Mais le plus important, c'est que le nouveau discours que nous entendons de l'autre côté de l'Atlantique s'oppose directement au "faux narratif" prêché par Trump affirmant que l'action climatique se fait au détriment des emplois et des travailleurs. Bien au contraire, la nouvelle administration soutient à juste titre que la lutte contre le changement climatique devrait et peut conduire à la création d'"emplois salariés bien payés ", ce qui permettrait également de remédier au problème du chômage provoqué par la pandémie. Il n'est pas surprenant qu'avec un tel programme, les syndicats américains soient très désireux de travailler avec la nouvelle administration " au quotidien pour guérir le pays, donner du pouvoir aux travailleurs et construire une économie durable et une démocratie plus forte pour les générations à venir".
Après la parution, en mars 1987, du numéro 0 intitulé Libertés : le nouvel ordre libéral et édité en collaboration avec Justice, du Syndicat de la magistrature, Hommes et Libertés, de la Ligue des droits de lhomme, et Actes, il a fallu songer à une maquette. Plein droit, ce nétait pas seulement une ouverture vers dautres disciplines, dautres regards, cétait surtout, sur le plan de la forme, oublier lartisanat de nos brochures austères et proposer une revue aérée, si possible attrayante, avec tout ce qui accompagne généralement ce type de publication. Autant dire une révolution pour ceux qui ont connu le Gisti dans ces années-là. Et pourtant cette révolution a eu lieu en douceur grâce à François. Il a su composer avec nos moyens tant matériels quhumains de lépoque, sans extravagance et avec modération, pour donner à Plein droit un look moderne, pour créer une revue différente de nos publications dalors, mais dans laquelle nous pouvions toujours nous reconnaître. Après ce coup dessai, François sera, pendant plus de dix ans, le principal maître duvre de chaque numéro, mettant ainsi ses compétences professionnelles au service du Gisti.
Evidemment, le nouvel entraîneur du PSG Unai Emery ne se plaindra pas de l'aisance balle aux pieds de sa toute première recrue : c'est certainement le critère majeur qui l'a convaincu de signer l'ex-Niçois à Paris. Mais elle ne représente en rien une quelconque preuve du changement annoncé. Avec les Aiglons, Hatem Ben Arfa a récité un football qui lui colle à la peau depuis ses débuts à Lyon il y a douze ans : régaler techniquement, frapper très bien dans le ballon, repérer des trous dans les défenses et aussi manquer de spontanéité, oublier des partenaires et perdre de nombreux ballons après avoir voulu dribbler le joueur de trop. Jouer simple, contrairement à ce que l'on pourrait croire, est très compliqué et le nouveau Parisien n'a pas encore montré, à 29 ans, qu'il en avait les capacités.
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