Soutenance Thèse Arthur Guichoux

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arthur Guichoux

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Nov 26, 2021, 1:09:46 PM11/26/21
to sociologuesdelens...@googlegroups.com
Bonjour,

J'ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse de doctorat intitulée :

La démocratie à l'épreuve des places. Sociologie des rassemblements 15M, Gezi, Nuit debout. 
Sous la direction de Federico Tarragoni (LCSP, Université de Paris) 

La soutenance aura lieu le jeudi 2 décembre 2021 à 9h00 à l'université de Paris (bâtiment Olympe de Gouges, salle 115).
Si vous souhaitez y assister, merci de bien vouloir me prévenir en m'écrivant à arthur....@gmail.com, le nombre de places étant limité. 

Composition du jury 

Antoine Chollet, Maître d’Enseignement et de Recherche à l’Université de Lausanne, examinateur

Christine Guionnet, Maîtresse de Conférences HDR en science à l’université de Rennes 1, examinatrice

Michel Kokoreff, Professeur de sociologie à l’université de Paris 8, rapporteur

Réjane Sénac, Directrice de recherche CNRS / CEVIPOF, examinatrice

Yves Sintomer, Professeur de sociologie politique à l’université de Paris 8, rapporteur

 


Résumé :

Pour qui refuse de réduire la démocratie au gouvernement représentatif, les mouvements d’occupation de places constituent un gisement précieux d’expériences. Cette thèse interroge la signification des rassemblements 15M (Barcelone), Gezi (Istanbul), Nuit debout (Paris) afin de mettre en relief leurs dimensions démocratiques. A l’articulation de la théorie de la démocratie et de la sociologie des mouvements sociaux, elle se structure en cinq chapitres. Le premier délimite les enjeux d’une comparaison entre trois terrains évanescents tandis que le second pose le cadre théorique à partir du concept de démocratie sauvage grâce à sa capacité d’analyse du désordre. Il s’agit ensuite de déterminer ce qui transforme ces rassemblements publics en événements médiatiques et collectifs en interrogeant la manière dont les protagonistes se réapproprient l’espace public. Le quatrième chapitre esquisse une généalogie comparée des « mouvements de places » en Espagne, en Turquie et en France et propose de les analyser comme une phase de cristallisation temporaire de l’espace des mouvements sociaux. Il reste alors à interroger la signification politique des « Places » comme espaces de participation et de représentation. Ce qui s’y joue relève moins d’une volonté d’autogouvernement que d’un refus collectif des gouvernés constitutif de l’expérience démocratique. Cette thèse vise donc à questionner l’opposition entre spontanéité et organisation, représentation et participation, ordre et désordre en tant que ce dernier ne constitue pas l’autre du politique mais une de ses manifestations.


Cordialement, 


Arthur Guichoux

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