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Histoire des Khazars

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Emilio

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Oct 8, 2009, 9:42:30 AM10/8/09
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Les Khazars (כוזרים en hébreu, Hazarlar en turc, Хазары en russe,
Xäzärlär en tatar, Hazarlar en tatar de Crimée, Χάζαροι en grec, خزر
en arabe, خزر en persan, Cosri en latin) étaient un peuple semi-nomade
turc d’Asie centrale ; leur existence est attestée entre le VIe et le
XIIIe siècle après J.-C. Le nom Khazar semble dériver d'un mot turc
signifiant errant, nomade (gezer en turc moderne). Au VIIe siècle les
Khazars s'établirent en Ciscaucasie aux abords de la mer Caspienne où
ils fondèrent leur Khaganat ; une partie d'entre eux se convertirent
alors au judaïsme qui devint religion d'État. À leur apogée, les
Khazars, ainsi que leurs vassaux, contrôlaient un vaste territoire qui
pourrait correspondre à ce que sont aujourd'hui le sud de la Russie,
le Kazakhstan occidental, l'Ukraine orientale, la Crimée, l'est des
Carpates, ainsi que plusieurs autres régions de Transcaucasie telles
l'Azerbaïdjan et la Géorgie.

Les Khazars remportèrent plusieurs séries de succès militaires sur les
Sassanides. Ils luttèrent aussi victorieusement contre le Califat,
établi en deçà de la Ciscaucasie, empêchant ainsi toute invasion arabo-
islamique du sud de la Russie. Ils s'allièrent à l'Empire byzantin
contre les Sassanides et la Rus' de Kiev. Lorsque le Khaganat devint
une des principales puissances régionales, les Byzantins rompirent
leur alliance et se rallièrent aux Rus' et Petchenègues contre les
Khazars. Vers la fin du Xe siècle, l'Empire Khazar s'éteignit
progressivement et devint l'un des sujets de la Rus' de Kiev. S'en
suivit des déplacements de populations rythmées par les invasions
successives des Rus', des Coumans et probablement de la Horde d'Or
mongole. Les Khazars disparurent alors de l'histoire n'étant plus
mentionnés dans aucun récit historique.

Origines et expansion

Les origines des Khazars sont sujettes à de multiples théories.

Certains théoriciens proposent de voir les Khazars comme des peuples
turcs ayant migré vers l'ouest. Leur nom même signifie « errant » en
langue turque. Quant aux universitaires soviétiques, ils considéraient
les Khazars comme un peuple indigène de Ciscaucasie. Des liens avec
les Ouïghours peuple turcophone du Xinjiang (Chine) ont été soulevés
par Douglas M. Dunlop, s'appuyant sur des textes datant du VIIe
siècle, tandis que d'autres soulignent des ressemblances avec la
langue hunnique, semblable à celle des proto-Bulgares, ce qui laisse
supposer des liens avec des origines liées aux Huns.
Il a récemment été supposé par Dmitri Vasiliev que les Khazars
n'auraient rejoint les steppes pontiques qu'au début de VIe siècle, et
auraient résidé auparavant dans la Transoxiane.

Enfin, une autre thèse, celle de la caste royale des Khazars, qui se
proclama descendante de Kozar, un des fils de Togarma, petit-fils de
Japhet selon la Table des nations des premiers chapitres du Livre de
la Genèse, est probablement due à sa conversion au judaïsme. Elle
donna cependant naissance à de nombreuses spéculations; selon l'une
d'elles, consignée dans l'un des manuscrits de la Gueniza du Caire
étudiés par Solomon Schechter, les Khazars descendraient pour une
partie au moins des tribus perdues d'Israël. Quelques historiens, dont
Yair Davidiy[1], souscrivent à cette thèse "conciliante" suggérant que
les juifs ashkénazes d'Europe du nord, pour certains héritiers des
Khazars, ne sont pas des convertis.

Tribus Khazares

L'organisation tribale des Khazars semble complexe. Ils auraient été
divisés entre « Khazars blancs » (ou « blonds ») et « Khazars noirs
» (ou « bruns »). Le géographe persan médiéval Istakhri avait établi
une différence raciale entre ces deux castes (blanc aux cheveux roux
pour les « Khazars blancs », et basané de type indien pour les «
Khazars noirs »), mais rien ne semble corroborer cette thèse.

Apogée

Formation de l'État Khazar

L'histoire des Khazars est liée à l'empire Göktürk (ou Köktürk), formé
après la défaite des Ruanruan par le clan Ashina en 552.

Lorsque l'empire Göktürk s'effondre suite à des conflits internes au
milieu du VIe siècle, il se partage en proto-Bulgares et Khazars menés
par le clan Ashina.

Vers 650, les Khazars fondèrent un royaume indépendant au nord du
Caucase aux abords de la Volga, notamment au détriment des proto-
Bulgares, qu'ils chassèrent vers le nord-ouest. Cet « État » mal connu
est indifféremment appelé « empire khazar », « royaume khazar », ou
encore « Khazarie ».

Signe de l'importance qu'acquiert le royaume, le Khagan (dirigeant)
Khazar, Tong Yabghu Khagan (dynastie Ashima), appelé aussi Ziebel,
envoie des troupes (menées par son neveu, Buri-sad) à l'Empereur
Byzantin, Héraclius, pour l'aider à passer la Géorgie. Ce dernier
projette d'ailleurs d'offrir au Khagan sa fille en mariage en signe de
reconnaissance, mais revient finalement sur sa décision.

L’expansion des Khazars au cours du VIIe et du VIIIe siècle se heurta
ensuite aux conquêtes des Omeyyades du Califat arabe sur le Caucase et
la Transoxiane. En 650, l'armée arabe d'Abd ar-Rahman ibn Rabiah est
battue par les Khazars à Balanjar. Selon les historiens arabes de
l'époque, chaque camp aurait fait usage de catapultes. Le Khagan de
l'époque aurait été Irbis. D'autres attaques eurent lieu au même
endroit avec les arabes.

Khazars et Byzance

Au VIIe siècle, les Khazars s'emparent de la Crimée, territoire
byzantin, mais occupé par les Goths.

La domination khazare sur les différentes populations slaves ou
turques des rives de la mer Caspienne connut sa plus grande expansion
au IXe siècle, sa fortune étant liée à son importance stratégique sur
le commerce de la route de la soie. Initialement dans le Caucase, leur
capitale fut transférée vers 750 à Itil ou Atil, à l'embouchure de la
Volga.

Religion et stratégie

Les Khazars sont notamment connus pour avoir adopté le judaïsme comme
religion officielle, sous le règne du bek Bulan en 838, peut-être au
contact des Juifs persécutés par les empereurs byzantins.

Les Byzantins ménagèrent l'empire khazar qui les protégeait des
envahisseurs Vikings et Arabes, si bien que leur empereur Constantin V
épousa une princesse khazare, dont le fils Léon IV fut surnommé Léon
le Khazar.

On a retrouvé une correspondance entre Hasdaï ben Shatprut, vizir juif
du calife de Cordoue Abd al-Rahman III, et Joseph, souverain des
Khazars.

Initialement païens de tradition chamanique, les souverains et les
nobles khazars seraient d'abord entrés en contact avec le judaïsme, et
s'y seraient convertis, par le biais des populations de Crimée. On
pense que ce choix fut éminemment stratégique, dû pour une part à la
nécessité d'avoir une religion monothéiste pour se faire accepter des
populations tributaires et d'autre part, à la nécessité d'opposer une
religion originale à la pression qu'exerçaient à la fois l'occident
chrétien (l’Empire byzantin) et l'orient musulman.

En adoptant le judaïsme, les Khazars restèrent très tolérants sur le
plan religieux, et laissèrent leurs sujets slaves professer le
christianisme ou l’islam en toute liberté. Bien que la religion
officielle fût le judaïsme, leur grand prince (khâgan) et leur roi
tenaient un conseil qui réunissait les représentants des trois grandes
religions monothéistes.

Leurs armées furent renforcées au cours des VIIIe siècle et IXe siècle
par des nomades de la steppe, en particulier des Pétchenègues. Ceux-ci
devinrent plus puissants que les Khazars, qui ne purent les empêcher
de franchir la Volga et de s'installer en 889 entre le Don et le
Dniepr; puis, en 895 de conquérir le royaume magyar de l'Atelkosou.

De manière générale, les Khazars protégèrent Byzance et leurs
populations sujettes contre les expéditions de pillage des Varègues,
lancées le long des grands fleuves, et contre les expéditions arabes
qui tentaient de contourner la mer Caspienne.

Les Khazars fondèrent peut-être la ville de Kiev, en Ukraine
d'aujourd'hui, et sont indirectement à l'origine de la fondation de la
Moscovie, la Russie actuelle, qui s'est construite à partir de la Rus'
de Kiev à la suite de l'invasion de la Khazarie par les barbares
ruthènes (rusyns) venus du nord.

Fin de l’Empire khazar

Les Russ, pillards d'églises, finirent par se convertir au
christianisme et dès lors, soutenus par l'Église orthodoxe, obtinrent
la soumission des indigènes slaves, leurs anciennes victimes, qui se
retournèrent contre leurs anciens protecteurs Khazars et prirent,
elles aussi le noms de Russes.

En 965, le prince russe Sviatoslav Ier prit la forteresse de Sarkel :
dans les années qui suivirent, la Russie naissante porta un coup fatal
à l’empire des Khazars. Un État indépendant subsista encore durant
quelques décennies jusqu'au début du XIe siècle. Certains Khazars
rejoignirent alors les communautés juives byzantines, d'autres la
Hongrie, et d'autres la Pologne.

Finalement, la fin de l’Empire khazar s'avéra un mauvais choix
politique pour les Russes : les Khazars, en effet, les avaient
protégés contre les Petchenègues qui nomadisaient au sud de la Russie.

Les Khazars surent bâtir une civilisation évoluée sur les plans
technique et politique. Notamment, ils frappaient monnaie et
possédaient la technologie du papier, héritée de leurs voisins
chinois. Leur particularisme religieux et la méconnaissance de leur
histoire leur ont valu d’être au centre d'un ensemble de légendes à
caractère ésotérique et de conceptions erronées sur leur civilisation.

Certains chercheurs pensent que les premiers gros établissements juifs
d’Europe de l’Est ont été constitués par des Khazars, suite à la chute
de leur empire entre le Xe et le XIIe siècle. Aujourd’hui, certains
historiens étudiant la question estiment que les communautés
ashkénazes d'Europe orientale sont le fruit de la rencontre entre les
Khazars et les émigrants juifs de Rhénanie.

Des centaines d’années après son effondrement, nombre de récits et
hypothèses continuent à alimenter l’épopée de ce peuple. Néanmoins, un
empire florissant qui vécut du VIIe au XIIIe siècle ne peut
disparaître totalement sans laisser de traces. À l’heure actuelle,
outre son apport à la culture ashkénaze, la majorité des traces de cet
empire restent liées à l’histoire et à la culture russe et hongroise.
Dernier vestige significatif de l’existence de la civilisation
khazare, la mer Caspienne est toujours surnommée la "mer des Khazars".

Problématique Khazars-Ashkénazes

La thèse de l'origine khazare des Ashkénazes

À la fin du VIIIe ou au début du IXe siècle, l'élite khazar, et peut-
être une partie de la population, s'est convertie au Judaïsme.
L'étendue de cette conversion reste débattue par les historiens, entre
ceux qui estiment qu'elle n'a touché que la cour royale et la
noblesse, et ceux qui pensent que des segments importants de la
population se sont aussi convertis[2].

Il a été proposé par différents auteurs depuis le XIXe siècle que les
Juifs d'Europe de l'Est descendaient entièrement ou partiellement des
Khazars. En 1883, Ernest Renan écrivait dans Le Judaïsme comme race et
religion :

Les conversions massives à l'époque grecque et romaine enlèvent au
judaïsme toute signification ethnologique, et coupent tout lien
physique (mais non pas spirituel) avec la Palestine […] La plupart des
Juifs de Gaule ou d'Italie, sont le produit de ces conversions. Quant
aux Juifs du bassin du Danube, ou du Sud de la Russie, ils descendent
sans doute des Khazars. Ces régions contiennent de nombreuses
populations juives qui probablement n'ont rien à voir, du point de vue
ethnologique, avec les Juifs d'origine[3].

Controverse historique

En 1954, le chercheur britannique Douglas Morton Dunlop publia une
Histoire des Juifs Khazars qui développait cette thèse mais qu'il
présentait, faute de preuves directes, comme une simple hypothèse[4].
C'est le livre d'Arthur Koestler, La Treizième Tribu, en 1976, qui a
popularisé cette thèse auprès du grand public. Bien qu'ayant servi à
alimenter le discours antisioniste, en visant l'idéologie sioniste
politique (articulée par ailleurs par des ashkénazes, par exemple
Benjamin Freedman) dans ses bases, le postulat n'est ni idéologique en
lui-même ni dénué de fondements : il est affirmé par plusieurs
historiens (Kevin Alan Brook[2], Poliak) qu'un certain nombre de
Khazars ont migré en Europe orientale (Ukraine, Pologne, etc.) après
la chute de leur empire. Il n'a par ailleurs jamais été affirmé que
les populations juives d'Europe orientale descendaient exclusivement
des Khazars, ni des anciens Hébreux.

La thèse de l'origine Khazar des Juifs ashkénazes avait cependant déjà
été repoussée par des historiens dès la sortie du livre de Koestler,
certains affirment en particulier que cette thèse ne reposerait sur
aucune donnée scientifique ou historiographique[5]. En outre, Koestler
semble avoir commis de nombreuses erreurs, se trompant sur les
étymologies ou dans l'interprétation des sources[6]. Selon Bernard
Lewis :

Cette théorie … ne repose sur aucune preuve quelle qu'elle soit. Elle
a été abandonnée depuis longtemps par tous les chercheurs sérieux dans
ce domaine, y compris ceux des pays arabes, ou la théorie khazar est
peu utilisée en dehors de polémiques politiques occasionnelles.[7]

Cette origine non-israélite est aujourd'hui présentée comme quasi-
certaine par certains auteurs, dont Shlomo Sand et Paul Wexler. Selon
Shlomo Sand en effet, la diaspora juive serait le fruit de conversions
successives, les Juifs d’Afrique du Nord par exemple, descendant de
guerriers berbères, et les Juifs d’Europe de l’Est, descendant des
réfugiés du royaume Khazar converti au VIIIe siècle[8] :

Au début du XXe siècle, il y a une forte concentration de Juifs en
Europe de l’Est : trois millions de Juifs en Pologne.
L’historiographie sioniste prétend qu’ils tirent leur origine de la
communauté juive, plus ancienne, d’Allemagne, mais cette
historiographie ne parvient pas à expliquer comment le peu de Juifs
venus d’Europe occidentale - de Mayence et de Worms - a pu fonder le
peuple yiddish d’Europe de l’Est. Les Juifs d’Europe de l’Est sont un
mélange de Khazars et de Slaves repoussés vers l’Ouest.[9]

L'historien français Marc Ferro reprend l'idée d'une origine khazare
et la présente comme l'un des « tabous de l'histoire »[10]. Il
explique de bien des juifs « croient ferme, comme les Juifs d'Europe
centrale, qu'ils sont tous originaires de Palestine : ceux-ci ont
oublié qu'une grande partie d'entre eux sont des convertis de l'époque
du royaume Khazar »[11]. Marek Halter soutient également cette thèse
[12]. Cette thèse semblait être un évidence aux yeux de certains Juifs
européens comme Marc Bloch[13] ou Isaac Asimov[14].

La génétique peut-elle faire avancer la question ?

Des études génétiques menées par, entre autres, Doron Behar et Michael
Hammer, ont montré que les chromosomes Y d'une proportion fortement
significative de Juifs ashkénazes diffèrent de ceux des populations
européennes parmi lesquelles ils ont résidé, et sont en revanche
partagés par des populations du Moyen-Orient, notamment turques, ainsi
que des Juifs non-ashkénazes. Un résultat similaire a été trouvé pour
plus de 40% des chromosomes mitochondriaux. De plus la recherche
révèle que seulement 5% des Juifs ashkénazes ont des chromosomes Y de
l'haplotype « Q », fréquent dans les peuplades asiatiques, dont les
Khazars[15],[16]. Toutefois, la présence d'ADN mitochondrial européen
ou autre en proportions significatives tendrait à suggérer, selon les
détracteurs de ces études, un métissage postérieur[17],[18]. Selon
Nicholas Wade, journaliste scientifique du New York Times : « Les
résultats sont en accord avec l'histoire et la tradition juives et
réfutent les théories selon lesquelles les communautés juives
consisteraient principalement de convertis d'autres religions, ou
qu'ils descendent des Khazars.[19] ». L'historien Shlomo Sand, qui
rappelle dans son dernier livre que la génétique en Israël était déjà
dans les années 1950 une « science biaisée entièrement dépendante
d'une conception historique nationale qui s'efforçait de trouver une
homogénéité historique nationale au sein des Juifs dans le monde »
considère, concernant ces récentes études génétiques, que «
l'information sur le mode de sélection des éléments observés est ténue
et de nature à éveiller des doutes importants. Ce d'autant plus que
les conclusions précipitées sont toujours construites et renforcée au
moyen d'une rhétorique dénuée de tout lien avec le laboratoire
scientifique »[20].

Sources et bibliographie

Ouvrages historiques

* Isaac Acqris, Kol Mevasser, Constantinople 1577, manuscrit à Oxford.
* (he) Abraham N. Poliak, La Conversion des Khazars au judaïsme, 1941.
* (he) Abraham N. Poliak, Kazarie : Histoire d'un royaume juif en
Europe, Tel Aviv, 1951.
* D.M. Dunlop, The history of the Jewish Khazars, Princeton, 1954.
(cité par Koestler1976)
* Arthur Koestler, La Treizième tribu, Paris, Calmann-Lévy, 1976[21].
* Encyclopædia Universalis, Dictionnaire du judaïsme, p. 447, Paris,
Albin Michel, 1998.
* Jacques Sapir, Jacques Piatigorsky (dir), L’Empire khazar. VIIe-XIe
siècle, l'énigme d'un peuple cavalier, Paris, Autrement, coll.
Mémoires, 2005 ((ISBN 2-7467-0633-4))
* Kevin Alan Brook, The Jews of Khazaria, 2e édition, Lanham, MD:
Rowman and Littlefield, 2006.
* Marc Ferro, Les Tabous de l'Histoire, Nil, Paris, 2002 (chapitre:
Les Juifs: tous des sémites ?)
* Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008

Ouvrages d’évocation

* Juda Halevi (1080-1140), Sefer Ha Kuzari (Le livre du Khazar :
Dialogue entre un roi Khazar et un sage juif), Cordoue, 1140.
* Marek Halter, Le Vent des Khazars (roman historique), Éd. Robert
Laffont, 2001.
* Milorad Pavić, Hazarski recnik. Roman-leksikon u 100.000 reci (Le
dictionnaire khazar, un roman-lexique en 100.000 mots), Ed. Mémoire du
Livre, traduit du serbo-croate par Maria Bezanovska, 2002 (première
parution en 1984). Roman-lexique à la particularité d'avoir été publié
en version masculine et féminine (avec une petite différence entre les
deux), puis réédité en version androgyne.
* Bernard Hislaire, Le ciel au-dessus de Bruxelles (bande dessinée),
Ed. Futuropolis, 2007, deux tomes.

Liens internes

Langues oghoures

Liens et références externes

* (en) Site sur les Khazars et la Khazarie de Kevin Alan Brook.
* (en) Une réflexion : les ashkénazes sont-ils des descendants des
Khazars ?
* (en) Associated Press, « Scholar claims to find medieval Jewish
capital », Yahoo!, 20 septembre 2008

Notes et références

1. ↑ Site de Yair Davidiy [archive]
2. ↑ a et b [1] [archive]
3. ↑ Cité par Gilles Lambert dans La treizième tribu, Arthur Koestler,
Texto, 2008, p. 12
4. ↑ [Klier, John D. (2005) The Slavonic and East European Review
83:4 , p. 779-781. — Review of Victor Shnirelman, The Myth of the
Khazars and Intellectual Antisemitism in Russia, 1970s-1990s
(Jerusalem: Vidal Sassoon International Center for the Study of
Antisemitism and the Hebrew University of Jerusalem, 2002)]
5. ↑ [Abramsky, Chimen. "The Khazar Myth." Jewish Chronicle (April 9,
1976): 19; Maccoby, Hyam. "Koestler's Racism." Midstream 23 (March
1977)]
6. ↑ [2] [archive]
7. ↑ Bernard Lewis, Semites and Anti-Semites, W.W. Norton and Company,
(ISBN 0-393-31839-7), p. 48
8. ↑ Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Librairie
Arthème Fayard, 2008, (ISBN 9782213637785)
9. ↑ Shlomo Sand : l’exil du peuple juif est un mythe [archive],
Haaretz, 21 mars 2008
10. ↑ Marc Ferro, Les tabous de l'histoire, Pocket, (ISBN 2266133446)
11. ↑ Marc Ferro, Les oubliés de l'Histoire, dans la revue Persée :
[3] [archive]
12. ↑ Marek Halter, Le Vent des Khazars (ISBN 2-266-12225-8), 2001
13. ↑ Voir l'introduction de son livre Une étrange défaite.
14. ↑ Cité dans le livre de Shlomo Sand.
15. ↑ http://www.familytreedna.com/pdf/Behar_contrasting.pdf [archive]
16. ↑ http://www.familytreedna.com/pdf/43026_doron.pdf [archive]
17. ↑ [4] [archive]
18. ↑ [5] [archive]
19. ↑ [6] [archive]
20. ↑ Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, ch. « La
distinction identitaire. Politique identitaire en Israël », fayard, pp.
378-387
21. ↑ Version numérisée (en anglais) [archive]

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Khazars

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