TR: Big Pharma, le dessous des cartes - Communiqué du Think tank AEE
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Big Pharma, le dessous des cartes.
(Ce n’est pas parce qu’elle sauve des vies que la médecine a le droit d’en raccourcir d’autres)
J’en ai un peu assez d’entendre les médecins me traiter de « complotiste » (ce mot très à la mode), tout simplement parce que je me permets de douter de l’efficacité de certains traitements. Au pays du siècle des lumières, la curiosité intellectuelle de ces omniscients compulsifs que sont certains médecins, est pour moi, insupportable. Oh, ne me croyez pas naïf, je sais que je m’attaque là à un gros morceau. Ce n’est peut-être pas pour rien que les « complotistes » ont baptisé BIG-pharma, le secteur des médicaments, secteur dans lequel existe un difficile équilibre entre avantages et inconvénients. Les avantages, c’est que la médecine sauve des vies mais les inconvénients, c’est qu’elle en raccourci de nombreuses autres. Le drame, c’est que l’on recherche rarement les responsables. Après tout, une personne malade a plus de chance de mourir, surtout si elle est âgée. C’est donc très facile de noyer ainsi le poisson. Après tout, si votre médecin vous dit que votre ami ou votre parent est en fin de vie, que pouvez-vous faire d’autre qu’acquiescer, même si intérieurement cela vous détruit ou vous révolte. Tout ce que je peux retirer de mon expérience personnelle, c’est que c’est à chacun d’entre nous d’écouter son corps et de prendre les mesures qui s’imposent avant qu’il ne soit trop tard. Être pieds et poings liés, incapable de poser des questions à son médecin ou refuser un traitement qui ne vous réussit pas (cela arrive fréquemment) voilà le meilleur chemin vers une mort prématurée, surtout si vous êtes une personne âgée. N’oublions tout de même pas que la France est le pays du monde qui prescrit le plus de médicaments. Cela a été dénoncé dans la presse récemment (Cf. Le Quotidien du 4 mars 2025). Cerise sur le gâteau de la dissimulation, si l’un des 5 ou 6 médicaments que vous prenez chaque jour, ne vous réussit pas, comment savoir lequel est à supprimer ? Big pharma est parfaitement organisé pour expliquer aux carabins qu’ils sont tous indispensables. Il n’y a que des fous comme moi pour, selon mon médecin « risquer sa vie pour y voir clair ». Ayant obtenu, après une bagarre homérique avec plusieurs médecins, de réduire mon ordonnance à 3 médicaments, j’ai pu les tester les uns après les autres. C’est ainsi que j’ai découvert celui qui a failli me tuer. C’est en effet la semaine où j’ai ingurgité cet unique médicament, que celui-ci a déclenché une pancréatite (maladie potentiellement mortelle). Cerise sur le gâteau, seule les très gros groupes chimico-pharmaceutiques comme Bayer, Roche, Novartis, Debiopharm, Lonza, etc. sont en mesure de payer les études et les expérimentations obligatoires pour obtenir le fameux sésame : AMM (Autorisation de Mise sur le Marché).
Autrement dit, ce sont eux les maitres du jeu. Et l’on sait très bien que, dans le monde des affaires, tout investissement doit être remboursé un jour ou l’autre. Cherchez l’erreur (1).
Un malade qui a risqué sa vie pour savoir.
(1) Référence : Sachez que pour les produits du domaine public, il est impossible pour un fabricant de financer à lui seul les millions d'euros que coutent une étude bien faite, car tous les autres en bénéficieraient sans rien débourser. Il faudrait une collaboration de tous les fabricants, irréalisable, ou une étude financée sur des fonds publics. Nous avons le même problème avec les médicaments déjà génériqués chez lesquels un nouvel effet thérapeutique est découvert : il est impossible de financer une étude pour le démontrer et c'est un vrai problème. SOURCE : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/curcuma-longa.html