Pavaday Thondrayen : « Il y a trop de banques à Maurice »

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The Kid

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2012年3月28日 上午9:52:002012/3/28
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Pavaday Thondrayen, General Manager de la Mauritius Post Cooperative Bank (MPCB), se livre au Défi Quotidien. Ce dernier estime que le marché bancaire, au niveau local, est presque arrivé à saturation.
> Le Défi Quotidien : Quel impact de la baisse du taux directeur aura sur les épargnants de la MPCB ?
Quand vous avez une baisse du taux directeur, il y a une baisse au niveau de tous les taux pratiqués par les banques, que ce soit au niveau des prêts ou de l’épargne. Mais ce qui est intéressant, c’est que cela va relancer l’investissement, surtout pour les PME. Le gouvernement a voulu que ces dernières aient un traitement préférentiel, et avec cette mesure, elles se retrouvent dans une situation intéressante.
En ce qu’il s’agit des particuliers, ceux qui ont des dépôts ne seront pas heureux de cette décision. Mais les personnes qui ont des prêts, avec un taux d’intérêt flexible, vont bénéficier de cette baisse.

> Cela n’encourage cependant pas l’épargne ?

Si vous regardez les taux pratiqués par les autres pays, que ce soit en Europe ou aux États-Unis, vous verrez que ces taux ne dépassent souvent pas 2 %. À Maurice, si quelqu’un a un compte en dépôt fixe, il peut bénéficier d’un taux de 5 à 6 %.

> Comment se porte la banque en cette période d’incertitudes ?

Malgré les incertitudes actuelles sur le marché global, la MPCB a su maintenir sa position sur le marché bancaire local. Ceci est dû à la bonne gestion de ses actifs et dettes qui sont constamment contrôlés par son comité Alco (Asset and Liability Committee). En outre, la MPCB met en avant un portefeuille diversifié de ses actifs et dettes, ce qui lui a permis de maintenir son taux de croissance en dépit de la situation économique difficile.

De plus, la banque a toujours été à l’écoute de sa clientèle et continue à la soutenir. La banque a été profitable dès le début de ses opérations en août 2003, et a eu une ascension constante pour atteindre plus de Rs 110 millions de profits nets à la fin de 2011. Elle a su consolider sa position sur le marché mauricien en répondant aux besoins de sa clientèle en investissant dans les technologies de pointe. Les dépôts à la fin de 2011 s’élevaient à Rs 10,5 milliards, soit une croissance de 20 % comparée à 2010.

> Êtes-vous aussi très prudent en ce qu’il s’agit de prêter de l’argent aux PME ?
Le secteur bancaire est un domaine à risques. Le fond des dépositaires est prêté aux emprunteurs après qu’une évaluation approfondie ait été effectuée, quel que soit le secteur de l’économie dans lequel l’emprunteur opère. La MPCB s’est alignée aux mesures gouvernementales visant à stimuler les PME, en rendant nos conditions d’emprunt plus flexibles.

Le développement du secteur des PME demeure l’un des principaux objectifs de la banque. La MPCB croit en une philosophie de démocratisation des PME en leur offrant un large éventail de produits financiers répondant aux nécessités de chaque entrepreneur. En effet, la banque a pour but de promouvoir l’île Maurice comme un échelon de l’entreprenariat. La MPCB a mis en place une équipe spécialisée et dédiée à ce domaine précis, gérant les requêtes des PME, tout en étant à l’écoute de nos entrepreneurs.
Nous avons une compétition très féroce dans le secteur bancaire, et c’est bénéfique pour le public en général. À notre niveau, on essaie de gérer cette compétition, en consolidant notre présence sur le marché, et être compétitif, entre autres.

> Le marché bancaire est-il arrivé à saturation sur le plan local ?
Il y a 19 banques, mais toutes n’opèrent pas sur le marché local, certaines privilégient le marché offshore. Je dirais que oui vous avez raison, il y a trop de banques à Maurice. Étant donné que vous avez une population de plus d’un million de personnes, donc une clientèle d’environ 400 000 individus, c’est restreint.

> Quels sont vos projets dans les court et moyen termes ?
La MPCB a adopté un plan stratégique qui s’étale sur une durée de cinq ans avec des objectifs bien définis sur les long et court termes. Sur le court terme, la MPCB a pour but, une croissance soutenue en valorisant sa clientèle, répondant à leurs attentes tout en leur promulguant une tranquillité d’esprit.
Sur le long terme, la MPCB entend croître davan­tage sa proximité avec sa clientèle en augmentant sa présence régionale aussi bien qu’internationale. Avoir un marché très élargi est l’un des objectifs les plus importants de la banque, et afin d’y arriver, la MPCB offre tout un éventail de produits et services diversi­fiés à l’intention des clients locaux et étrangers, et aspire à devenir un one-stop shop.

La banque compte également promouvoir son dernier service lancé récem­ment, le service E-Correspon­dence, qui cadre avec le concept de Green Banking de la banque. À travers ce produit, nos clients ont la possibilité de rece­voir leurs relevés de comptes par courriel, ce qui per­met un service plus rapide, sécurisé par des mots de passe, et qui offre au client l’avantage additionnel d’une sauvegarde simple sur disque dur, sur une période indéfinie. En sus, la MPCB est maintenant présente sur Facebook et Skype, afin de répondre aux attentes d’une population à la pointe de la technologie.

Vu que la population se tourne davantage vers le plastic money, nous comptons bientôt mettre à la disposition du public des cartes prépayées. La MPCB compte aussi encourager sa clientèle à se tourner d’avantage vers le Green Banking, c’est-à-dire, les diriger vers nos services en ligne tels que l’E-banking et SMS Banking. En outre, la MPCB procédera bientôt à l’acquisition des transactions par cartes chez les commerçants à travers notre système de point de vente qui est en phase d’implémentation.
Notre SMS Banking ne permet pas seulement à notre clientèle de vérifier ses relevés mais aussi d’effectuer des transactions. Ils peuvent aussi réalimenter leur téléphone portable avec un simple SMS ou à travers notre service d’Internet banking.
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