MEILLEURS DROITS EN SANTÉ POUR LES PERSONNES ÂGÉES EXIGÉS Campagne Je me souviens 2020 (Article journal, Média télé, Photos)
Miriam Rouleau Perez (CCSMTL)
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événement
Traduction article en français :
Katelyn Thomas • Gazette de Montréal ... Date de parution : 15 oct. 2021
L'événement de vendredi était à la fois un mémorial et un appel au gouvernement du Québec pour protéger adéquatement les aînés après que près de 10 000 personnes sont décédées lors des première et deuxième vagues de la pandémie, dont plusieurs vivaient dans des foyers de soins de longue durée comme le CHSLD Herron.
Des groupes exigeant de meilleurs services pour les personnes âgées ont porté vendredi des panneaux de piquetage dans les rues du centre-ville de Montréal, représentant les noms des personnes perdues à cause de la pandémie de COVID-19.
Organisé par la CDC Solidarité St-Henri et le Regroupement des organismes pour aînés et aînées du sud-ouest de Montréal (ROPASOM), l'événement était à la fois un mémorial et un appel au gouvernement du Québec à apporter des solutions pour protéger adéquatement les aînés après près de 10 000 sont décédés au cours des première et deuxième vagues de la pandémie, dont beaucoup vivaient dans des foyers de soins de longue durée.
« Ils ont été abandonnés et ils sont décédés dans des conditions très désastreuses », a déclaré Viviane Freedman, une personne âgée de Pointe-St-Charles qui siège au comité exécutif du ROPASOM. "Nous avons une voix, et maintenant je veux que cette voix soit écoutée par les personnes pour lesquelles nous avons voté."
Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées au coin des rues Victoria et Sherbrooke, où des signatures étaient recueillies pour une déclaration que les groupes prévoient remettre à l'Assemblée nationale au cours des prochains mois. Il contient une liste de revendications qui tournent autour de la réinsertion des aînés dans la communauté, des soins axés sur la prévention et la priorisation des soins à domicile plutôt qu'en établissement.
"La société est ce qu'elle est aujourd'hui à cause de ces personnes âgées, et je pense qu'elles méritent de meilleurs services et plus d'empathie - plus de dignité également - et c'est pourquoi nous sommes ici", a déclaré Freedman. « Nous voulons faire pression sur le premier ministre et sur le ministère de la Santé pour ne pas mettre les seniors de côté. »
Les décès dans les foyers de soins de longue durée font présentement l'objet d'une enquête publique menée par la coroner Géhane Kamel, dont le mandat est de faire la lumière sur ce qui s'est passé puis de formuler des recommandations qui permettront d'éviter de futures tragédies.
Jean-Claude Duclos, président des Services bénévoles aux aînés de Ville-Émard/Saint-Paul, a déclaré que la « clé du succès » pour mieux soigner les aînés est de fournir des ressources qui leur permettront de rester chez eux . « Les soins médicaux qu'ils reçoivent en établissement — s'ils ont, par exemple, une heure de soins du CHSLD par jour, le reste du temps ils sont seuls dans leur chambre », dit-il. "Mais si cette personne restait chez elle, et s'il y avait des gens qui venaient l'aider chez elle, eh bien, le reste du temps, elle serait à la maison, elle pourrait faire ce qu'elle veut, regarder la télé pendant qu'elle voulez, ce qui est très important.
"Une fois qu'ils entrent dans une institution, ils perdent leur liberté", a ajouté Freedman. « Ils ont des heures régulières pour manger, dormir, c'est comme un pensionnat, ou peut-être un peu comme une prison. Et le méritent-ils ? Non."
À la mémoire des résidents des foyers de soins de longue durée décédés lors de la première vague de la pandémie dans les arrondissements du Sud-Ouest et de Verdun à Montréal, les groupes ont tricoté des écharpes et les ont fait broder avec les prénoms des victimes. Les écharpes, qui ont été tricotées ensemble, ont été exposées quatre fois jusqu'à présent, et d'autres sont prévues l'année prochaine.
"Nous avons décidé de faire quelque chose pour honorer ces personnes, pour faire prendre conscience aux gens que ces personnes sont décédées, ce qui aurait probablement pu être évité si davantage de soins avaient été prodigués", a déclaré Freedman.
« Les aînés d'aujourd'hui sont laissés pour compte », a déclaré Duclos. "Nous disons que nous voulons prendre soin d'eux, mais on ne fait pas grand-chose, nous sommes donc là pour agir."
Miriam Rouleau-Pérez
Organisatrice communautaire
Service de santé publique territoriale - développement des communautés
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