http://www.oxfordreference.com/pages/Sample_Entries__sample_01
From A Dictionary of Scientists: "In 1915 Einstein, while completing his 1916 paper on General Relativity, calculated Mercury's perihelion precession on the basis of his own theory and found that, WITHOUT MAKING ANY EXTRA ASSUMPTIONS, the missing 43" were accounted for. The discovery, Einstein later reported, gave him palpitations and "for a few days I was beside myself with joyous excitement."
http://physics.ucr.edu/~wudka/Physics7/Notes_www/node98.html
"This discrepancy cannot be accounted for using Newton's formalism. Many ad-hoc fixes were devised (such as assuming there was a certain amount of dust between the Sun and Mercury) but none were consistent with other observations (for example, no evidence of dust was found when the region between Mercury and the Sun was carefully scrutinized). In contrast, Einstein was able to predict, WITHOUT ANY ADJUSTMENTS WHATSOEVER, that the orbit of Mercury should precess by an extra 43 seconds of arc per century should the General Theory of Relativity be correct."
Without making any extra assumptions? Without any adjustments whatsoever? Etienne Klein disagrees:
http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=166853
"C'est elle qui va l'amener à tenter d'intégrer la notion de gravitation à la théorie de la relativité restreinte, publiée en 1905 et selon laquelle le temps ne s'écoule pas de la même façon en tout lieu. Comment intégrer la gravitation à la relativité restreinte ? Einstein pressent que les outils mathématiques nécessaires à cette tâche sont complexes. En 1912, il quitte Prague, où il a obtenu en 1909 son premier poste universitaire, et retourne à Zurich, la ville de ses études, rechercher l'aide du mathématicien hongrois Marcel Grossmann, rencontré bien des années auparavant à l'Institut polytechnique. L'histoire est connue : Grossmann soumet à Einstein l'utilisation d'un tenseur, un outil mathématique, pour décrire la géométrie de l'espace et du temps mêlés. "Einstein estime que le tenseur proposé par Grossmann est trop complexe, trop mathématique, explique Etienne Klein. Il le rejette, lui préférant un tenseur plus simple, plus "physique"." Le résultat du travail des deux savants est une ébauche de relativité générale, publiée en 1912. Comment la tester ? C'est à ce moment de l'histoire que commence celle, méconnue, du manuscrit Einstein-Besso. Le physicien convoque son ami et confident suisse pour l'aider à mener les calculs et tester son ébauche de relativité générale sur un problème bien connu des astronomes : l'anomalie de l'orbite de Mercure. "Depuis la fin du XIXe siècle, on sait de manière de plus en plus précise que le périhélie de cette planète (le point de son orbite le plus proche du Soleil) avance un peu plus que le prévoient les équations de Newton : l'excédent est de 43 secondes d'arc par siècle, c'est-à-dire l'angle sous lequel on voit un cheveu à une distance d'un mètre, explique Etienne Klein. Einstein se dit simplement que sa théorie sera validée si elle prédit correctement cette "anomalie" de l'avance du périhélie de Mercure." Une part du manuscrit Einstein-Besso est consacrée à ce test crucial. Aux pages d'Einstein, des lignes d'équations, sans ratures, presque vierges de tout texte, succèdent celles de Besso, un peu plus hésitantes et annotées de nombreuses explications. Le résultat est calamiteux. Au lieu d'expliquer le petit décalage de 43 secondes d'arc par siècle, la nouvelle théorie propose une avance de plus de 1 800 secondes d'arc par siècle. Très loin de la réalité des observations astronomiques ! "Mais, un peu plus loin dans le manuscrit, les deux hommes se rendent compte qu'ils se sont trompés sur la masse du Soleil", dit Etienne Klein. Une erreur d'un facteur 10, qu'ils corrigent finalement, pour parvenir à un résultat moins absurde, mais toujours décevant : 18 secondes d'arc par siècle... Echec complet ? Un peu plus loin, en conclusion d'un tout autre calcul, Einstein écrit : "Stimmt" ("Correct"). "En dépit de l'échec de sa théorie à expliquer l'avance du périhélie de Mercure, Einstein croit avoir démontré autre chose, au détour d'une équation, décrypte Etienne Klein. En mai 1907, il avait eu l'intuition qu'une chute libre peut "annuler" un champ de gravitation. Ici, il pense avoir démontré qu'un mouvement de rotation peut, lui aussi, être considéré comme équivalent à un champ de gravitation. Il croit avoir généralisé son principe d'équivalence." Mais, plus de deux ans plus tard, Einstein comprend que son calcul était faux : il n'a rien généralisé du tout. C'est alors qu'il accepte d'utiliser dans sa théorie le premier tenseur, jugé trop complexe, que lui avait proposé Grossmann. Et en 1915, il teste ce nouveau tenseur sur l'avance du périhélie de Mercure. Cette fois, le résultat est le bon !"
http://alasource.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/01/26/l-erreur-d-einstein-la-deuxieme.html
"D'abord il [Einstein] fait une hypothèse fausse (facile à dire aujourd'hui !) dans son équation de départ qui décrit les relations étroites entre géométrie de l'espace et contenu de matière de cet espace. Avec cette hypothèse il tente de calculer l'avance du périhélie de Mercure. Cette petite anomalie (à l'époque) du mouvement de la planète était un mystère. Einstein et Besso aboutissent finalement sur un nombre aberrant et s'aperçoivent qu'en fait le résultat est cent fois trop grand à cause d'une erreur dans la masse du soleil... Mais, même corrigé, le résultat reste loin des observations. Pourtant le physicien ne rejeta pas son idée. "Nous voyons là que si les critères de Popper étaient toujours respectés, la théorie aurait dû être abandonnée", constate, ironique, Etienne Klein. Un coup de main d'un autre ami, Grossmann, sortira Einstein de la difficulté et sa nouvelle équation s'avéra bonne. En quelques jours, il trouve la bonne réponse pour l'avance du périhélie de Mercure..."
Pentcho Valev
pva...@yahoo.com