In some cases one cannot tell whether Einsteiniana's educators are
extremely silly or extremely dishonest (or are just experimenting on
Einsteiniana's zombies). So from time to time Jean-Marc Lévy-Leblond,
Tom Roberts and other distinguished educators fiercely teach that,
even if "light in vacuum does not travel at the invariant speed of the
Lorentz transform", Divine Albert's Divine Special Relativity "would
be unaffected":
http://o.castera.free.fr/pdf/bup.pdf
Jean-Marc LÉVY-LEBLOND: "Maintenant il s'agit de savoir si le photon a
vraiment une masse nulle. Pour un physicien, il est absolument
impossible d'affirmer qu'une grandeur, quelle qu'elle soit, a
rigoureusement la valeur zéro, pas plus d'ailleurs que n'importe
quelle autre valeur. Tout ce que je sais de la masse du photon, c'est
ce que disent mes collègues expérimentateurs : "Elle est très faible !
Inférieure, selon nos mesures actuelles, à 10^(-50)kg". Mais si
demain, on découvre que cette masse est non-nulle, alors, le photon ne
va pas à la vitesse de la lumière... Certes, il irait presque toujours
à une vitesse tellement proche de la vitesse limite que nous ne
verrions que difficilement la différence, mais conceptuellement, il
pourrait exister des photons immobiles, et la différence est
essentielle. Or, nous ne saurons évidemment jamais si la masse est
rigoureusement nulle ; nous pourrons diminuer la borne supérieure,
mais jamais l'annuler. Acceptons donc l'idée que la masse du photon
est nulle, et que les photons vont à la vitesse limite, mais
n'oublions pas que ce n'est pas une nécessité. Cela est important pour
la raison suivante. Supposez que demain un expérimentateur soit
capable de vraiment mettre la main sur le photon, et de dire qu'il n'a
pas une masse nulle. Qu'il a une masse de, mettons 10^(-60)kg. Sa
masse n'est pas nulle, et du coup la lumière ne va plus à la "vitesse
de la lumière". Vous pouvez imaginer les gros titres dans les
journaux : "La théorie de la relativité s'effondre", "Einstein s'est
trompé", etc. Or cette éventuelle observation ne serait en rien
contradictoire avec la théorie de la relativité ! Einstein a certe
construit sa théorie en analysant des échanges de signaux lumineux
propagés à la vitesse limite. Si on trouve que le photon a une masse
non-nulle, ce sera que cette vitesse n'est pas la vitesse limite, et
la démonstration initiale s'effondre donc. Mais ce n'est pas parce
qu'une démonstration est erronée que son résultat est faux ! Quand
vous avez une table à plusieurs pieds, vous pouvez en couper un, elle
continue à tenir debout. Et heureusement, la théorie de la relativité
a plusieurs pieds."
http://o.castera.free.fr/pdf/Chronogeometrie.pdf
Jean-Marc Lévy-Leblond "De la relativité à la chronogéométrie ou: Pour
en finir avec le "second postulat" et autres fossiles": "D'autre part,
nous savons aujourd'hui que l'invariance de la vitesse de la lumière
est une conséquence de la nullité de la masse du photon. Mais,
empiriquement, cette masse, aussi faible soit son actuelle borne
supérieure expérimentale, ne peut et ne pourra jamais être considérée
avec certitude comme rigoureusement nulle. Il se pourrait même que de
futures mesures mettent en évidence une masse infime, mais non-nulle,
du photon ; la lumière alors n'irait plus à la "vitesse de la
lumière", ou, plus précisément, la vitesse de la lumière, désormais
variable, ne s'identifierait plus à la vitesse limite invariante. Les
procédures opérationnelles mises en jeu par le "second postulat"
deviendraient caduques ipso facto. La théorie elle-même en serait-elle
invalidée ? Heureusement, il n'en est rien ; mais, pour s'en assurer,
il convient de la refonder sur des bases plus solides, et d'ailleurs
plus économiques. En vérité, le premier postulat suffit, à la
condition de l'exploiter à fond."
http://www.hep.princeton.edu/~mcdonald/examples/mechanics/levy-leblond_ajp_44_271_76.pdf
Jean-Marc Levy-Leblond: "This is the point of view from wich I intend
to criticize the overemphasized role of the speed of light in the
foundations of the special relativity, and to propose an approach to
these foundations that dispenses with the hypothesis of the invariance
of c. (...) We believe that special relativity at the present time
stands as a universal theory discribing the structure of a common
space-time arena in which all fundamental processes take place. (...)
The evidence of the nonzero mass of the photon would not, as such,
shake in any way the validity of the special relalivity. It would,
however, nullify all its derivations which are based on the invariance
of the photon velocity."
http://groups.google.ca/group/sci.physics.relativity/msg/dc1ebdf49c012de2
Tom Roberts: "If it is ultimately discovered that the photon has a
nonzero mass (i.e. light in vacuum does not travel at the invariant
speed of the Lorentz transform), SR would be unaffected but both
Maxwell's equations and QED would be refuted (or rather, their domains
of applicability would be reduced)."
http://www.newscientist.com/article/mg20026801.500-why-einstein-was-wrong-about-relativity.html
Why Einstein was wrong about relativity, 29 October 2008, Mark
Buchanan, NEW SCIENTIST: "This "second postulate" is the source of all
Einstein's eccentric physics of shrinking space and haywire clocks.
And with a little further thought, it leads to the equivalence of mass
and energy embodied in the iconic equation E = mc2. The argument is
not about the physics, which countless experiments have confirmed. It
is about whether we can reach the same conclusions without hoisting
light onto its highly irregular pedestal. (...) But in fact, says
Feigenbaum, both Galileo and Einstein missed a surprising subtlety in
the maths - one that renders Einstein's second postulate superfluous.
(...) The idea that Einstein's relativity has nothing to do with light
could actually come in rather handy. For one thing, it rules out a
nasty shock if anyone were ever to prove that photons, the particles
of light, have mass. We know that the photon's mass is very small -
less than 10^(-49) grams. A photon with any mass at all would imply
that our understanding of electricity and magnetism is wrong, and that
electric charge might not be conserved. That would be problem enough,
but a massive photon would also spell deep trouble for the second
postulate, as a photon with mass would not necessarily always travel
at the same speed. Feigenbaum's work shows how, contrary to many
physicists' beliefs, this need not be a problem for relativity."
http://groups.google.com/group/sci.physics.research/msg/44d3ebf3b94d89ad
Tom Roberts: "As I said before, Special Relativity would not be
affected by a non-zero photon mass, as Einstein's second postulate is
not required in a modern derivation (using group theory one obtains
three related theories, two of which are solidly refuted
experimentally and the third is SR). So today's foundations of modern
physics would not be threatened.
http://arxiv.org/PS_cache/arxiv/pdf/0806/0806.1234v1.pdf
Mitchell J. Feigenbaum: "In this paper, not only do I show that the
constant speed of light is unnecessary for the construction of the
theories of relativity, but overwhelmingly more, there is no room for
it in the theory. (...) We can make a few guesses. There is a
"villain" in the story, who, of course, is Newton."
Pentcho Valev
pva...@yahoo.com