Patrick Seeruttun avait préparé son suicide via Internet
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The Kid
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Apr 23, 2011, 8:52:47 AM4/23/11
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Un des trois directeurs du restaurant C-Delights, Patrick Seeruttun,
aurait préparé son autolyse par le biais d’Internet.
Il aurait visité
des sites et des blogs décrivant différents types de suicide avant de se
donner la mort.
Il aurait tout planifié jusqu’aux moindres plus
petits détails avant de se suicider.
Pendaison, noyade, saut dans le
vide et armes à feu sont les types de suicide les plus courants.
Mais
c’est la première fois qu’une autolyse par l’utilisation d’un « suicide
bag » est recensée à Maurice.
Un sac en plastique transparent a, en
effet, été retrouvé sur la tête de Patrick Seeruttun, 44 ans, le
Managing Director du restaurant C-Delights.
Le désespéré avait passé,
sous le sac, un raccord qui était connecté à une bonbonne de gaz
soupçonnée être remplie d’hélium.
Ce type de suicide est connu comme le
« suicide bag » ou l’« exit bag ».
Patrick Seeruttun, marié et
père de trois enfants, se serait suicidé au premier étage de son
restaurant sur la route principale de Quatre-Bornes dans la nuit de
dimanche à lundi.
Au début de l’enquête, les policiers ne comprenaient
pas comment quelqu’un aurait pu se suicider de cette façon.
Les limiers
de la Major Crimes Investigation Team (MCIT) et de la Criminal
Investigation Division (CID) de Rose-Hill et de Quatre-Bornes étaient
mandés sur place afin de découvrir s’il y a eu « foul play ».
Mais à ce
stade de l’enquête, cette thèse a été écartée.
Depuis 1991, on
dénombre, à l’étranger, un certain nombre de victimes qui ont eu recours
à la méthode dite du « suicide bag ».
Il semblerait que Patrick
Seeruttun se soit connecté sur Internet, dont le célèbre portail
« Wikipedia », pour en savoir plus sur cette méthode de suicide.
Il
aurait ainsi eu toutes les informations qu’il fallait, allant jusqu’à
préparer les équipements du « suicide bag ».
Le sac en plastique
avait un élastique et un tube y était introduit.
À l’extrémité du
raccord, il y avait une bonbonne d’hélium, gaz inoffensif utilisé pour
gonfler les ballons mais qui est mortel s’il est inhalé directement et à
fortes doses.
L’ordinateur portable de la victime a été passé au
crible par les enquêteurs mais le manager n’a laissé aucune note
expliquant son acte.
‘Suicide bag’ Comment
Patrick Seeruttun a-t-il pu obtenir ces équipements ?
En fait, c’était
assez simple.
Il avait simplement dit à un de ses employés qu’il devait
organiser un anniversaire, ce samedi, dans son restaurant.
Des enfants
seraient présents.
Il aurait même prévu de faire venir un clown.
Du
moins, c’est ce qu’il avait déclaré à ses salariés.
Il a demandé à l’un
d’entre eux de lui faire parvenir une bonbonne de gaz d’hélium utilisé
pour gonfler des ballons.
Il a ensuite sommé une employée de
confectionner un sac en plastique pour mettre un élastique autour.
Un
autre membre du personnel a, quant à lui, été mandé de se rendre dans
une quincaillerie pour y acheter un tube mais le magasin était fermé.
Patrick Seeruttun a dû lui-même acheter la dernière pièce de son puzzle
mortel pour fabriquer son « suicide bag ».
L’autre information
qu’ont découvert les policiers est que récemment Patrick Seeruttun, qui
touchait un salaire faramineux, avait demandé une « petite » avance de
Rs 20 000.
Dans son entourage, certains racontent que le manager avait
un comportement bizarre ces derniers temps.
Il apparaît que Patrick
Seeruttun était surendetté de plusieurs milliers de roupies et qu’il ne
pouvait rembourser ses dettes comme prévu.
Le manager de
C-Delights se saurait aperçu qu’avec le « suicide bag », il aurait une
mort rapide et sans douleur.
Il avait découvert qu’après environ une
minute, la personne perd connaissance et son cœur s’arrête de battre
quelques instants plus tard.
Dimanche, le manager n’a rien laissé
transparaître de ses intentions. Il a passé la majorité de son temps en
famille, à jouer avec son enfant de trois ans. Il regardait la
télévision et jouait au jeu vidéo. Après le dîner, Patrick Seeruttun a
expliqué à sa femme Anista qu’il devait partir au restaurant et qu’il ne
tardera pas à rentrer.
Après que les employés du restaurant
C-Delights soient partis chez eux dimanche soir, le manager est monté au
premier étage de son établissement au Columbia Court et a pris quelques
verres de whisky.
Il aurait, ensuite, mis le sac transparent sur sa
tête avant d’ouvrir la bonbonne de gaz…
Ce n’est que le lundi
matin qu’une caissière a découvert son corps sans vie.
Elle a
immédiatement prévenu un autre directeur.
La police a été immédiatement
alertée.
L’autopsie de Patrick Seeruttun pratiquée par le chef de
l’équipe médico-légale de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a
attribué le décès à une asphyxie due aux suffocations.
Des échantillons
prélevés sur la victime ainsi que les « équipements » du suicide ont été
envoyés au laboratoire scientifique pour y être examinés.
Une tablette
des comprimés antidépresseurs, dont une a été utilisée, a également été
retrouvée dans la poche de la victime.