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informacion sobre el nacionalismo vasco

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helen

unread,
Aug 22, 2001, 2:03:02 AM8/22/01
to
estimados amigos del grupo de cultura español: os agradeceria mucho si
alguien pudiera mandarme informacion sobre la historia del pais vasco.
Estoy interesada sobre todo en el comienzo del nacionalismo vasco y su
desarrollo. Estoy haciendo un ensayo para finalizar mi bachillerato y
necesito no solo hechos historicos , sino entender de donde proceden los
sentimentos nacionalistas de los vascos, el porque de su existencia, de
donde sale ETA y que supone en la actualidad el movimiento independentista.
Estoy interesada tambien en averiguar a que nivel se enseña la historia del
pais vasco en los colegios en España y si difiere de autonomia a
autonomia.Contando de antemano que habra algun alma caritativa que me pueda
orientar, os doy las gracias.Helen, PDT. es importante no solo los datos
historicos sino tambien las opiniones y las vivencias de aquellos que viven
dia a dia la politica vasca y de aquellos que ya no estan con nosostros y
que pasaron las vivencias de hijos a nietos de forma oral. El orgullo de
una nacion o de un pais viene alimentandose de aquellos que pasan de unos a
otros las tradiciones.

Löik Etcheverry

unread,
Aug 22, 2001, 10:11:14 AM8/22/01
to
HISTORIE DU PAYS BASQUE

Préhistoire. La civilisation cantabrique présente dans une vaste région qui
s'étend des Asturies à la Dordogne, et d'Altamira à Lascaux.

58 av. J.C. Les Romains, sous César, ont soumis la population de l'Aquitaine
(dérivé d'Auscitains). Cette région sera aussi appelée Novempopulanie (pays
au
neuf peuples), Gascogne, Vasconie.

413. Invasion des Wisigoths dans tous les territoires gallo-romains au sud
de
la Loire.

541. Les Francs de Clovis prennent Pampelune.

602. Création du duché de Vasconie.

635. Les troupes du roi Dagobert sont battues dans la vallée de la Soule.

778. L'arrière garde de Charlemagne, au retour de l'échec de Saragosse
occupée
par les Arabes, est massacrée par l'armée basque. Ce désastre inspirera la
Chanson de Roland.

824. Naissance du royaume de Pampelune.

840-859? Règne de Inigo (Enneco) Aricha.

892. Les Normands occupent Bayonne, ils seront refoulés par Guillaume
Sanche,
duc des Vascons.

905. Règne de Sanche Ier Garcés.

1004. Sanche le Grand, roi des basques, rassemble toutes les terres habitées
par les Basques. Il règne sur la Navarre, la Gascogne, l'Aragon, la Castille
et le Comté de Toulouse. Sanche le Grand etait Sanche Garcés III, fils de
Sanche Abarca.

1023. Sanche le Grand crée le Vicomté de Labourd pour son cousin Loup
Sanche.
Il donne la Soule au vicomte Guillaume Fort.

1074. Assassinat du roi de Navarre, Sanche de Penalén fils de Sanche de
Najera, petit-fils de Sanche le Grand. Le trône de Sanche de Penalén revient
au rois d'Aragon.

1072-1109. Alphonse VI de Castille règne sur le comté d'Alava.

1074-1094. Sanche roi d'Aragon, règne sur la Navarre.

1094-1104. Pierre Ier, d'Aragon.

1104-1134. Alphonse le Batailleur roi d'Aragon.

1134-1150. Suite à la mort d'Alphonse le Batailleur, sans descendance, les
Navarrais choisirent un nouveau roi, Garcia le Restaurateur qui nommera
Ladron
de Guevara comte de Guipuzcoa.

1193? Le vicomte de Labourd, Guillaume Raymond, cede ses droits au roi
d'Angleterre, Henri Plantagenet duc d'Aquitaine (Henri II - 1154-1189).

1194. Sanche VII le Fort roi de Navarre.

1126. Alphonse VII roi de Castille imposa son protectorat sur la Navarre et
l'Aragon.

1200. Conquète de l'Alava et du Guipuzcoa par Alphonse VII de Castille.

1204. Alphonse VII roi de Castille, prend le duché de Gascogne par la force
car il l'avait hérité en épousant Eléonore, fille d'Henri Plantagenet. Il
pénètre en Soule et dans le Labourd et incendie Bayonne.

1212. Sanche VII, roi de Navarre défit Aben-Mohammed dans la Sierra Morena.
Il
brisa les chaînes du camp retranché des Maures et une partie de ces chaînes
restèrent accrochées à l'armure du roi navarrais. Par la suite il fit
incorporer ces chaînes dans son écu.

1224. La Biscaye devient un Etat indépendant.

1234. Le dernier de la dynastie des rois basques s'éteint. Sanche le Fort.
Une
dynastie champenoise monterai sur le trône: Thibaud de Champagne, neveu de
Sanche.

1245. Création du bailli de Labourd.

1253-1270. Thibaud II, roi de Navarre.

1270-1274. Henri, roi de Navarre.

1274. Jeanne Ire, reine de Navarre.

1284. Mariage de Jeanne de Navarre et de Philippe V le Bel, roi de France.

1307. Le vicomte Auger cède la Soule au roi d'Angleterre Edouard.

1307-1316. Louis X le Hutin, roi de France et de Navarre.

1316-1322. Philippe V le Long, roi de France et de Navarre.

1322-1327. Charles IV le Beau, roi de France et de Navarre.

1328. Les Navarrais refusent de laisser la couronne de Navarre à Philippe VI
de Valois. La couronne fut récupérée par la maison d'Evreux.

1387-1425. Règne de Charles III le Noble.

1449. Gaston de Foix occupe la Soule, alors sous domination Anglaise, pour
le
roi de France Charles VII.

1450. Le Labourd obtient son autonomie par sa soumission à l'autorité du roi
de France Charles VII. Traité d'Ayherre.

1451. Chute de Bayonne devant Gaston IV de Foix, la domination anglaise
décroit dans le Sud-Ouest.

1463. Rencontre de Louis XI de France et Henri IV de Castille en vue du
partage de la Navarre.

1483. Catherine de Foix, hérite du royaume de Navarre.

1500. Le basque Juan de la Cosa, qui à navigué avec Christophe Colomb,
dessine
la plus ancienne carte de l'Amérique. Il y inclut des relevés des cartes de
Colomb et de Giovanni Caboto.

1510. La Soule est rattachée à la couronne de France.

1512. L'armée de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille prends
Pampelune
et Saint-Jean-Pied-de-Port.

1522. Le basque Sébastien Elkano, natif de Guetaria dans le Guipuzkoa,
accomplit le premier tour du monde, il était lieutenant de Magellan.

1530. Le roi de Navarre réoccupe la Basse-Navarre abandonnée par Charles
Quint. Premier voyage du "Catherine d'Urtubie" pour Terre-Neuve afin d'y
faire
la pêche à la morue. C'est le début de l'exploitation de la morue à
Terre-Neuve et à Saint-Pierre et Miquelon par les Basques espagnols.

1534. Iñigo de Loyola et Frantses Xabier fondent la Compagnie de Jésus.

1565. Philippe II d'Espagne enlève à l'Évèque de Bayonne des
territoires en Navarre et dans le Guipuzcoa. Naufrage du San-Juan de Pasajes
à
Red Bay au Labrador.

1579. Martin de Hoyarçabal, natif de Ciboure, publie son routier à Bordeaux.
C'est le premier routier de Terre-Neuve et Saint-Pierre et Miquelon.

1589. Henri III de Navarre fils d'Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret,
devient Henri IV roi de France et de Navarre.

1602-1611. Capitaine Juanes de Liçaurdi de Saint-Jean de Luz sur la Sta
Engracia pêche la morue à Saint-Pierre. Le navire appartenait au marchard
Luzien Adam de Chibau.

1608. Pierre de Lancre (Rosteguy), conseiller au Parlement de Bordeaux,
procède à des enquêtes sur la sorcellerie, plus de 700 Basques seront
condamnés aux bûchers.

1610. Brusque rupture des ententes Basque-Esquimau au Labrador.

1620. Louis XIII, roi de France et de Navarre, rattache la Navarre à la
couronne de France par un Edit d'union. L'acte n'est pas reconnu par les
états
navarais.

1631. Révolte de Biscaye.

1659. Traité des Pyrénées, signé par Mazarin et don Luis de Haro dans l'île
des Faisants à Hendaye. Louis XIV abandonne ses droits sur la Navarre
espagnole.

1661. Exécution de Bernard de Goyhenetxe dit Matalaz, chef de la révolte de
la
Soule contre l'autorité française.

1677. Traduction de l'Oeuvre de Hoyarçabal en Labourdin par Pierre
Detcheverry
edo Dorre.

1679. Jean de Sale, natif du Pays basque est inhumé à Plaisance, capitale
française de Terre-Neuve. Trois autres tombes seront retrouvées plus tard.

1689. Pierre Detcheverry edo Dorre établit une carte de Terre-Neuve pour le
gouverneur Parat de Plaisance.

1694. Mort de Jean de Suigarai Chipi (Joannis de Souhigaraychipy), dit
coursic, dit Croisic. Capitaine de navire qui faisait la pêche des baleines
et
qui s'est engagé comme corsaire puis comme capitaine de la frégate du roi La
Légère. Natif de Hendaye, fils de Joannis et de Marie Margerie. L'origine de
sa famille est probablement d'Urrugne. Son corps fut inhumé à Plaisance,
alors
capitale française de Terre-Neuve. Une partie de la pierre tombale,
retrouvée
plusieurs siècles après, fut mise en exposition dans le centre
d'interpretation du fort de Plaisance.

1765. Traité d'Elizondo qui essayera de délimiter les frontières des la
Navarre et de la Basse-Navarre. Le traité ne sera pas appliqué.

1789. Révolution Française. Supression de l'autonomie de la Soule et du
Labourd. La Basse-Navarre est annexée malgré son refus de participer aux
États
Généraux à Versailles.

1790. Création du département des Basses-Pyrénées.

1794. Déportation de plus de 4000 Basque du Labourd qui refusaient de faire
la
guerre aux Basques du Sud.

1833-1839. Première guerre Carliste. Les quatre provinces espagnoles
s'engagent, et recoivent le soutien des Basques d'Iparralde.

1835. Mort du général Zumalacarrégui, chef de l'armée basque au siège de
Bilbao.

1839. Les Basques sont battus par les Espagnols. L'Alava, la Biscaye, le
Guipuzcoa et la Navarre perdent leur autonomie.

1845. Début de l'exode massif des Basques vers l'Amérique du Sud, et
Saint-Pierre et Miquelon.

1856. La frontière entre la Navarre et la Basse-Navarre est fixée par une
convention franco-espagnole.

1872-1876. Deuxième guerre carliste et défaite des Basques.

1895. Fondation du Parti Nationaliste Basque par Sabino Arano Goiri.
Création
du drapeau national, l'Ikurrina.

1932. Première célébration de l'Aberri Eguna, ou jours de la patrie.

1936-1939. Guerre civile Espagnole.

1936. José Antonio de Aguirre forme le premier gouvernement basque et se bat
contre l'armée Nationaliste de Franco.

1937. Bombardement de Guernica par la Lutwaffe. L'Allemagne Nazie s'est
alliée
avec les Nationalistes des Franco. L'Etat d'Euskadi est dissout par la
victoire du Franquisme. On dénombre 20 000 morts au Pays basque, et plus de
200 000 exilés.

1959. Création de l'ETA (Euskadi ta Askatasuna).

1963. Création du mouvement Enbata en Iparralde.

1970. Le procès de Burgos, soulèvement pacifique du Pays basque Sud.

1973. Le premier ministre Carrero Blanco, dauphin du Général Franco, est
exécuté par l'ETA à Madrid.

1974. Le gouvernement français interdit le mouvement Enbata.

1975. Création d'EHAS, Parti Socialiste du Peuple Basque. Mort de Franco.

1976. Massacre de Vitoria.

1980. Status d'autonomie. Le gouvernement de la CAV (communauté basque
autonomne) siège à Vitoria. Le gouvernement de la Navarre siège à Pampelune.

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Löik Etcheverry

unread,
Aug 22, 2001, 10:12:30 AM8/22/01
to
PAIS VASCO

El País Vasco está integrado por tres regiones: Lapurdi, Behe Nafarroa y
Zuberoa. Ya en el siglo XVIII, la Revolución Francesa acabó con las
instituciones forales de las regiones vascas y hoy es el día, que no poseen
una entidad política propia.

En un referendum no vinculante realizado recientemente en las tres regiones
vascas, la población vasca se muestra mayoritariamente a favor de un
Departamento Vasco propio. Por ahora, las autoridades galas han hecho oídos
sordos, ante las insistentes llamadas de los partidos políticos del Pais
Vasco, incluído el socialista, por un Departamento Vasco, que impulse
economicamente el Pais Vasco y apoye la lengua y cultura vascas.

El nacionalismo de tipo independentista es minoritario, y la demanda
mayoritaria es de autonomia dentro de Francia. El conflicto vasco-francés ha
dado lugar desde hace unas decadas a una expresion violenta con la aparicion
del grupo IPARRETARRAK (etarras del norte), que normalmente atenta solo
contra bienes materiales.

LAS TRES REGIONES VASCAS (En España continúa el Pais Vasco con otras cuatro
regiones que aquí no se mencionan )

LAPURDI: Labourd. Era tierra de vascones, en ella se encontraba la ciudad
romana de Lapurdum (Baiona), que le dio el nombre a la región. Es la regíon
más occidental y da a la costa atlántica. Son labortanas Miarritze
(mi-árritsé, Biarritz), Hendaia y Donibane Lohitzune (doníbané lo-ítsuné,
San
Juan de Luz). Es zona turística de importancia a nivel francés. Población
mayoritariamente rural.
Como descendientes de vascones que son, hablaban dialecto navarro. Este, fue
influenciado durante siglos por el gascón, dando lugar en la Edad Media a un
nuevo dialecto, el labortano. La capital de Labourd es:
Baiona (bai-óna, forma éuscara)
Bayonne (forma francesa)
Bayona (forma castellana)

BEHE NAFARROA (béé nafárro-á): Baja Navarra (Estado francés). Se encuentra
entre las regiones de Lapurdi (al oeste) y Zuberoa (al este). Su población
es
mayoritariamente rural.

Francia y España acordaron delimitar sus respectivas fronteras, a través de
la
frontera natural de los Pirineos. Siendo la Baja Navarra, la porción de lo
que
quedaba del Reino de Navarra, que tocó en suerte a los franceses. Desde
entonces, los navarros están separados entre los dos estados. Su escudo de
armas no ha variado, sigue siendo el mismo que el de sus paisanos, al otro
lado de los Pirineos. Las cadenas y la esmeralda arrebatadas de la tienda de
campaña mora, después de la victoria cristiana en 1212, en la batalla de las
Navas de Tolosa. Un escudo de armas, que sustituyó al estandarte navarro
tradicional de la época vascona, el Arrano Beltza (arráno béltsa, águila
negra) sobre lienzo amarillo.

Al igual que en Lapurdi, el dialecto navarro (vascón) hablado en estas
tierras, se vio influenciado foneticamente por el gascón, lo que hizo surgir
en la Edad Media, el dialecto bajo navarro. La capital de la Baja Navarra
es:

Donibane Garazi (doníbané garási, forma éuscara)
Sant Jean-Pied-de-Port (forma francesa)

ZUBEROA (subéro-á): Soule. Es la region más oriental del Pais Vasco y quizá
la
que posea una identidad propia más marcada. Su población es mayoritariamente
rural.

Se habla el dialecto suletino, que al igual que en las regiones anteriores,
procede del navarro. Esta también, fue tierra de vascones. Pero además de
ser
influenciado por el gascón, como los anteriores, el suletino, fue
influenciado
en su desarrollo dialectal por la lengua aragonesa, hablada actualmente en
Huesca. Es el dialecto más diferenciado foneticamente al resto de los
dialectos vascos, por su fuerte componente germánica ( el sonido ü y en
algunos casos el sonido ö ), introducida en él a través del gascón.
Posiblemente las canciones más bellas hechas en euskara, se encuentren en
este
dialecto. La capital suletina es:

Maule (máule, forma éuscara)
Mauleon (forma francesa)

Löik Etcheverry

unread,
Aug 22, 2001, 10:15:38 AM8/22/01
to
THE VASCONS ACCORDING TO GRECO-LATIN SOURCES

Historians refer to the native inhabitants of the triangle formed by the
Atlantic Ocean and the Garonne and Ebro rivers as the proto-Basques. Basque
language and civilization are prior to those of the Indoeuropeans. The
Basque
language or Euskera is considered to be one of the oldest languages in
Europe
unrelated to the Indoeuropean languages.

The first political organization

The earliest account of political organization among Basques are found in
the
works of Greek and Roman geographers who described four tribes who spoke
various dialects of Basque. The first literary reference to the Basques is
found in the work of Strabo who referred to them as `Vasconians.' Later,
Latin
authors referred to the Basques as the `Vascones.' The writer Paulinus of
Aquitaine refered to the Vascons as "non-believing barbarians" who refused
to
abandon their bad customs.

The Roman administration center was established in Pamplone (Iruña, in the
Basque language). Since Roman civilization was confined to the cities while
Basque culture existed mostly rurally, most relations between the Romans and
the Basque tribes were amicable. With the collapse of the Roman Empire came
successive migration movements of Germanic people through the Pyrenees.
According to historian Roger Collins, "the Vascones evolved an increasingly
complex and stable political organization in order to respond to the
perpetual
threats posed by the wars with the Visigoths, Franks and Muslims."

In 732, al-Andalus forces entered Pamplone to fight the Frankish empire
across
the Pyrenees. Pamplone remained under Muslim rule through the eighth
century.
The twelfth century French epic poem `Chanson de Roland' entirely ignores
the
Basque role in the battle of Roncesvalles and falsely turns the conflict
into
one between Christians and Muslims. On their way from a confrontation with
the
Muslims, the troops of Charlemagne destroyed the walls of the city of
Pamplone. In order to retaliate the aggression, the Vascons massacred the
rearguard of Charlemagne's army. Referring to this battle, Collins says:
"Perhaps the most striking testimony to the Basques' ability to act together
to inflict military humiliation on the forces of their powerful neighbors
comes in their massacre of the rearguard of Charlemagne's powerful army in
the
pass of Roncesvalles in the summer of 778, the only major defeat suffered by
the Frankish ruler in the course of a long career of campaigning and
conquest."

Commenting on the Vascons' war tactics and clan support, Collins writes:
"[t]his is unlikely to have been a matter of pitched battles on the open
plains, and should rather be interpreted as large-scale guerrilla activity
in
the valleys and mountain passes, whose physical difficulties were to their
advantage, and whose hidden lines of communications, such as the crest
paths,
could be used to concentrate their forces unperceived by their opponents, as
well as providing them with the means for easy `hit and run' attacks on a
slow-moving enemy. Such actions do presuppose a measure of cooperation
between
family groups, and between the populations of different valleys."

But the Vascons could not compete with the powerful and disciplined armies
of
the Visigoths and Muslims. Three years after the battle of Roncesvalles, the
Vascons of the north were defeated and their warriors killed. The survivors,
women and children, were taken beyond the River Garonne.

As a result of the Carolingian victory over the Vascon troops, a network of
vassal dukes and counts was installed as far as Iruña where Charlemagne's
descendants hoped, through a certain Velasco, to install a pro-Carolingian
party with the perspective of controlling the commercial routes between the
Christian world and the Moslims of al-Andalus.

Bibliography: Roger Collins, The Basques, Basil Blackwell, 1986; Jean-Louis
Davant, Ebauche d'une histoire du peuple Basque, in Euskadi en guerre, Ekin,
1982; Marianne Heiberg, The Making of the Basque Nation, Cambridge
University
Press

Löik Etcheverry

unread,
Aug 22, 2001, 10:16:32 AM8/22/01
to

Löik Etcheverry

unread,
Aug 22, 2001, 10:17:17 AM8/22/01
to

xganon

unread,
Aug 22, 2001, 3:05:12 PM8/22/01
to
helen escribio:

> estimados amigos del grupo de cultura español: os agradeceria mucho si
> alguien pudiera mandarme informacion sobre la historia del pais vasco.
> Estoy interesada sobre todo en el comienzo del nacionalismo vasco y su
> desarrollo. Estoy haciendo un ensayo para finalizar mi bachillerato y
> necesito no solo hechos historicos , sino entender de donde proceden los
> sentimentos nacionalistas de los vascos, el porque de su existencia, de
> donde sale ETA y que supone en la actualidad el movimiento independentista.
> Estoy interesada tambien en averiguar a que nivel se enseña la historia del
> pais vasco en los colegios en España y si difiere de autonomia a
> autonomia.Contando de antemano que habra algun alma caritativa que me pueda
> orientar, os doy las gracias.Helen, PDT. es importante no solo los datos
> historicos sino tambien las opiniones y las vivencias de aquellos que viven
> dia a dia la politica vasca y de aquellos que ya no estan con nosostros y
> que pasaron las vivencias de hijos a nietos de forma oral. El orgullo de
> una nacion o de un pais viene alimentandose de aquellos que pasan de unos a
> otros las tradiciones.

Te recomiendo que leas el siguiente libro:

EL BUCLE MELANCOLICO. Historias de nacionalistas vascos.
Jon Juaristi

El autor es un antiguo miembro de la banda de asesinos en
serie ETA que ha hecho un pormenorizado analisis de la
historia del nacionalismo vasco, desde sus origenes en
el siglo XIX hasta nuestros dias. Incluye resenyas
biografias de Sabino Arana (un hijoputa), Gallastegui,
Unamuno, Krutwig (otro hijoputa) y Arzalluz.

El libro recibio varios premios hace unos anyos.
Probablemente puedas comprarlo en la Red.

SUBCOMANDANTE VIPER

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Mikel

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Aug 22, 2001, 4:40:28 PM8/22/01
to
xganon'k idatzitakoa:

>Te recomiendo que leas el siguiente libro:


>EL BUCLE MELANCOLICO. Historias de nacionalistas vascos.
>Jon Juaristi

>El autor es un antiguo miembro de la banda de asesinos en
>serie ETA que ha hecho un pormenorizado analisis de la
>historia del nacionalismo vasco, desde sus origenes en
>el siglo XIX hasta nuestros dias. Incluye resenyas
>biografias de Sabino Arana (un hijoputa), Gallastegui,
>Unamuno, Krutwig (otro hijoputa) y Arzalluz.

>El libro recibio varios premios hace unos anyos.
>Probablemente puedas comprarlo en la Red.

>SUBCOMANDANTE VIPER

No hagas caso Helen, ya te puedes hacer idea que este "Subcomandante" es un neofranquista espanol.
El libro de Juaristi no esta mal, pero es un poco parcial, es un ex-etarra resentido y solo ataca
al nacionalismo vasco.

Te remito un magnifico e interesante articulo aparecido en las news hace tiempo donde se rebate la
historiografia espanola con la que manipulan a los espanoles en sus escuelas en contra del
nacionalismo vasco, y puede darte una vision mas realista del pais vasco y del nacionalismo.


Mikel

unread,
Aug 22, 2001, 5:19:05 PM8/22/01
to
Viper Von Viperen wrote:

> Excelente articulo de don Cesar Vidal para enmarcar.

>
> VIPER FROILAN
>
> TRIBUNA LIBRE
> CESAR VIDAL
>
> La esencia española de los vascos

¡Ostias, un historiador hablando de ESENCIAS! El recopon bendito. Franco hablaba de
esencias hispanas, Sabino de esencias vascas y Slobo de esencias serbias, Y ahora sale este
espantajo orgánico y titula su panfleto nada menos que con el mismo palabro con el que se
pretende afear sistematicamente la vision historicista de algunos nacionalistas no
españoles. Y les falta tiempo a cuatro alegres pardillos para salir a la plaza a aplaudir
el articulo sin percatarse del gafe de bulto en que su guru incurre.
A eso se le llama agilidad mental, muchachos.

>
>
> Durante las dos últimas décadas ha sido común el repetir una serie de
> afirmaciones relacionadas con los vascos que no por más insistentes resultan más
> verdaderas. Entre ellas estaría la de que los vascos formaron una entidad
> política conjunta en el pasado,

Hubo un periodo historico en el que formaron todos ellos parte del reino de Navarra.
Eso es objetivamente cierto.

> la de que su absorción en España y Francia se
> debió a la violencia opresora ejercida contra los vascos pero no a su
> voluntad,

Esta afirmacion est tan falsa como su contraria, es decir, que depende de a qué vascos
nos refiramos y de a qué nivel de anexion aludamos: el reino de Navarra, por ejemplo, fue
anexionado por los castellanos por la fuerza de las armas en un Anschluss puro y duro que
los españoles actuales (historiadores incluidos) se guardan muy mucho de evocar (¿alguien
sabe por qué? ¿será tebú?). La adhesion de las tres provincias meridionales a la corona
castellana fue, evidentemente, voluntaria, pero se realizó bajo determinadas condiciones de
respeto a la soberania originaria que se quebraron por la fuerza de las armas al termino de
la primera guerra carlista. De la anexion política de los vascofranceses al poder central
parisino solo cabe decir que fue tan brutal como la de todas las naciones del hexágono que
opusieron el mas minimo atisbo de resistencia al embite jacobino (piensese solo en la
deportación colectiva de vascos a las Landas o en la ejecución sumaria de insumisos por
motivos religiosos). Todas estas cosas es imposible que el autotitulado historiador Cesar
Vidal las desconozca. Solo cabe pensar, pues, que las omite porque matizan y perturban de
forma harto problemática el majestuoso curso de su emperifollado discurso sobre la
españolidad *esencial* de un pueblo que precede en milenios al nacimiento de eso que se
conoce como España.

> la de que el euskera ha sido siempre la única lengua de Euskal Herria

Me gustaria saber quien afirma esta chorrada y, caso de existir realmente semejante
ignaro, por qué misteriosa razon Cesar Vidal ha de conceder mas peso especifico a un
hipotetico indocumentado aislado que a la masa cerrada de euskerologos e historiadores que
nunca perpetraron semejante afirmacion. La razon es sencilla: se inventan disparates y se
adjudican al contrario por ver de contaminarlo de una estulticia imaginada que no es otra
que la propia.
Y si no, que el apesebrado Vidal aporte pruebas de lo que denuncia y diga quien afirma
esa patochada.

> o
> la de que las guerras carlistas fueron ya un fenómeno claro de
> independentismo vasco frente a la opresión española.

Esa es una de las posibles derivadas o interpretaciones a posteriori de aquel
conflicto. Si el esforzado Vidal hubiese leido a Borges sabría que los precursores siempre
se crean a posteriori como fruto de un reconocimiento de rasgos pioneros en los que otros a
posteriori ven reflejados los suyos propios o simplemente hallan inspiracion para
definirlos mejor. Por lo que respecta al carlismo vasco, el hecho es que efectivamente hay
testimonios historicos, sobre todo por lo que respecta a las ultimas guerras, que avalan
la tesis de un fuerte componente fuerista en la ideologia del carlismo vasco y de un
profundo malestar --¡compartido incluso por elementos vascos liberales!-- por la supresion
via militar de la libertades originarias a manos del poder centralista español. Que eso se
construya en términos de lucha de emancipacion nacional vasca avant la lettre dependerá de
la percepcion y de los intereses politicos del interpretador, que puede legitimamente
hallar en el complejo magma politico de aquella epoca elementos suficientes como para
escorar la interpretacion hacia ese lado. De echo, Vidal ejecuta la misma pirueta, pero
escorando la interpretacion hacia la lectura oficial consagrada como Verdad Sagrada por la
muy objetiva y desapasionada historiografia españolista.


> La finalidad política de este género de afirmaciones -proporcionar un
> fundamento histórico al nacionalismo vasco- resulta indiscutible.

Tan indiscutible como la finalidad politica del genero de afirmaciones contrarias, es
decir, del tipo de afirmaciones que Vidal esgrime a lo largo de su panfleto al objeto, ni
mas ni menos, de propocionar un fundamento historico al nacionalismo español y a sus
pretensiones de dominio y tutela paternal sobre el pueblo vasco.
¿Vidal se piensa que la gente se chupa el dedo? Pues va dado.

> Sin embargo,
> permítaseme afirmar que su realidad y veracidad históricas son absolutamente
> inexistentes.

Joder, y con qué seguridad habla el hombre. Parece Zaratustra.

> Desearía dar un paso más en esa dirección. En realidad, la
> vivencia política de los vascos ha estado siempre ligada de manera profunda a
> la Historia española

Y a la francesa, ¿eh?, que hay algunos historiadores tan rematadamente listos que ni
siquiera saben que hay Vasconia a ambos lados del Pirineo. Pero la vinculacion de que habla
el bardo Vidal no tiene nada de extraordinario, siendo como son los dos reinos de
referencia tan geograficamente ineludibles. Ahora bien, habria que preguntar al señor
Vidal si le parece serio a todo un historiador como él echar mano con tanta insistencia del
adverbio "siempre" en contextos que convierten su empleo en puro chiste. Con esa
insistencia en los siempres y en las esencias su credibilidad como historiador queda hecha
trizas.

> y los intentos de romper esa ligazón entrañable

"entrañable", ni más ni menos. Obsérvese lo desapasionado del discurso y la
objetividad del registro que emplea aqui el cantamañanas este que se las da de historiador
objetivo. Lo unico que consigue es que se le vea el plumero a la legua.

> y
> sentida no sólo son muy recientes sino totalmente ahistóricos.

Como si son metahistoricos, caballero. Si la poblacion vasca actual decide que lo que
ella quiere es disfrutar de su soberania sin que se la usurpen otros o, en el presente
contexto comunitario, ser al menos capaz de gestionar por si misma las interdependencias
sobre las que puedan descansar las precarias (o quizá no tanto) soberanias nacionales
europeas del futuro, entonces habra que convenir que por mucho que con semejante postura le
esté causando grave enojo a los afectos del entrañable pendejo Vidal, la ciudadania vasca
está en su derecho de hacerlo. Sobre todo habida cuenta de que, puesto que no cabe
preguntar a los vascos del siglo III o incluso del XVII si quieren ser subditos de un rey
borbon o prefieren constituirse en Republica soberana, y puesto que las naciones no son
objetos cosificados en esencias inmutables (¿o quizá sí lo son, maese Vidal? Pero esa
postura no tiene el más minimo credito académico fuera de reductos historicistas
neofalangistas, ¿no?) y pueden por lo tanto definir a cada momento sus propios derroteros
colectivos, entonces habrá que preguntárselo a los vascos que sí pueden responder a esa y a
otras muchas preguntas en lugar de dejar la decision en manos de historiadores consagrados
a la propalacion de mitologias nacionalistas de caracter esencialista y sectario.
Digo yo.

>
>
> Que en los primeros tiempos de la invasión musulmana de España, los vascos
> carecían de lazos políticos que los unieran y que tenían una clara «falta
> de conciencia nacional» es algo que ha sido reconocido incluso por autores
> tan marcadamente nacionalistas como fray Bernardino de Estella.

¿Eso quiere decir que los vascos del siglo VIII tenian conciencia nacional española? No
jodas, Vidal.

> Sin embargo,
> cuando el reino de Navarra se convierte en una formación política que podría
> calificarse sin ambages de vascona, la nota característica con la que se
> autodefinen sus monarcas no es la de ser «reyes vascos» sino «rey de las
> Españas».

¿Pero no empezaba el señor Vidal su articulo denunciando la falsedad de la teoria segun
la cual los vascos hubieran jamas constituido entidad politica soberana? Ahora tenemos que
existió un ente politico vascon. ¿En qué quedamos?

>
> Ese, y no otro, es el título que aparece, por ejemplo, en el acta de
> traslación del cuerpo del rey Sancho Garcés III a san Millán el 14 de mayo de
> 1030.

Voy a indagar este particular y ver si no hay por ahi alguna cita que ateste de la
condicion de reyes de Navarra de los reyes de Navarra. Cosas mas raras se han visto en la
historia. Por de pronto, baste para justificar mis sospechas de parcialidad en las
afirmaciones del caballero Vidal el hecho de que, tal como informan Urzainki y Olaizola,
"En el otoño de 1162 (...) los documentos extendidos por Sancho VI el Sabio sustituyen en
su intitulación la fórmula Pampilonensium rex por la de rex Navarre, existiendo otros
documentos datados antes de octubre del año 1162, en los que ya Sancho VI se intitula rex
navarre o rex Navarrorum." Es más: "Fuera del reino [de Navarra] la cancillería castellana
había expedido también algunos documentos que aplicaban a Sancho VI el Sabio el título
único de rex navarre." Lo cual parece bastante lógico teniendo en cuenta que los monarcas
navarros no acostumbraban a ser reyes en Moravia o Mesopotamia, sino mismamente en Navarra.

Todo eso debería parecer evidente a quien no estuviera tratando de colarnos una tesis
bastante palurda sobre el españolismo imposible de reyes navarros que, por poner un
ejemplo, en el texto de las alegaciones de Navarra en el laudo arbitral de Londres sobre
las disputas fronterizas ente Castilla y Navarra de 1167 se autotitulaban inequívocamente
"Petit Sanctius rex navarrae" o "regis Sancti, Garsias rex Navarrae et Nagerae" por
contraste con el "Aldefonsum regem Castillae". Este pleito, by the way, es de sumo interés
para aclarar algunos de los aspectos sobre los que pontifica el peje Vidal. Básicamente se
trató de una disputa territorial que ocultaba so capa de pleito sucesorio el deseo
castellano de arrebatar territorio al reino de Navarra y hacerse con una salida al mar.
Alfonso VIII de Castilla "Planeó la invasión de todo el reino [de Navarra] y especialmente
la usurpación de sus territorios de Alava, Bizkaia, Gipuzkoa y el territorio comprendido
entre los ríos Oria y Bidasoa, para así obtener un aamplia franja marítima que le
permitiera a Castilla convertirse en potencia naval. La ofensiva, largamente urdida, se
inició en 1173, llegando el día 18 de septiembre a Artajona, y continuando las invasiones
por toda Navarra durante el año siguiente. En 1175 Alfonso VIII de Castilla aprovecha para
invadir tierras riojanas, las Encartaciones y Bizkaia. (...) Durante 1176 los castellanos
reincidieron en sus ataques" y al cabo los contendientes acabaron recabando el arbitrio de
Enrique II Plantagenet, a la sazón suegro del rey castellano. Lo interesante de este
proceso de arbitraje es ver los razonamientos que alega cada parte en defensa de su
derecho. Ellos muestran lo que debería parecer evidente a cualquiera, a saber, que los
monarcas navarros eran monarcas navarros hasta los tuétanos y defendían a ultranza la
soberanía e integridad territorial de su reino frente a las agresiones anexionistas
castellanas.
Los argumentos que los embajadores del Rey de Navarra exponen ante el rey de Inglaterra
son los siguientes:
"1.- Que los castellanos asesinaron al rey de Navarra, García Sánchez III el de Nájera,
hijo de Sancho Garcés III el Mayor y más tarde se apoderaron del reino per violentiam fuit
expulsus, tras el homicidio de su nieto Sancho Garcés IV en Peñalén sin ningún derecho.
"2.- Que el rey de Navarra tiene este Reino por la voluntad de Dios.
"3.- Que los naturales, naturalia hominum, han manifestado expresamente su fidelidad al
rey de Navarra.
"4.- Que así lo disponen la Ley, la Costumbre, el Canon y todo Derecho."
O sea, que, tal como resumen los autores, "Los argumentos de Navarra se resumen en:
herencia real, territorialidad de Navarra, fidelidad de los naturales, sagrada unción,
dominio del territorio, así como por Ley, Costumbre, Canon y Derecho."
Es decir, que se tenían por españoles esenciales desde los pies hasta la cabeza.

> Al igual que Alfonso III de León -que se autodenominó «rex totius
> Hispaniae»- la meta de los reyes navarros, compartida con otros reyes
> peninsulares, no era construir un Estado vasco sino reconquistar España, la España
> sometida en esos momentos a los invasores islámicos.

¿Estaba Portugal comprendida en esos designios de construccion nacional como parte
tambien esencial de la incipiente nacion española? La pregunta es pertinente porque si
Portugal osciló durante siglos entre las esferas de influencia de diversas coronas
peninsulares, particularmente la castellana, hasta el extremo incluso de ser absorvida por
ésta en algún período no tan remoto, es de suponer que también Portugal habría constituído
hoy parte *esencial* de la estructura política y nacional española si no hubiera tenido la
fortuna de derrotar militarmente a los castellanos y preservar así gozosamente su libertad
y su soberanía. Si Portugal, tan íntimamente imbricada con la historia del reino adyacente,
pudo emanciparse de la amorosa tutela de éste sin que se cayera el cielo sobre la cabeza de
Vidal ni a éste le preocupe el desgaje lusitano, ¿por qué otras naciones no podrían hacer
exactamente lo mismo que hicieron los portugueses en su día?


> No extraña por ello que
> emparentaran con aragoneses, asturianos, leoneses y castellanos en un intento
> de hacer avanzar la empresa reconquistadora común. Era un rey navarro el que
> en el Decreto de restauración de la catedral de Pamplona se refería a
> «nuestra patria, España» hace poco menos de un milenio. Tampoco extraña, por ello,
> que para escándalo de los historiadores nacionalistas, utilizara más el
> romance navarro que el euskera

Que maese Vidal explique el contexto de las citas que aporta, porque si no no hay
cristo que las entienda. ¿Quiere insinuar Vidal que el rey de Navarra al que cita (¿o se
trata simplemente de un rey "navarro", y no un rey "de Navarra"? Que lo explique, coño) no
se consideraba rey de Navarra? Algo no me cuadra, oyes.
Sobre el uso de los idiomas romances en Navarra y la predileccion monarquica por su
uso sobre la "lingua navarrorum" (¿por qué la llamarian así?) no hay ningun misterio que
explicar: las lenguas romances, y en particular el romance navarro (que *no* es lo mismo
que el romance castellano) eran las herederas directas del latin, lengua sacra y
administrativa por excelencia. El euskera, mayoritariamente hablado por la poblacion
nativa, carecia de la tradicion de uso oficial administrativo y religioso propios del
latin, uso que pasó después (de forma oficial exactamente en el siglo XV a través de la
Chancillería del Reyno) al romance navarro a través del cultivo preferente de éste por
parte de las élites estamentales agrupadas en torno al cinturón monástico establecido en la
parte del reino más precozmente romanizada. Pero los historiadores nacionalistas jamas se
escandalizaron de que los reyes navarros hablaran en romance navarro o en
occitano-languedociano, que es el idioma en el que aparecen escritos entre el XI y el XV la
mayoría de los documentos de los principales burgos de la Alta Navarra. Eso solo lo dice
Vidal para hacerles parecer más tontos de lo que demuestra serlo él mismo al afirmarlo.

> y dejara que esta lengua se perdiera en tierra
> de La Rioja, de Alava y de la Ribera navarra convirtiéndola en una lengua tan
> vasca como el vascuence hace ya siglos.

¿El castellano lengua vasca? El cabestro éste querrá decir lengua hablada por algunos
vascos de forma completamente minoritaria hasta bien entrada la Edad Contemporanea.

> No era Castilla -una entidad
> minúscula entonces nacida del impulso navarro- la que acababa con el euskera sino
> que los reyes euskaldunes de Navarra, como lamenta nuevamente fray
> Bernardino de Estella, «se dieron mucha prisa en adoptar la lengua castellana para
> redactar sus documentos, adelantándose unos 60 años a los mismos reyes de
> Castilla».

Si, pero los reyes de Navarra nunca prohibieron el uso del euskera como lo prohibieron
las autoridades castellanas que, una vez usurpada la soberanía navarra, vetaron la edicion
de obras en ese idioma. Pero estas cuestiones que tanto preocupan al pendejo Vidal y en
cuya elucidacion el buen hombre cifra a lo que parece el destino del universo (entendiendo
por tal la unidad de su indivisible patria española) en el fondo no son más que variaciones
sobre el tema central de la soberania original de los vascos, usurpada en todos los casos
por potencias extranjeras. Lo que Vidal reproduce aqui son algunos elementos escogidos de
la superestructura institucional, pero ignora y omite todo el bagaje milenario de historia,
tradicion, cultura y conciencia que configura la identidad colectiva vasca de las
generaciones que desde el fondo de la Prehistoria se han sucedido en EH de forma
ininterrumpida por encima de y con independencia de los lazos politicos coyunturales que
hayan podido establecer sus elites dirigentes con poderes extranjeros a ambos lados de los
Pirineos.

> Pero no fue sólo el caso de Sancho III. Lo cierto es que la Historia de
> las tres provincias vascongadas, mencionadas por vez primera en el relato de
> las hazañas de Alfonso I el católico escrito durante el reinado de su sucesor
> Alfonso II el Magno a finales del siglo IX, estuvo ligada íntima,
> voluntaria y entrañablemente a la de Castilla.

Solo admito lo de "voluntariamente". Lo de intimo y entrañable que el historiador Vidal
lo deje mejor para cuando escriba su inminente novela rosa sobre los amores de Maritxu, la
bella e indomita vascona cautiva de los moros, con el caballero castellano Micer Rui de
Caralampio, su grande y valiente libertador.

> Guipúzcoa se unió a Castilla en el
> siglo XI y tal unión se convirtió en definitiva en 1200, reinando Alfonso VIII.
> El deseo de los guipuzcoanos no era formar parte de una entidad vascona
> como era Navarra sino de la Corona de Castilla y así lo solicitó
> voluntariamente la Junta general de Guipúzcoa.

Cierto. Pero el problema es que el deseo actual de mas de la mitad de la poblacion
guipuzcoana es justamente el contrario, lo cual no dejar de ser una prueba más de algo que
el percebe Vidal debería saber desde antiguo: que las naciones evolucionan y jamas
permanecen fosilizadas en una esencia imperecedera, como centollos en conserva. Si no
adjudicamos a la logica de Vidal otro valor que el meramente historico (en los raros puntos
en los que no se aparta de lo que conocemos de los hechos acaecidos), y descartamos su
conmovedor postulado místico sobre la eterna esencialidad hispana de los vascos (¿también
los de Sara? ¿también los que hicieron del cepillamiento de hispanogodos mesetarios su
deporte nacional durante varios siglos?), podremos entender fenomenos tan curiosos como
que, por ejemplo, durante milenios los vascos fueran paganos, despues durante siglos fueran
cristianos y hoy se hallen de nuevo en el umbral del mero ateismo. Si aplicaramos la
formula esencialista del perspicaz Vidal nos encontraríamos con el peliagudo problema de
tener que decidir cuál de esos tres estadios (paganismo, cristianismo y ateismo) constituye
la autentica esencia del vasco, mientras que si dejamos a un lado las especulaciones
misticas de un historiador indigno de ese nombre nos encontraremos con que el dilema que
ese cachondo plantea no es tal y que, básicamente, no hay por qué preocuparse por conocer
cuál sea exactamente esa esencia religiosa (o politica, o identitaria) que no existe en
forma de alma inmutable, sino que basta simplemente con dejar que los vascos reales de hoy
decidan personal y libremente a cuál de esos modelos (o cualesquiera otros) prefieren
acogerse, sin hacerlos reos de las elecciones de sus ancestros, que las realizaron no sub
especie eternitatis, como parece insinuar el escolástico Vidal, sino de forma puramente
histórica y contingente en respuesta a las cambiantes circunstancias de cada momento.

> En el curso de los siglos siguientes, la
> documentación guipuzcoana denomina a los naturales de Guipúzcoa «castellanos»

Los denominará así en castellano, claro. Pero en esos siglos el castellano no es la
lengua que moldea ni la identidad ni la cosmovision ni la conciencia colectiva de los
guipuzcoanos, de modo que la prueba que alude Vidal no es más que una pura pendejada
hispanocentrista típica de historiador españolizante en plena cruzada de legitimacion de su
propio ideario nacional. Hasta un niño de teta sabe que es historicamente *imposible* que
un campesino, ferron o pastor guipuzcoano (la mayoría absoluta de la población de la
Provincia) del S. XIV se llamara sí mismo "castellano". Hace falta ser mercenario confeso
del nacionalismo español más recalcitrante para perpetrar despropósitos intelectuales de
ese calibre (y lo que es peor, ser aplaudido después por haberlos perpetrado).
Otra cosa es que algunos elementos de las castas nobiliarias del pais se identificaran
con la corona castellana, de cuyo respaldo miitar y administrativo dependían sus ingresos y
su status. Pero eso no convierte a los naturales guipuzcoanos en castellanos mucho más que
lo que su licenciatura convierte a Cesar Vidal en historiador ponderado e imparcial.

> y éstos lo tienen como timbre de gloria. Por su parte, los guipuzcoanos no
> dejaron de asolar las aldeas navarras a las que veían como enemigas.

Ni los vizcainos oñacinos dejaron de asolar las aldeas y fortalezas de los vizcainos
gamboinos (y viceversa) durante toda la Edad Media, sin por ello dejar jamás de
reconocerse, incluso en el fragor de su despiadada enemistad clánica, como miembros de una
unica comunidad etnico-cultural vasca y política vizcaina.

>
>
> El apego de Guipúzcoa a Castilla era tan estrecho que no sólo sus
> combatientes destacaron en la lucha contra elIslam, sino que la Junta general de
> 1468 hizo jurar a Enrique IV «que jamás enajenaría de su Corona las villas,
> pueblos, etc. ni Guipúzcoa entera» comprometiéndose a no apartarla de Castilla
> ni siquiera con dispensa papal.

No sé hasta que punto cabe colegir el apego de todo un territorio historico de los
testimonios deducidos de documentos que conciernen exclusivamente a sus capas dirigentes,
las cuales, como todo buen historiador que haya leído a don Carlos sabrá, acostumbran a
cultivar amistades y afectos en consonancia con los intereses de sus bolsillos. Pero sí sé
que esos afectos y apegos experimentan mudanza y que ya no cabe decir de Guipuzcoa que
cultive más apego a Castilla del que cultive por el Bearne.
Antes parece lo contrario.

>
>
> El camino seguido por Alava fue muy similar al de Guipúzcoa. El temor a la
> presión de los navarros euskaldunes la llevó a solicitar su incorporación a
> Castilla en 1200, lo que se confirmó por pacto solemne el 2 de abril de
> 1332. Como en el caso de Guipúzcoa también los alaveses exigieron del rey de
> Castilla que se comprometiera a no enajenar por ninguna causa Alava.

¿Impusieron por ventura alguna otra condicion que el docto Vidal omite aqui?

>
>
> Por su parte Vizcaya, que se había convertido en señorío, pasó a formar
> parte, también voluntariamente, de la Corona de Castilla en 1179. Con Juan I
> (1370-90), el rey castellano se convirtió finalmente en señor de Vizcaya.
> Como en el caso alavés y guipuzcoano, los vizcaínos conservaron sus
> instituciones, pero con una supervisión regia y una instancia superior castellana, en
> este caso ubicada en Valladolid.

Y con el proviso de que los mandatos reales que contravinieren las leyes del pais no
debian ser obedecidas. También esto lo omite el inefable Vidal.

> Además las discusiones de las Juntas se
> hacían en castellano o en vascuence y los procuradores y apoderados «no podían
> ser admitidos en ningun tiempo si no sabían leer y escribir en romance».
> Ambas lenguas eran consideradas vascas.

Y dale. No podian ser igualmente vascas dos lenguas hasta tal punto disímilies que el
99% de la poblacion vasca era absolutamente incapaz de comprender una de ellas. Sólo una
era lengua vasca --euskera-- y la otra era lengua extranjera --erdera-- (si el saltimbanqui
Vidal se tomara la molestia de aprender los rudimentos del idioma propio del pueblo sobre
el que con tanto desparpajo pontifica se percataría de lo patético de algunas de sus
afirmaciones), solo que ésta ultima contaba con el respaldo de la autoridad real y de la
Administracion del reino y por ello era reconocida como de utilidad y obligatoria en el
ambito legal. Lo que dice aqui Vidal es de un catetismo linguistico tan abisal como
afirmar que el ruso y el lituano son idiomas igualmente lituanos (sic) simplemente porque
la administración estalinista impuso el uso del ruso en el ambito de la administracion
lituana durante el período en el que controló ese Estado báltico.

>
>
> El final de la Edad Media no alteró, en absoluto, este panorama. Los
> vascos de Alava, Vizcaya y Guipúzcoa siguieron sintiéndose más cercanos de
> Castilla -a cuya corona estaban unidos con anterioridad a Extremadura o Andalucía-
> que de Navarra

¿Y esto como puede saberlo maese Vidal? ¿Acaso el insigne historiador se metió en la
maquina del tiempo e interrogó en persona a todos los vascos de aquellos siglos para
preguntarles si tenían por más próximo y cercano a un castellano al que ni siquiera podian
comprender que a un navarro con el que podian departir en su misma lengua y con el que
compartian un mismo universo cultural?
La petulancia de este hombre excede toda mesura.

> y los vascos de Francia demostraron en todo momento ser
> convencidos patriotas franceses.

¿La frase "en todo momento" significa "en todo momento", es decir, desde el Paleolítico
o por ahi hasta nuestros dias, o más bien "a partir de la implementacion de una política
sistematica de afrancesamiento cultural tras la Revolucion de 1789?". Para ser historiador
este Vidal se permite unas vaguedades harto preocupantes.

> A lo largo del periodo de hegemonía española,
> los vascos siguieron combatiendo y creando bajo pabellones españoles y

y franceses. Pero tambien combatieron bajo pabellones romanos, cartagineses, ingleses
cuando la Aquitania era inglesa, o bajo pabellones navarros cuando Navarra era
independiente y soberana.
Pero lo mejor de todo --y la prueba irrefutable de su inteligencia historica-- es que
hoy pasan de combatir bajo pabellon español como cuerpo cipayo auxiliar y prefieren
montárselo de insumisos o enrolarse bajo pabellones alternativos nada acordes en su
*esencia* con el discurso españolizante que nos quiere endilgar el autotitulado historiador
Vidal.
Cosas de la historia.


> llegada la Ilustración del siglo XVIII los denominados «Caballeritos de Azcoitia»
> -un nombre irónico dado por el padre Isla- defendieron la españolidad y el
> lema Irurak bat, es decir, tres en una, las tres provincias vascas como un
> todo sin incluir ni a Navarra ni a las tierras vascofrancesas.

No se apure el señor Vidal. Luego los mismos vascos acuñaron Zazpiak Bat y quedó
subsanado el error.

>
>
> El enfrentamiento con los franceses encontró también en los vascos las
> muestras más acendradas de patriotismo español. El 4 de julio de 1795, por
> ejemplo, la Diputación de Vizcaya dirigió al rey un escrito ofreciendo derramar
> hasta «la última gota de sangre» por la independencia española y cuando en
> 1808 se produjo la invasión napoleónica los vascos, como el resto de los
> españoles, se enfrentaron aguerridamente con las águilas imperiales. Esta
> identificación con España resultó tan acentuada que los diputados vascos en Cádiz
> apenas opusieron resistencia a un proyecto constitucional que significaba el
> final de sus fueros. Como diría el diputado vizcaíno Yandiola, «no son los
> fueros, no es el provincialismo sino la felicidad de la nación, la que
> dirige a los diputados de Vizcaya». La nación no era otra, ¿acaso podía serlo?,
> que España.

La pregunta no es si podía serlo otra entonces (aquellos tiempos ya pasaron y son
irrecuperables), sino si puede serlo ahora. Dejando de lado la cuestion previa de saber si
para los vascos esa nacion española que Vidal da por indubitable realmente existe en la
forma en que Vidal la concibe y publicita, mi tesis es que la nación sí puede ser otra si
la mayoría de los vascos así lo decide, con independencia absoluta de lo que en 1812
elementos cipayos de la burguesía liberal bilbaina pudieron haber exclamado en señal de
júbilo ante la defenestracion de las libertades historicas de sus paisanos (pero Vidal sabe
muy bien, aunque lo omite, que otros diputados liberales vascos protestaron energicamente
contra esa abolicion, demandando que en lugar de arrebatarse a los vascos aquellos fueros
que habían asegurado el bienestar, progreso y prosperidad ejemplares de Vasconia hasta
convertirla en la envidia del destartalado reino peninsular y objeto de la admiracion sin
reservas de los pocos ilustrados que entre procesión y auto de fe parió la meseta, se
extendiese su bendicion a todas las regiones rezagadas del Reino por ver de sacarlas de su
atraso y miseria, cosa que evidentemente los jacobinos de Cadiz se abstuvieron de hacer.)

> Las mismas guerras carlistas dividieron a los vascos pero no
> entre españolistas e independentistas sino entre españoles liberales y españoles
> absolutista-carlistas. Cuando don Carlos, el pretendiente carlista, llegó a
> Elizondo se reunió con el general Zumalacárregui y entre ambos redactaron
> el 12 de julio de 1834 un manifiesto que comenzaba diciendo: «Españoles:
> mostraos dóciles a la voz de la razón y de la justicia. Economicemos la sangre
> española». Don Carlos añadiría: «El éxito no es dudoso; un solo esfuerzo y
> España es libre».
>
> Por aquella época un predecesor del nacionalismo vasco, el vascofrancés
> Agustín Chaho, que odiaba a España y a Francia, acudió a Navarra para sembrar
> el separatismo.

Joder, vaya cambio de registro léxico: odiar, sembrar separatismo como quien siembra
cizaña o tempestades... Solo falta una pequeña alusión a Sodoma y Gomorra. A este Vidal la
obsesion españolizante le está afectando directamente el hemisferio cerebral que controla
el sentido del ridículo.

> Zumalacárregui, español y vasco, vasco y español, lo expulsó
> de su territorio con cajas destempladas. Foralistas vascos, como Fidel de
> Sagarminaga, afirmaban mientras tanto que defendían las libertades
> vascongadas «sin perjuicio de las altas y mayores facultades del Estado, pues que de
> una sola nación se trataba» ya que «el derecho de los vascos consiste en
> continuar nuestra historia y tradición, no en provecho solamente propio, sino en
> provecho común de la nación española. Los vascongados no han sido nunca
> otra cosa que españoles»

Ya digo. Tambien lo fueron en tiempo de los romanos y aun de los griegos probablemente.
Lo de las citas descontextualizadas que trae el Vidal es de juzgado de guardia. ¿Por qué
no dice quiénes son los que así hablan y qué intereses defienden? Aclararía mucho las
cosas. Y por qué no trae citas que expresan la ideología contraria?

> . Liborio de Ramery y Zuazarregui afirmaría por su
> cuenta que el peligro para la autonomía vasca no venía de «la noble Castilla ni
> la magnánima nación española sino del liberalismo destructor».

Típico discurso de élite colonizada defendiendo los intereses de la metropoli. Franz
Fanon escribió mucho sobre esto. Salvando las múltiples distancias, a efectos simbólicos
estas citas tienen para mi el valor de que tendrán dentro de 50 años las citas que aporte
la historiografía rusa sobre las exaltadas declaraciones rusófilas del txetxeno renegado
Bislan Gantemirov, ex-presidiario y líder de las inútiles milicias txetxeno-moscovitas con
las que se lava la cara la exterminable maquina de guerra rusa que opera actualmente en el
país mártir.

>
>
> En realidad, hubo que esperar a finales del siglo XIX y a la aparición de
> los escritos, racistas, ahistóricos y religiosamente fundamentalistas, de
> Sabino Arana, el fundador del PNV, para que esa tradición de identificación
> entre los vascos y España se cuestionara.

¿Por qué razón se le ocurriría a Sabino plantear semejante herejía? ¿Habría quizás algo
en el tejido social, institucional o político de aquel tiempo que le oliera a chamusquina y
contrario a los intereses nacionales vascos? ¿Por qué no se ocupa Vidal de indagar en las
raices de la desafeccion nacionalista vasca de finales del S. XIX en lugar de ventilar el
tema con tres adjetivos a cual más manido y perezoso?

> No es de extrañar que en su momento
> fuera contemplado por sus contemporáneos como un trastornado

Mérito tiene ponerse a la cabeza de la resistencia contra el poder centralista español
en el contexto de un Bilbao aburguesado completamente imbricado con los intereses de Madrid
y hostil a toda manifestacion de disconformidad con el status quo, fuera de caracter
nacionalista o socialista. Pero claro, como incurrir en la desaprobacion de los generosos
amos que controlan las espitas del poder, el prestigio y los cargos es un problema que
nunca turbará el plácido sueño del servicial y oportunisimo historiador Vidal, es dificil
que éste alcance a ver en Sabino otra cosa que un psicópata, que es precisamente lo que a
Vidal le gustaría que Sabino fuese aunque sepa positivamente que no lo fue.

> y que él mismo,
> el 22 de junio de 1903, abogara por abandonar el nacionalismo en favor de
> un autonomismo españolista por utilizar sus propios términos. Obviamente, los
> ejemplos aducidos son sólo modestos botones de muestra pero la conclusión
> no resulta por ello menos sólida. Si algo ha caracterizado la historia de los
> vascos durante siglos

Vaya, aqui ya no dice "desde siempre". Se va moderando un poco el hombre.

> no ha sido su oposición a España sino su integración
> esencial

¿Otra vez apelando a las esencias, maestro Vidal?

> en ella y su identificación entrañable y voluntaria con el resto de
> las regiones de esa nación. Intentar negar esa realidad no sólo carece de
> base histórica sólida sino que además ha alimentado directamente uno de los
> últimos fenómenos terroristas de Europa occidental.

Bájese del borrico, Vidal. Nadie niega la imbricación historica de los vascos en
empresas francesas y españolas. Lo que los soberanistas vascos reclaman no es otra cosa que
el derecho a poder seguir actuando precisamente como sus antepasados lo han hecho a lo
largo de los siglos (que es en cierto modo la forma como usted ha tratado de retratarles en
su panfleto sin darse cuenta de que al hacerlo está construyendo precisamente el argumento
definitivo que invalida su postulado metafísico de la españolidad esencial de los vascos),
es decir: decidiendo en cada momento histórico de forma *libre* y *voluntaria* , en
funcion exclusivamente de sus intereses y deseos, quién o cuál sea el objeto de sus
adhesiones políticas e identitarias, sin coercion armada de obscenos artículos octavos
ni pías "entrañables" amonestaciones paternalistas conminando a los díscolos y
refractarios vascones a regresar como mansos borreguillos al santo redil de las rancias
esencias hispanas. Y todo ello amasado en un patético centón historicista contaminado de
ideologia hasta los tuetanos.

>
>
> César Vidal es historiador.

Y yo soy trapecista.

http://groups.google.com/groups?q=esencias+author:l.b.&hl=eu&safe=off&rnum=2&selm=388EAC8B.A4C466D1%
0es.ceac.com


xganon

unread,
Aug 23, 2001, 1:43:48 PM8/23/01
to
El moromierda de Renteria Muhammad Hassan escribio:

> Asi la tienes aleccionada para tus clases de nacionalismo
> español de FET-JONS

Venga, vamos alla, empieza la clase.

Son muchos los ignorantes, muchos mas los tontos, algunos los
que saben, muy pocos los que descubren saber. Llamando I a los
ignorantes, T a los tontos, S a los que saben (pero conocimientos
descubiertos por otros), O a los de ciencia original, podemos
formar esta proporcion:

I/T = O/S = I x S/T

resultando tan poquisimos los ultimos, pues son tan superiores en
numero los T a los I y estos a los S.

Corolario: Muhammed Hassan es tonto del haba y aun no se ha enterado.

EL PROFESOR SABINO

ciudadanoKaña al puto español

unread,
Aug 24, 2001, 12:07:33 AM8/24/01
to
Ojala lo veas tu con las tripas de toda tu familia en la mano.
Quiewn siembra vientos recoge tempestades!

Juan Valera

unread,
Aug 24, 2001, 4:00:42 PM8/24/01
to

ciudadanoKaña al puto español escribió en mensaje
<3B85D2F9...@shanon.com>...

>Ojala lo veas tu con las tripas de toda tu familia en la mano.
>Quiewn siembra vientos recoge tempestades!


Joé con el mamoncito ese.
Si los demás recogerán tempestades por sembrar vientos, a la vista de
los buenos deseos que siembra el ciudadano Kaña lo que recogerá él serán
unos terremotos pompeyanos de cojones.

JV


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