Les crises sont le carburant d’Emmanuel Macron.

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Gérard Clappier

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Feb 25, 2025, 11:20:47 AMFeb 25
to Famille Raymond Clappier, Famille Gabriel Solier

« Les crises sont le carburant d’Emmanuel Macron, l’Europe est son atout ».

Parce qu’il développe depuis 2017 une vision cohérente et prémonitoire sur le rôle et la place du Vieux Continent dans le monde, le président français peut tenter un retour sur le devant de la scène, après avoir été marginalisé, par sa calamiteuse dissolution de l’Assemblée nationale, observe Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.

lemonde.fr/idees   2025/02/25 à 10 h 09

Nul ne peut dire, ce qu’Emmanuel Macron, en déplacement, lundi 24 février, à Washington, parviendra au final, à arracher à Donald Trump, mais personne ne pourra lui reprocher, d’avoir tenté quelque chose. Alors que l’Union européenne est mise en péril, dans son identité, son avenir, sa sécurité, le président de la République a retrouvé un rôle à sa mesure.

Il se démultiplie sur la scène nationale, européenne, et transatlantique, pour tenter de desserrer la tenaille américano-russe, sur l’Ukraine, faire entendre la voix de l’Europe, éviter la vassalisation du Vieux Continent.

Deux mini-réunions européennes, organisées de façon impromptue à l’Elysée, la semaine du 17 février, suivies d’une rencontre avec les chefs de parti et groupe parlementaire français, avant son vol vers les Etats-Unis, ont consacré le retour sur le devant de la scène, d’un président, que l’on décrivait au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale, en juin, comme marginalisé, pour ne pas dire fini.

Sens aigu du moment, absence de compétiteurs forts, sur la scène européenne – l’Allemagne était alors en pleine élection –, le président français a poussé autant qu’il a pu, son avantage. 

Par contraste, les partis politiques français si prompts à l’enterrer, ont hérité du mauvais rôle. 

Pris dans de médiocres jeux politiciens, ils ont donné le sentiment de n’avoir pas pris la mesure de ce qui s’était produit à Munich, le 14 février, lorsque le vice-président américain, J. D. Vance, avait violemment attaqué les démocraties occidentales, snobé le chancelier allemand sortant, Olaf Scholz, et apporté un soutien appuyé, au parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne.

Ils se sont comportés, comme s’ils n’avaient pas entendu le président américain, Donald Trump, traiter en ennemi, son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. 

Les Français, eux, ont très bien compris la gravité de la situation, si l’on en croit les résultats du sondage Ipsos, pour La Tribune Dimanche, publié dimanche 23 février.

Ils se montrent très inquiets, d’un possible désengagement du président américain sur l’OTAN, ou sur le dossier ukrainien, et refusent, que l’Europe baisse les bras, et plaident pour la poursuite du soutien à Kiev, même si les Etats-Unis devaient se retirer. 

Sur tous ces points, ils sont en phase, avec ce que préconise, et tente le président français, plombé depuis des mois, par un niveau d’impopularité record : à peine plus de 20 % d’opinions favorables.





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