Les scientifiques doivent contribuer à réduire les tensions mondiales

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Les scientifiques doivent contribuer à réduire les tensions mondiales


Mélissa Guillemette

Edito

17-11-2022

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Les scientifiques peuvent et doivent contribuer à réduire les tensions mondiales.

Avez-vous eu des frissons ces derniers mois en lisant les nouvelles au sujet de la guerre en Ukraine ? Au-delà de l’horreur pour la population sur place, les menaces quant à l’utilisation d’armes nucléaires par la Russie sont effrayantes, tout comme les attaques à proximité de centrales. Les comprimés d’iodure de potassium, qui protège la glande thyroïde en cas d’accident atomique, sont d’ailleurs très recherchés en Europe. Au cas où…

Il est donc ironique que le financement à l’échelle mondiale de la recherche liée à la réduction des risques de conflits nucléaires soit en déclin. Comme si l’enjeu était moins important qu’au sortir de la guerre froide !

Faut-il rappeler que, dans le monde, neuf États possèdent ce type d’armes : les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni, la France, la Chine, l’Inde, Israël, la Corée du Nord et le Pakistan ? Au total, on parle de 12 700 engins. Autant de bonnes raisons de s’inquiéter. Surtout que la Chine, la Russie et les États-Unis modernisent leur arsenal. De plus, les capacités de l’intelligence artificielle et les prouesses des pirates informati­ques, qui pourraient tenter de cibler une centrale nucléaire pour causer un accident, ouvrent de nouvelles possibilités de menaces qu’il importe de contrer.

L’essoufflement de la recherche dans le domaine a récemment été dénoncé par Stephen Herzog, chercheur au Centre d’études de sécurité de l’École polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse, dans le magazine Science. Il critiquait également le fait que les universitaires ont jeté l’éponge : la plupart cherchent à définir comment vivre avec les armes nucléaires plutôt que de s’intéresser aux moyens de les éliminer.

Étudier les systèmes pacifistes

Il importe aussi d’étudier les États où la paix existe ! C’est ce qu’avance une équipe de recherche dans la revue The American Psychologist. « Peu de chercheurs ont étudié des sociétés durablement pacifiques ou n’en ont examiné que des aspects précis, laissant notre compréhension des conditions, processus et politiques nécessaires fragmentée et déficiente. » Les pays nordiques et les Naskapis du Canada sont cités comme exemples de systèmes pacifistes.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors que les chercheurs réalisaient les effets néfastes de leurs inventions, leur engagement était manifeste. Mais où sont les voix des scientifiques aujourd’hui ? On les entend trop peu.

Chaque geste compte pourtant, dont celui d’un trio qui a pris la parole dès mars 2022 dans le journal The Lancet. « L’OTAN et la Russie doivent explicitement renoncer à toute utilisation d’armes nucléaires dans le conflit en Ukraine, écrivait le groupe. Elles doivent se joindre aux autres États dotés de cette force de frappe, le plus tôt possible, en soutien aux objectifs du [Traité sur l’interdiction des armes nucléaires] et entamer des négociations en vue d’un accord sur l’élimination complète et vérifiable de toutes ces armes. »

On raconte qu’il y a 200 ans, alors que Napoléon Bonaparte faisait de la guerre son passe-temps, le Dr Edward Jenner ne se gênait pas pour lui demander des faveurs. Ce père de l’immunologie connu pour son vaccin contre la variole était pourtant anglais, donc en position d’ennemi. Bonaparte a répondu favorablement à ses demandes, dont la libération de prisonniers. « Jenner ! Ah, on ne peut rien refuser à cet homme », aurait-il dit.

Les scientifiques ont la chance d’avoir une certaine autorité auprès de décideurs. Voilà pourquoi non seulement leurs travaux, mais également leurs prises de position sont importantes. Une voix qui porte se doit de se faire entendre !

Le noir et le froid

Tel un avertissement, une équipe australo-américaine a publié plus tôt cette année des travaux simulant ce qui arriverait aux océans si des arsenaux nucléaires étaient utilisés. Le groupe a simulé une guerre nucléaire entre la Russie et les États-Unis ainsi qu’entre l’Inde et le Pakistan.

Les résultats sont pour le moins terrifiants : les immenses feux provoqués par une guerre nucléaire enverraient de la suie dans la haute atmosphère, bloquant les rayons du soleil, ce qui provoquerait un refroidissement global. La vie marine se trouverait décimée et la glace grimperait sur des côtes actuellement peuplées. L’équipe ajoute : « Les océans resteraient probablement dans ce nouvel état pendant des centaines d’années ou plus. »

Les effets sur la terre ferme seraient tout aussi terribles. L’agriculture par ce temps noir et froid ne pourrait assurément pas nourrir toutes les bouches. Ça y est, les frissons reviennent.




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