eric
unread,Nov 3, 2008, 12:53:57 PM11/3/08Sign in to reply to author
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  to sos camif
À la Camif, rien n'a été fait pour limiter l'ampleur des dégâts. Au
contraire, quelques jours avant que la liquidation judiciaire ne soit
prononcée, les vendeurs continuaient à engranger les commandes à plein
régime.
La liquidation judiciaire de la Camif Particuliers est en train de
faire de sérieux dégâts, et pas seulement parmi les salariés du
groupe. Difficile de savoir combien ils sont exactement, mais nombreux
sont les clients qui en sont réduits à attendre une livraison qui
n'arrivera jamais et à espérer qu'ils pourront d'une manière ou d'une
autre récupérer les sommes qu'ils ont versées. Certains d'entre eux
auraient même dû recevoir depuis longtemps leur commande mais la
Camif, prétextant des problèmes d'approvisionnement, avait repoussé à
plusieurs reprises la livraison. D'autres ont découvert que leur
commande était bien partie des entrepôts de la Camif, mais était
bloquée chez le transporteur, ce dernier refusant de mener la
livraison à son terme par crainte (justifiée) de ne pas être réglé.
Exaspérées, choquées, les victimes font entendre leur voix sur les
forums Internet et auprès des associations locales de l'UFC-Que
Choisir. Leur colère est d'autant plus forte que le préjudice est
souvent important. Bon nombre d'entre elles ont versé plusieurs
milliers d'euros en commandant des meubles, voire des cuisines
complètes.
Trésorerie aux dépends des clients
Mais le plus choquant est ailleurs. Alors qu'ils savaient pertinemment
que les comptes de la société étaient dans le rouge et que le
dénouement fatidique devenait inéluctable, les dirigeants ont laissé
les vendeurs engranger les commandes. Moins d'une semaine avant le
dépôt de bilan, la Camif tenait un stand à la foire-exposition de
Nancy. Elle avait même envoyé largement des invitations et proposait
des ristournes de l'ordre de 20 % pour décider les plus hésitants.
Il semble, par ailleurs, que depuis quelque temps, les vendeurs
demandaient aux clients de verser la totalité de la somme là où,
auparavant, seules des arrhes étaient réclamées. Des clients se
seraient même vu refuser en caisse un crédit gratuit en 10 fois
accordé par un vendeur.
Ces pratiques ont-elles été délibérées pour accumuler un maximum de
trésorerie aux dépens des clients ? Si rien ne permet de l'affirmer,
bon nombre de victimes le pensent. En tout cas, une chose est sûre :
rien n'a été fait pour limiter l'ampleur des dégâts auprès des
clients. Au contraire...