodlights. Dwarfing the wooden houses and shops of the southern port of Puerto Montt, the mounds steam gently as they await loading onto the Japanese ship which rides at anchor in the bay. Each pile contains the remnants of a different species of Chilean tree, hauled from the country's dwindling native forest.

    Along the southern coast, the wire-mesh tanks of innumerable salmon farms dot the picturesque fjords and inlets. On the beaches, the black strings of pelillo seaweed lie drying, before being sent to Japan for processing into food preservative. In the ports, the fish-meal factories grind mackerel into animal fodder. All these products will be shipped overseas as part of the Chilean export boom, a vast enterprise which has turned the country into the fastest-growing economy in Latin America and a showcase for neoliberalism's "silent revolution" in the region.

    The figures are eloquent: economic growth of nearly 6% in 1993, and over 10% in 1992, making Chile the third fastest growing economy in the world that year; low inflation; a government which runs a fiscal surplus of nearly a billion dollars a year; the highest rate of investment in Latin America, most of it financed by local savings; the next in line for a free-trade agreement with the United States. Its supporters trumpet Chile as the first Latin American economic tiger, ready to take its place alongside the tigres asiaticos of Taiwan, Singapore and South Korea.

    Moreover, the Chilean economy is doing better now under a democracy than during the Pinochet dictatorship. Taken over the whole 17 years of the dictatorship, the economy was far from being a success story, even in macroeconomic terms. Two enormous recessions in 1975 and 1982, followed by periods of high-speed growth, averaged out at a miserly annual per-capita growth rate of less than 1% from 1973 to 1989. The first boom, which ran from 1977 until 1981, foundered as the "Chicago Boys"--free-market zealots placed in charge of the Chilean economy--deregulated private banks. The banks promptly went on a borrowing spree and then collapsed in 1981 in a private-sector version of the debt crisis. Pinochet had to forget his neoliberal aversion to the state and bail out the banking sector the following year by temporarily renationalizing it.

    Emerging from recession in the mid-1980s, however, the government adopted a more pragmatic approach, concentrating on balancing the books and promoting exports and investment. By 1990 it was able to present incoming President Patricio Aylwin with a fairly stable platform for an economic take-off. Above all, the dictatorship had turned Chile into an export-oriented economy. Aylwin picked up the ball and ran with it. Over the course of his presidency, per-capita GDP grew by almost a fifth, exports by 14%, and investment rose from under 19% of GDP to an impressive 27%, unmatched anywhere except by the Asian tigers.

    The Economist is impressed, but what about the Chileans? It depends on whom you ask. The Chilean yuppies marvelling at the giant new Alto las Condes shopping mall seem well pleased. Opened in September, 1993, the biggest mall in Latin America is a monument to the new Chile, a temple of consumerism set in the plushest of Santiago's suburbs. The mall has three floors of gleaming boutiques in cream and gold, a vaulted glass roof, palm trees, silent escalators and musak. In the window of the World Book Center, Pinochet's memoirs share pride of place with Martha Stewart's Gardening Month by Month, the perfect Christmas presents in the new Chile. The Chilean elite vastly increased its wealth under Pinochet, and then did even better during the Aylwin boom.

    Outside the middle-class enclaves, however, the flaws in the model start to appear. Chile's neoliberal success has been built on past repression and current hardship. In the fruit farms near Santiago, life is hard. "They work you like a slave here, squeeze you dry, and then throw you out," says Roxana, a smartly dressed 30-year-old woman. She can only find work during the harvest and packing seasons, seven months of the year. The few permanent jobs all go to men, she explains.

    Roxana's house is a wooden hut with a tin roof, a few sticks of furniture, no heating, and no glass in the windows. The family bakes in summer and freezes in winter. Roxana picks and packs kiwi fruit, peaches and apples for export, all grown on land that used to belong to peasant farmers growing food for Chileans. Under Pinochet the farmers were bought out by banks and fruit-growers. Now they are casual laborers on their old lands.

    "Casualization" is central to Chile's economic "miracle," and has accelerated since the end of the dictatorship. A labor force once accustomed to secure, unionized jobs has been turned into a collection of anxious individualists. Pinochet's bloody repression of the trade-union movement played an essential part in the process. "If he hadn't killed all those people, the economy wouldn't be where it is today," says Luz Santibanez, who spent seven years in exile in Scotland and now runs her own clothes workshop in Santiago. The military espoused a particularly brutal form of economic Darwinism. When asked about the high bankruptcy rate, Pinochet's colleague in the junta, Admiral Jose Toribio Merino, replied: "Let fall those who must fall. Such is the jungle of...economic life. A jungle of savage beasts, where he who can kill the one next to him kills him. That is reality."

    The Aylwin government corrected some of the worst abuses of the Pinochet labor code. It did nothing, however, to challenge the underlying free-market model which relies on the "flexible" labor practices established under the dictatorship, such as subcontracting, short-term contracts, piece-work and management's right to hire and fire almost at will. Aylwin's team of economic technocrats was convinced that Pinochet's legacy of a compliant labor force and a self-exploiting sweatshop economy was essential to the Chilean boom and could not be touched.

    Although the number of unionized workers increased by about a third to 700,000 in the first years of the Aylwin presidency, the Christian Democrats used their control over the trade-union leadership to keep a tight rein on labor. In late 1993, during the height of the election campaign, the government was both able and willing to face down a rare strike by health-care workers. Aylwin refused to negotiate while the 55,000 low-paid members of the National Federation of Health Workers were on strike. Wages are only just getting back to the levels of 25 years ago, while around 40% of the workforce is now estimated to be operating in the dirty, dangerous and unregulated world of the informal economy.

    In purely material terms, even the poorest Chileans have become less poor since the restoration of democratic rule, but the loss of job security and the dismantling of the welfare state have exacted a heavy human price. According to a recent World Health Organization survey, over half of all visits to the public-health system involve psychological ailments, mainly depression. "The repression isn't physical anymore, it's economic--feeding your family, educating your child," says Maria Pena, who works in a fish-meal factory. "I feel real anxiety about the future," she adds. "They can chuck us out at any time; you can't think five years ahead. If you've got money, you can get an education and health care. Money is everything here now."

    The increased stress and individualism have also affected Chile's traditionally strong and caring community life. According to press reports, suicides have increased threefold between 1970 and 1991, and the number of alcoholics has quadrupled in the last 30 years. Community leaders in Santiago's working-class poblaciones say family breakdowns are increasing, while opinion polls show the current crime wave to be the most widely condemned aspect of life under Aylwin. "Relationships are changing," says Betty Bizamar, a 26-year-old trade-union leader. "People use each other, spend less time with their family. All they talk about is money, things. True friendship is difficult now. You have to be a Quixote to be a union leader these days!"

    Pinochet's combination of neoliberal economic surgery and the repression of dissent turned Chile from one of the most equitable societies in Latin America into one of its most unjust--by some reckonings second only to Brazil. Average wages in 1989 were still 8% lower than in 1970. The minimum wage was drastically reduced and casualization, in any case, rendered it meaningless in large sectors of the economy. The numbers living in poverty--defined as those in households with an income of less than twice the cost of a minimum food basket--had risen from 20% to 40% of the population, and the richest 20% of the population had increased their share of total consumption from 45% in 1969 to 60% in 1989. These wealthiest were the only people who experienced a real increase in their income between 1969 and 1988. Despite growing poverty and inequality, the dictatorship cut per-capita social spending by a fifth over the course of the Pinochet years.

    Aylwin inherited an economy primed for growth, but with much-increased inequality. He chose to avoid redistribution, and bank on growth to reduce poverty--everyone kept the same proportional slice of the pie, but the pie got steadily bigger. In the short term the trickle-down strategy produced results unparalleled anywhere else in the region. Growth lifted perhaps as many as a million Chileans out of poverty during the Aylwin years. His newly elected successor, Eduardo Frei, has sworn to eradicate extreme poverty--currently affecting almost one in ten Chileans--by the end of the century.

    Aylwin had good reasons for putting continuity before change, and an excellent alibi in the old patriarch himself. Pinochet remains head of the armed forces and a jealous defender of his legacy. He also bequeathed a Congress with a built in majority for the Right designed to block radical reform or any attempt to call the military to account for any of the 3,000 political killings under the dictatorship. Aylwin's other reason for caution was economic. Any serious attempt to redistribute wealth would have led to political and economic warfare with the Chilean elite, a slump in investment, and a swift end to neoliberal growth. Don't-rock-the-boatism became the hallmark of the Aylwin presidency.

    One of the least publicized and perhaps most positive aspects of the Pinochet legacy is Chile's success in solving Latin America's historic inability to generate domestic savings. The main vehicle has been the radical pension-fund reform introduced in 1980. The reform replaced the ramshackle state pension schemes with private pension funds (AFPs), and made membership compulsory for all workers entering the labor force from 1983, obliging them to contribute a minimum of 10% of their salaries. AFPs currently manage capital of $13 billion, equivalent to one third of Chile's GDP.

    Any new pension scheme has a honeymoon period while it accumulates capital before having to start paying out pensions as its members start to retire. During this period, the AFPs have not only generated far higher returns for their members than the old schemes, but have been instrumental in increasing Chile's domestic savings rate to 21% of GDP, the highest in Latin America. As a result, Chile has been able to finance investment with its own resources, allowing it to impose restrictions on speculative foreign capital, something that other Latin American countries would not dare to do, given their desperation for foreign investment. The experiment is now being repeated elsewhere; Peru introduced a similar system in 1991, and Argentina is now following suit.

    Is the Chilean model sustainable? It certainly seems more stable than other supposed neoliberal success stories such as Mexico and Argentina, which are both relying on massive inflows of fickle foreign investment to cover large trade deficits. In Mexico and Argentina, the influx of foreign investment has included both direct investment lured in by privatization programs, and a growing component of portfolio investment attracted by high interest rates and rich pickings on the local stock markets. Now, however, alarm bells are ringing since there is not much left to privatize--especially in Argentina--and speculative investment can leave as easily as it enters. Both countries are exacerbating their trade problems by running highly overvalued currencies to hold down inflation. In comparison, Chile has so far been a model of prudence, running government and trade surpluses until a large trade deficit appeared in 1993.

    But in the long term, the Chilean model's Achilles' heel is that, underneath all the hype, Chile's recent success has been based on the old developing-country recipe of exporting raw materials. Last year, only 20% of its exports were manufactured goods. Granted, products have diversified from the days when copper made up 80% of Chilean exports--it now accounts for around 40%--with dynamic new "non-traditional" sectors in fruit, forestry and fisheries. Globally, however, agricultural products are the most sluggish backwater of the world economy. Successful developing countries get into computers, not kiwi fruit, yet the Chilean government shows a massive indifference to the country's technological base. While the business courses are packed, in 1992 only three students graduated in math and four in physics from the University of Chile.

    This latest twist to the old commodity-export story is already showing signs of coming to an unhappy ending. As more and more developing countries leap aboard the bandwagon, the increased competition floods the market. As one author asked: "How many macadamia nuts or mangoes can North Americans be expected to eat, even at lower prices?" In the Aconcagua Valley near Santiago, growers are hacking down hectares of kiwi-fruit trees because of a world glut. Chile's apple growers have suffered a different kind of setback. By competing with European producers, they have triggered a bout of First-World protectionism. In 1993 the European Community responded to a bumper apple crop at home by virtually closing the doors to Chilean apples. In the same year, in a sign of the limits to its export drive, Chile ran up a $1 billion trade deficit after years of surplus, reflecting sharp price declines in a number of key exports.

    Up to now the response has been that of a hamster on a treadmill, as the Chilean economy churns out ever greater quantities of raw materials to try and compensate for the falling prices. In the end, the ceiling on such a rapacious model is the land itself. In the deforested hills around Puerto Montt, the fished-out shorelines of the South, and the chemical-ridden fields of the fruit belt, even Chile's abundant ecosystem is starting to protest, and some of the results are horrific. In the Regional Hospital of Rancagua in the lakes region of Southern Chile, investigations show that of the 90 babies born with a range of neural tube defects in the first nine months of 1993, every one was the child of a temporary worker on the fruit farms. The Rancagua figure is three times the national average, leading investigators to blame the tragedies on the indiscriminate use of pesticides on the farms.

    Government economists acknowledge the limitations of a purely natural resource-based model, and argue for a new kind of industrialization, based on natural resources and destined for export rather than import-substitution. Chile, say the economists, should export wine, not grapes, and furniture instead of wood chips. In the longer term, they argue, the country should try and mimic Finland, which successfully found a niche in the world market when it developed timber processing and paper machinery on the foundations of its forestry sector.

    To date, however, the Chilean government has failed to shake off its neoliberal inferiority complex, believing that the state can only harm the economy by stepping in to protect and nurture this process. So far, President Frei has said nothing to suggest a change of direction. There has been sharp growth in a few areas--wine exports have grown over 50% a year for the last five years. But critics argue that without a coherent industrial policy, the leap to broader resource-based industrialization will never happen. Furthermore, if Chile succeeds in its efforts to join NAFTA, the government may find that any attempt to encourage fledgling Chilean industries becomes illegal under clauses requiring equal treatment of local and foreign investment.

    Aylwin's success has been based on an unprecedented level of political consensus, in part a reaction to the horrors of military rule, and in part the result of fast growth which has been able to keep almost everyone happy without raising divisive issues of inequality and redistribution. The danger for his successor is that, as memories of the dictatorship fade, different sectors will become more willing to rock the boat. The first could be the Socialist Party, which may grow tired of playing second fiddle to the Christian Democrats in the governing coalition, first under Aylwin and now under Frei.

    Disputes over the skewed distribution of wealth will probably emerge if the Chilean boom runs into trouble, and there are already signs of a slow-down. Growth in 1993 was 5.7%, down from an unsustainable 10.4% in 1992, and is forecast to reach only 4% this year. Most Latin American governments would be delighted with such a rate, but once the pie stops growing, Chile's poor might become more dissatisfied with the tiny slice they have been allocated by Pinochet and Aylwin. In 1992 the poorest fifth of the population received just 4.5% of national income, exactly the same percentage as in 1987.

    Despite the rhetoric, Chile is a long way from being a pure neoliberal showcase. Foreign investors complain about the new government's insistence on retaining tighter controls on foreign capital than almost any other Latin American country. General Pinochet showed his own double standards towards the free market by insisting that the Chilean Copper Corporation (Codelco) remain in state hands; indeed copper revenues subsidized the State during the restructuring of the 1980s. The military as an institution also showed some aversion to its own free-market medicine. By law 10% of Codelco revenues--currently around $190 million a year--goes to the armed forces. The armed forces also declared itself the only group in Chile exempt from joining the new private pension funds.

    Some aspects of the Chilean experience could usefully be copied elsewhere, notably the creation of a local capital market, the tradition of honest government (which long preceded Pinochet), and a concern with avoiding large fiscal or trade deficits and excessive openness to foreign speculators. Others, such as Chile's unique endowment of natural resources (copper, forests, excellent farmland and a 2,000-mile coastline, all in a country of only 14 million people), are just Chile's good fortune and the envy of others.

    But Chile's macroeconomic success under Aylwin has only been possible because of the brutal social and economic surgery carried out under Pinochet. In Chile, the rise of the market has relied on dictatorship and repression. The return to democracy has seen a move to "neoliberalism with a human face," but the social and environmental costs of the model remain so severe that they undermine many of its gains. Moreover, even on its own terms, the model is flawed in its dependence on raw materials, and the government's aversion to taking a real role in directing the economy. The Chilean experience may contain some lessons for other developing countries grappling with the market, but it is certainly not the neoliberal nirvana painted by its supporters.

    Duncan Green is a researcher at the Latin America Bureau, London. He is currently working on Silent Revolution, a book on the neoliberal transformation of Latin America, to be published in early 1995 by LAB/Monthly Review Press.

    Source Citation
    Green, Duncan. "Chile: the first Latin American tiger?" NACLA Report on the Americas 28.1 (1994): 12+. Expanded Academic ASAP. Web. 4 Sep. 2011.


    Gale Document Number: GALE|A15691591

     

    Date: Sat, 3 Sep 2011 17:26:41 -0700
    From: jak...@yahoo.com
    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy
    To: tout-...@googlegroups.com; kesner...@gmail.com

    Serge Pierre-Pierre

    unread,
    Sep 5, 2011, 8:00:09 AM9/5/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Grands Debats, Deba Nasyonal, Haiti Connexion, haitian thinktank, Haitian Advocacy, haiti...@ymail.com, Forum Culturel, Echo Dhaiti, vinoush

    Merci Roselor de cet article intéressant.

    Merci aussi de cet autre son de cloche.

    Merci Jacques de tes commentaires qui, comme ceux des néolibéraux, soit embellissent soit vantent presque toujours les bienfaits du néolibéralisme.

    La contribution de Roselor prouve que, quoique nous soyons plongés dans les discussions du Net, certains et certaines d'entre nous gardons un oeil ouvert.

    J'ai bien savouré cet autre son de cloche.

    Internautement,

    Serge
     
    HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
    "UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
    (www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.

    From: Roselor François <roselor...@hotmail.com>
    To: tout-...@googlegroups.com; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>
    Sent: Sunday, September 4, 2011 8:21 PM
    Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)

    johnny estor

    unread,
    Sep 5, 2011, 10:46:19 AM9/5/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Grands Debats, Deba Nasyonal, Haiti Connexion, haitian thinktank, Haitian Advocacy, haiti...@ymail.com, Forum Culturel, Echo Dhaiti, vinoush
    A jakmaly,
     
    Ma comprehension de la periode des annees quatrevingt, et je fais reference a l'etude que j'ai realise sur la crise contemporaine haitienne, et que j'ai publie une partie sur le net sur le theme: "Ma contribution a la comprehension de la crise contemporaine haitienne", c'est que la periode avait effectivement necessite des reformes. Car la crise structurelle, socioeconomique et qui avait deja de graves repercussions sur le champ polotique ne laissait pas de doute sur ce point. Mais, selon ce que je comprends d'Haiti, ces reformes devraient prendre le sens d'un renforcement, et voir d'un elargissement des structures de production agricole et industrille qui existaient et de prevoir de nouvelles.
     
    C'est-a-dire, par exemple dans l'agriculture, il fallait faire des interventions intensives, comme donner une assisance technique plus intense aux petits producteurs, qui pouvait aller jusqu'a l'achat par l'Etat de certains espaces agricoles, les plus fertiles, les transformant en de grandes fermes agro-industrielles, qu'il pourra aller jusqu'a les revendre a des interessers ayant les ressources financieres suffisantes pour les faire fonctionner et maintenir un haut niveau de production et de competitivite.
     
    Quand, j'ai parler qu'il fallait que nos elites abordent la question avec plus d'intelligence, je voyais meme la possibilite que l'Etat cree de nouvelles entreprises (industrielles et autres) de les mettre a un haut niveau de competitivite et de les revendre a des entrepreneurs locaux ou internationaux. Mais, cette facon de detruire ou d'affaiblir les peux d'entreprises que nous avons, juste parce que selon la comprehension d'une bonne partie de notre elite, c'est ce que veut l'internationale est absurde et anti-patriotique.
     
    Aujourd'hui encore, la menace de fermeture qui plane sur l'Hopital General  fait toujours partie des vieux spectres, des survivances de la comprension des dirigeants politiques du passage de Lesly Delatour et, personne, d'assez influent de la societe n'a ouvert la voix pour dire non. c'est assez maintenant on est entrain de tout detruire, jusqu'ou comptons-nous nous arreter.
     
    Cordialement!
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
    To: "tout-...@googlegroups.com" <tout-...@googlegroups.com>; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>; Grands Debats <grands...@yahoogroups.com>; Deba Nasyonal <debana...@yahoogroups.com>; Haiti Connexion <haitico...@yahoogroups.com>; haitian thinktank <haitiant...@yahoogroups.com>; Haitian Advocacy <haitian-...@yahoogroups.com>; "haiti...@ymail.com" <haiti...@ymail.com>; Forum Culturel <forumc...@googlegroups.com>; Echo Dhaiti <echod...@yahoo.com>; vinoush <vin...@yahoogroupes.fr>
    Sent: Monday, September 5, 2011 5:00 AM
    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)


    Merci Roselor de cet article intéressant.

    Merci aussi de cet autre son de cloche.

    Merci Jacques de tes commentaires qui, comme ceux des néolibéraux, soit embellissent soit vantent presque toujours les bienfaits du néolibéralisme.

    La contribution de Roselor prouve que, quoique nous soyons plongés dans les discussions du Net, certains et certaines d'entre nous gardons un oeil ouvert.

    J'ai bien savouré cet autre son de cloche.

    Internautement,

    Serge
     
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    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 5, 2011, 10:46:35 AM9/5/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com
    Cher Roselor,
    Je te remercie pour l'envoi de ton article. Je l'ai apprecie.
    L'auteur de l'article, Duncan Green, a des points valables. Il reconnait
    qu'íl y a eu toutefois des avancees economiques remarquables, 
    disant en substance:
    "The groundwork for Chile's impressive macroeconomic successs
    was laid by the brutal social surgery carried out under Pinochet. The
    return to democracy has been a move to"neoliberalism with a human
    face".......
    Its supporters trumpet Chile as the first Latin American economic
    tiger ready to take its place like the tiger asiaticos of Taiwan,
    Singapore and South Korea.
    Moreover, the chilean economy is doing better now under a
    democracy than during the Pinochet dictatorship.
    By 1990, it was able to present to incoming President Patricio
    Aylwin with a fairly stable platform for economic take-off. Above
    all, the dictatorship had turned Chile onto an export oriented
    economy. Aylwin picked the ball and ran with it. Over the course of
    his presidency, per capita GDP grew by almost a fith, exports
    by 14%  and investment rose from under 19% of GDP to an
    impressive 27%.
    The economist is impressed, but what about the Chileans ?........"
     
    Avant de revenir a cette derniere phrase, je voudrais revenir a ce que nous
    a livre Daniel Gerard Rouzier dans son livre LE POUVOIR DES IDEES.
    Cela a trait avec la compatibilite de cette ecole de pensee de Chicago et la dictature.
    On ecoute:
    '' Quelque mois apres l'arrivee de ses eleves a l'ODEPLAN, Milton Friedman est invite
    par l'UniversiteCatholique du Chili a prononcer une conference intitulee" La fragilite de
    la liberte".
    Il profite alors pour denoncer, en plein regime militaire, les pouvoirs totalitaires et le
    controle central comme les pires ennemis de la libre entreprise. Il ne peut exister selon lui
    de libre-echange sans libertes politiques. Une vingtaine d'annees plus tard, l'histoire lui donne raison: l'economie chilienne est resplendissante et la junte militaire a ete remplace
    par un regime democratique. En fin de compte, la liberalisation de l'economie a permis
    l'eclosion d'une societe libre."
    Neoliberalism with a human face comme disait Duncan Green, l'auteur de cet article que tu as bien voulu nous envoyer.
    Revenons maintenant a cette derniere phrase et interrogation de Green:
    "The economist is impressed, but what about the Chileans?
    Il est evident, chers amis, qu'aucun systeme economique n'est parfait. Il y aura
    toujours un minimum de laisser pour compte. Cependant, laissez moi dire tout de meme que dans l'esprit de promouvoir une politique sociale ou d'emplois sociaux,
    on ne peut pas faire comme l'avait fait le President Aristide, employer 8000 fonctionnaires
    a la Teleco quand l'Entreprise n'en avait besoin en realite que de 800 au maximum pour ses
    100 mille lignes, la plupart defisciente. Le faisant, c'est le plus sur moyen de rendre une boite desficiente et en faillite.
    N'aurait-il pas mieux valu d'avoir une caise d'assistance sociale pour compenser socialement les 7200 restants?
    Sans vouloir etre trop long,il faut s'assurer dábord de bien gerer l'economie et
    la politique sociale comme celle pronee par le President Martelly de L'EDUCATION POUR TOUS viendra tout normalement avec.
    Une bonne gestion de l'economie avec une vision de politique sociale.
    Voici ce qui est bon pour notre pays.
     
    J'ai ete trop long, Roselor.
    Je dois aller travailler
    Je te remercie encore pour ton article.
    Je file.
    Bien cordialement.
    Jacques Mali.
    J'
    Sent: Sunday, September 4, 2011 5:21 PM
    Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 5, 2011, 11:11:49 AM9/5/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Grands Debats, Deba Nasyonal, Haiti Connexion, haitian thinktank, Haitian Advocacy, haiti...@ymail.com, Forum Culturel, Echo Dhaiti, vinoush
    Sergo,
    N'est ce pas ca la beaute des forums?
    Plusieurs sons de cloche dans le respect l'un pour l'autre.
    Malheureusement de nos jours, LES JOURE-MANMAN
    empoisonnent l'atmosphere de ce qui devait etre un echange
    de dialogue cordial et fructueux entre Haitiens.
    M'ale.
    Jacues.
    From: Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
    To: "tout-...@googlegroups.com" <tout-...@googlegroups.com>; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>; Grands Debats <grands...@yahoogroups.com>; Deba Nasyonal <debana...@yahoogroups.com>; Haiti Connexion <haitico...@yahoogroups.com>; haitian thinktank <haitiant...@yahoogroups.com>; Haitian Advocacy <haitian-...@yahoogroups.com>; "haiti...@ymail.com" <haiti...@ymail.com>; Forum Culturel <forumc...@googlegroups.com>; Echo Dhaiti <echod...@yahoo.com>; vinoush <vin...@yahoogroupes.fr>
    Sent: Monday, September 5, 2011 5:00 AM
    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)


    Merci Roselor de cet article intéressant.

    Merci aussi de cet autre son de cloche.

    Merci Jacques de tes commentaires qui, comme ceux des néolibéraux, soit embellissent soit vantent presque toujours les bienfaits du néolibéralisme.

    La contribution de Roselor prouve que, quoique nous soyons plongés dans les discussions du Net, certains et certaines d'entre nous gardons un oeil ouvert.

    J'ai bien savouré cet autre son de cloche.

    Internautement,

    Serge
     
    HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
    "UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
    (www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.

    Carl-Henri Jedidiah Gomez

    unread,
    Sep 5, 2011, 1:25:17 PM9/5/11
    to haiti-...@googlegroups.com, tout-...@googlegroups.com, forumculturel, grandsdebats, HaitiConnexion, JACQUES MALI, johnny estor, Roselor François, Kesner Pharel, Michel William

    Mr. Michel William.

     

    Mr. William,

    Mesdames et Messieurs,

     

    Mr. Jacques Mali a établi pour nous, en bon vulgarisateur (ci-dessous) , certains éléments essentiels qui forment la toile de fond des échanges entre Mr. William, Estor et Phanor.  Pour enrichir cet environnement Mr. Roselor François a soumis au dossier un article relatant de l’essor économique du Chili par l’application de la politique économique du groupe dénommé « the Chicago-Boys » et ses aléas.

    La question pertinente qui jusqu’à présent n’a pas été répondue par Mr. Michel William est en quoi consiste l’échec qu’il a essuyé par l’application de la politique du ministre Delatour apparemment un des « Chicago-Boys ». Cette demande n’est que la réitération de celle de Mr. Mali qui écrit :

     

    J'aurais bien aime entendre pour comprendre.

    De l'agronome William, par exemple, qui prétend que Delatour a tue son business agricole.

    J'attendrai sa réponse.

     

    On aurait aussi souhaité comprendre ! Ces échanges sur ce sujet d’actualité nous intéressent beaucoup, car ils peuvent contribuer énormément à la Refonte d’Haïti.

    Bien à vous,

    Jedi (miroir d’Haïti)

     

    Vulgarisation de Mr. Jaques Mali

    --
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    Michel William

    unread,
    Sep 5, 2011, 7:32:06 PM9/5/11
    to Haiti nation nation, tout-...@googlegroups.com

    Mr Mali et le chicago boy

    Mr Mali

    J’avais décidé de ne pas nourrir des débats infructueux pour   les lecteurs. J’y étais entré avec l’espoir que chacun, même les concernés au premier plan,   y apporterait des arguments de poids pour revendiquer ou rejeter une opinion émise. Relisez  mes deux courtes phrases qui n’ont pas fini de soulever des réactions émotionnelles   sans tenir compte  de la réalité de l’agriculture et de la problématique des producteurs agricoles haïtiens. » Votre opinion est aussi la mienne. Plus près de nous, Roro pharel  appartiendrait á la même famille »

    Il aurait été plus élégant du Chroniqueur économique de répondre « , vous vous trompez énormément sur moi, mr William.. Votre opinion  même  conditionnelle ne me concerne pas, parce que je n’ai  jamais appartenu  á  cette école. »  De fait , c’est ce qu’il a traduit dans son deuxième email lorsqu’il écrit qu’il n’a jamais  dit qu’il partageait les opinions de Mr Clermont  et de Boisson  sur  Mr Delatour et qu’il me  met en défit  de trouver une bande sonore où il aurait revendiqué des succès á  Delatour. Je ne voudrais  pas revenir  sur ces échanges vides d’intérêts pour les lecteurs du forum et les acteurs du secteur.

    Votre intervention  malheureusement semblerait apporter de la gazoline á   la flamme  lorsque  vous souhaitez et je cite « De l'agronome William, par exemple, qui prétend que Delatours a tue son business agricole. J’attendrai sa réponse.”

     Ma réponse se voudrait de ne pas être la réplique á une opinion déjà formée. Elle viendra au moment opportun  après que le président Martelly aura constitué le premier gouvernement de Gary Conille. Contentez vous en attendant du  texte de Roselor François. merci

    Michel William


     

    Date: Mon, 5 Sep 2011 07:46:35 -0700
    From: jak...@yahoo.com
    Subject: [haiti-nation.com] Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)
    To: tout-...@googlegroups.com; haiti-...@googlegroups.com

    Michel William

    unread,
    Sep 6, 2011, 10:58:56 AM9/6/11
    to Haiti nation nation, tout-haiti Googlegrp, groupe culturel haitien, grands...@yahoogroups.com, haitico...@yahoogroups.com, jak...@yahoo.com, jhony estor, roselor...@hotmail.com, kesner pharel
    Voici un debut de reponse tire  du terroir

    Vers la création d’une élite agricole haïtienne

     

    La vie rurale en Haïti devrait être définie depuis un certain temps par le mot débrouillardise vulgairement appelée en créole « Brase ». La débrouillardise serait  un processus par lequel la population  délaissée  innove les moyens de son existence  en exploitant les ressources  naturelles á sa façon tout en compromettant son futur. Un élément majeur de ces ressources est la biodiversité. Force est de reconnaître que la paysannerie haïtienne n’a pas été le fossoyeur unique   de son existence, elle a  trouvé  en la personne morale des  ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, des  co-auteurs de choix dans l’agonie de la production nationale. Etrange allusion dirait-on ! La raison  de cette allusion  est que l’aide internationale faite au gouvernement  avec la mondialisation est conditionnelle á un paquet de mesures économiques bien ficelées  qui bloquent le développement agricole haïtien. L’étranger  nous demande d’ignorer   que  l’agriculture technologique aujourd’hui des pays avancés  a été  la résultante  de plusieurs années de subvention de la production, de la protection de leur  marché agricole, de recherches expérimentales , de réforme agraire , de l’éducation des exploitants agricoles, et de mesures prises par ces états qui ont reconnu l’aspect régalien  du travail agricole  en faveur de la productivité et de la protection des travailleurs agricoles. Leurs technologies avancées d’aujourd’hui sont le résultat d’accumulation de capital née de la colonisation, des interventions armées unilatérales, des croisades , des guerres coalisées  et de la mondialisation comme outil non négociable des prêts multilatéraux et bilatéraux. Les petits pays  comme Haïti n’ont pas ces grands moyens d’accumulation de capital..  

    Pendant les vingt ans du règne lavalassien,  la débrouillardise a trouvé  le creuset politique idéal de son développement  avec le principe du «  non état » perfectionné  par Mr Préval dans son choix des parlementaires qui ont fait tout sauf  le travail de renforcement  de la charpente administrative légale du pays. » L’état lavalassien a cultivé  et généralisé  la notion de petits projets  dans tous les secteurs d’activités. Chaque année des structures para politiques télécommandées par le financement international ont géré  dans l’agriculture  des projets d’achat de semences  graines, de tubercules ,de projets de cabris, de mini élevage de pondeuses, de mini élevage de poulets de chair , de lacs collinaires, d’amélioration de la pêche artisanale,  de redistribution d’engrais, de cantine scolaire  qui obligent l’état á expérimenter les mêmes difficultés  d’approvisionnement en matière première. Les conséquences sur la production agricole  nationale et sur l’administration décentralisée  sont dévastatrices. La quadrature du cercle infernal devrait être bouclée  avec la nomination á la tête des ministères des cadres qui reviennent des ONG ou qui ont été les consultants des grandes boites internationales. Au lieu  d’observer des avances en terme d’augmentation de la production, on a  assisté  á l’enrichissement  des propriétaires d’ONG, á la destruction du leadership local, á  la dégradation des bassins versants,  á la baisse irréversible de la production agricole, á l’exode rural ,  á l’ouverture du marché haïtien aux produits agricoles étrangers et á  la création d’une CNSA qui devient le porte parole de l’assistance technique internationale. La presse nationale de peur d’être indexée n’a pas encouragé le journalisme d’investigation pour critiquer l’inacceptable.

    Théoriquement aucune solution technique unilatérale de pacotille    n’est susceptible  de renverser systématiquement la tendance. Seul un  changement radical du personnel politique devrait recentrer progressivement la gouvernance du pays, rapatrier sa souveraineté  et garantir une meilleure redistribution  des ressources . Or on a vu que le type d’élection sélection  encouragée  par l’étranger   est piégé doublement, d’un coté avec les élections prévaliennes qui ont toujours eu  le dernier mot  en promouvant des  hommes rejetés par le peuple , de l’autre avec l’ingérence  de l’international  qui, devant  protéger ses intérêts , nous crée des embarras pour lesquels on fait appel encore  á  lui  pour nous apporter des solutions qui ne font qu’ajourner  les problèmes. Le vote  de l’amendement de la constitution de 1987 en  dehors de toute discussion libre en  est l’exemple le plus frappant. Voilà  que cet amendement et des élections rabâchées  font  dépendre encore le changement de la présence  de Mr Préval  et de ses partisans synonymes de débris du séisme du 12 janvier.

    Si Mr Martelly compte opérer le changement avec  la constitution amendée de 1987 et avec cette législature, il se met le droit dans l’œil. Il devrait profiter de la « prevalerie » constitutionnelle   publiée dans le moniteur pour dénoncer la farce , la déclarer nulle et non avenue, punir les coupables et amorcer avec  une conférence nationale la  rédaction d’une nouvelle  constitution qui viendrait réduire le pouvoir parlementaire. En dehors de cette décision révolutionnaire  sans appel, toute proposition d’apporter une réponse aux conditions de la paysannerie ne sera qu’un pis aller. D’ailleurs on parle déjà d’alignement des trois uniques parlementaires de « repons paysan » dans  le GPR qui est une gymnastique parlementaire  pour ne  pas évoquer en public  le non INITE synonyme de scories politiques de l’ère prévalienne. On ne saurait prétendre rester dans la constitution  en gouvernant avec des structures politiques montées en dehors  de la constitution. A la guerre comme á la guerre dirait le candidat de «  repons  paysan » Pourquoi pas le président! Le président aurait il oublié que  sa force réside momentanément  dans  sa  capacité  toute neuve de mobilisation populaire.

    Comme la vie est faite de combats permanents, il restera toujours une classe de  citoyens qui refusent d’abdiquer et qui cranent du matin au soir pour trouver l’alternative. A la lumière de diverses réflexions il apparaît de plus en plus irréfutable  que l’alternative á la débrouillardise agricole , dans le contexte de la mondialisation  est de chercher á pénétrer  le système incontournable des petits projets des bailleurs  en l’inscrivant  dans une dynamique de création et de subvention d’une élite  agricole stable  capable de fournir en amont et  en aval les intrants de base indispensables á l’augmentation de la production. Les jeunes cadres  au chômage issus des facultés  publiques et privées d’agronomie  du pays devraient constituer une partie de cette élite á  coté d’un nombre considérable  de leaders ruraux qui ont montré leurs intérêts dans l’agriculture traditionnelle du pays en dehors de toutes  considérations  politiques partisanes.

    Le gouvernement de Martelly  obligé de travailler aujourd’hui encore sous l’emprise de l’amendement Bob Dole  de 1995,amplement  suivi par les organismes internationaux  de financement et par la coopération bilatérale, (utilisation des ONG) aurait intérêt á négocier le financement de ces micro structures de production. Le gouvernement de Martelly, devrait  faire un effort pour sortir des sentiers battus de la planification traditionnelle et    pour constituer cette  élite  qui deviendrait le point d’ancrage de toute une flottille pour l’appareillage de la production agricole nationale. La constitution de cette élite agricole  ne va pas résoudre le problème  fondamental de l’agriculture haïtienne qui demande des décisions impopulaires de la part du  gouvernement Martelly. Elle sera seulement exploitée  comme  nouvelle démarche politique rassurante  du Président Martelly, en prévision de tout propagande négative des spécialistes en eau trouble  qui incapables de penser politique et services á  la population  y verraient des éléments de subversion populaire pour  bloquer le processus  de changement..

     L’expérience a démontré ,et j’écris en connaissance de cause, que si l’élevage et l’agriculture sont rentables á partir d’un seuil minimal d’exploitation  individuelle  jamais  défini  encore en Haïti, il en est  pire  pour l’exploitant d’élite qui aurait  choisi  la production des semences, l’élevage naisseur et la production conversationniste de montagne avec des crédits FDI, SOPHIDES qui exploitent la déroute de l’intelligence de nos économistes. Il faudrait seulement tenir compte que l’agriculture de montagne coute beaucoup plus chère que l’agriculture de plaine, qu’elle est responsable de 60 á 70%  de la production nationale ,qu’elle est momentanément incontournable et que ironiquement  c’est la  classe paysanne   qui subventionne avec sa  sueur la consommation de plus de six  millions  d’urbains. On retiendra aussi que l’agriculture de montagne qui est excessivement  couteuse en terme d’aménagement physique  est laissée  aux paysans analphabètes qui sont les moins armés économiquement pour faire face aux problèmes de son  exploitation. Les dépenses  d’établissement de ces  infrastructures de production en  montagne  sont lourdes pour ces exploitants d’élite qui ne peuvent au grand jamais  les rentabiliser  sans un programme étoffé  de subvention de la part du gouvernement.  On devrait profiter  de l’agriculture humanitaire encouragée par l’étranger  pour dépenser durablement l’argent de l’aide en subventionnant  ces aménagements. L’émergence d’une  nouvelle élite agricole  présenterait  l’avantage de  décharger l’état  du problème permanent de rareté de production  d’intrants  majeurs  après les désastres annuels á répétition  et de s’intégrer dans une logique de redistribution des ressources budgétaires au bénéfice de la paysannerie. Voici une proposition qui devrait être épurée par les cadres de Damien, par les ONG et par les associations des casecs et des maires  du pays pour son éventuelle application.

     Au niveau national, on admet  qu’il y a 565 sections communales regroupant 1.200.000 exploitations agricoles,800.000 éleveurs   et couvrant á peu près  600.000 has de terres agricoles .Si Pour chaque section communale on prévoit  1100 has  pour chaque 2.100 exploitations , il est suggéré de retenir un schémas de financement qui  mettrait en place  des structures  de production de semences  pour chaque  25 has et des structures de production de reproducteurs et d’aliments par groupe de 1000 éleveurs  On aura constitué une élite agricole stable  distribuée dans toutes les sections communales totalisant :

    24.000 centre de production vivrière de semences , soit  22 par section communale

    400 centres de production de pondeuses et de poussins de chair  soit quarante  par département  

    400 centres de production de reproducteurs  de porcs soit vingt centres par département

    200 centres  de production de reproducteurs de cabris et de moutons ,soit vingt par département

    50 centres départementaux de production de ruchers améliorés et de formation des apiculteurs, soit cinq  par département

    50  centres de production de bateaux de pêche,  soit cinq par département.

    3 centres de production d’alevins á répartir dans les départements riches en eau de surface.

    On aura créé dans tout le pays 25.100 centres  de production des intrants durables susceptibles de refaire  la structure  de base de la production agricole nationale..

    Prenons deux exemples la banane et l’igname 

    Production de plantules de banane sur  25 has

    La banane est plantée sur  61.000 has .Avec la Méthode PIF il faudra prévoir 406 serres  ou centres de production de drageons de banane. Chaque serre de dimension  20 mètres de long. 10 mètres de largeur et 2,40 mètres  de hauteur  peut produire  50.000 boutures á l’année , il faut 1600 boutures pour planter un ha,  une serre peut produire des boutures pour planter  31 has a l’année. Un technicien de cette elite pourrait produire des drageons  pour 150 has a l’année dans trois serres.

    Les ONG qui deviennent les bras financiers de l’agriculture, á raison d’une par département devraient financer  ce programme  sur une période de cinq années.

    Production de plantules d’igname pour 25 has

    En montagne l’igname occupe une superficie de 30.000 has.

    Pour planter un has d’igname il faut 10.000 boutures

    1ha d’igname donne 10.000 tubercules qui fournissent 320.000  boutures avec la technique de mini-set.

    Pour planter 25 has  il faudra produire  2.500.000  boutures

    pour produire 2.500.000 de boutures il faut un champ de multiplication de

    2.500.000 /320.000  de 8 has d’igname en montagne Un technicien élite  peut facilement gérer la production de bulbilles  pour 25 has. En divisant la superficie á planter  par 25 has, On aurait un programme de financement de 1240 centres reparties dans  toutes les zones de production d’igname.

    On pourra étendre le même schémas au malanga, á  la mazoubel, au riz, au mais , au petit mil, au haricot, á la pomme de terre ,  etc….

    Quelle serait l’acceptabilité politique de cette élite agricole ?

    L’idée générale est de redistribuer les ressources budgétaires  internes et externes au profit de la paysannerie et de mettre fin á l’action spoliatrice des prédateurs agricoles  nationaux et internationaux, de redonner confiance aux services de l’état en se servant des structures d’ONG financées par l’international. Les couts  de chacun de ces centres de production d’intrants de base seraient  facilement établis á partir d’enquêtes de terrain, de recherches bibliographiques et de couts des nouvelles technologies  nécessaires á leur création .

    Une telle planification  acceptée serait une condition sine qua none du maintien du parlement actuel qui y trouverait un moyen de se blanchir de la mauvaise renommée d’appartenance  á  un régime conspué de tous. .Ce plan serait  proposé aux parlementaires qui le redistribueraient   en fonction des zones de production de leur circonscription. Un tel schémas  repousserait de lui-même toute idée de partage du pouvoir au niveau du cabinet ministériel et renforcerait le pouvoir de contrôle du parlement. Ce schémas  n’exclut pas non plus la possibilité que  des compagnies privées  s’établissent á  la campagne  et exploitent  des superficies de  50 á 100 has, qui en association avec la masse des exploitants agricoles chercheraient á organiser la commercialisation de la production. Un tel schémas  recentrerait le MARNDR dans la production de services pour encadrer  en priorité les  producteurs d’élite et  dans leur sillage la masse des exploitants agricoles appelées á produire pour la consommation nationale.

    Pour le moment, les conditions de sécurité pour la mise en œuvre d’un tel plan ne sont pas réunies encore. Elles existeront avec le fonctionnement simultané de l’armée et de la PNH. On pourrait commencer  sa mise en application avec l’augmentation et la redistribution de la PNH  dans toutes les sections communales. En attendant il est indiqué de monter une commission formée de trois   anciens cadres issus des  forces armées d’Haïti dont Himmler Rebu, Jean Claude Jeudi, de  l’auteur  « l’armée  pour une démocratie », ajoutés des agronomes Carly Jean Jeune, Joseph Ronald Tousssaint , Jean André Victor , pour  jeter les bases  de la nouvelle armée de protection de l’environnement . Certains  penseurs avanceraient même l’idée de renforcer le ministère de l’environnement avec l’intégration des membres de la nouvelle force armée d’Haïti. Quel travail devra être fait au niveau de la MINUSTHA et du conseil  de sécurité des Nations Unies pour faire accepter  le principe d’un MDE militarisé, non pas comme forces politiques mais comme forces d’intervention technique dans la protection de l’environnement. Ceci est faisable si au niveau de la chancellerie haïtienne, le Président Martelly y met un ministre qui pense comme lui et qui nomme des ambassadeurs á vision qui peuvent lui garantir ce travail  aux Nations Unies et auprès des pays étrangers.

    michelwi...@hotmail.com

    michelwi...@yahoo.fr


     

    JACQUES MALI

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    Sep 6, 2011, 2:07:23 PM9/6/11
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    Mr Estor.
    Quand vous avancez par exemple que dans l'agriculture, il fallait faire des interventions
    intensives,.....
    il devient alors evident que vos critiques auraient du avoir ete adressees au Ministre de l'agriculture de lors, plutot qu'au Ministre des Finances, Mr Delatour.
    Vous voyez alors la facilite avec laquelle on a accuse notre Chicago Boy de tous
    les maux d'Haiti.
    Et voila encore qu'a la fin de votre texte, vous recidivez en attribuant une enieme fois
    la fermeture de l'Hopital General aujourdh'hui a qui d'autre ?  Bien sur, si ce n'est Leslie Delatour, il est du a "des dirigeants du passage de Leslie Delatour".
    Decidement, c'est une obcession avec Delatour.
    C'etait une personnalite forte, il est vrai, mais il ne faut pas voir son spectre partout,
    cher ami.
    Sur ce, je vous laisse.
    Cordialement,

    johnny estor

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    Sep 7, 2011, 9:59:58 AM9/7/11
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    Salut M. Mali,
     
    Votre réaction me rappelle bien une discussion que j’ai eu vendredi dernier en cours de route vers Jacmel avec un collègue de Travail. On parlait autour de la mauvaise gestion du pays, et j’avais fait allusion à la façon que toutes les dépenses du pays sont concentrées au niveau du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) et qui facilitait au Président, Premier Ministre, … de détourner les fonds à leur guise, pour appliquer leur « politique particulière consistant à se garder au pouvoir avec les taxe des contribuables à travers les caisses noir, » en se passant bien belle des engagements de l’Etat envers les professeurs, le personnel Médical, de la voirie etc. 
     
    Cette discussion nous amenait à faire des considérations sur le passage de Lesly Delatour comme Ministre des Finances, le néolibéralisme, etc. L’argument de mon collègue n’était pas les moindre, il soutenait l’idée que le néolibéralisme était un drap que les paresseux et les incompétents se servaient pour cacher leur mauvaise gestion. Pour lui tout était dans la capacité de gestion du responsable (par exemple, de la Téléco, de l’EDH, d’un ministère, …), notre problème se résumait donc du fait que nous n’avons pas de bon gestionnaire, aussi simple que ca. Et il résumait la politique tout simplement à sa définition primaire, à savoir, l’art de gérer la citée. Donc si Haïti est dans l’Etat auquel il se trouve actuellement c’est la preuve évidente qu’on ne savait pas gérer.
     
    Alors, j’avais pris tout le retour du voyage pour l’explique que gérer, « la gestion » n’était pas aussi innocente qu’il la croyait, elle est traversée par des idéologies. Surtout en matière politique, la pensée, le paradigme, ou encore l’idéologie dominante avait beaucoup d’influence sur l’orientation politique des pays qui s’y adhèrent. C’est la raison pour laquelle on peut voir que la gestion qui était faite de la chose publique en Haïti, par exemple, était différente de l’époque keynésienne que sous la période néolibérale. Cela a été ainsi également dans beaucoup d’autres pays.
     
    L’idéologie qui sous basait dans le Keynésianisme faisait de l’Etat un acteur important, son rôle était déterminant dans la recherche de l’équilibre économique et sociale. Ainsi, voyait-on que l’Etat cherchait à contrôler les secteurs stratégiques (eau, électricité, télécommunication, etc.), a développer des compétences au niveau de la comptabilité nationale, les statistiques, la planification, la gestion (référence l’INAGHEI à l’époque) etc.
     
    Alors que l’idéologie qui est à la base du néolibéralisme fait de l’Etat une entité négligeable au niveau économique et sociale, il réduit a un pot de chagrin, il est remplacé par le marché (un concept immatériel qui est dans l’ordre de l’idéel) qui serait capable de garantir l’équilibre économique et même sociale à sa place[1]. Donc, avec le néolibéralisme plus besoin d’avoir la plupart des compétences susmentionnées.
     
    Maintenant, mettons-nous d’accord est ce que la gestion dans les deux périodes peut être prise de façon similaire ? Evidemment, non. Le pays est géré de deux façons différentes pendant les deux périodes. La qualité des techniciens de l’administration publique n’est plus la même, il y a une dégression a ce niveau, on doit l’admettre. Est-ce pourquoi aussi constatons-nous que depuis l’imposition de cette nouvelle école de pensée en Haïti l’administration publique et les entreprises d’Etat sont aussi mal gérée, pire qu’elles ne l’ont jamais été avant.
     
    L’assertion disant que l’Etat est mauvais gestionnaire ; qu’Il ne devait pas avoir d’entreprises propres à gérer, peut influencer le responsable qui y croit de manière négative. Pensant qu’un jour ou l’autre cette entreprise devra être privatisée car l’Etat n’a pas le droit d’en avoir. Donc, à quoi bon la gérer de manière efficace, à quoi bon chercher à la renforcer ?  Qu’entre temps, je vais en profiter pour m’enrichir autant que possible en détournant ses fonds. Ca droit être cela, si on considère le niveau de corruption qu’il y a actuellement dans l’administration publique haïtienne. C’est comparable à un complot contre l’Etat et en surcroit contre la société.
     
    Revenons à votre protéger, M. Delatour, il est le porte étendard de cette école de pensée, du néolibéralisme en Haïti. Bien sûr, n’importe qui d’autre allait le faire, car c’était et c’est encore la pensée dominante. Mais, il reste et demeure la référence, il n’y en a pas deux, les autres sont venus après.
     
    C’est dangereux que des élites d’un pays dans les considérations qu’ils font des nouveaux modèles en vogue à travers le monde, et qu’ils sont prêts à proposer à la nation, aux dirigeants, ne prennent pas le temps pour analyser le coté idéologique de la chose et les conséquences qui peuvent en découler. Oh je sais, que la question idéologique, c’est un domaine que beaucoup de nos intellectuelles, surtout de la diaspora, ne maitrisent pas, ils qu’ils ne sont non plus intéressés à le faire. Mais c’est dommage, surtout pour le pays, car dans beaucoup de cas nous allons êtres semblables à des naïfs et mêmes à des idiots aux yeux du monde.
     
    Donc, à votre question  il devient alors évident que vos critiques auraient du avoir été adressées au Ministre de l'agriculture de lors, plutôt qu'au Ministre des Finances, Mr Delatour.
    Il est évident que le Ministre de l’agriculture de l’époque, n’allait rien pouvoir faire, car ce qui était prôné c’était la non intervention de l’Etat dans l’économie, or l’agriculture fait partie des secteurs de l’économie.
     
    Voyez-vous ?
     
    Cordialement !
     


    [1] Le Libéralisme mettait accent sur le marché d’équilibre, libre et parfait. Alors qu’en Haïti le marché est occupé par des monopoles et des oligopoles, et au niveau international, voir dans la caraïbes, il n’y a pas d’équilibre au niveau des producteurs des différents pays
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 7, 2011, 1:18:32 PM9/7/11
    to grands...@yahoogroups.com, forumc...@googlegroups.com, tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Deba Nasyonal, Haiti Connexion, haitian thinktank, Haitian Advocacy, haiti...@ymail.com, Echo Dhaiti, vinoush
    Jean Pierre,
    C'est un plaisir de te retrouver sur l'espace forum. Ca faisait un bon bout de temps que tu
    ne te manifestais pas. Devrais-je me sentir flatte que tu as reagi a partir d'un de mes echanges? En tout cas, je m'en rejouis.
    Dans le cas de l'IDAI, tu as bien precise que c'etait une entreprise en faillite. J'ajoute que
    c'etait aussi le cas pour l'Enaol et l'usine sucriere de Darbonne. Ces deux usines  ne faisaient que generer des deficits qui devaient etre a chaque mois combles par des subventions de l'Etat deja en faillite. Devant cet etat de faits, Delatour en 86 decida de fermer leurs portes, et les syndicats partirent en greve. Homme de dialogue, pour tenter
    de les convaincre du bien-fonde de sa politique, il les recut au Ministere, entendit leurs revendications et essaya de leur faire comprendre qu'il refuserait de combler les deficits
    d'entreprises comdamnes a mourrir meme si on les ressuscitait mille fois. les syndicats
    argumemterent  que si elles etaient deficitaires, c'est qu'elles avaient ete mal gerees et
    argumenterent ausi le nombre d'emplois generes pour la region ...etc......
    Delatour les ecouta. Ces messieurs ne demordant pas de leurs arguments, le ministre leur
    proposa la gestion moyennant le paiement simbolique de 5 gourdes l'an. Les syndicats accepterent l'offre.
    Qu'arriva t'il?  l'Entreprise fut pillee par ces messieurs, et ils vendirent la quasi-totalite des equipements valables, laissant le bail expire.
     
    Au nom de l'emploi et de la charite publique, Jean Pierre, on ne peut pas laisser accumuler ad vitam eternam de maniere irresponsable les deficits de l'Etat.
    On a vu que la Teleco employait 8000 employes alors qu'en realite, elle n'en avait besoin que de 800. N'aurait il pas mieux valu dans la circonstance, ouvrir une caisse d'assistance sociale pour les 7200 employes de trop?
    Je pense que dans un pays comme Haiti, l'Etat doit avoir une vision sociale comme par exemple l, EDUCATION POUR TOUS a la vogue ces jours-ci.
    Cependant, reconnaissons que la seule facon, qu'il en sera capable, ce sera la maniere qu'il s'y prendra a gerer l'economie avec effiscience et intelligence.
    Je m'arrete la.     
    Ca ete un plaisir, Jean Pierre.
    Sois plus present sur les forums.
    Cordialement.
    Jacques Mali.
    From: jean pierre mangones <jman...@yahoo.com>
    To: "forumc...@googlegroups.com" <forumc...@googlegroups.com>; "tout-...@googlegroups.com" <tout-...@googlegroups.com>; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>; Grands Debats <grands...@yahoogroups.com>; Deba Nasyonal <debana...@yahoogroups.com>; Haiti Connexion <haitico...@yahoogroups.com>; haitian thinktank <haitiant...@yahoogroups.com>; Haitian Advocacy <haitian-...@yahoogroups.com>; "haiti...@ymail.com" <haiti...@ymail.com>; Echo Dhaiti <echod...@yahoo.com>; vinoush <vin...@yahoogroupes.fr>
    Sent: Tuesday, September 6, 2011 12:53 PM
    Subject: [GrandsDébats] Re: Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)

     
    Jacques,
    Le probleme de la politique economique de Lesly Delatour, base sur les principes fondamentaux de la fameuse ecole des "Chicago Boys" est tout simplement qu'elle ne prends pas en consideration l'aspect social d'une economie. Un example concret a ete la fermeture de L'IDAI, entreprise en faillite certes, mais qui a aussi entraine la fermeture de l'usine de cotton de l'IDAI, et qui a eu pour consequence la perte de plus de 50,000 emplois, et d'une industrie de produit a base du cotton Haitien qui a completement disparu.
    JPM
     
     

    Tél. (509) 3445-6588

    From: Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
    To: "tout-...@googlegroups.com" <tout-...@googlegroups.com>; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>; Grands Debats <grands...@yahoogroups.com>; Deba Nasyonal <debana...@yahoogroups.com>; Haiti Connexion <haitico...@yahoogroups.com>; haitian thinktank <haitiant...@yahoogroups.com>; Haitian Advocacy <haitian-...@yahoogroups.com>; "haiti...@ymail.com" <haiti...@ymail.com>; Forum Culturel <forumc...@googlegroups.com>; Echo Dhaiti <echod...@yahoo.com>; vinoush <vin...@yahoogroupes.fr>
    Sent: Monday, September 5, 2011 5:00 AM
    Subject: Re: Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)


    Merci Roselor de cet article intéressant.

    Merci aussi de cet autre son de cloche.

    Merci Jacques de tes commentaires qui, comme ceux des néolibéraux, soit embellissent soit vantent presque toujours les bienfaits du néolibéralisme.

    La contribution de Roselor prouve que, quoique nous soyons plongés dans les discussions du Net, certains et certaines d'entre nous gardons un oeil ouvert.

    J'ai bien savouré cet autre son de cloche.

    Internautement,

    Serge
     
    HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
    "UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
    (www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.
    From: Roselor François <roselor...@hotmail.com>

    To: tout-...@googlegroups.com; Haiti-Nation googlegroups.com <haiti-...@googlegroups.com>
    Sent: Sunday, September 4, 2011 8:21 PM
    Subject: RE: Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)

    Subject: Re: Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy
    To: tout-...@googlegroups.com; kesner...@gmail.com

     Monsieur William,
     
    Je ne suis pas économiste, Dieu merci. J’ai plutôt une formation en sociologie, donc je ne tends pas à prendre la place de M. Pharel en quoi que se soit. J’étais tellement intéressé a produire mon dernier message de l'apres midi  que je n’ai pas pensé à effacer nos précédentes correspondances. Ceci dit, excusez moi si cela à provoquer des réactions désobligeantes de M. Pharel à votre égard. J’espère que cela n’aura pas d’autres conséquences sur vous.
     
    Je tiens aussi à préciser que mes écrits ne visent pas à détruire l’image de qui que se soit, je remets en question de préférence une pensé, une idéologie, une logique falsifiée du rôle de l’Etat, une façon de penser ce que doivent être les orientations des actions publiques qui s’est imposée depuis les années quatre vingt (80), a eu des conséquences néfastes sur l’existence de toute une génération d'homme et de femmes et sur la vie de tout un pays et dont les économistes haïtiens, surtout ceux formés aux USA, sont les principaux porte étendard.
     
    Selon moi, quand M. Pharel prétend n’avoir aucune responsabilité au sort de votre ferme, et par surcroit, envers tout ceux qui, comme vous, ont perdu la plupart de leur investissement dans l’agriculture en Haïti, c’est soit qu’il s’agit de ce même problème de jugement, de bon sens, dont souffrent les économistes haïtiens formés aux USA ; soit par mauvaise fois, cherchant à se laver les mains pour ne pas être indexé et pour ne pas prendre leurs responsabilités envers beaucoup de chose qui s’est passé dans le pays et qui l’ont mis dans cet état déplorable.
     
    En effet, si cette pensée est encore dominante en Haïti, si elle continue à être la référence dans les grandes décisions politiques, l’action gouvernementale des différents régimes de toute la période, c’est en grande partie dû par les émissions de persuasion idéologique faites dans les médias et dont celles de M. Pharel seraient les principales ; les plus durables et les plus écoutées.
     
    Je me demande jusqu’à quand les gens comme Pharel feront l’autocritique de leur Å“uvre dans ce pays ? Quand commenceront-ils à réfléchir vraiment sur les choses qu’ils ont cru pendant si longtemps et vehiculees dans la société et qui ont influence tant de gens dans cette societe de facon contraire aux interet du pays? 
     
    Les sciences économiques, malgré toutes les prétentions des économistes, voulant faire d’elle une science exacte, reste et demeure une science sociale. C’est-à-dire, comme l’eau prend la forme du vase qui le contient, de même que l’économie pour être sensée devrait pouvoir servir positivement dans l’intérêt de la société qui la crée, qui la pratique. Tout économie qui ne sert pas à améliorer les conditions de vie de ceux qui la font est pervertie et devient politique, contre ces derniers. C’est ainsi qu’aujourd’hui voit-on que l’économie est devenue l’arme par excellent de politique internationale entre les mains des plus puissants pour assujettir les pays les plus faibles.
     
    Comme disait l’autre « science sans conscience n’est que ruine de l’âme Â» cet adage trouve toute son évidence dans l’action de nos chères économistes.
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
    To: kesner pharel <kesner...@gmail.com>
    Cc: Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
    Sent: Wednesday, August 31, 2011 4:50 PM
    Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours

    Mr Pharel
    Je vous laisse sur le chemin que vous aviez choisi.Tant pis pour vous , si vous ne lisez  pas mes articles.Vous aurez perdu le benefice de connaitre la realite du terroir pour mieux faire  atterir les consultations  que vous donnez au MARNDR.C'est Monsieur Estor qui a lance  la pierre sur Delatours et  moi j'y ai rencheri en amenant le debat  sur le vif. Pourquoi  c'est moi le destructeur? J'ai toujours choisi le combat face a face  et j'ai horreur  de ressuciter les morts.Voila pourquoi j'ai toujours designe nomement  mon target sur le vif .Allez reauditionner une de vos bandes sonores  avec Mr charles Clermont ou avec l'economiste  en chef de la Sogebank........ 
    Puisque vous  donnez  des noms que j'ai cites dans mon droit, que diriez vous de la revocation du directeur international D'OXFAM dans  l'affaire  des 97 millions  de dollars quand  notre presse  ne fait meme pas allusion  a son homologue  national ?. Mon opinion sur Mr  Delatour reflete la position  de la grande majorite des haitiens. Qu'est ce que j'ai a voir dans les theories economiques qui appliquees a mon economie de tous les jours ne tiennent pas.  Meme si vous ne me lisez pas , je continuerai a vous ecouter a la radio, parce que je dois connaitre  vos arguties pour comprendre la manipulation que vous en faites. 
    Alors bonne chance mr Pharel. Cas entendu.
    Michel
    Date: Wed, 31 Aug 2011 17:19:34 -0500
    Subject: Re: Re: A propos de lesly Delatours
    Subject: Re: Re: A propos de lesly Delatours



    Monsieur William,
     
    Je ne sais pas a quelle famille vous voulez m'associer. Je n'ai jamais travaille dans un Ministere et je ne sais pas quel business que vous avez perdu a cause de moi. Je n'ai jamais ete responsable de politiques publiques dans ce pays. Je n'ai pas passe ma vie avec un cheque de l'Etat comme vous cher Monsieur. Cherchez ailleurs les responsables de votre echec personnel. Des laches et frustres comme vous essaient toujours, au crepuscule de leur vie, de trouver un bouc emissaire. Vous frappez a la mauvaise porte.
     
    Kesner Pharel
     
     
     
     

     
    2011/8/31 johnny estor <est...@yahoo.com>
    Merci pour les precisions.
     rm
    A propos des consequences de la politique de Delatour sur le pays, il faudrait vraiment qu'on erige un monument pour la memoire et pour l'histoire, pour expliquer a nos enfants comment l'ignorence de ceux qui se presentent comme connaisseur, la connaissance acquise de l'exterieure dans l'ignorence totale de la realite haitienne et la traitrise de certains de nos plus hauts cadres aux services de pays etrangers peuvent etre nefastes pour la population pour l'avenir. 
     
    Patriotiquement! 
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
    To: jhony estor <est...@yahoo.com>
    Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:08 AM
    Subject: RE: A propos de lesly Delatours

    Mr Estor
    no. je suis un agronome qui a passe 18 annees sur sa ferme agricole a Paillant dans les hauteurs de Miragoane.J'ai subi dans mon business  les derives du chicago boy. Allez sur face book et lisez tous mes textes postes
    michel

     
    Date: Wed, 31 Aug 2011 09:55:51 -0700
    From: est...@yahoo.com
    Subject: Re: A propos de lesly Delatours
    To: michelwi...@hotmail.com

    Certainement.
     
    Je connais un Michel William qui a etudie la psychologie a la Faculte des Sciences Humaines et qui a travaille a un certain moment a IDEJEN, si c'est vous, faites le moi savoir.
     
    Cordialement!
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
    To: est...@yahoo.com
    Sent: Tuesday, August 30, 2011 8:09 AM
    Subject: A propos de lesly Delatours

    Mr Estor
    Votre opinion est aussi la mienne.Plus pres de nous, Roro pharel  appartiendrait a la meme famille
    Michel





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    Roselor François

    unread,
    Sep 8, 2011, 3:58:05 PM9/8/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Koze MandeChez

    Cher Jacques,

    Je suis content que tu aies pu apprécier le texte de Duncan Green à sa juste valeur. Monsieur Green a certes souligné les « progrès macro-économiques » enregistrés pendant l’ère Pinochet, mais on devrait se demander à quel prix et de quelle manière? En outre, à qui profitaient ces « progrès macro-économiques »? Certainement pas au peuple chilien dans sa majorité. En effet, l’auteur a également écrit: “The Economist is impressed, but what about the Chileans? It depends on whom you ask”…. Et il a précisé: The Chilean elite vastly increased its wealth under Pinochet,....

    Outside the middle-class enclaves, however, the flaws in the model start to appear. Chile's neoliberal success has been built on past repression and current hardship. In the fruit farms near Santiago, life is hard. "They work you like a slave here, squeeze you dry, and then throw you out," says Roxana, a smartly dressed 30-year-old woman.”

    Tu as dit qu’ « Il est evident, chers amis, qu'aucun systeme economique n'est parfait. Il y aura toujours un minimum de laisser pour compte. »

    Je suis désolé Jacques. Avec la politique économique néolibérale, telle que nous la connaissons, il n’est et ne sera jamais question d’ « un minimum de laisser pour compte » J’ai toujours compris que la politique économique néolibérale telle que conçue et recommandée voire exigée par les grandes institutions internationales (Banque Mondiale, FMI, et autres) doit nécessairement se baser sur l’exploitation à outrance de la force de travail de la grande majorité. En d’autres termes, on serait même tenté de dire que c’est de l‘esclavage maquillé et pratiqué dans les temps modernes. Et les resultats et faits sont là. Pour comprendre les méfaits d’une telle doctrine économique dans les « pays en développement », il faut examiner de plus près la politique éducative qui l’accompagne. Pastrana (2007) a si bien résumé cette politique: “Preparing working class students for jobs that fit the needs of their families and are appropriate to their presumed [low] 'abilities' corresponds to the logic of capitalist schooling. Neo-liberal restructured economies require an abundance of minimally skilled workers with no exposure to the possibly "corrupting" influences of a well-developed system of public education…..”

    Cher Jacques,

    Je te rappelle que l’article de Duncan Green a été écrit en 1994, cinq années seulement après la transition. Aujourd’hui, il existe d’autres études et analyses encore beaucoup plus critiques qui ont su mettre à nu la somme des dégâts commis dans la société chilienne par la politique économique de ces « fameux Chicago Boys », notamment dans le domaine de l’éducation. Et justement, sachant toute la place de l’éducation dans le développement et l’avenir d’un pays, je suis allé voir ce que ces « fameux Boys » ont fait de l’éducation chilienne.

    Déjà, dans son article, Duncan Green l’avait bien souligné quand il disait: « …the social and environmental costs of the model remain severe ». Et, dans la suite de son texte, comme un coup de massue a l'endroit de ces « Chicago Boys », il avait écrit : “Successful developing countries get into computers, not kiwi fruit, yet the Chilean government shows a massive indifference to the country's technological base. While the business courses are packed, in 1992 only three students graduated in math and four in physics from the University of Chile.”

    Quels résultats! N’était-ce pas désastreux pour le futur de ce pays? Heureusement, le peuple chilien a su faire appel à des gouvernements de centre-gauches pendant plus de 20 ans pour réparer en partie ces dégâts. Je dis en partie, car après 17 ans de régime Krazé zo associé au plan néolibéral, toute la structure néolibérale ne saurait être défaite en si peu de temps au Chili.

    Et j’ai voulu faire plus de recherche là-dessus, et quand j’ai tapé « educational policies in Chile » dans le « Journal for Critical Education Policy Studies » par exemple, j’ai vite compris que Duncan Green avait raison. Prenons en exemple le texte de Jill Pinkney Pastrana de l’université de Wisconsin, Eau Claire, publié au Volume 5, no 2 en novembre 2007 intitulé : « Subtle Tortures of the Neo-liberal Age: Teachers, Students, and the Political Economy of Schooling in Chile.”

    Je publie un extrait de ce qu’il a écrit à ce sujet: “In the late 1970's following a military coup, Chile, with its population brutally suppressed, became the first testing ground for the changes that now define neo-liberal recommendations by international funding agencies such as the IMF and World Bank. The changes were dramatic and extensive. The population could not negotiate the terms of change. Once the basic neo-liberal economic framework was laid, the model was applied to all sectors of society - health, housing, social security, fisheries, agriculture, transportation and of course - education.

    ….Chile is the country where neo-liberal reform - in all of its instantiations - was first brought to fruition. Detailed examination of this legacy presents a unique opportunity for all scholars who continue to question and debate the plausibility and possibilities offered by neo-liberal policy in education. Chile gives us a retrospective on policy implementation and fallout, and prompts several questions: Exactly what neo-liberal education reforms were initially put into place? What were the results of these changes? And, what are some of the current challenges educators in Chile face as they continue to negotiate the subtle and not so subtle fallout of 25 years of neo-liberal policies?”

     Neo-liberal fallout - Teaching

    There is no arena in which the logic of the marketplace clashes with the ideals of education as dramatically as teaching. In Chile we have extensive evidence that policy recommendations articulated in terms of economic efficiency, accountability, and excellence, when divorced from the realities of classroom practice create an aberration of all that schools have been envisioned to be. As one scholar put it recently, "It's very easy to become efficient and reduce overall educational costs if you simply cut teacher's salaries and increase class sizes" (Schugurensky, 1997). This drop in pay experienced in Chile as part of this efficiency plan has necessitated that most teachers now must work several jobs, usually at several different school sites, in order to make ends meet. Thus, the term "taxi teachers" has been coined referring to educators who travel from school to school by taxi to complete their working day [5]. Teachers are now paid by the "chronological hour," for each 60 minutes of time spent in a class, rather than the "pedagogical hour" which is equal to 45 minutes. This means that teaching four 45-minute classes is only worth three hours pay with prep time and homework not considered part of the financial compensation of the teaching profession.”

    The Legacy of Neo-liberal Reform

    “…The legacy that neo-liberal reforms in Chile bestowed to the country is fundamentally negative and anti-democratic. Schools were left physically deteriorated after years of competition and neglect, the teaching profession remains demoralized and severely underpaid, and the level of education (even as measured by problematic standardized tests) is only beginning to recover to the level seen before neo-liberal reforms were put into place. Researchers studying the effects charter schools and vouchers may ultimately produce (Wells, 1996) can reflect on the negative fallout of such schemes illustrated by the case of Chile. Schools in poor neighborhoods and serving populations traditionally excluded from the cultural capital offered by a 'good' education continue to suffer the negative effects of decentralization, subvenciones/vouchers, and "local control" disproportionately. The ideological fallout in terms of the fundamental assumptions concerning the purpose of education - including assumptions that define the best way of structurally organizing education systems - now format the mainstream conception of education in Chile.  

    Tout cela, cher Jacques, c’est pour te dire que le plan néolibéral ne prévoit pas grand-chose pour la majorité. Il n'y a jamais un "minimum de laisser pour compte".

    Et maintenant, permets-moi, s'il te plait, de te poser les 4 questions qui suivent:

    1.      À ta connaissance, combien sont-ils les pays situés dans le top 10 du classement sur le développement humain du PNUD qui appliquent la politique économique dite néolibérale?

    2.      Dans ton texte, tu as bien vanté avec brio les exploits de ces économistes néo-libéraux chiliens, tu as dit par exemple : « Les Chicago Boys chiliens avaient opere un miracle economique chez eux. » ou encore « La dose de '' vaccine chicagoise" inculquee au malade chilien sauva le patient,… », etc.

    Si leur politique économique était comme tu le prétends aussi bonne pour le peuple chilien, pourquoi ce même peuple chilien pour les 20 années de l’après Pinochet n’a délibérément choisi que des gouvernements de centre-gauches à vocation anti-néolibérale?

    3.      Plus loin parlant du ministre Delatour, tu as écrit : « Et pourtant apres lui, on finit par voir les resultats a succes de ces entreprises d'etat une fois modernisees. » Peux-tu nous donner une idée sur les « résultats » de ces entreprises? Et, quel a été ou quel est l’impact positif de ces résultats sur la vie nationale haïtienne?

    4.      Tu as écrit : « Le doctorat en economie obtenu a l'Universite de Chicago par l'economiste Delatour ». Pour son doctorat monsieur Delatour a-t-il écrit et soutenu une thèse? Si oui, serais-tu en mesure de me communiquer le titre et l’année de sa thèse? S’il a bien rédigé une thèse, avec le titre et l’année je devrais être en mesure de la consulter et même d’en avoir une copie.  

     

    Pour finir, dans le but d’enrichir le débat sur le bilan du ministre Delatour, j’ai le plaisir de poster en pièces jointes la thèse de madame Silvia M. Adam intitulée: “Liberalization without decentralization: Haiti under Namphy and Delatour, 1986—1987 » publiée en 2009. Les lecteurs pourront tirer leur propre conclusion.

     

    Je te remercie de ta courtoisie et de ton attention.

     

    Cordialement Roselor



     

    Date: Mon, 5 Sep 2011 07:46:35 -0700
    From: jak...@yahoo.com
    Subject: Re: [Tout-Haiti] Re: A propos de Leslie Delatour, Chicago Boy (A monsieur Jacques Mali)
    To: tout-...@googlegroups.com; haiti-...@googlegroups.com

    johnny estor

    unread,
    Sep 9, 2011, 10:28:15 AM9/9/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Koze MandeChez, forum-c...@yahoo.group
    Bonjour Roselor,
     
    Felicitation pour ce travail de recherche que vous avez realise. Votre texte a su montrer combien sont nombreux les faits qui peuvent prouver que le neoliberalisme n'a pas su aider les pays en voie de developpement a se developper et encore moins les Pays les moins avances (PMA) comme le notre. 
     
    Je ne pense pas que M. Mali pourra trouver des arguments vraiment serieux pour vous repondre,car les faits sont la.
     
    L'objectif de mon intervention n'est pas de dire qui a gagne ou qui a perdu, elle voudrait de preference faire admettre, a tous ceux qui ont suivi ce debat, qu'il y a necessite a se que nos elites changent de paradigme pour l'avenir de ce pays.
     
    Aujourd'hui, apres 25 ans d'essaie, le neoliberalisme ne nous a pas permis d'avancer avec le pays; de l'autre cote le socialisme pur et dur est suicidere dans l'etat de dependance ou nous sommes tombe. L'internationale n'a plus rien de vraiment interessant a nous offrir actuellement. Comme Descartes l'a dit "Je pense donc j'existe", aussi voudrais-je leurs inviter a etre (a exister) en osant penser notre propre voie, notre nouveau paradigme. 
     
    Ceci est extremement impotant a savoir, pour tous ceux qui aiment faire des propositions pour le developpement de ce pays, on ne vous ecoutera pas si les decideurs pensent avoir deja une ligne d'action bien dessine. Ils vous ecouteront c'est seulement et seulement s'ils parviennent a se rendre compte que la ligne ou la voie qu'ils avaient prise n'etait pas la bonne, qu'ils s'etaient trompes. Et qu'il y a necessite aujourd'hui de trouver une autre. Alors, ce qu'il faut d'abord, ce ne sont pas encore des plans (en economie, agriculture, etc.), c'est la conception de la nouvelle orientation, le paradigme, et les plans suivront apres.
     
    Cordialement!
     
     
    ESTOR, Johnny
    Coord. Gen. de GRECIA
    Tél. (509) 3445-6588

    JACQUES MALI

    unread,
    Sep 9, 2011, 8:41:42 PM9/9/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Koze MandeChez
    Cher Roselor,
    Je te remercie pour l'echange. Cela se voit que tu as fouille encore d'autres sources
    pour nous revenir cette fois-ci avec des arguments nouveaux.
    Bien! Je ne suis pas impressionne toutefois.
    Je te rappelle d'abord que Duncan Green non seulement reconnait qu'il y a eu des
    progres macro economiques etonnants au Chili, en outre il avoue aussi qu'apres la dictature de Pinochet qu'il y a eu un neo-liberalisme converti en neo-liberalisme a visage humain au Chili.
    Je te l'avais souligne dans mon dernier texte. D'ailleurs pour Milton Friedman, doctrinnaire
    de cette ecole de pensee, dictature et neo-liberalisme sont incompatibles, et ce n'est pas sans raison que la liberalisation de l'economie a permis  l'eclosion d'une societe libre sous 
    le regime democratique qui a suivi la dictature de Pinochet au Chili. Cependant, malgre tout de ton cote, tu t'agrippes aux annees Pinochet pour nous expliquer un monde de repression et d'esclavage. Qu' ils aient ete du centre gauche ou du centre droit, Roselor,
    tous ceux qui ont succede a Pinochet ont suivi ces memes politiques de liberalisation du marche, et ont privatise graduellement les Entreprises d'Etat. 
    Etonemment, tu nous dis malgre tout:
    '' Quels resultats! N'etait-ce pas desastreux pour le pays? Heureusement, le peuple chilien a su faire appel a des gouvernements de centre-gauche pendant plus de 20 ans pour reparer en partie ces degats. Je dis en partie, car apres 17 ans de regime kraze zo associe au plan neo-liberal, la structure neoliberale ne saurait etre defaite en si peu de temps au Chili."
    De l'extreme gauche d'Allende a l'extreme droite de Pinochet ce n'etait pas l'ideal.
    Mais malgre tout, les Chicago boys appelles a la rescousse de l'economie chilienne
    s'etaient bien tire d'affaire mettant sur place les bases des reformes de liberalisation de l'economie qui a permis  l'eclosion d'une societe libre au Chili apres le depart du dictateur.
    Le centre-gauche et centre-droit, Roselor, ont continue a liberaliser le marche au Chili
    tirant profit des regimes democratiques qui ont suivi.
     
     
    Je maintiens toujours Roselor qu''aucun systeme economique n'est parfait. Si tel etait le cas,
    je crois bien qu'íl serait partout adopte. Vas demander au clochard de la ville de New Yord, s'il n'est pas un laisser pour compte.
     
    Duncan Green a raison en disant depending on whom you ask. Le ciel pourra etre
    noir ou bleu depending on whom you ask..
    Cependant, tu n'as pas raison quand tu pretends que la majorite des Chiliens n'a pas profite de ces progres economiques provoques par les Chicago Boys, Professeur. 
    Quelque chiffres:
    De nos jours, la reduction de la pauvrete est passee de 48% a 13%.
    Les revenus annuels chiliens sont passes  de U$ 1,424 a U$ 5,250.
    Duree de vie....etc...
    Je reviendrai avec ces chiffres plus loin tires de Google.
      
    Depending on whom you ask again, je sais qu'on est capable de reduire comme Marx la
    corellation Capital/ travail a seulement un rapport d'exploitation et d'esclavage
    plutot que tout autre chose, mais esperons que ce n'est pas ton cas Roselor, car tu
    consideres tes services renumeres comme un contrat liant 2 entites et non une exploitation ou de l'esclavage.
    Depending on whom you ask......, alors je t'ai demande.
    Lequel des deux, Roselor, contrat service ou esclavage?
    Dependant encore a qui on demande, Duncan Green pourra toujours avoir son point de
    vue, mais moi personellement, je prefere laiser parler les chiffres.
    Sur ce, je te laise avec ce que j'ai pu receuillir  pour toi sur Google a propos de l'economie chilienne. Ils valent mieux que l'expose que je t'ai fait jusque la.
    Voyons:

    ECONOMY
    Chile is one of South American most stable and prosperous nations, leading Latin American nations in HUMAN DEVELOPMENT, competitiveness, income per capita, globalisation, ecnomic freedom and low perception of corruption. However, it has a high income inequality measured by the Gini index( cette derniere observation devrait te faire sourire, mais comme disait Marx realisant qu'il s'etait trompe sur certaines de ses predictions, il dit rapidement. les pauvres sont devenus plus riches, les riches sont devenus plus riches aussi mais plus rapidement)
    In may 2010, Chile became the first South American to join OECD. (seules les puissances economiques font parti de ce club selecte de nations)
    In 2006, Chile became the country with the highest nominal GDP per capita in Latin America.
    During the 1990s, Chile reputation, as a role model for economic reform was strenghtened when the democratic government of Patricio Aylwin , who took over from the military in 1990, deepened the economic reform initiated by the military government......
    Unemployment dipped to 7.8% in 2006 and continued to fall in 2007....
    Wages have risen faster than inflation as a result of higher productivity, boosting NATIONAL LIVING STANDARDS. The percentage of Chilean with households  BELLOW POVERTY LINE LEVEL FELL FROM 45.1%
    TO 13.7% en 2006. High domestic savings and investments rates helped propel to average groth rate of 8% during the 1990s...
    The privatized national pension system has encouraged domestic investment and contributed to an estimated total
    domestic savings rate of 21% of GDP
     
    Les chiffres sont eloquents. Developpement humain, standard de vie, reduction de la pauvrete,
    revenus per capita. Tout y est.
    Mais que veux tu, depending on whom you ask, et ce ne serait certainement pas a Graham Green a qui j'aurais demande quoique ce soit.
    A la question d'education pour tous au Chili, je ne m'y aventurerai pas. C'est ta specialite.
    Ils ont peut-etre mal investi, mais y ont quand meme attache une importance capitale avec le systeme de school voucher .
     
    Quand a tes questions...
    Pour la premiere, tu me diras d'abord quels sont les pays que tu estimes neo-liberal que je puisse y repondre.
    Pour la deuxieme, je crois suffisemment avoir traite la question sur les forums pour que tu puisses savoir que toutes les entreprises d'etat privatisees a date en Haiti ont ete un success story.
    Pour la troisieme, je sais seulement que Leslie Delatour a decroche un doctorat en economie a l'Universite de Chicago pour l'avoir lu, mais j'ai pas connaissance de sa these.
     
    Friday night, Roselor, got to have fun...
    Je dois me deplacer.
     On remet ca a une prochaine...
    Je te remercie d'avoir keep up with me.
    Cordialement,
    Jacques Mali
     
     

    Roselor François

    unread,
    Sep 10, 2011, 11:00:18 PM9/10/11
    to tout-...@googlegroups.com, Haiti-Nation googlegroups.com, Koze MandeChez
    Cher Jacques,
     
    Je te remercie d'avoir répondu aussi vite. Je comprends qu'on est en fin de semaine, on doit donc se relaxer et faire le plein pour la nouvelle semaine de travail. Pour aujourd'hui je ne vais pas être trop long. Bientôt, je te répondrai plus longuement. 
    Permets moi toutefois de faire le point sur une de tes phrases. Tu as écrit: "Qu' ils aient ete du centre gauche ou du centre droit, Roselor, tous ceux qui ont succede a Pinochet ont suivi ces memes politiques de liberalisation du marche, et ont privatise graduellement les Entreprises d'Etat."
    Là, tu as raison. Tu as marqué un point. J'avais bien dit que "la structure neoliberale ne saurait etre défaite en si peu de temps au Chili." Rien d'étonnant. le combat du peuple chilien continuera jusqu'à ce que les choses changent. Pour preuve, je soumets à ton attention deux articles récents sur l'actualité chilienne. Bonne lecture et bonne fin de semaine. À très bientôt.
     
    Cordialement Roselor

    En plein hiver chilien : les promesses d’un printemps social et politique



    Rigueurs de l’hiver austral obligent, c’est dans le froid et sous la pluie que depuis près de trois mois les étudiants chiliens revendiquent. Ils n’en sont pas moins en train de faire germer —au fil de mobilisations croissantes de la société civile— les promesses d’un formidable printemps social et politique ; un printemps qui pourrait bien nous donner à réfléchir, ici même au Québec. Car en observant les échos de cette effervescence sociale débouchant ces 23 et 24 août 2011 sur une grève générale appelée par le mouvement syndical, on ne peut qu’être frappé par les inéluctables impasses du modèle néolibéral ainsi que par les moyens qu’une société doit parvenir à se donner pour tenter de s’y opposer avec succès.

    Le Chili a toujours été un pays baromètre, une sorte de laboratoire social et politique nous permettant de saisir avec plus de clarté ce qui se joue ailleurs, à l’échelle du monde. Il l’a été dans les années 60-70, avec l’Unité Populaire de Salvador Allende, expression de cette « ère des brasiers » ayant, dans le sillage de la révolution cubaine, embrasé le continent de ses aspirations au changement social. Il l’a été dans les années 70-80, avec la dictature de sécurité nationale du général Pinochet, symbole de cette répression sauvage et de l’imposition au forceps d’un modèle économique néolibéral dont on allait bientôt connaître la recette partout au monde. Il l’a été aussi dans les années 90-2000, avec le retour à la démocratie, mais à une « démocratie restreinte », les militaires continuant à gouverner derrière le trône. Et peut-être l’est-il aujourd’hui avec cette grève étudiante aux allures absolument inédites ?
    Grève inédite
    Car il ne s’agit pas seulement d’une grève étudiante de grande envergure, touchant tant les élèves du secondaire que les étudiants universitaires. Il s’agit d’un mouvement qui a fini, au fil des semaines, par gagner l’appui, non seulement des syndicats de professeurs et des associations de parents d’élèves, mais encore de larges secteurs de la société civile. Comme si les étudiants avaient su faire comprendre que leur cause était celle de tous et toutes. Voilà pourquoi elle s’est développée comme une trainée de poudre, passant par dessus tous les obstacles mis sur son chemin : depuis le 28 avril 2011, date de la première manifestation étudiante d’envergure (8 000 personnes) jusqu’à la grève générale d’aujourd’hui en passant par les marches du 30 juin (300 000 personnes) et du 9 août (500 000 personnes), se sont multipliés, manifestations, occupations, grèves de la faim, rassemblements gigantesques, le tout finissant, qui plus est, par redonner vie à une série d’autres demandes sociales restées sans réponse : celles des Mapuches au sud, des écologistes à propos du projet HidroAysen en Patagonie, celles enfin du mouvement syndical, aspirant notamment une meilleure redistribution de la richesse sociale.
    Des enjeux de taille
    Il faut dire que les enjeux étaient de taille : Au Chili, sous la houlette du général Pinochet l’éducation est passée d’un seul coup dans la moulinette des logiques néolibérales, sans que depuis les différents gouvernements démocratiques (y compris celui de Michèle Bachelet) y changent quelque chose de substantiel. L’éducation est ainsi devenue « marchandise », une pure affaire d’argent et de négoce, source de profits alléchants pour les banques et les entrepreneurs en mal de profits. Alors que jusqu’en 1973, l’éducation publique chilienne était connue pour sa qualité et sa gratutité, les principes économiques pronés par les Chicagos boys et la dictature ont, comme le rappelle Victor de la Fuente du Monde Diplomatique, littéralement inversé les choses : « Rares en 1973, les écoles privées accueillent désormais 60 % des élèves dans le primaire et le secondaire. Moins de 25 % du système éducatif est financé par l’Etat, les budgets des établissements dépendent, en moyenne, à 75 % des frais d’inscriptions. D’ailleurs, l’Etat chilien ne consacre que 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) à l’enseignement, bien moins que les 7 % recommandés par l’Unesco ». Plus encore le niveau d’endettement étudiant a pris des proportions considérables. Dans un pays où, comme en font foi les données du département d’économie de l’Université du Chili, le salaire minimum s’établit à l’équivalent de moins de 340 dollars canadiens et le salaire moyen à l’équivalent d’environ 1000 dollars canadiens, les jeunes dépensent en moyenne l’équivalent de 300 à 800 dollars canadiens par mois pour suivre un cursus universitaire. En conséquence, « 70 % des étudiants s’endettent, et 65 % des plus pauvres interrompent leurs études pour des raisons financières ».
    Une rupture démocratique
    Mais le remarquable va bien au-delà de tous ces chiffres impressionnants. Il est dans la manière dont les étudiants mènent leur lutte contre le gouvernement du Président Piñera. Même si on sait que leurs leaders –dont la très charismatique Camilla Vallejos, présidente de la Confech—sont membres de partis de gauche, ils ont su tout organiser leur mouvement sur des bases larges, démocratiques et non partisanes, et lui donner en même temps un cours absolument inédit, en exigeant loin de tout corporatisme, rien de moins que « la fin du profit dans l’éducation » ainsi qu’ « une éducation gratuite et de qualité » conçue comme un authentique « service public », pointant ainsi du doigt non seulement l’ensemble du modèle néolibéral dont le Chili s’est fait le champion, mais aussi l’immense majorité de la classe politique chilienne qui s’en est fait ces dernières années la complice plus ou moins avouée. Résultat : ces revendications structurelles ont fini par leur attirer les faveurs grandissantes de l’opinion publique (80% de la population appuient leur revendication), et à l’inverse par mettre le gouvernement (incarnant la droite dure du passé) sur la défensive, lui qui s’est retrouvé dernièrement dans les sondages avec moins de 20% d’appui. Comme si fouettée par l’audace vivifiante des étudiants, la société entière commençait à réaliser tous les côtés pervers et profondément inégalitaires de ce modèle hérité de la dictature, libérant au passage aspirations démocratiques et espoirs de changements grandissants. D’où le peu d’effets des menaces et menées répressives que semble à l’heure actuelle privilégier le Président Piñera. D’où aussi cette idée de plébisicte référendaire (sur les propositions étudiantes) et même de constituante qui commence à circuler de plus en plus largement, à la manière d’un appel à une véritable « rupture démocratique ». Et même si l’on serait bien en peine aujourd’hui de faire un pronostic quelconque quant à la suite des choses, ce que l’on peut dire en toute assurance, c’est que le Chili est en train de découvrir à sa manière –au-delà de toutes les terreurs léguées par la dictature— que pour lui aussi « un autre monde est possible ». A l’heure du printemps arabe, de la révolte des indignés européens et des turbulences que nous pouvons, nous-mêmes connaître sur la scène politique provinciale, n’est-ce pas nous convier à réfléchir à ce que pourrait être, chez nous, un véritable automne québécois ?
    Pierre Mouterde

    Sociologue Auteur de Les mouvements sociaux au Chili (1973-1993), Paris, L’Harmattan, 1995 ; La gauche en temps de crise, Contre-stratégies pour demain, Montréal, Liber, 2011
     

     
     

    Chili : « Pour une éducation publique et gratuite financée par la renationalisation des mines de cuivre ! »

     
     



    L’auteur, Victor de La Fuente, est directeur de l’édition chilienne du Monde Diplomatique. Il analyse les récents événements qui surviennent au Chili et qui marquent une remobilisation des mouvements sociaux du pays.

    Depuis plusieurs mois, un mouvement étudiant d’ampleur historique depuis la fin de la dictature se développe au Chili pour exiger des universités publiques et gratuites, tout en questionnant un système éducatif marchandisé et municipalisé, héritage laissé par le régime militaire du Général Pinochet, et jamais remis en cause depuis par les gouvernements élus. Ce sont des dizaines de milliers d’étudiants universitaires et du secondaire qui sont en mouvement autour du mot d’ordre « l’éducation est un droit, pas un commerce ! », alors que le gouvernement de Sebastián Piñera refuse d’entendre leurs revendications.
    Le 16 juin, à Santiago, ont convergé dans une manifestation le mouvement étudiant et une marche des mineurs avec comme mot d’ordre : « Renationalisation des mines du cuivre, pour une éducation de qualité ». Le 19 juillet, 8 lycéens de la commune de Buin ont commencé une grève de la faim pour réclamer « une éducation d’Etat, laïque, gratuite et de qualité » et la « renationalisation » du secteur du cuivre pour la financer. Au total, 34 élèves du secondaires sont depuis lors en grève de la fin.
    Depuis le début du mois d’août, le gouvernement de Piñera -au plus bas dans les sondages- a choisi la fuite en avant, avec pour seule réponse la criminalisation du mouvement social et une répression massive - sans précédent depuis la chute de Pinochet - avec l’arrestation de milliers d’étudiants ou lycéens. En vain. Le mouvement étudiant s’élargit au-delà du milieu éducatif dans une dynamique de type "mai 68", il dénonce notamment le saccage sauvage de l’environnement par les multinationales, l’exploitation des mineurs, la répression contre les Indiens Mapuches et bien d’autres régressions.
    Les 24 et 25 août, la centrale syndicale chilienne (CUT) appelait à deux jours de grève générale pour une convergence de toutes ces revendications. Ce 25 août, suite à la terrible répression policière des manifestations concluant la grève, un jeune adolescent a été tué (par balle) par la police. A Bruxelles, une marche de solidarité est organisée ce samedi.
    En finir (vraiment) avec l’ère Pinochet
    Jamais, depuis la fin de la dictature, en 1990, le pays n’avait connu d’aussi importantes mobilisations. Jamais, depuis 1956, un gouvernement démocratique n’avait fait face à une telle contestation populaire. A l’origine de ce mouvement, les étudiants ont placé le gouvernement de M. Sebastián Piñera (droite) dans une position délicate : sa côte de popularité – 26 % – fait d’ores et déjà de lui le président le moins populaire depuis le retour à la démocratie.
    Cette longue bande de terre qui longe l’océan Pacifique était pourtant le dernier pays de la région où l’on attendait une telle effervescence. Le « jaguar » latino-américain, « modèle typiquement libéral » (2) ne faisait-il pas l’admiration des éditorialistes en vue ? La stabilité politique y était assurée, expliquaient-ils, puisque « la réalité y avait fini par éroder les mythes et les utopies de la gauche, la plaçant (…) sur le terrain de la réalité, douchant ses fureurs passées et la rendant raisonnable et végétarienne [sic] » (3). Le 28 avril 2011, pourtant, les étudiants chiliens montraient les dents. Et pas les molaires.
    Ce jour-là, les étudiants des établissements publics et privés dénoncent le niveau d’endettement qu’implique l’accès à l’éducation supérieure. Dans un pays où le salaire minimum s’établit à 182 000 pesos (moins de 300 euros) et le salaire moyen à 512 000 pesos (moins de 800 euros), les jeunes (et leurs familles) déboursent entre 170 000 et 400 000 pesos (entre 250 et 600 euros) par mois pour suivre un cursus universitaire. En conséquence, 70 % des étudiants s’endettent, et 65 % des plus pauvres interrompent leurs études pour des raisons financières (4).
    Réunissant 8 000 personnes, cette première manifestation ne semble pas, a priori, promise à un quelconque avenir. Elle vient néanmoins gonfler un peu plus le fleuve de la protestation sociale, déjà nourri par diverses mobilisations à travers le pays : en faveur d’une meilleure redistribution des profits liés à l’extraction du cuivre à Calama, du maintien du prix du gaz à Magallanes, de l’indemnisation des victimes du tremblement de terre de janvier 2010 sur la côte, du respect des Indiens Mapuches dans le sud (5), ou encore de la diversité sexuelle à Santiago. Au mois de mars, le projet HidroAysén avait lui aussi participé à unir un peu plus les Chiliens – contre lui.
    Piloté par la multinationale italienne Endesa-Enel, associée au groupe chilien Colbún, et soutenu par le gouvernement, les partis de droite et certains dirigeants de la Concertación (6) (centre-gauche), ce projet de construction de cinq immenses barrages en Patagonie avait été approuvé sans la moindre consultation citoyenne. Devant l’ampleur de la mobilisation (plus de trente mille personnes à travers le pays), le gouvernement se trouve dans une situation compliquée.
    En juin, la mobilisation étudiante atteint sa vitesse de croisière : le 16 se produit la première manifestation de 200 000 personnes – la plus grande depuis la période de la dictature. Organisant des grèves massives et bloquant des lycées, les manifestants dénoncent la « marchandisation de l’éducation » et exigent « un enseignement gratuit et de qualité » : une revendication qui remet en cause les fondations mêmes du « modèle chilien », hérité de la dictature (lire dans cette page « Un héritage encombrant »). Dans les rues, les étudiants ne s’y trompent pas, qui scandent « Elle va tomber, elle va tomber, l’éducation de Pinochet ! », en référence aux slogans entendus lors des manifestations contre la dictature, il y a plus de vingt ans (« Elle va tomber, elle va tomber la dictature de Pinochet ! »)
    Car si le Chili de Pinochet a constitué un « laboratoire » pour les politiques néolibérales, c’est aussi dans le domaine de l’éducation. Le rêve que l’économiste monétariste Milton Friedman formulait en 1984, les généraux y avaient travaillé dès leur prise du pouvoir.
    Rares en 1973, les écoles privées accueillent désormais 60 % des élèves dans le primaire et le secondaire. Moins de 25 % du système éducatif est financé par l’Etat, les budgets des établissements dépendent, en moyenne, à 75 % des frais d’inscriptions. D’ailleurs, l’Etat chilien ne consacre que 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) à l’enseignement, bien moins que les 7 % recommandés par l’Unesco. Dans le domaine de l’université – cas unique en Amérique latine –, il n’existe dans le pays aucun établissement public gratuit. Selon le sociologue Mario Garcés, les réformes Pinochet – maintenues et approfondies par les différents gouvernements depuis la chute de la dictature – ont perverti la mission du système éducatif : il visait à l’origine à favoriser la mobilité sociale ; il assure désormais la reproduction des inégalités (7).
    Mais – interrogent les étudiants, auxquels n’ont pas échappé les discours satisfaits sur le « développement » de l’économie chilienne (lui ayant ouvert les portes de l’OCDE en décembre 2009) – si l’éducation était gratuite il y a quarante ans, alors que le pays était pauvre, pourquoi devrait-elle être payante aujourd’hui, alors qu’il est devenu (plus) riche ? Une question qui suffit à faire basculer tout une logique cul par-dessus tête, et dont la portée dépasse évidemment le domaine de l’éducation.
    Comme les revendications étudiantes : tenue d’une Assemblée constituante pour promouvoir une véritable démocratie, la renationalisation du cuivre (8) ou encore la réforme fiscale ; il s’agit, au bout du compte, « d’en finir avec l’ère Pinochet ». Suspicieux face à des dirigeants politiques qui ne leur inspirent plus confiance, les manifestants exigent que l’avenir du système éducatif soit soumis à un référendum (pourtant interdit par la Constitution).
    Dénoncer les partis politiques ne signifie pas nécessairement promouvoir une forme d’apolitisme béat. Les étudiants ont occupé les sièges de la chaîne de télévision (Chilevisión), de l’Union démocrate indépendante (UDI – le parti issu du pinochétisme) ainsi que celui du Parti socialiste, identifiés comme trois symboles du pouvoir. Les discours apologétiques d’une gauche institutionnelle qui se dit volontiers coupable d’avoir « trop demandé » – déclenchant ainsi la colère, inévitable, des possédants en 1973 – ou ceux visant à promouvoir le retrait de l’Etat, ne semblent pas avoir prise sur une génération qui n’a pas connu le putsch.
    Les manifestants n’hésitent pas, d’ailleurs, à réhabiliter la figure de l’ancien président, Salvador Allende : ses discours sur l’éducation, prononcés il y a plus de quarante ans, ont récemment battu des records de consultation sur Internet ; son effigie apparaît de nouveau dans les manifestations, où des pancartes proclament que « Les rêves d’Allende sont à portée de main ».
    Cette clarté politique n’a pas affaibli le mouvement étudiant – bien au contraire. Ils ont reçu le soutien des universitaires, des enseignants du secondaire, des associations de parents d’élèves, de différentes organisations non gouvernementales (ONG), réunies autour de l’Association chilienne des ONG, Accion (9), et de syndicats importants (professeurs, fonctionnaires, personnels de santé, etc). Bien souvent, la solidarité s’organise pour soutenir les manifestants occupant un établissement, sous la forme de paniers de nourriture que l’on apporte aux « bloqueurs », par exemple. Selon les sondages, pourtant commandités par des médias tous proches du pouvoir, les étudiants jouissent du soutien de 70 % à 80 % de la population.
    Alors, pourquoi maintenant ? Certes, le Chili a déjà connu des mobilisations étudiantes, notamment la « révolution des pingouins » (10), en 2006, sous la présidence de Mme Michelle Bachelet (centre-gauche). Toutefois, jamais les manifestations n’attirèrent autant de monde : pendant deux décennies, les gouvernements de centre-gauche de la Concertación parvinrent à administrer l’héritage de la dictature tout en réduisant la pauvreté. Mais en accentuant les inégalités : à l’heure actuelle, le Chili figure au nombre des quinze pays les plus inégaux de la planète (11). Peu à peu, les espoirs de transformation liés à la chute de la dictature ont été douchés, cependant que s’accumulaient les dettes des étudiants.
    L’injustice du système est peut-être apparue sous un jour plus cru avec l’arrivée au pouvoir de M. Piñera, lequel s’est vite donné pour mission de renforcer – encore – les logiques de marché au sein du système éducatif. Les conflits d’intérêts au sein du cabinet ont par ailleurs mis en évidence certaines dérives : le ministre de l’éducation de M. Piñera, M. Joaquín Lavín, était également fondateur et actionnaire de l’Université du développement, un établissement privé (12).
    La réponse du gouvernement, pour l’heure, consiste à tenter de criminaliser les manifestants. La presse ne manque pas de souligner les exactions de fractions violentes, parfois infiltrées par des policiers en civil (comme l’ont démontré de nombreuses vidéos et photographies (13)). Le 4 août, estimant qu’il y a « une limite à tout », M. Piñera faisait interdire une manifestation sur l’avenue Alameda (choisie par les étudiants parce qu’évoquée par Allende dans son ultime discours) : la répression y fut systématique, avec plus de 870 interpellations.
    Mais la violence policière n’a fait qu’accroître le soutien populaire aux manifestants. Le soir même, les cacerolazos (manifestations au cours desquelles chacun maltraite une casserole) retentissaient à travers le pays : l’intransigeance gouvernementale avait transformé le défilé en « protestation nationale », terme utilisé pour décrire… les rassemblements en faveur de la démocratie à l’époque de la dictature.
    Les étudiants demeurent mobilisés. Avec l’ensemble de leurs soutiens – qui ne ne se cantonnent plus aux classes moyennes –, ils se joindront à une grève générale les 24 et 25 août, dans l’espoir d’élargir la brèche ouverte.
    Source : http://el-siglo2.blogspot.com/
    Notes
    (1) Plus de deux cents mille personnes les 16 et 30 juin, le 14 juillet puis, à nouveau les 9 et 18 août).
    (2) El regreso del idiota, Alvaro Vargas Llosa, Plinio Apuleyo Mendoza, Carlos Albero Montaner, préface de Mario Vargas Llosa, Random House S.A., Mexico, 2007.
    (3) Ibid. Lire également Franck Gaudichaud, « Au Chili, les vieilles lunes de la nouvelle droite », Le Monde diplomatique, mai 2011.
    (4) Estudio sobre las causas de la deserción universitaria. Centro de Microdatos, Departamento de Economía, Universidad de Chile.
    (5) Lire Alain Devalpo, « Mapuches, les Chiliens dont on ne parle pas », La valise diplomatique, 15 septembre 2010.
    (6) La Concertation pour la démocratie est une alliance de centre gauche, aujourd’hui composée de quatre partis (Parti socialiste [PS], Parti pour la démocratie [PPD], Parti démocrate-chrétien [PDC] et Parti radical social-démocrate [PRSD]) qui a gouverné pendant vingt ans, à la chute de la dictature.
    (7) Mario Garcés Durán, directeur de l’organisation non gouvernementale (ONG) Education et communication (ECO). Entretien avec la BBC Monde.
    (8) L’entreprise d’Etat d’extraction du cuivre Codelco n’a jamais été privatisée, mais la dictature a ouvert de nouvelles concessions au profit de multinationales. La Concertación a suivi la même politique. A l’heure actuelle, 70 % du cuivre chilien est exploité par des entreprises étrangères. Voir le site du Comité de défense et de réappropriation du cuivre.
    (9) Voir le site Internet d’Accion.
    (10) Image due à la couleur des uniformes blancs et noirs des élèves des collèges publics.
    (11) Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ; « Rapport régional sur le développement humain pour l’Amérique latine et les Caraïbes » (pdf).
    (12) Le ministre de l’éducation Joaquín Lavín a été remercié en plein conflit, le 18 juillet. M. Piñera l’a maintenu au sein de son cabinet. Le nouveau ministre de l’éducation se nome Felipe Bulnes.
    (13) Voir par exemple « Carabineros infiltrados en protestas » sur le site de la chaine Chilevision.
     


    Date: Fri, 9 Sep 2011 17:41:42 -0700

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