Le Cambodge fait face à une montée spectaculaire de la criminalité en 2025, classé pays avec le taux de délinquance le plus élevé de la région ASEAN. La recrudescence d’enlèvements, fraudes en ligne et rackets alarme la communauté internationale. Ces violences s’ancrent dans un contexte politique particulier, marqué par la longévité et la mainmise au pouvoir de Hun Sen.
Depuis près de quatre décennies, Hun Sen impose sa dictature, éliminant toute opposition et consolidant un régime autoritaire. Cette gouvernance autoritaire a nourri un climat propice à la montée des organisations criminelles. Ces dernières prospèrent notamment dans des zones stratégiques comme Sihanoukville, où la corruption facilite leur implantation.
Le pouvoir, à la fois répressif et complice, tolère ces réseaux, freinant toute tentative d’enquête ou de poursuites effectives. La collusion entre mafias et autorités renforce la perception d’un pays pris en otage par le crime organisé. En parallèle, le Cambodge doit aussi gérer des tensions frontalières avec la Thaïlande, accentuant insécurité et instabilité.
Cette situation délicate interroge sur l’avenir du pays et sur les actions internationales possibles pour endiguer la menace. Le Cambodge, qui fut longtemps une terre de richesses historiques, semble aujourd’hui marqué par l’ombre de son régime et la montée du crime.
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