Les livres d'Histoire d'Haiti doivent relater en details et en termes simples comment ces "luminaires" comme Lesly Delatour et ses cohortes, dont la majorite son encore vivants, secondes par les fusils de la FADH, ont basiquement ratiboise le paysage economique Haitiens, sur les ordres de la FMI et de la Banque Mondiale, pour ensuite implanter les propres boites a profit de ces banques chez nous.
Aujourd'hui, toutes les majeures entreprises en Haiti sont controlees par ces Banques Transnationales possedes par les 7 pays les plus riches du monde!
Ces economistes mercenaire ont perpetre sur l'Economie Haitienne, un crime encore plus odieux que celui que le GNBiste Guy Philippe et le FRAPHiste Jodel Chamblain ont commis sur la Constitution de 1987.
Ces economistes, Delatour en tete, sont tous des Genocidaires vis-avis le Peuple Haitien. Les livres d'Histoire d'Haiti doivent relater cette catastrophe aux generations futurs!
--- On Wed, 8/31/11, johnny estor <est...@yahoo.com> wrote: |
|
Merci pour les precisions.rm
__._,_.___Vision pour une nouvelle société haitienne (VINOUSH) http://vinoush.com/
Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence. Notre première priorité est d’assurer le minimum vital à nos compatriotes restés au pays, aider nous à réaliser cet objectif.
secre...@vinoush.com
http://vinoush.com
VINOUSH: POSITIVONS L'AVENIR
Ce message et toutes les pieces jointes (ci-apres le "message") sont
confidentiels et etablis a l'intention exclusive de ses destinataires.
Toute utilisation ou diffusion non autorisee est interdite.
Tout message electronique est susceptible d'alteration.
Vision pour une Nouvelle Société Haitienne (VINOUSH) decline toute
responsabilite au titre de ce message s'il a été alteré, deforme ou falsifie.
*******************
This message and any attachments (the "message") are confidential and intended
solely for the addressees.
Any unauthorised use or dissemination is prohibited.
E-mails are susceptible to alteration.
Neither Vision pour une Nouvelle Société Haitienne (VINOUSH) not shall be liable
for the message if altered, changed or falsified.
.![]()
__,_._,___
Le 1er septembre 2011
L'agronome William répond ainsi à l'Économiste Kesner Pharel :
"Mr Pharel
Je continuerais à vous répondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'élégance de chacune de nos email. Vous perdez la tête. Je perds mon temps. Bye bye.
Michel"Nous reconnaissons en l'agronome Michel William un agronome à la hauteur du métier, tout comme l'Économiste Kesner Pharel.Il serait assez raisonnable que les intervenants des Fora répondent à l'invitation de Michel William.A ce que l'on dit, il y a en Haïti trop de citoyens et de citoyennes qui ont échoué à l'étranger ou qui n'ont pu fonctionner là-bas alors qu'en Haïti, ils/elles sont des superstars, des succès instantanés et des intouchables! Gare à celui/celle qui ose les questionner.Qu'en diraient se cela les intéresse, Vava, Maurice (le disparu), Carl-Henry, Letitiah, Jean Audan Catel, Yvon Surpris et tous ceux et celles-là qui aimeraient offrir leurs opinions?Soit dit en passant, Lesly Delatour, Marc Bazin et autres haïtiens et haïtiennes qui, dans le temps, furent délégués/dépéchés par l'Internationale - alias États Unis d'Amérique - ont la "bonne et ou mauvaise" réputation, d'après la clameur publique, d'être venus en Haïti Faire la Sale Besogne de cette Internationale dans ce petit pays nègre qui, depuis plus de vingt cinq (25) années, est méconnaissable et plus à la hauteur de son histoire glorieuse. Carence de patriotes, de nationalistes, de gens vraiment concernés sans doute!Patriotiquement, fraternellement, pas-assez hardi pour s'aventurer dans le domaine des grands,SergeHAITIAN INTERNATIONAL GROUP
"UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
(www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.
From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: Touthaiti google groups <tout-...@googlegroups.com>
Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:54 PM
Subject: RE: [Tout-Haiti] Re: A propos de lesly Delatours
Mr Pharel
Je continuerais a vous repondre si seulement une tiers personne acceptait de nous scorer sur l'elegance de chacune de nos email. Vous perdez la tete. Je perds mon temps. Bye bye
Michel
.![]()
__,_._,___
Les dépouilles de notre confrère Jéthro Julien
Je l'ai connu en personne, en chair et en os. Je l'écoutais à Radio Lumière avec une rare régularité. Cette voix chaude, émouvante et convaincante m'a toujours séduit. Pour moi, cette voix incarnait une personne pleine de finesse, de sincérité et de modération. Le monde de la presse se soucie souvent fort peu des conceptions et des idées des journalistes qu'il met en relief. C'était une source d'émerveillement aux yeux d'Alix Damour par exemple, pour Clarens Fortuné aussi sans doute. Sur la haine des «journaleux», Alix Damour possède ses lettres de noblesse. On comprend en tout cas sa détestation des «franc-tireurs» issus de 1986, et son admiration pour Jéthro Julien, Jean Dominique, Macus Gracia, Jean Caleb, Huguette Hérard. Autant que je me souviens, c'étaient ces cinq là que Alix Damour estimait par-dessus tous. Obsédé par le travail bien fait, il était loin d'avoir le même sentiment envers Fred Brutus, Adyjeangardy ou Christophe Charles. On s'entretenait d'eux ici et là, des heures entières. Pourquoi? Il était l'un de nos rares journalistes qui traitaient effectivement l'information, qui la dépouillaient de ses scories. Ses éditoriaux, tous empreints de justesse, témoignaient d'un esprit imbu pleinement des différents rôles du journaliste indépendant. Avec sa disparition déplorable, regrettable, irremplaçable, c'est le cas de se demander : pourquoi, c'est presque toujours les meilleurs, les «bons grains» qui s'en vont ? Pourquoi? Cette question qui peut paraître à certains absurde pose pourtant tout le problème de la futilité de la vie quand ce sont les éléments porteurs de vie, d'espoir qui s'en vont prématurément. Et alors, que faire ? Sans doute, puiser dans son itinéraire exemplaire les leçons de courage, de réalisme et d'espérance! On connaissait mal en fait, l'enracinement très profond de ce jeune talent. Ce mépris continûment manifesté contre une presse qui trahit sa mission en se laissant corrompre par l'argent, la politique, la vanité ou l'ambition. Avec cette presse-là, il n'en finira pas de lancer des flèches. Il nous a ramené aux racines de la communication de masse et de l'information de qualité. Il a vécu dans cette époque comme nul autre. Jeune par son âge (30), mais mûr par son savoir-faire, son intelligence et sa sagesse, il était étranger à tout ce qui était réactionnaire et que l'on voulait parfois lui imposer. Stoïcien, planant, très cool, il savait que l'on ne peut opposer simplement des gestes alternatifs impuissants aux misères ambiantes. Tout ce qui était facile lui était lointain. Tenter d'écrire l'histoire du journalisme haïtien, par fragments, entraîne forcément beaucoup d'omissions. L'effort permanent Continuer > |
|||||
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Quel est l'héritage que Jéthro Julien laissa après lui ? La question peut paraître déplacée. Or, parmi la hiérarchie des souvenirs, des regrets et des modèles qui nourrissait le bouillonnement intellectuel de la ville bâillonnée, le monde des médias occupait une place privilégiée mais périlleuse. Pour moi, tant que notre corporation durera, elle gardera le souvenir et l'empreinte de ce rude et brillant travailleur. L'effort permanent et la sensibilité fraiche, au sens théologique du mot, voilà les deux pôles entre lesquels s'écartèle son destin, plus proche de Jean Caleb que de Alix Damour. Il ne faut pas croire ceux qui vous disent qu'ils n'étaient pas que de jeunes ambitieux, avides de produits standards, rassasiés d'idées étrangères, soucieux de rentabilité immédiate. C'étaient au contraire des jeunes gonflés, jusqu'à sembler vaguement idéalistes, conscients et fiers de leur travail, de la qualité de l'information qu'ils donnaient au public, de la noblesse de la communication. Ni des dieux ni des salauds, seulement les véritables enfants perdus d'un pays gagné par la débâcle, éléments écrémés de la classe moyenne laborieuse, acharnés à vouloir capter les fractures d'une Haïti qui tangue entre pessimisme et attente. La combustion vive, une renommée orgueilleuse, patiemment entretenue, le goût du panache marquent, ces destinées raccourcies. Il était, je ne l'ai pas encore précisé, un homme de Dieu. Mais à la façon du vieil Amos, altéré de bon droit et de justice sur la terre, et non pas à la façon d'un pharisien ou d'un mystique. C'est qu'il vivait vraiment du coeur de son pays. De là son désir de réformes. Chez lui, la presse, l'information, l'analyse politique, sont moins les instruments de consommation que les prérequis du changement. Par-dessous toutes les manifestations passagères ou profondes des luttes du jour, il voyait la continuité de l'Histoire, le plein et incandescent épanouissement de l'âme variée d'Haïti, dont toutes les expressions ont droit à la lumière et à la liberté. Tour à tour Directeur de l'information et Directeur de programmation à Radio Lumière, il savait que les principes moraux sont à la base de tout. Comme Jean Caleb, il croyait jusqu'à la passion et sans retour sur lui-même à la religion mais la démocratie - alors obscure sous les Duvalier- avait le don d'exciter son imagination, son enthousiasme. Ceux qui pensent que le premier signe de l'homme est la sincérité avec Dieu et avec le monde penseront qu'il fut pleinement homme, et à raison. Sa liberté d'action, de ton, de jugement, lui permit de mieux connaître ou d'apprécier l'opinion publique et même les intentions des responsables politiques. Mais cette insertion dans la société où il opéra aboutit souvent à limiter son champ de vision. Entre les pesanteurs du pouvoir politique et l'extrême opacité de la loi, des règles professionnelles et de la liberté de la presse balbutiante, sans compter, les menaces de morts inhérentes à une société autoritaire, le journaliste haïtien s'éloigne de la réalité à pas de bottes de sept lieues. Vingt-sept ans après sa mort qui devait le soustraire le dimanche 26 août 1984 pour toujours aux affections de sa femme née Camille Pierre Toussaint, sa fille Stéphanie, ses parents, amis, collaborateurs et à l'écoute de ses nombreux auditeurs, le total désintéressement du monde de la presse pour Jéthro Julien ou d'autres journalistes exemplaires est à la fois triste et compréhensible. Triste, parce qu'il n'est pas étonnant qu'un jeune artisan de la communication tôt disparu subisse le purgatoire - ne fût-il que médiatique. Et compréhensible, parce qu'il est dans l'ordre des choses de difficilement se souvenir de quelqu'un, quand bien même il a formé notre jugement et guidé nos premiers pas de journaliste. Vingt-sept ans après sa mort, nous savons que l'éclipse de Jéthro Julien porte un nom : le travail du souvenir. |
||
Pierre-Roymond Dumas padrera...@yahoo.com Tel:3905-8505/3557-9628 |
2011/9/1 Serge Pierre-Pierre <sergep...@yahoo.com>
Mr Estor,
Il faut vraiment etre de mauvaise foi, si on doit demander haut et fort ce qu'a fait depositif dans ce pays, Kesner Pharel.L'economiste Pharel a eu le merite, cher ami, d'interesser des generations d'Haitiensa la science de l'economie et des finances, a l'entreprenariat, et aux affaireseconomiques en general. Personne ne l'avait su faire avant lui.Son apport au sport et autres activites de la vie nationale ne sont pas negligeables,non plus.N'etait-ce son jeune age, relativement parlant, on aurait pu commencer deja a parlerde lui en tant que monument et tresor national.On ne vous demande pas de partager ses theories economiques, mais seulement dereconnaitre les valeurs quand elles le sont, cher ami.Jeune que vous etes, je vous vois crucifier les generations precedant la votre,mais rappelez vous qu'une fois aussi nous avions votre age et que nous en faisions dememe vis a vis de nos aines.Cela s'appelle la roue qui tourne.Toutefois, sachez quand meme, qu'a ces condemnations, il faudrait faire l''exceptiona Roro Pharel qui merite bien de la Nation.Cordialement,Jacques Mali.__,_._,___
--
--------
Vous recevez ce message de "Tout-Haiti"
Les meilleurs articles sont publiés en permanence sur www.touthaiti.com
Tout Haiti est un espace ouvert à tous ceux qui sont intéressés à contribuer au progrès d'Haiti
Tout Haiti est un espace de pensées libres pour la promotion et la circulation des idées et des approches pertinentes pour aider au développement d’Haiti et de l'homme Haïtien
Pour s’inscrire a ce groupe si vous n’avez pas un account gmail : insc...@touthaiti.com
Pour participer, envoyez vos messages à tout-...@googlegroups.com
Retrouvez Nous sur Facebook: http://www.facebook.com/touthaiti
Pour plus d'informations et options, visitez nous a: http://groups.google.com/group/tout-haiti?hl=en?hl=fr
Pour résilier, envoyez un e-mail à l'adresse tout-haiti+...@googlegroups.com
--
--------
Vous recevez ce message de "Tout-Haiti"
Les meilleurs articles sont publiés en permanence sur www.touthaiti.com
Tout Haiti est un espace ouvert à tous ceux qui sont intéressés à contribuer au progrès d'Haiti
Tout Haiti est un espace de pensées libres pour la promotion et la circulation des idées et des approches pertinentes pour aider au développement d’Haiti et de l'homme Haïtien
Pour s’inscrire a ce groupe si vous n’avez pas un account gmail : insc...@touthaiti.com
Pour participer, envoyez vos messages à tout-...@googlegroups.com
Retrouvez Nous sur Facebook: http://www.facebook.com/touthaiti
Pour plus d'informations et options, visitez nous a: http://groups.google.com/group/tout-haiti?hl=en?hl=fr
Pour résilier, envoyez un e-mail à l'adresse tout-haiti+...@googlegroups.com
Political observers hail Chilean Pres. Augusto Pinochet's natural resource-based economic model as a revolutionary program that will make Chile the first Latin American economic tiger. However, Pinochet's neoliberal program is exploiting many Chilean laborers and taking a heavy toll on the environment. Despite the country's international image as a fast growing economy, many Chilean are still mired in poverty as a result of Pinochet's 17 years of dictatorship.
The groundwork for Chile's impressive macroeconomic success was laid by the brutal social surgery carried out under Pinochet. The return to democracy has seen a move to "neoliberalism with a human face," but the social and environmental costs of the model remain severe.
It hits you from hundreds of yards away, the rich sweet smell of fermenting wood floating through the crisp air of a Chilean night. The scent emanates from several huge mounds of wood chip, silhouetted against the dockside floodlights. Dwarfing the wooden houses and shops of the southern port of Puerto Montt, the mounds steam gently as they await loading onto the Japanese ship which rides at anchor in the bay. Each pile contains the remnants of a different species of Chilean tree, hauled from the country's dwindling native forest.
Along the southern coast, the wire-mesh tanks of innumerable salmon farms dot the picturesque fjords and inlets. On the beaches, the black strings of pelillo seaweed lie drying, before being sent to Japan for processing into food preservative. In the ports, the fish-meal factories grind mackerel into animal fodder. All these products will be shipped overseas as part of the Chilean export boom, a vast enterprise which has turned the country into the fastest-growing economy in Latin America and a showcase for neoliberalism's "silent revolution" in the region.
The figures are eloquent: economic growth of nearly 6% in 1993, and over 10% in 1992, making Chile the third fastest growing economy in the world that year; low inflation; a government which runs a fiscal surplus of nearly a billion dollars a year; the highest rate of investment in Latin America, most of it financed by local savings; the next in line for a free-trade agreement with the United States. Its supporters trumpet Chile as the first Latin American economic tiger, ready to take its place alongside the tigres asiaticos of Taiwan, Singapore and South Korea.
Moreover, the Chilean economy is doing better now under a democracy than during the Pinochet dictatorship. Taken over the whole 17 years of the dictatorship, the economy was far from being a success story, even in macroeconomic terms. Two enormous recessions in 1975 and 1982, followed by periods of high-speed growth, averaged out at a miserly annual per-capita growth rate of less than 1% from 1973 to 1989. The first boom, which ran from 1977 until 1981, foundered as the "Chicago Boys"--free-market zealots placed in charge of the Chilean economy--deregulated private banks. The banks promptly went on a borrowing spree and then collapsed in 1981 in a private-sector version of the debt crisis. Pinochet had to forget his neoliberal aversion to the state and bail out the banking sector the following year by temporarily renationalizing it.
Emerging from recession in the mid-1980s, however, the government adopted a more pragmatic approach, concentrating on balancing the books and promoting exports and investment. By 1990 it was able to present incoming President Patricio Aylwin with a fairly stable platform for an economic take-off. Above all, the dictatorship had turned Chile into an export-oriented economy. Aylwin picked up the ball and ran with it. Over the course of his presidency, per-capita GDP grew by almost a fifth, exports by 14%, and investment rose from under 19% of GDP to an impressive 27%, unmatched anywhere except by the Asian tigers.
The Economist is impressed, but what about the Chileans? It depends on whom you ask. The Chilean yuppies marvelling at the giant new Alto las Condes shopping mall seem well pleased. Opened in September, 1993, the biggest mall in Latin America is a monument to the new Chile, a temple of consumerism set in the plushest of Santiago's suburbs. The mall has three floors of gleaming boutiques in cream and gold, a vaulted glass roof, palm trees, silent escalators and musak. In the window of the World Book Center, Pinochet's memoirs share pride of place with Martha Stewart's Gardening Month by Month, the perfect Christmas presents in the new Chile. The Chilean elite vastly increased its wealth under Pinochet, and then did even better during the Aylwin boom.
Outside the middle-class enclaves, however, the flaws in the model start to appear. Chile's neoliberal success has been built on past repression and current hardship. In the fruit farms near Santiago, life is hard. "They work you like a slave here, squeeze you dry, and then throw you out," says Roxana, a smartly dressed 30-year-old woman. She can only find work during the harvest and packing seasons, seven months of the year. The few permanent jobs all go to men, she explains.
Roxana's house is a wooden hut with a tin roof, a few sticks of furniture, no heating, and no glass in the windows. The family bakes in summer and freezes in winter. Roxana picks and packs kiwi fruit, peaches and apples for export, all grown on land that used to belong to peasant farmers growing food for Chileans. Under Pinochet the farmers were bought out by banks and fruit-growers. Now they are casual laborers on their old lands.
"Casualization" is central to Chile's economic "miracle," and has accelerated since the end of the dictatorship. A labor force once accustomed to secure, unionized jobs has been turned into a collection of anxious individualists. Pinochet's bloody repression of the trade-union movement played an essential part in the process. "If he hadn't killed all those people, the economy wouldn't be where it is today," says Luz Santibanez, who spent seven years in exile in Scotland and now runs her own clothes workshop in Santiago. The military espoused a particularly brutal form of economic Darwinism. When asked about the high bankruptcy rate, Pinochet's colleague in the junta, Admiral Jose Toribio Merino, replied: "Let fall those who must fall. Such is the jungle of...economic life. A jungle of savage beasts, where he who can kill the one next to him kills him. That is reality."
The Aylwin government corrected some of the worst abuses of the Pinochet labor code. It did nothing, however, to challenge the underlying free-market model which relies on the "flexible" labor practices established under the dictatorship, such as subcontracting, short-term contracts, piece-work and management's right to hire and fire almost at will. Aylwin's team of economic technocrats was convinced that Pinochet's legacy of a compliant labor force and a self-exploiting sweatshop economy was essential to the Chilean boom and could not be touched.
Although the number of unionized workers increased by about a third to 700,000 in the first years of the Aylwin presidency, the Christian Democrats used their control over the trade-union leadership to keep a tight rein on labor. In late 1993, during the height of the election campaign, the government was both able and willing to face down a rare strike by health-care workers. Aylwin refused to negotiate while the 55,000 low-paid members of the National Federation of Health Workers were on strike. Wages are only just getting back to the levels of 25 years ago, while around 40% of the workforce is now estimated to be operating in the dirty, dangerous and unregulated world of the informal economy.
In purely material terms, even the poorest Chileans have become less poor since the restoration of democratic rule, but the loss of job security and the dismantling of the welfare state have exacted a heavy human price. According to a recent World Health Organization survey, over half of all visits to the public-health system involve psychological ailments, mainly depression. "The repression isn't physical anymore, it's economic--feeding your family, educating your child," says Maria Pena, who works in a fish-meal factory. "I feel real anxiety about the future," she adds. "They can chuck us out at any time; you can't think five years ahead. If you've got money, you can get an education and health care. Money is everything here now."
The increased stress and individualism have also affected Chile's traditionally strong and caring community life. According to press reports, suicides have increased threefold between 1970 and 1991, and the number of alcoholics has quadrupled in the last 30 years. Community leaders in Santiago's working-class poblaciones say family breakdowns are increasing, while opinion polls show the current crime wave to be the most widely condemned aspect of life under Aylwin. "Relationships are changing," says Betty Bizamar, a 26-year-old trade-union leader. "People use each other, spend less time with their family. All they talk about is money, things. True friendship is difficult now. You have to be a Quixote to be a union leader these days!"
Pinochet's combination of neoliberal economic surgery and the repression of dissent turned Chile from one of the most equitable societies in Latin America into one of its most unjust--by some reckonings second only to Brazil. Average wages in 1989 were still 8% lower than in 1970. The minimum wage was drastically reduced and casualization, in any case, rendered it meaningless in large sectors of the economy. The numbers living in poverty--defined as those in households with an income of less than twice the cost of a minimum food basket--had risen from 20% to 40% of the population, and the richest 20% of the population had increased their share of total consumption from 45% in 1969 to 60% in 1989. These wealthiest were the only people who experienced a real increase in their income between 1969 and 1988. Despite growing poverty and inequality, the dictatorship cut per-capita social spending by a fifth over the course of the Pinochet years.
Aylwin inherited an economy primed for growth, but with much-increased inequality. He chose to avoid redistribution, and bank on growth to reduce poverty--everyone kept the same proportional slice of the pie, but the pie got steadily bigger. In the short term the trickle-down strategy produced results unparalleled anywhere else in the region. Growth lifted perhaps as many as a million Chileans out of poverty during the Aylwin years. His newly elected successor, Eduardo Frei, has sworn to eradicate extreme poverty--currently affecting almost one in ten Chileans--by the end of the century.
Aylwin had good reasons for putting continuity before change, and an excellent alibi in the old patriarch himself. Pinochet remains head of the armed forces and a jealous defender of his legacy. He also bequeathed a Congress with a built in majority for the Right designed to block radical reform or any attempt to call the military to account for any of the 3,000 political killings under the dictatorship. Aylwin's other reason for caution was economic. Any serious attempt to redistribute wealth would have led to political and economic warfare with the Chilean elite, a slump in investment, and a swift end to neoliberal growth. Don't-rock-the-boatism became the hallmark of the Aylwin presidency.
One of the least publicized and perhaps most positive aspects of the Pinochet legacy is Chile's success in solving Latin America's historic inability to generate domestic savings. The main vehicle has been the radical pension-fund reform introduced in 1980. The reform replaced the ramshackle state pension schemes with private pension funds (AFPs), and made membership compulsory for all workers entering the labor force from 1983, obliging them to contribute a minimum of 10% of their salaries. AFPs currently manage capital of $13 billion, equivalent to one third of Chile's GDP.
Any new pension scheme has a honeymoon period while it accumulates capital before having to start paying out pensions as its members start to retire. During this period, the AFPs have not only generated far higher returns for their members than the old schemes, but have been instrumental in increasing Chile's domestic savings rate to 21% of GDP, the highest in Latin America. As a result, Chile has been able to finance investment with its own resources, allowing it to impose restrictions on speculative foreign capital, something that other Latin American countries would not dare to do, given their desperation for foreign investment. The experiment is now being repeated elsewhere; Peru introduced a similar system in 1991, and Argentina is now following suit.
Is the Chilean model sustainable? It certainly seems more stable than other supposed neoliberal success stories such as Mexico and Argentina, which are both relying on massive inflows of fickle foreign investment to cover large trade deficits. In Mexico and Argentina, the influx of foreign investment has included both direct investment lured in by privatization programs, and a growing component of portfolio investment attracted by high interest rates and rich pickings on the local stock markets. Now, however, alarm bells are ringing since there is not much left to privatize--especially in Argentina--and speculative investment can leave as easily as it enters. Both countries are exacerbating their trade problems by running highly overvalued currencies to hold down inflation. In comparison, Chile has so far been a model of prudence, running government and trade surpluses until a large trade deficit appeared in 1993.
But in the long term, the Chilean model's Achilles' heel is that, underneath all the hype, Chile's recent success has been based on the old developing-country recipe of exporting raw materials. Last year, only 20% of its exports were manufactured goods. Granted, products have diversified from the days when copper made up 80% of Chilean exports--it now accounts for around 40%--with dynamic new "non-traditional" sectors in fruit, forestry and fisheries. Globally, however, agricultural products are the most sluggish backwater of the world economy. Successful developing countries get into computers, not kiwi fruit, yet the Chilean government shows a massive indifference to the country's technological base. While the business courses are packed, in 1992 only three students graduated in math and four in physics from the University of Chile.
This latest twist to the old commodity-export story is already showing signs of coming to an unhappy ending. As more and more developing countries leap aboard the bandwagon, the increased competition floods the market. As one author asked: "How many macadamia nuts or mangoes can North Americans be expected to eat, even at lower prices?" In the Aconcagua Valley near Santiago, growers are hacking down hectares of kiwi-fruit trees because of a world glut. Chile's apple growers have suffered a different kind of setback. By competing with European producers, they have triggered a bout of First-World protectionism. In 1993 the European Community responded to a bumper apple crop at home by virtually closing the doors to Chilean apples. In the same year, in a sign of the limits to its export drive, Chile ran up a $1 billion trade deficit after years of surplus, reflecting sharp price declines in a number of key exports.
Up to now the response has been that of a hamster on a treadmill, as the Chilean economy churns out ever greater quantities of raw materials to try and compensate for the falling prices. In the end, the ceiling on such a rapacious model is the land itself. In the deforested hills around Puerto Montt, the fished-out shorelines of the South, and the chemical-ridden fields of the fruit belt, even Chile's abundant ecosystem is starting to protest, and some of the results are horrific. In the Regional Hospital of Rancagua in the lakes region of Southern Chile, investigations show that of the 90 babies born with a range of neural tube defects in the first nine months of 1993, every one was the child of a temporary worker on the fruit farms. The Rancagua figure is three times the national average, leading investigators to blame the tragedies on the indiscriminate use of pesticides on the farms.
Government economists acknowledge the limitations of a purely natural resource-based model, and argue for a new kind of industrialization, based on natural resources and destined for export rather than import-substitution. Chile, say the economists, should export wine, not grapes, and furniture instead of wood chips. In the longer term, they argue, the country should try and mimic Finland, which successfully found a niche in the world market when it developed timber processing and paper machinery on the foundations of its forestry sector.
To date, however, the Chilean government has failed to shake off its neoliberal inferiority complex, believing that the state can only harm the economy by stepping in to protect and nurture this process. So far, President Frei has said nothing to suggest a change of direction. There has been sharp growth in a few areas--wine exports have grown over 50% a year for the last five years. But critics argue that without a coherent industrial policy, the leap to broader resource-based industrialization will never happen. Furthermore, if Chile succeeds in its efforts to join NAFTA, the government may find that any attempt to encourage fledgling Chilean industries becomes illegal under clauses requiring equal treatment of local and foreign investment.
Aylwin's success has been based on an unprecedented level of political consensus, in part a reaction to the horrors of military rule, and in part the result of fast growth which has been able to keep almost everyone happy without raising divisive issues of inequality and redistribution. The danger for his successor is that, as memories of the dictatorship fade, different sectors will become more willing to rock the boat. The first could be the Socialist Party, which may grow tired of playing second fiddle to the Christian Democrats in the governing coalition, first under Aylwin and now under Frei.
Disputes over the skewed distribution of wealth will probably emerge if the Chilean boom runs into trouble, and there are already signs of a slow-down. Growth in 1993 was 5.7%, down from an unsustainable 10.4% in 1992, and is forecast to reach only 4% this year. Most Latin American governments would be delighted with such a rate, but once the pie stops growing, Chile's poor might become more dissatisfied with the tiny slice they have been allocated by Pinochet and Aylwin. In 1992 the poorest fifth of the population received just 4.5% of national income, exactly the same percentage as in 1987.
Despite the rhetoric, Chile is a long way from being a pure neoliberal showcase. Foreign investors complain about the new government's insistence on retaining tighter controls on foreign capital than almost any other Latin American country. General Pinochet showed his own double standards towards the free market by insisting that the Chilean Copper Corporation (Codelco) remain in state hands; indeed copper revenues subsidized the State during the restructuring of the 1980s. The military as an institution also showed some aversion to its own free-market medicine. By law 10% of Codelco revenues--currently around $190 million a year--goes to the armed forces. The armed forces also declared itself the only group in Chile exempt from joining the new private pension funds.
Some aspects of the Chilean experience could usefully be copied elsewhere, notably the creation of a local capital market, the tradition of honest government (which long preceded Pinochet), and a concern with avoiding large fiscal or trade deficits and excessive openness to foreign speculators. Others, such as Chile's unique endowment of natural resources (copper, forests, excellent farmland and a 2,000-mile coastline, all in a country of only 14 million people), are just Chile's good fortune and the envy of others.
But Chile's macroeconomic success under Aylwin has only been possible because of the brutal social and economic surgery carried out under Pinochet. In Chile, the rise of the market has relied on dictatorship and repression. The return to democracy has seen a move to "neoliberalism with a human face," but the social and environmental costs of the model remain so severe that they undermine many of its gains. Moreover, even on its own terms, the model is flawed in its dependence on raw materials, and the government's aversion to taking a real role in directing the economy. The Chilean experience may contain some lessons for other developing countries grappling with the market, but it is certainly not the neoliberal nirvana painted by its supporters.
Duncan Green is a researcher at the Latin America Bureau, London. He is currently working on Silent Revolution, a book on the neoliberal transformation of Latin America, to be published in early 1995 by LAB/Monthly Review Press.
Mr. Michel William.
Mr. William,
Mesdames et Messieurs,
Mr. Jacques Mali a établi pour nous, en bon vulgarisateur (ci-dessous) , certains éléments essentiels qui forment la toile de fond des échanges entre Mr. William, Estor et Phanor. Pour enrichir cet environnement Mr. Roselor François a soumis au dossier un article relatant de l’essor économique du Chili par l’application de la politique économique du groupe dénommé « the Chicago-Boys » et ses aléas.
La question pertinente qui jusqu’à présent n’a pas été répondue par Mr. Michel William est en quoi consiste l’échec qu’il a essuyé par l’application de la politique du ministre Delatour apparemment un des « Chicago-Boys ». Cette demande n’est que la réitération de celle de Mr. Mali qui écrit :
J'aurais bien aime entendre pour comprendre.
De l'agronome William, par exemple, qui prétend que Delatour a tue son business agricole.
J'attendrai sa réponse.
On aurait aussi souhaité comprendre ! Ces échanges sur ce sujet d’actualité nous intéressent beaucoup, car ils peuvent contribuer énormément à la Refonte d’Haïti.
Bien à vous,
Jedi (miroir d’Haïti)
Vulgarisation de Mr. Jaques Mali
--
Retrouvez-nous sur Facebook
http://www.facebook.com/pages/Haiti-Nation/148661471826898
Pour nous contacter : rl...@haiti-nation.com
Haiti-nation.com, le forum officiel d'Haïti Nation !
Mr Mali et le chicago boy
Mr Mali
J’avais décidé de ne pas nourrir des débats infructueux pour les lecteurs. J’y étais entré avec l’espoir que chacun, même les concernés au premier plan, y apporterait des arguments de poids pour revendiquer ou rejeter une opinion émise. Relisez mes deux courtes phrases qui n’ont pas fini de soulever des réactions émotionnelles sans tenir compte de la réalité de l’agriculture et de la problématique des producteurs agricoles haïtiens. » Votre opinion est aussi la mienne. Plus près de nous, Roro pharel appartiendrait á la même famille »
Il aurait été plus élégant du Chroniqueur économique de répondre « , vous vous trompez énormément sur moi, mr William.. Votre opinion même conditionnelle ne me concerne pas, parce que je n’ai jamais appartenu á cette école. » De fait , c’est ce qu’il a traduit dans son deuxième email lorsqu’il écrit qu’il n’a jamais dit qu’il partageait les opinions de Mr Clermont et de Boisson sur Mr Delatour et qu’il me met en défit de trouver une bande sonore où il aurait revendiqué des succès á Delatour. Je ne voudrais pas revenir sur ces échanges vides d’intérêts pour les lecteurs du forum et les acteurs du secteur.
Votre intervention malheureusement semblerait apporter de la gazoline á la flamme lorsque vous souhaitez et je cite « De l'agronome William, par exemple, qui prétend que Delatours a tue son business agricole. J’attendrai sa réponse.”
Ma réponse se voudrait de ne pas être la réplique á une opinion déjà formée. Elle viendra au moment opportun après que le président Martelly aura constitué le premier gouvernement de Gary Conille. Contentez vous en attendant du texte de Roselor François. merci
Michel William
Vers la création d’une élite agricole haïtienne
La vie rurale en Haïti devrait être définie depuis un certain temps par le mot débrouillardise vulgairement appelée en créole « Brase ». La débrouillardise serait un processus par lequel la population délaissée innove les moyens de son existence en exploitant les ressources naturelles á sa façon tout en compromettant son futur. Un élément majeur de ces ressources est la biodiversité. Force est de reconnaître que la paysannerie haïtienne n’a pas été le fossoyeur unique de son existence, elle a trouvé en la personne morale des ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, des co-auteurs de choix dans l’agonie de la production nationale. Etrange allusion dirait-on ! La raison de cette allusion est que l’aide internationale faite au gouvernement avec la mondialisation est conditionnelle á un paquet de mesures économiques bien ficelées qui bloquent le développement agricole haïtien. L’étranger nous demande d’ignorer que l’agriculture technologique aujourd’hui des pays avancés a été la résultante de plusieurs années de subvention de la production, de la protection de leur marché agricole, de recherches expérimentales , de réforme agraire , de l’éducation des exploitants agricoles, et de mesures prises par ces états qui ont reconnu l’aspect régalien du travail agricole en faveur de la productivité et de la protection des travailleurs agricoles. Leurs technologies avancées d’aujourd’hui sont le résultat d’accumulation de capital née de la colonisation, des interventions armées unilatérales, des croisades , des guerres coalisées et de la mondialisation comme outil non négociable des prêts multilatéraux et bilatéraux. Les petits pays comme Haïti n’ont pas ces grands moyens d’accumulation de capital..
Pendant les vingt ans du règne lavalassien, la débrouillardise a trouvé le creuset politique idéal de son développement avec le principe du « non état » perfectionné par Mr Préval dans son choix des parlementaires qui ont fait tout sauf le travail de renforcement de la charpente administrative légale du pays. » L’état lavalassien a cultivé et généralisé la notion de petits projets dans tous les secteurs d’activités. Chaque année des structures para politiques télécommandées par le financement international ont géré dans l’agriculture des projets d’achat de semences graines, de tubercules ,de projets de cabris, de mini élevage de pondeuses, de mini élevage de poulets de chair , de lacs collinaires, d’amélioration de la pêche artisanale, de redistribution d’engrais, de cantine scolaire qui obligent l’état á expérimenter les mêmes difficultés d’approvisionnement en matière première. Les conséquences sur la production agricole nationale et sur l’administration décentralisée sont dévastatrices. La quadrature du cercle infernal devrait être bouclée avec la nomination á la tête des ministères des cadres qui reviennent des ONG ou qui ont été les consultants des grandes boites internationales. Au lieu d’observer des avances en terme d’augmentation de la production, on a assisté á l’enrichissement des propriétaires d’ONG, á la destruction du leadership local, á la dégradation des bassins versants, á la baisse irréversible de la production agricole, á l’exode rural , á l’ouverture du marché haïtien aux produits agricoles étrangers et á la création d’une CNSA qui devient le porte parole de l’assistance technique internationale. La presse nationale de peur d’être indexée n’a pas encouragé le journalisme d’investigation pour critiquer l’inacceptable.
Théoriquement aucune solution technique unilatérale de pacotille n’est susceptible de renverser systématiquement la tendance. Seul un changement radical du personnel politique devrait recentrer progressivement la gouvernance du pays, rapatrier sa souveraineté et garantir une meilleure redistribution des ressources . Or on a vu que le type d’élection sélection encouragée par l’étranger est piégé doublement, d’un coté avec les élections prévaliennes qui ont toujours eu le dernier mot en promouvant des hommes rejetés par le peuple , de l’autre avec l’ingérence de l’international qui, devant protéger ses intérêts , nous crée des embarras pour lesquels on fait appel encore á lui pour nous apporter des solutions qui ne font qu’ajourner les problèmes. Le vote de l’amendement de la constitution de 1987 en dehors de toute discussion libre en est l’exemple le plus frappant. Voilà que cet amendement et des élections rabâchées font dépendre encore le changement de la présence de Mr Préval et de ses partisans synonymes de débris du séisme du 12 janvier.
Si Mr Martelly compte opérer le changement avec la constitution amendée de 1987 et avec cette législature, il se met le droit dans l’œil. Il devrait profiter de la « prevalerie » constitutionnelle publiée dans le moniteur pour dénoncer la farce , la déclarer nulle et non avenue, punir les coupables et amorcer avec une conférence nationale la rédaction d’une nouvelle constitution qui viendrait réduire le pouvoir parlementaire. En dehors de cette décision révolutionnaire sans appel, toute proposition d’apporter une réponse aux conditions de la paysannerie ne sera qu’un pis aller. D’ailleurs on parle déjà d’alignement des trois uniques parlementaires de « repons paysan » dans le GPR qui est une gymnastique parlementaire pour ne pas évoquer en public le non INITE synonyme de scories politiques de l’ère prévalienne. On ne saurait prétendre rester dans la constitution en gouvernant avec des structures politiques montées en dehors de la constitution. A la guerre comme á la guerre dirait le candidat de « repons paysan » Pourquoi pas le président! Le président aurait il oublié que sa force réside momentanément dans sa capacité toute neuve de mobilisation populaire.
Comme la vie est faite de combats permanents, il restera toujours une classe de citoyens qui refusent d’abdiquer et qui cranent du matin au soir pour trouver l’alternative. A la lumière de diverses réflexions il apparaît de plus en plus irréfutable que l’alternative á la débrouillardise agricole , dans le contexte de la mondialisation est de chercher á pénétrer le système incontournable des petits projets des bailleurs en l’inscrivant dans une dynamique de création et de subvention d’une élite agricole stable capable de fournir en amont et en aval les intrants de base indispensables á l’augmentation de la production. Les jeunes cadres au chômage issus des facultés publiques et privées d’agronomie du pays devraient constituer une partie de cette élite á coté d’un nombre considérable de leaders ruraux qui ont montré leurs intérêts dans l’agriculture traditionnelle du pays en dehors de toutes considérations politiques partisanes.
Le gouvernement de Martelly obligé de travailler aujourd’hui encore sous l’emprise de l’amendement Bob Dole de 1995,amplement suivi par les organismes internationaux de financement et par la coopération bilatérale, (utilisation des ONG) aurait intérêt á négocier le financement de ces micro structures de production. Le gouvernement de Martelly, devrait faire un effort pour sortir des sentiers battus de la planification traditionnelle et pour constituer cette élite qui deviendrait le point d’ancrage de toute une flottille pour l’appareillage de la production agricole nationale. La constitution de cette élite agricole ne va pas résoudre le problème fondamental de l’agriculture haïtienne qui demande des décisions impopulaires de la part du gouvernement Martelly. Elle sera seulement exploitée comme nouvelle démarche politique rassurante du Président Martelly, en prévision de tout propagande négative des spécialistes en eau trouble qui incapables de penser politique et services á la population y verraient des éléments de subversion populaire pour bloquer le processus de changement..
L’expérience a démontré ,et j’écris en connaissance de cause, que si l’élevage et l’agriculture sont rentables á partir d’un seuil minimal d’exploitation individuelle jamais défini encore en Haïti, il en est pire pour l’exploitant d’élite qui aurait choisi la production des semences, l’élevage naisseur et la production conversationniste de montagne avec des crédits FDI, SOPHIDES qui exploitent la déroute de l’intelligence de nos économistes. Il faudrait seulement tenir compte que l’agriculture de montagne coute beaucoup plus chère que l’agriculture de plaine, qu’elle est responsable de 60 á 70% de la production nationale ,qu’elle est momentanément incontournable et que ironiquement c’est la classe paysanne qui subventionne avec sa sueur la consommation de plus de six millions d’urbains. On retiendra aussi que l’agriculture de montagne qui est excessivement couteuse en terme d’aménagement physique est laissée aux paysans analphabètes qui sont les moins armés économiquement pour faire face aux problèmes de son exploitation. Les dépenses d’établissement de ces infrastructures de production en montagne sont lourdes pour ces exploitants d’élite qui ne peuvent au grand jamais les rentabiliser sans un programme étoffé de subvention de la part du gouvernement. On devrait profiter de l’agriculture humanitaire encouragée par l’étranger pour dépenser durablement l’argent de l’aide en subventionnant ces aménagements. L’émergence d’une nouvelle élite agricole présenterait l’avantage de décharger l’état du problème permanent de rareté de production d’intrants majeurs après les désastres annuels á répétition et de s’intégrer dans une logique de redistribution des ressources budgétaires au bénéfice de la paysannerie. Voici une proposition qui devrait être épurée par les cadres de Damien, par les ONG et par les associations des casecs et des maires du pays pour son éventuelle application.
Au niveau national, on admet qu’il y a 565 sections communales regroupant 1.200.000 exploitations agricoles,800.000 éleveurs et couvrant á peu près 600.000 has de terres agricoles .Si Pour chaque section communale on prévoit 1100 has pour chaque 2.100 exploitations , il est suggéré de retenir un schémas de financement qui mettrait en place des structures de production de semences pour chaque 25 has et des structures de production de reproducteurs et d’aliments par groupe de 1000 éleveurs On aura constitué une élite agricole stable distribuée dans toutes les sections communales totalisant :
24.000 centre de production vivrière de semences , soit 22 par section communale
400 centres de production de pondeuses et de poussins de chair soit quarante par département
400 centres de production de reproducteurs de porcs soit vingt centres par département
200 centres de production de reproducteurs de cabris et de moutons ,soit vingt par département
50 centres départementaux de production de ruchers améliorés et de formation des apiculteurs, soit cinq par département
50 centres de production de bateaux de pêche, soit cinq par département.
3 centres de production d’alevins á répartir dans les départements riches en eau de surface.
On aura créé dans tout le pays 25.100 centres de production des intrants durables susceptibles de refaire la structure de base de la production agricole nationale..
Prenons deux exemples la banane et l’igname
Production de plantules de banane sur 25 has
La banane est plantée sur 61.000 has .Avec la Méthode PIF il faudra prévoir 406 serres ou centres de production de drageons de banane. Chaque serre de dimension 20 mètres de long. 10 mètres de largeur et 2,40 mètres de hauteur peut produire 50.000 boutures á l’année , il faut 1600 boutures pour planter un ha, une serre peut produire des boutures pour planter 31 has a l’année. Un technicien de cette elite pourrait produire des drageons pour 150 has a l’année dans trois serres.
Les ONG qui deviennent les bras financiers de l’agriculture, á raison d’une par département devraient financer ce programme sur une période de cinq années.
Production de plantules d’igname pour 25 has
En montagne l’igname occupe une superficie de 30.000 has.
Pour planter un has d’igname il faut 10.000 boutures
1ha d’igname donne 10.000 tubercules qui fournissent 320.000 boutures avec la technique de mini-set.
Pour planter 25 has il faudra produire 2.500.000 boutures
pour produire 2.500.000 de boutures il faut un champ de multiplication de
2.500.000 /320.000 de 8 has d’igname en montagne Un technicien élite peut facilement gérer la production de bulbilles pour 25 has. En divisant la superficie á planter par 25 has, On aurait un programme de financement de 1240 centres reparties dans toutes les zones de production d’igname.
On pourra étendre le même schémas au malanga, á la mazoubel, au riz, au mais , au petit mil, au haricot, á la pomme de terre , etc….
Quelle serait l’acceptabilité politique de cette élite agricole ?
L’idée générale est de redistribuer les ressources budgétaires internes et externes au profit de la paysannerie et de mettre fin á l’action spoliatrice des prédateurs agricoles nationaux et internationaux, de redonner confiance aux services de l’état en se servant des structures d’ONG financées par l’international. Les couts de chacun de ces centres de production d’intrants de base seraient facilement établis á partir d’enquêtes de terrain, de recherches bibliographiques et de couts des nouvelles technologies nécessaires á leur création .
Une telle planification acceptée serait une condition sine qua none du maintien du parlement actuel qui y trouverait un moyen de se blanchir de la mauvaise renommée d’appartenance á un régime conspué de tous. .Ce plan serait proposé aux parlementaires qui le redistribueraient en fonction des zones de production de leur circonscription. Un tel schémas repousserait de lui-même toute idée de partage du pouvoir au niveau du cabinet ministériel et renforcerait le pouvoir de contrôle du parlement. Ce schémas n’exclut pas non plus la possibilité que des compagnies privées s’établissent á la campagne et exploitent des superficies de 50 á 100 has, qui en association avec la masse des exploitants agricoles chercheraient á organiser la commercialisation de la production. Un tel schémas recentrerait le MARNDR dans la production de services pour encadrer en priorité les producteurs d’élite et dans leur sillage la masse des exploitants agricoles appelées á produire pour la consommation nationale.
Pour le moment, les conditions de sécurité pour la mise en œuvre d’un tel plan ne sont pas réunies encore. Elles existeront avec le fonctionnement simultané de l’armée et de la PNH. On pourrait commencer sa mise en application avec l’augmentation et la redistribution de la PNH dans toutes les sections communales. En attendant il est indiqué de monter une commission formée de trois anciens cadres issus des forces armées d’Haïti dont Himmler Rebu, Jean Claude Jeudi, de l’auteur « l’armée pour une démocratie », ajoutés des agronomes Carly Jean Jeune, Joseph Ronald Tousssaint , Jean André Victor , pour jeter les bases de la nouvelle armée de protection de l’environnement . Certains penseurs avanceraient même l’idée de renforcer le ministère de l’environnement avec l’intégration des membres de la nouvelle force armée d’Haïti. Quel travail devra être fait au niveau de la MINUSTHA et du conseil de sécurité des Nations Unies pour faire accepter le principe d’un MDE militarisé, non pas comme forces politiques mais comme forces d’intervention technique dans la protection de l’environnement. Ceci est faisable si au niveau de la chancellerie haïtienne, le Président Martelly y met un ministre qui pense comme lui et qui nomme des ambassadeurs á vision qui peuvent lui garantir ce travail aux Nations Unies et auprès des pays étrangers.
Subject: Re: Re: A propos de lesly Delatours
Monsieur William,Je ne sais pas a quelle famille vous voulez m'associer. Je n'ai jamais travaille dans un Ministere et je ne sais pas quel business que vous avez perdu a cause de moi. Je n'ai jamais ete responsable de politiques publiques dans ce pays. Je n'ai pas passe ma vie avec un cheque de l'Etat comme vous cher Monsieur. Cherchez ailleurs les responsables de votre echec personnel. Des laches et frustres comme vous essaient toujours, au crepuscule de leur vie, de trouver un bouc emissaire. Vous frappez a la mauvaise porte.Kesner Pharel
Merci pour les precisions.rmA propos des consequences de la politique de Delatour sur le pays, il faudrait vraiment qu'on erige un monument pour la memoire et pour l'histoire, pour expliquer a nos enfants comment l'ignorence de ceux qui se presentent comme connaisseur, la connaissance acquise de l'exterieure dans l'ignorence totale de la realite haitienne et la traitrise de certains de nos plus hauts cadres aux services de pays etrangers peuvent etre nefastes pour la population pour l'avenir.Patriotiquement!ESTOR, JohnnyCoord. Gen. de GRECIA
From: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: jhony estor <est...@yahoo.com>
Sent: Wednesday, August 31, 2011 10:08 AM
Subject: RE: A propos de lesly Delatours
Mr Estor
no. je suis un agronome qui a passe 18 annees sur sa ferme agricole a Paillant dans les hauteurs de Miragoane.J'ai subi dans mon business les derives du chicago boy. Allez sur face book et lisez tous mes textes postes
michel
Date: Wed, 31 Aug 2011 09:55:51 -0700
From: est...@yahoo.com
Subject: Re: A propos de lesly Delatours
To: michelwi...@hotmail.com
Certainement.Je connais un Michel William qui a etudie la psychologie a la Faculte des Sciences Humaines et qui a travaille a un certain moment a IDEJEN, si c'est vous, faites le moi savoir.Cordialement!ESTOR, JohnnyCoord. Gen. de GRECIA
Tél. (509) 3445-6588
E-mail: est...@yahoo.comFrom: Michel William <michelwi...@hotmail.com>
To: est...@yahoo.com
Sent: Tuesday, August 30, 2011 8:09 AM
Subject: A propos de lesly Delatours
Mr Estor
Votre opinion est aussi la mienne.Plus pres de nous, Roro pharel appartiendrait a la meme famille
Michel
Cher Jacques,
Tu as dit qu’ « Il est evident, chers amis, qu'aucun systeme economique n'est parfait. Il y aura toujours un minimum de laisser pour compte. »
Je suis désolé Jacques. Avec la politique économique néolibérale, telle que nous la connaissons, il n’est et ne sera jamais question d’ « un minimum de laisser pour compte » J’ai toujours compris que la politique économique néolibérale telle que conçue et recommandée voire exigée par les grandes institutions internationales (Banque Mondiale, FMI, et autres) doit nécessairement se baser sur l’exploitation à outrance de la force de travail de la grande majorité. En d’autres termes, on serait même tenté de dire que c’est de l‘esclavage maquillé et pratiqué dans les temps modernes. Et les resultats et faits sont là. Pour comprendre les méfaits d’une telle doctrine économique dans les « pays en développement », il faut examiner de plus près la politique éducative qui l’accompagne. Pastrana (2007) a si bien résumé cette politique: “Preparing working class students for jobs that fit the needs of their families and are appropriate to their presumed [low] 'abilities' corresponds to the logic of capitalist schooling. Neo-liberal restructured economies require an abundance of minimally skilled workers with no exposure to the possibly "corrupting" influences of a well-developed system of public education…..”
Tout cela, cher Jacques, c’est pour te dire que le plan néolibéral ne prévoit pas grand-chose pour la majorité. Il n'y a jamais un "minimum de laisser pour compte".
Et maintenant, permets-moi, s'il te plait, de te poser les 4 questions qui suivent:
1. À ta connaissance, combien sont-ils les pays situés dans le top 10 du classement sur le développement humain du PNUD qui appliquent la politique économique dite néolibérale?
2. Dans ton texte, tu as bien vanté avec brio les exploits de ces économistes néo-libéraux chiliens, tu as dit par exemple : « Les Chicago Boys chiliens avaient opere un miracle economique chez eux. » ou encore « La dose de '' vaccine chicagoise" inculquee au malade chilien sauva le patient,… », etc.
Si leur politique économique était comme tu le prétends aussi bonne pour le peuple chilien, pourquoi ce même peuple chilien pour les 20 années de l’après Pinochet n’a délibérément choisi que des gouvernements de centre-gauches à vocation anti-néolibérale?
3. Plus loin parlant du ministre Delatour, tu as écrit : « Et pourtant apres lui, on finit par voir les resultats a succes de ces entreprises d'etat une fois modernisees. » Peux-tu nous donner une idée sur les « résultats » de ces entreprises? Et, quel a été ou quel est l’impact positif de ces résultats sur la vie nationale haïtienne?
4. Tu as écrit : « Le doctorat en economie obtenu a l'Universite de Chicago par l'economiste Delatour ». Pour son doctorat monsieur Delatour a-t-il écrit et soutenu une thèse? Si oui, serais-tu en mesure de me communiquer le titre et l’année de sa thèse? S’il a bien rédigé une thèse, avec le titre et l’année je devrais être en mesure de la consulter et même d’en avoir une copie.
Pour finir, dans le but d’enrichir le débat sur le bilan du ministre Delatour, j’ai le plaisir de poster en pièces jointes la thèse de madame Silvia M. Adam intitulée: “Liberalization without decentralization: Haiti under Namphy and Delatour, 1986—1987 » publiée en 2009. Les lecteurs pourront tirer leur propre conclusion.
Je te remercie de ta courtoisie et de ton attention.
Cordialement Roselor
Rigueurs de l’hiver austral obligent, c’est dans le froid et sous la pluie que depuis près de trois mois les étudiants chiliens revendiquent. Ils n’en sont pas moins en train de faire germer —au fil de mobilisations croissantes de la société civile— les promesses d’un formidable printemps social et politique ; un printemps qui pourrait bien nous donner à réfléchir, ici même au Québec. Car en observant les échos de cette effervescence sociale débouchant ces 23 et 24 août 2011 sur une grève générale appelée par le mouvement syndical, on ne peut qu’être frappé par les inéluctables impasses du modèle néolibéral ainsi que par les moyens qu’une société doit parvenir à se donner pour tenter de s’y opposer avec succès.
L’auteur, Victor de La Fuente, est directeur de l’édition chilienne du Monde Diplomatique. Il analyse les récents événements qui surviennent au Chili et qui marquent une remobilisation des mouvements sociaux du pays.