RE: Equité du Genre dans les postes publics à Madagascar : "Et si le Président Rajaonarimampianina osait…", Editorial de Mireille Rabenoro, Madagascar-Tribune.com, 10 Septembre 2015

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R haj

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Sep 11, 2015, 4:01:20 PM9/11/15
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manahoana

Ce qu'en disaient les journaux sur les femmes...

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Haja


Nov 29, 2013
Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar « Ce que je conseille à une femme désirant entrer dans la vie politique, c'est d'avancer pas à pas. Elle peut commencer par diriger une association, et ainsi d'être ...

Sep 13, 2013
Prétendre à un poste de décision pour une femme l'oblige à surmonter de nombreux obstacles, aller à l'encontre des préjugés. La femme soutenue par les membres de sa famille et de son parti ou de son association peut ...

Dec 19, 2013
Quant aux institutions gouvernementales telles que la police et les tribunaux 25% des femmes ont des traitements inégaux par rapport aux hommes. (..) Cette inégalité dans le traitement des faveurs envers les hommes se 

Jan 03, 2014
Estimée à 20 millions d'habitants en 2010, la population malgache est jeune. En effet, 50% de cette population à moins de 20 ans. Les femmes représentent 50,6% de la population totale et la taille moyenne d'un ménage est ...

Dec 16, 2013
Celles-ci s'investissent surtout dans les domaines de l'artisanat et de service. (...) L'autre handicap des femmes entrepreneures est leur difficulté à s'imposer auprès des employés de sexe opposé. Toutefois, ce dernier serait ...

Sep 11, 2013
Puis, désignant du doigt la misère alentour, il esquisse un sourire : « Ma femme et mes enfants soutenaient Andry [Rajoelina] à l'époque. Maintenant, ils déchantent. » Bien des témoignages confirment le récit de José.

Apr 15, 2014
Le rapport souligne, en effet, que les ménages dirigés par une femme divorcée ou séparée ont des taux de pauvreté plus élevés respectivement de 10% et de 8% que les ménages dirigés par un homme. Ce qui laisse ...

Apr 15, 2014
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Mar 25, 2014
Cette femme responsable vient entre autres, de réaliser une enquête sur le travail des enfants dans l'exploitation de carrière à Ivoloina avec son équipe en vue d'alerter les autorités pour y remédier. Après les élections, elle a ...

Mar 10, 2014
L'accès au crédit devrait être l'un des instruments les plus efficaces pour accroître la capacité économique de la femme, notamment dans son cercle familial et communautaire. Mais cet accès est très restreint pour les jeunes ...

Dec 04, 2013
... enfants et moi, si je mets les pieds au tribunal. De plus, nos voisins m'ont demandée qui nourrirait les enfants si jamais mon mari allait en prison, c'est pourquoi j'ai retiré ma plainte », confie la femme au foyer. 

Apr 08, 2014
F.E.D : Femme et Développement V.M.M V.H.F.M : Vondrona Hoan'ny Fampandrosoana an'ny Miralenta AKIO FI.MA.MA : FIkambanana MAnambaho MAgnavaratsy. SANTE FI.VE.MI TSY KIVY MANDOMBASOA A.J.L.B.M. FI.

Jun 15, 2006
Bien sûr, il y aurait toujours un, qui va se détourner et cracher quand un autre, différent de lui, par exemple une femme en burka, passe. Mais... de ce que "nous comprenons" de ce qu'il en est pour la France, par opposition, ...


May 20, 2014
A cela s'ajoute l'irresponsabilité des conjoints qui poussent 7 femmes sur 10 à interrompre la grossesse. En 2012, la Grande île a enregistré environ 75.000 avortements. D'après les chiffres du ministère de la Population et ...
Sep 17, 2014
Par ce trophée, nous voulons reconnaître la performance de la femme entrepreneur. Mais nous voulons également lui montrer quels sont les avantages à intégrer le secteur formel, notamment en lui apportant notre aide au ...
Jul 10, 2014
En somme, une femme assimile mal ses droits, méconnaît les procédures judiciaires, lorsqu'elle rencontre les situations d'adultère et d'abandon de famille. Si elle décide de quitter son conjoint, elle peut réclamer la PA et la ...
Dec 09, 2014
Autour de 3 000 sages-femmes sont actuellement en activité à Madagascar, dont 800 sont membres de l'Association nationale des sages-femmes de Madagascar. (..) Parmi les plus grandes réalisations de l'association ...
Dec 19, 2013
Par rapport à l'année 2005 ce chiffre a connu une baisse de 19 points car si la question a été posée en 2005, 81%, de la population considéraient qu'il ne doit pas y avoir de différence entre les hommes et les femmes. (.
Aug 11, 2014
Pour le moment, environ 3 500 sages-femmes ont été enregistrées auprès de l'Ordre national des sages-femmes », confie-t-elle [le président de l'Ordre National des sages-femmes à Madagascar, Oméga Ranorolala ...
May 20, 2014
La proportion de grossesse précoce chez les adolescentes à partir de 15 ans aux jeunes femmes de 19 ans se chiffre à 27,9% à Madagascar, si pour la région océan Indien, la proportion est de 2 à 3%. A cela s'ajoute ...
Sep 12, 2014
... et au Programme alimentaire mondial des Nations unies (Pam) ainsi qu'à leurs partenaires de venir en aide aux groupes vulnérables, incluant les femmes enceintes et les enfants du Grand Sud, du Sud-Est et de Menabe.
Dec 10, 2013
Le directeur général du ministère de la Population et des affaires sociales, Jaona Andriamboahangy rapporte que « 46,5% des femmes victimes de violences, pensent que l'acte qu'on leur inflige, est tout à fait normal.
Aug 28, 2014
... alimentaires et ustensiles de cuisine, des jouets et articles décoratifs, des produits et accessoires de beauté, des meubles de maison et tapisseries jusqu'aux effets vestimentaires, chaussures, sacs pour hommes et femmes.
Feb 12, 2014
Le lancement officiel du nouveau projet de Genderlinks, « Femmes et élections communales », financé par l'Union européenne à hauteur de 227 000 euros soit près de 673 000 000 ar, s'est tenu hier à l'Hôtel Colbert, ...
Jul 21, 2014
Selon le coordonnateur du projet, Armand Colin Ratsimisija, ces filières ont attiré les femmes de pêcheurs, d'autant plus qu'elles assurent des revenus fixes. (..) Selon les statistiques officielles, le débarquement total de la ...
Feb 05, 2014
Les femmes de l'association s'occupent de la transplantation lorsque les plantules de la pépinière sont prêtes. Grâce à cette gestion rationnelle de l'« anivona », ces artisanes ont pu améliorer leur chiffre d'affaires et par la ...
Jul 21, 2014
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CC: mireille....@gmail.com
From: mad...@yahoogroupes.fr
Date: Thu, 10 Sep 2015 14:23:22 +0200
Subject: [madpsrc] Equité du Genre dans les postes publics à Madagascar : "Et si le Président Rajaonarimampianina osait…", Editorial de Mireille Rabenoro, Madagascar-Tribune.com, 10 Septembre 2015

 

Et si le Président Rajaonarimampianina osait…

jeudi 10 septembre 2015, par Mireille Rabenoro
Selon la Constitution, un tiers des membres du Sénat sont nommés par le Président de la République, les deux-tiers étant élus par les grands électeurs que seront les maires et les conseillers communaux. Si le Président Rajaonarimampianina décide d’utiliser le quota que lui accorde la loi pour nommer uniquement des sénatrices, la proportion de 30% de femmes aux instances de décision, préconisée par nombre de conventions internationales auxquelles Madagascar a souscrit, serait enfin atteinte, au moins au niveau de l’une de nos institutions.

Trop peu de femmes maires et conseillères communales pour élire des sénatrices

Il faudra attendre la publication des résultats officiels des élections communales du 31 juillet dernier pour pouvoir parler de maires ou de conseillers élus. Mais déjà, au vu du faible nombre des candidates (6% des candidats étaient des femmes), il est évident que la barre des 5% de femmes élues au niveau local ne sera toujours pas franchie. Moins de 5% de femmes maires ou conseillères communales en 2015 : ce n’est vraiment pas un honneur pour un pays qui se vante d’avoir eu quatre reines successives au 19ème siècle.
Il n’y aura donc pas assez de femmes maires ou conseillères pour élire des sénatrices. Les femmes, pourtant, n’hésitent pas à voter pour les candidates.

Des femmes élues grâce aux femmes

Une enquête auprès de femmes qui ont virtuellement remporté l’élection communale révèle que si elles ont gagné, c’est parce qu’elles ont mobilisé l’électorat féminin – pour participer au vote d’abord, pour voter pour elles ensuite.
Ainsi cette candidate à la mairie d’une petite commune rurale de la région Sud-Est. Le mot d’ordre ‘Tsy entim-biavy’ (‘On ne se laissera pas diriger par une femme !’) était réitéré à l’envi par les autorités traditionnelles locales, relayées par les candidats, qui s’étaient mis à sept pour faire barrage à l’impudente (pour référence, la commune urbaine de Farafangana, de loin la commune la plus importante de la région en termes de nombre d’électeurs, ne comptait que trois candidats).
La bataille semblait perdue d’avance, mais l’aventurière (comble de l’audace, elle se présentait à titre indépendant) s’est mise en tête de rallier les femmes à sa cause. Elles ne se sentaient pas concernées ; comment l’auraient-elles été, alors que le candidat le plus en vue à cette élection communale, par exemple, promettait un « terrain manara-penitra » (un terrain de football aux normes) s’il était élu ? La majorité des femmes de la commune n’avaient jamais essayé de mobiliser les ressources nécessaires (ou de les faire mobiliser par leur mari, seul détenteur du pouvoir de décision – et de l’argent – au sein du ménage) pour se faire délivrer une carte nationale d’identité. Parce qu’elle savait quelles étaient les préoccupations des femmes, la candidate s’est engagée à se pencher sur les questions d’adduction d’eau, d’hygiène et d’assainissement ; et parce qu’elle savait que beaucoup de femmes n’avaient pas leur carte d’identité, elle a fait venir un photographe de Farafangana pour les photos d’identité. Bien sûr, elle a fait de son mieux pour convaincre aussi la population masculine. Mais ce qui a creusé l’écart considérable entre elle et ses sept concurrents, c’est cette frange féminine de la population qui a pris part pour la première fois à une élection.

Ces femmes qui font avancer la démocratie

Des femmes comme celle-là, qui doivent déployer deux fois plus d’efforts, faire preuve de deux fois plus d’imagination que les candidats masculins pour se faire prendre au sérieux, puis élire, il y en a partout à Madagascar. Elles ne se font pas seulement élire ; elles contribuent aussi à l’œuvre d’extension de la démocratie qui consiste à amener des femmes jusque-là laissées en marge des affaires publiques à pratiquer leur citoyenneté. Et c’est là un résultat très important dans la vie de la nation. En effet, une liste des électeurs ventilée par sexe, publiée par la CENI-T en 2013, montre que dans plus du quart des districts de Madagascar, les femmes ne représentent que le tiers des électeurs.

L’allié potentiellement le plus influent : le Président de la République

Les femmes sont donc largement sous-représentées dans toutes les instances de décision. Et malgré leur courage et leur détermination, les femmes qui auront été élues maires ou conseillères ne seront pas assez nombreuses pour changer cette situation au niveau du Sénat. Des femmes se lancent dans les compétitions politiques ; des femmes se hissent hors de leur marginalité pour les élire. Mais il faudrait un siècle par arriver à l’égalité. Par contre, si le Président de la République utilise son quota pour ne désigner que des sénatrices, à défaut de renverser la vapeur (on serait encore loin de la parité), il donnerait un signal fort de sa volonté d’aider les femmes malgaches à accéder à l’égalité, mais aussi de donner un visage concret à la justice sociale et la démocratie.

Seven Deadly Social Sins

Politics without principle
Wealth without work
Commerce without morality
Pleasure without conscience
Education without character
Science without humanity
Worship without sacrifice
- Gandhi -

__._,_.___

Envoyé par : Faraniaina Ramarosaona <civic...@gmail.com>
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_________ Madagascar - Proposer des Solutions Realistes et Concretes ____

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Mireille Rabenoro

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Sep 12, 2015, 3:00:50 AM9/12/15
to R haj, mad...@yahoogroupes.fr, serasera malagasy, mik...@googlegroups.com
Merci, R Haj, pour cette compilation extraordinairement riche en informations.

Hizotra hatrany amin'ny fahombiazana anie ity Gasy misotro kafe maraina ity, fa tena asa goavana sady mahasoa no ataony eo amin'ny serasera !

Mirary soa indrindra

Mireille Rabenoro

R haj

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Oct 20, 2015, 1:58:24 PM10/20/15
to mad...@yahoogroupes.fr, serasera malagasy, mik...@googlegroups.com, Mireille Rabenoro
manahoana

FYI
Progress of the world's women 2015-2016
Transforming economies, realizing rights
http://progress.unwomen.org/en/2015/

A+
Haja


From: rh...@hotmail.com
To: mad...@yahoogroupes.fr; sera...@yahoogroupes.fr; mik...@googlegroups.com
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Subject: RE: Equité du Genre dans les postes publics à Madagascar : "Et si le Président Rajaonarimampianina osait…", Editorial de Mireille Rabenoro, Madagascar-Tribune.com, 10 Septembre 2015
Date: Fri, 11 Sep 2015 16:01:18 -0400

R haj

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Nov 12, 2015, 10:18:08 AM11/12/15
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Committee on the Elimination of Discrimination against Women considers the report of Madagascar

Posted by: PR Newswire Posted date : November 10, 2015 at 4:44 pm UTC 85 views In : Press Releases

GENEVA, 10 November 2015 / PRN Africa / — The Committee on the Elimination of Discrimination against Women today considered the combined sixth and seventh periodic report of Madagascar on its implementation of the provisions of the Convention on the Elimination of All Forms of Discrimination against Women.

Introducing the report, Noeline Ramanantenasoa, Minister of Justice of Madagascar, outlined the progress made by Madagascar in the legal protection of the rights of women and gender equality. Most notably, the Government had carried out awareness raising campaigns and dialogues with local communities and traditional leaders in order to fight harmful traditional practices, such as enforced marriage. It had also elaborated and adopted a property policy in order to facilitate women's access to land and foster rural development. The new Anti-Trafficking Law extended protection to include all forms of exploitation, such as trafficking of children, trafficking of domestic labour, modern slavery, forced marriage, trafficking in organs, illegal adoption and sale of persons. Also, the National Social Policy Protection Plan sought to reduce extreme poverty, focusing on elderly women, pregnant women and women with disabilities as some of the most vulnerable categories.

Committee Experts commended the Government's efforts to re-establish the rule of law and to provide universal and free education to all citizens. However, they raised concern over the persistence of early marriages and harmful customary practices which perpetuated gender stereotypes. They particularly noted that women in de facto unions needed to have their economic rights recognized. As for women with disabilities and rural women, Experts urged the State party to ensure that they enjoyed equal access to basic services, such as education, health and justice. An Expert noted that Parliament had not adopted a law on a minimum quota for women in elected positions, and it had failed to adopt the bill on gender and development, adding that women's representation at all levels of government was low and there was no legislative framework to offset that imbalance.

In concluding remarks, Ms. Ramanantenasoa noted that the observations and recommendations made by the Committee would help the Government better protect women's rights. Progress had been achieved, but a lot of work remained to be done to close certain gaps. She thanked the Committee for the genuinely constructive dialogue.

In her concluding remarks, Yoko Hayashi, Chairperson of the Committee, thanked the delegation for the constructive dialogue, which provided further insight. The Committee commended the State party for its efforts, and encouraged it to take into account the Committee's concluding observations.

The delegation of Madagascar included representatives from the Ministry of Justice, the Ministry of Population, Social Protection and Promotion of Women, the Ministry of Foreign Affairs, the Ministry of Education, and the Permanent Mission of Madagascar to the United Office at Geneva.

The Committee will next meet in public on Wednesday, 11 November, at 10 a.m. to consider the combined second and third periodic report of Timor-Leste (CEDAW/C/TLS/2-3).

Report

The combined sixth and seventh periodic report of Madagascar (CEDAW/C/MDG/6-7) is available here.

Presentation of the Report

NOELINE RAMANANTENASOA, Minister of Justice of Madagascar, said that the Government had drafted a National Development Plan which focused on the social protection of vulnerable groups, including on women in the areas of access to drinking water, education, justice, employment, health and property. In 2012 Madagascar had signed the Second Optional Protocol of the International Covenant on Civil and Political Rights with a view to abolish the death penalty. In 2013 it had signed the Third Optional Protocol of the Convention on the Rights of the Child. In 2014 it had ratified the International Convention on the Protection of Persons with Disabilities and it had acceded to the Convention on the Protection of Migrant Workers and their Families. In addition, the constitutional revision of 2010 had recognized the equality of women and men and Article 6 of the Constitution stipulated equal access and participation of women and men to public employment and public functions. In July 2014 the Government had adopted a law on the fight against human trafficking. In order to better protect women against trafficking for sexual exploitation, the law extended the protection to include all forms of exploitation under human trafficking, including trafficking of children, trafficking of domestic labour, modern slavery, forced marriage, trafficking in organs, illegal adoption and sale of persons. The law encompassed the national and international dimension of human trafficking, including migrant workers. Likewise, penal sanctions for those crimes had been made stricter. In order to enhance the implementation of the law, in 2015 the Government had set up an inter-ministerial body, which included civil society, namely the National Bureau for the Fight against Human Trafficking.

As for violence against women and girls, Madagascar had undertaken various awareness raising campaigns through films, posters and leaflets. The Penal Code criminalized violence against women and stipulated harsh punishment for crimes against pregnant women. Other measures taken to combat violence against women were: the creation of a National Bureau for Sexual Gender-Based Violence, three national platforms on the fight against gender-based violence, a pool of lawyers who would provide free legal aid to victims of gender-based violence, judicial clinics which helped victims of violence, counselling centres which provided psycho-social services to victims, and bureaus of judicial assistance at each court of first instance and appeal court. In order to fight harmful traditions, such as so-called “moletry” or “bride price”, the Ministry of Justice, the Ministry of Population and the Ministry of Youth had held awareness raising campaigns and dialogues with local communities and traditional leaders. In order to facilitate women's access to land, the Government had elaborated and adopted a property policy in August 2015 in order to secure access to land rights for all persons, regardless of their gender, age and wealth, as well as to facilitate rural development. To that end, in 2013 the Government had also implemented a programme of economic independence for women through increased literacy. More than 200,000 vulnerable women had benefited from the Credit for Education programme, whereas some 3,000 micro and small businesses in rural areas had obtained loans to improve their condition of life. The fight against poverty was one of the priorities of the Government.

The new Constitution of Madagascar stipulated the equality of all persons under the law, regardless of their gender. The minimum age of marriage was 18, and men and women enjoyed the same marital rights under the law. Efforts had also been made to allow for equal participation of women in political and public life, as well as for equal access to education, health and employment. At the university level, 46 per cent of students were female, whereas at the primary and secondary level that percentage stood at 49 per cent. The Government had increased the number of labour inspectors to 127 in 2014. In July 2013 the pension age for women was raised from 55 to 60, to bring it in line with the pension age for men. In 2015 the Government had adopted the National Social Policy Protection Plan, with a view to reduce the 15 per cent of persons living in extreme poverty. In that group elderly women, pregnant women and women with disabilities were one of the most vulnerable categories. In the sector of health services, efforts had been made to improve access to health services in rural areas.

Questions by Experts

When would the Government ratify the Protocol of the Convention on the Elimination of Discrimination against Women and the African Charter of Human Rights? When would a definition of discrimination in line with the Convention be adopted? A review of discriminatory laws, which had been delayed for too long, was urgently needed.

As for women's access to justice, an Expert noted that it was extremely limited. How did the Government intend to strengthen access to justice, given the corruption and discriminatory attitude by police? As for legal clinics, were conciliation processes biased in favour of men? Did the Government intend to develop a competent and free legal assistance system for women?

Answers by the Delegation

The delegation explained that the Constitution provided for equality before the law for all persons. Legal clinics had been set up to provide assistance to women who were victims of violence. Conciliation could be biased. However, in all the cases conciliation was successful because men did not want to appear in front of court. There was also a system that provided guidance to women, often in cooperation with non-governmental organizations.

The Government had adopted an operationalization plan to implement various recommendations made by the United Nations treaty bodies, which could be followed in 2016. As for the need to define discrimination in line with the Convention, the Government would take the necessary steps in order to do that and hold broad consultations, including with civil society. The delegation expressed hope that the revision of all discriminatory laws would take place soon.

Follow-up Questions by Experts

An Expert asked for statistical data on all the cases of discrimination. Was it really necessary to have such a lengthy process of adopting the definition of discrimination under the Convention?

The Expert pointed out to a gap between legal texts and the experience of most people in Madagascar. In many areas the legal system guaranteed equality between women and men, but in practice many women lived without any of those rights. There were discriminatory traditional practices, for example. Women did not seem to be aware of their rights. What was being done to ensure the legal literacy of women?

Another Expert raised the issue of discrimination against women with disabilities. They were often kept hidden at home and suffered from violence. They did not enjoy access to proper medical care, and they were not allowed to earn money. Had the Government finalized the national strategy for the social inclusion of women with disabilities? Was the implementation plan and budgeting for that matter set aside?

Answers by the Delegation

The delegation welcomed the proposal made by the Committee to draw the definition of discrimination directly from the Convention on the Elimination of Discrimination against Women. It was true that there was a gap between the legal system and the actual implementation, which was why the Government intended to step up its programmes to improve awareness about laws among the public. The delegation welcomed the proposal of the Committee that the legal literacy of women be improved.

As for women with disabilities, their situation was aggravated by prejudice, neglect from the family, and poverty. The Government worked to implement equal access to education for girls with disabilities. As for their access to the labour market, the relevant laws already existed. Further efforts needed to be made to increase awareness of legal texts, the delegation noted. There was a programme to promote the rights of persons with disabilities, including women.

Questions by Experts

An Expert commended the Government's efforts in ensuring the return of the rule of law to the country. What type of framework of action was available to implement the recommendations made by the Committee? How would all stakeholders be involved in that process? How were the existing strategies linked with institutions to provide full effect? Was there a follow-up structure in Parliament to work on women's issues? Was there the right of referral with respect to legal drafts on women's issues? Was the reconciliation process on the right track and did it account for the rights of women? What was the status of administrative decentralization? Was funding provided for that purpose?

Another Expert commended the delegation for its efforts to ensure equal representation of women and men in political and public life. However, Parliament had not adopted a law on a minimum quota for women in elected positions, and it had failed to adopt the bill on gender and development. Women's representation at all levels of government was low and there was no legislative framework to offset that imbalance. Did the Government intend to adopt temporary special measures to achieve at least 40 per cent of each gender at political and public functions? Were women adequately represented in the ongoing reconciliation process?

Answers by the Delegation

The reconciliation process took into account the rights of women. But, almost all applicants for amnesty were men. As for administrative decentralization, in March 2015 the First Lady and almost all female ministers encouraged women to stand in communal elections. A local development plan allowed communities to develop projects for capacity building, granting loans and credits, and following up on the literacy programmes for women. The Ministry of Justice was responsible for paying salaries of those working in legal clinics, with the view to spread their presence throughout the country in 2016 from nine to 17.

With respect to quotas for women's participation in political and public life, indeed that was a failure. But, the Government intended to raise awareness on that issue. Parliamentarians had just undergone training on how to implement the recommendations made during the Universal Periodic Review process. A draft bill to institute a minimum of 30 per cent of women in elected positions would be reviewed. However, more awareness raising was necessary in order to motivate women to stand in elections.

Follow-up Questions by Experts

An Expert explained that only temporary special measures could ensure that women had equal representation in political and public life. What specific measures would be taken by the Government to that end?

Another Expert reiterated her question about the budgetary resources set aside for the rights of women. There was a degree of urgency to implement the Convention on the Elimination of Discrimination against Women because it would contribute to the overall development of the society. What proportion of the national budget and what amount of external funds would be allocated to that end?

The National Human Rights Commission did not have the competence to intervene in courts. How was it able to deal with multifaceted discrimination against women? As for the amnesty process, almost only men had submitted requests. How many were accepted or considered? Concerning the security situation in the south of the country, it was reported that conflicts had taken place between police forces and that sexual violence had taken place, directly targeting women. What measures were being taken to re-establish security and protect women?

Answers by the Delegation

As for the distribution of the national budget and external financial resources for women's issues, the Government looked at various recommendations issued and then decided how to distribute the budget, in cooperation with external partners. The National Human Rights Commission was empowered to conduct inquiries and their results were then communicated to the relevant authorities. It was also empowered to follow up on how the inquiries were dealt with. The Commission could intervene on how victims were treated.

As for the security problems in the south, there had been no complaints of sexual abuse, both on the part of the groups involved or the authorities. There were no complaints about gender-based violence. There were some complaints on property violations. The delegation explained that the operation in the south of the country was a “peace operation” and that there had been no violence. As for granting amnesty, all those who had committed crimes would never benefit from amnesty, the delegation clarified.

Questions by Experts

An Expert raised the issue of stereotypes and reminded that women were still considered inferior to men. One of the main aims of the Convention on the Elimination of Discrimination against Women was precisely to change harmful customs. What permanent mechanisms were in place to coordinate all different societal stakeholders in the effort to prevent traditional stereotypes? Many people lived in the rural areas where there was no access to education and the media. How could women and men be involved in the debate in order to change the traditional mentality and prevent carrying out of harmful practices?

Sexual gender-based violence perpetrated by men in Madagascar had to stop immediately. What was the actual legal framework to combat violence against women and girls? Did the Government plan a law on domestic violence? Were there any shelters for women and where were they located? What kind of sanctions against perpetrators were in place? Why were cases not reported? Were there any plans to prevent corporal punishment of girls and marital rape? Was disaggregated data on sexual violence available?

As for trafficking in human beings for forced labour or sexual exploitation, Madagascar was a source country. Legislative reforms in that area had been made. However, thousands of mostly illiterate rural women were employed in domestic labour and were sent abroad.
Some reports indicated that women were sent to China with false documents, and some were sold as fiancés and wives. Was the embargo on such recruitment still in place? Sometimes Government officials were involved in trafficking themselves. Did the Government strive to punish them?

Regarding prostitution, the lack of employment opportunities forced girls to accept suspicious employment contracts. Was there any statistical data available on the number of women exploited in illegal prostitution? Border management was of crucial importance in addressing trafficking. Were there any shelters for women who were sexually trafficked?

Answers by the Delegation

The delegation explained that Madagascar was trying to combat all harmful traditional practices, such as the custom that prescribed the abandonment of a twin child in Mananjary. The Government had carried out actions to bring together all communal leaders and stakeholders to discuss discrimination against twins. The Government did the same in the north-west of the country where the practice of “moletry” (bride price) was carried out. Those traditional practices did not only harm girls, but children in general.

Marital rape was not yet defined in Madagascar's laws. The Government had tried to submit it to Parliament, but it was rejected. As for forced labour, sex tourism and women sent abroad as domestic workers, the Government had suspended the sending of women abroad. It would set up judicial and bilateral cooperation with host countries to ensure that it had a liaison officer who would monitor the situation of those women. A bill on such judicial cooperation was in process. There were no more agencies that could send women abroad. However, fake documents were still issued to girls and the Chinese Government had warned Madagascar of that situation. Those officials who were involved in trafficking were severely punished. Real international judicial cooperation was lacking, which was why the Government was in negotiation with China. The Penal Code defined sexual exploitation, and it imposed a legal obligation on individuals to denounce sexual exploitation in case they had any knowledge about it. There was no database on women who were sexually exploited.

Follow-up Questions by Experts

An Expert reminded that there were other practices, such as early marriage and the sale of girls as brides. Those were very young girls and the situation on the ground contradicted the law that set the legal marriage age as 18. The Expert suggested that the Government adopt an action plan to prevent such practices. Those who acted as pimps were sometimes family members who “sold” their daughters to avoid poverty.

Another Expert observed that the protection of victims and witnesses was highly important and would help resolve the cases of trafficking and sexual exploitation. She suggested setting up shelters in cooperation with international partners and agencies. She reiterated the importance of border control in order to prevent human trafficking.

The 2007 law set up the minimum age of marriage at 18. However, did it apply to customary marriage, and was it accompanied by an adequate sentence? The law still designated the husband as the head of the household, which greatly enhanced negative stereotypes of women. An Expert reminded that almost half of the girls under 18 had already been married and had children. Did the provision of forced marriage under the Anti-Trafficking Law apply to their case?

Did the Government apply the principle of the universality of courts? Was the National Bureau for the Fight against Trafficking up and running? Would it be enough to have a single person observe the situation of Madagascar women working in domestic labour abroad?

Answers by the Delegation

The law determined the legal marriage age as 18. Only under exceptional circumstances could a minor enter into a marriage, and with a judge's permission. Customary marriage indeed still existed, but the marriage age was 18. A whole series of awareness raising campaigns were being held at the communal level in order to stamp out forced marriage. Criminal punishment was not handed out for marriage under the age of 18. However, such marriage could be declared null and void. As for the punishment of families that benefited from sexual exploitation, the law did not draw a distinction between a parent and non-parent. In addition, forced marriage was an offence under the new Anti-Trafficking Law. The legal marriage age for both civil and customary marriage was 18. Unions made out of free will were difficult to manage. The Anti-Trafficking Law could apply to underage unions if it was determined that the marriage had been made against the will of the person, the delegation explained.

There was a major rise in the number of minors who were trafficked for sex. All the reported cases were subject to prosecution. As for the universal jurisdiction of courts, a case for such jurisdiction had not yet been identified. The National Bureau for the Fight against Human Trafficking was not yet operational. However, the budgeting for the Bureau had already been set aside as part of the budget of the Ministry of Population. As for the protection of victims and witnesses in combatting human trafficking, due to the weak economy, the Government was not in a position to implement practices of other countries.

Questions by Experts

The low participation of women in politics was the result of a lack of temporary special measures by the Government, and the inability of political parties to provide places for women in their structures. Women's representation at the local level was especially low. What were the key points of the strategy to increase the number of women in key positions? What measures were available to support the recruitment of women in foreign missions? As for the reconciliation process, had the measures been successful in ensuring that women's role was important?

Another Expert drew attention to the Nationality Code, which did not allow women to transmit nationality to their children on an equal footing with men. It created cases of statelessness. Madagascar was one of the few countries that did not grant equal rights to women in that respect. Why had a review not taken place and why wasn't it a priority for the Government? What was the delay in discussing the draft law? Would there be a retroactive measure to apply to children born under the previous law? Some 20 per cent of children still had not been granted Madagascar nationality.

Answers by the Delegation

Indeed there was a discrepancy between the Nationality Code and the Convention. The new draft Nationality Code was under review and the Government was waiting for comments from relevant ministries. There were problems with birth registration due to the lack of access to administrative offices in remote areas in the country. Those who could not meet the deadline for birth registration could file an appeal.

The delegation recognized that indeed there were not many women who were members of political parties, and that there had been few female ambassadors. The Government would strive to catch up in that regard, and it took note of good practices in other countries. As for an effective female participation in the reconciliation process, there was a special commission made up of women.

Follow-up Questions by Experts

An Expert reiterated her questions about the timeframe for the adoption of the new Nationality Code. As for birth registration, she wondered whether the Government could simplify the procedure as much as possible, for example through the use of mobile phones. Why not use highly educated women to jumpstart the increase of female participation in politics?

Answers by the Delegation

As for the deadline for the submission of the new Nationality Code, all comments from relevant stakeholders needed to be collected first. The delegation could not provide a clear deadline. The law for organizing senatorial elections in December 2015 had already been adopted, but it did not have a provision for quotas for women.

Questions by Experts

An Expert regretted that the political crisis had undermined provisions for free and compulsory education. Some 18 per cent of girls in primary education, and 40 per cent of girls in secondary education were out of school. Conditions that impeded their access to education were living in rural areas and remote areas, early marriage and early pregnancy. Were pregnant girls expelled from school? Were there age appropriate sex education programmes in schools?

In practice some companies discriminated against pregnant women, in particular in the informal sector. What plans were in place to extend employment protection to women in the informal sector? Was there any data on the gender pay gap? Were measures in place to undertake a gender specific study in the labour market? What measures were being taken to protect women from abuse by employers abroad? As for child labour, what plans were in place to ensure that children remained in school? Concerning sexual harassment at the workplace, which laws applied? There were no or very few complaints. What measures were in place to ensure that women felt confident to report sexual harassment? What kinds of violations were uncovered by labour inspectors?

What was being done to restore the quality and quantity of health care centres, especially those for pregnant women? Madagascar had one of the highest maternal death rates in the world. What was being done to address and change that serious situation? Illegal abortion was still practiced. Were there any studies on the prevalence and consequence of illegal abortion? Was there any intention to decriminalize abortion in cases such as rape? The low use of contraceptives demonstrated that better family services needed to be provided. What was the content of the draft Family Planning Law and were there obstacles for its adoption? What was being done to prevent the stigmatization of HIV positive persons?

Answers by the Delegation

Many girls were able to return to school after they had given birth. That practice should be reflected in law and practiced in all educational institutions. An efficient approach to sex education was given to adolescents through information on the prevention of pregnancies and use of contraceptives, as well as through radio and television broadcasts.

As for the framework for preventing discrimination in labour recruitment, there was no distinction between women and men, and there was no pay gap. In the informal sector, the Ministry of Labour had undertaken efforts to prevent any discrimination. The Government had identified one case of sending women abroad to work. The perpetrator had been prosecuted. Child domestic labour had been classified as one of the worst forms of child labour and was punishable. Child welfare schools were promoted as poor nutrition was one of the reasons why children failed at schools.

As for community health services, measures were being made to recruit paramedical staff and the Ministry of Health had been recruiting from private medical training establishments. Training was also provided to midwives to prevent maternal mortality. There was no database on that matter. The Criminal Code criminalized abortion, as well as rape and incest. That led women to have clandestine abortions without medical assistance, which in turn caused the high maternal mortality rate. The accelerated campaign 2014-2015 to reduce maternal mortality had been undertaken.

Regarding sexual harassment, it was regulated by the Labour Code and the Criminal Code. The Criminal Code penalized sexual harassment in general, whereas the Labour Code specifically covered the relationship between the employee and the supervisor. The penalties were the same.

Follow-up Questions by Experts

An Expert noted that despite the lack of formal complaints of sexual violence in schools, it seemed that it was prevalent. There seemed to be a culture of silence about that issue. Was there a code of conduct for teachers and students?

Another Expert observed the lack of clarity on how sexual harassment at the workplace was regulated. Did any of the laws cover sexual harassment among peers? What were the findings of labour inspectors and what would the State do with those findings? What mechanisms allowed people to come forward about the harassment they had experienced at the workplace?

Bearing in mind the political will to reduce maternal mortality by 2017, did the Government aspire to introduce free of charge pre-natal check-ups? What did the reform of sex education envisage?

Was the downgrading to an administrative offence for abortion sufficient to prevent illegal abortions? Opening up of abortion to safe conditions was absolutely necessary in order to reduce the high rate of maternal mortality.

Answers by the Delegation

There had been complaints of sexual violence in schools, and the Government had undertaken awareness raising activities to that end. However, it seemed that the campaign had not reached the intended audience, so the campaign would be repeated. When labour inspectors found cases where female domestic workers had been mistreated, they advised them to lodge their complaint with the police or court. Legal counselling centres existed and they were run by non-governmental organizations. There were also legal clinics which provided advice to women on various forms of abuses.

Sexual harassment at the workplace was clearly and narrowly defined by the Labour Code, whereas the Criminal Code adopted a broader definition. However, the penalties were equal. As for going beyond the downgrading of abortion to an administrative offence, the Government had tried to bring on board a variety of social actors. However, the position of the Catholic Church was not favourable to the decriminalization of abortion.

Pre-natal check-ups were free of charge and women could go to local health centres to receive treatment. The Law on HIV/AIDS provided for voluntary and free of charge testing in order to encourage prevention. The Ministry of Health also published epidemiological reports, including on HIV/AIDS, to spread the knowledge about that disease.

Questions by Experts

An Expert noted that women should enjoy full economic authority. A microfinance service had existed in the country since 2006. However, it was not enough to help overcome exclusion and discrimination. A targeted economic programme should be implemented to ensure the autonomy of women. Were there any specific programmes to promote entrepreneurship for women? How many businesses in the country were owned by women, and what was the percentage of women accorded bank loans? Did women need prior authorization from their family in order to apply for loans?

Almost 80 per cent of the population lived in rural areas. Poverty and extreme poverty affected women to a great extent, particularly when they headed households. Women in rural areas had great difficulties in accessing basic services, such as education, health care and justice. Did rural women have to pay for those services? Did the Government take measures to make those services free of charge? Land tenure was essential for rural women. The Committee was concerned about the regulation that allowed co-inheritors to decide to offer cash compensation for land to women. Were rural women familiar with the provisions of the Convention? Rural women were also reported to have not been able to participate in local decision-making. Did the Government intend to carry out awareness raising campaigns? What were the consequences of the recently adopted National Social Protection Plan?

Answers by the Delegation

Combatting poverty was part of the general Government policy and a general strategy had been prepared. Rural women's access to micro credit was not enough to foster economic independence. Through the land tenure policy, women had an opportunity to play a more significant role in rural society. There was no exact data on the number of women who owned businesses, but it was hoped that facilitated access to loans would increase the number of those women. The Marriage Law stipulated a spouse's consent in taking a loan. Access to basic services for rural women was free of charge. As for inheritance, women could oppose the intention of co-inheritors to convert the land portion into a sum of money.

Social security protection was currently governed by a previous law. The Government, however, intended to extend social security to rural women and to include them in the national development policy, as well as local development plans. Access to credit was covered by a national strategy, which was focused on covering women in rural areas.

Follow-up Questions by Experts

When would the Government take a decision to include women in social protection schemes? Were there capacity-building programmes in the farming and cattle rearing sector for rural women?

It was reported that in cases of violence and child birth complications, women had to pay medical expenses themselves. How many cases of transfer of land ownership into money had been recorded? Did the husband also have to seek his wife's approval for taking a bank loan?

Answers by the Delegation

Training was provided to women and there were four special training centres for rural women to train them in crop growing and similar activities. Training was also provided for income-generating activities. The delegation said it could extend the scope of free services to women victims of violence, such as issuing of medical certificates. There was a budget assigned to persons without economic means, and that budget could be extended to women in need. Concerning the conversion of women's land inheritance into money, there was no information available on such cases. Unfortunately, the society believed that women should not have land tenure because land could be lost by the family as a result.

Questions by Experts

The legal marriage system was dual and it comprised customary and civil marriages. Most customary marriages were not registered, which meant that women in those “free unions” did not enjoy any protection. Would the State party consider making marriage registration compulsory? Women in de facto or free unions had to have their economic rights recognized. The division of marital property was not clear. What happened in the case of free unions? How were agreements reached by couples? Was there a default regime? Although polygamy was illegal, the State party had noted that the prohibition of polygamy was contrary to Muslim customs. Women sometimes risked losing child custody. Could the State party clarify such cases?

Answers by the Delegation

The customary marriage was recorded on the registry, just like the civil marriage. But, there was an intermediary union which was not registered. Marital assets were shared equally, unless property had been previously owned only by one spouse. The Criminal Code stipulated that if the father failed to provide child support for several consecutive months, he would be penalized. As for marriage contracts, spouses were duly informed and asked what kind of marriage they wanted. Custody was awarded in the supreme interest of the child. Polygamy was prohibited by law. Only a few Muslims in Madagascar practiced polygamy.

Concluding Remarks

NOELINE RAMANANTENASOA, Minister of Justice of Madagascar, noted that the observations and recommendations made by the Committee would help the Government better protect women's rights. Progress had been achieved, but a lot of work remained to be done to close certain gaps. She thanked the Committee for the genuinely constructive dialogue.

YOKO HAYASHI, Committee Chairperson, thanked the delegation for the constructive dialogue, which had provided further insight. The Committee commended the State party for its efforts, and it encouraged it to take into account its observations.
SOURCE United Nations Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR)

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From: rh...@hotmail.com
To: mad...@yahoogroupes.fr; sera...@yahoogroupes.fr; mik...@googlegroups.com
CC: mireille....@gmail.com
Subject: RE: Equité du Genre dans les postes publics à Madagascar : "Et si le Président Rajaonarimampianina osait…", Editorial de Mireille Rabenoro, Madagascar-Tribune.com, 10 Septembre 2015
Date: Tue, 20 Oct 2015 13:58:23 -0400

R haj

unread,
Mar 8, 2017, 9:13:29 AM3/8/17
to mad...@yahoogroupes.fr, serasera malagasy, mik...@googlegroups.com

miarahaba..



et de mon archive ... quelques articles de journaux sur les femmes.

(pour en avoir plus, aller sur mon blog, et faire un search sur "femme")


A+
Haja
https://gasy-mkm.blogspot.ca/

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Au sein du gouvernement, les femmes sont seulement 6 (18%) contre 26 hommes... A l’Assemblée nationale, sur les 151 députés, 26 seulement (17%) sont issues de la gent féminine...  sur les 42 sénateurs élus, seulement 7 (16%) sont issues de la gent féminine...

Randria Maeva dans Madagascar Tribune
 A Madagascar, 10 femmes perdent leur vie chaque jour lors de l’accouchement, 180 000 en meurent chaque année.

Samy R dans NewsMada
Les 17 ODD [Objectifs de développement durable] proposés
- Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes, partout ;
- Éradiquer la faim, garantir la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition, et promouvoir l’agriculture durable ;
- Garantir la bonne santé et promouvoir le bien-être de tous, à tous les âges ;
- Garantir une éducation de qualité sans exclusion et équitable, et promouvoir des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous ;
- Parvenir à l’égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ;

Laza Marovola dans Madagascar Matin
Le pourcentage de jeunes femmes de moins de 18 ans mariées est aujourd’hui très élevé et s’élève exactement à 41,2% sur tout le territoire. 

Randria M. dans Madagascar Tribune
A Madagascar, 33 % des femmes utilisent les méthodes de planification familiale, soit une femme sur trois (3)... De plus, Madagascar présente un taux de mortalité élevé avec 478 sur 100 000 naissances

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Aussi, 15% des jeunes filles ont avancé qu’elles ont eu un rapport sexuel avant l’âge de 15 ans et 9,3% des jeunes hommes avant l’âge de 15 ans. Et 4,6% des hommes enquêtés entre 15 à 49 ans ont avoué qu’ils ont eu un rapport sexuel avec plus d’un partenaire au cours des douze derniers mois avant cette enquête nationale. Le taux est assez faible chez les femmes soit 0,6%.

Dominique Val dans Madagascar Matin
La malnutrition maternelle se trouve à la première place des décès néonataux chez les femmes enceintes. Ce fléau est à l’origine de 80% de la mort du fœtus. Pour Madagascar, le taux de malnutrition n’a quasiment pas évolué en l’espace de deux décennies. Il est passé de 51,1% en 1990 à 50,1% en 2010 soit une baisse de seulement 1%. 

R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
... en général, la plupart d’entre elles ne disposent pas des capacités ainsi que des qualités nécessaires pour faire avancer les choses, autrement dit, pour être un vrai acteur au développement, de plus, plus de 50% des femmes n’ont pas accès à l’éducation.

Dans NewsMada
1758 micro-entrepreneurs ruraux (Mer) de la région Boeny dont 593 femmes ont pu bénéficier des appuis du Programme de soutien de micro-entreprises rurales et aux économies régionales (Prosperer) depuis 2014.

Racl.R dans La Nation
Malgré les critiques de plusieurs personnes et experts dans l’économie, c’est ce secteur de l’industrie textile qui a depuis ces dernières 15 années, produit plus de revenus à l’Etat ainsi que des milliers d’emplois au peuple. L’existence de plusieurs zones franches à Madagascar a réduit le secteur de l’emploi et depuis la chute de l’emploi en 2009, le pays a enregistré des milliers de chômeurs de plus de 40.000 ouvriers, dont une majorité de femmes, et 300.000 emplois indirects. 

Dans La Gazette de la Grande Ile
Ainsi, il est indiqué que les femmes constituent 50.3% de la population de Madagascar et selon le classement «Global Gender Gap Index 2014 » Madagascar est bien classé, il est à la 41ème place globalement et à la 37ème place en ce qui concerne l’accès des femmes aux opportunités et la participation aux activités économiques. 

R.Edmond dans Midi Madagasikara
3 milliards USD, soit près de 10 000 milliards d’Ariary seront alloués par la Banque Africaine de Développement (BAD), pour appuyer l’accès des femmes en Afrique, aux financements.

Mamisoa Antonia dans NewsMada
D’après le dernier rapport de l’Unicef, 14% des jeunes filles de 15 à 19 ans ont été victimes de violences sexuelles et 15%, de violences physiques. 41 % des femmes de 20 à 24 ans se sont mariées avant l’âge de 18 ans dont 14% avant  15 ans.

Dans Midi Madagasikara
650 millions de personnes dans le monde n’ont pas encore accès à l’eau potable tandis que 2,3 milliards n’ont pas accès à l’assainissement. Parmi eux, des Malgaches qui boivent et utilisent encore de l’eau trouble, au risque de développer des diverses maladies, notamment les diarrhées, frappant essentiellement les enfants. D’autres, essentiellement des femmes et des enfants, parcourent jusqu’à plus de 22km...

Noro Niaina dans NewsMada
La consommation d’alcool constitue le principal recours pour fuir les problèmes de la vie quotidienne chez certaines catégories de personne. Un comportement instinctif qui tend à gagner du terrain et favorise l’addiction surtout chez les personnes âgées de 30 à 45 ans dont 15% sont des femmes.

Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
Les femmes intègrent de plus en plus le marché des microfinances. Cette croissance devrait continuer dans  les années à venir. (..) « En 2014, les femmes et groupements de femmes représentent 45,5% des clients bénéficiant des services de microfinance. Elles en étaient à 44,01% en 2010 ... 

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
Les femmes sont plus nombreuses à être victimes de violences que les hommes. Presque tous les jours,  elles font l’objet d’humiliations, insultes, agressions sexuelles,… 

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
8 929 femmes âgées de 16 à 30 ans viennent de bénéficier d’une «Formation sur l’avancement des droits des femmes à Madagascar», un projet mis en œuvre par l’Unesco et financé par l’Union européenne à hauteur de 510 millions d’Ariary.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
 « Avant l’année 2007, les femmes parlementaires ne constituaient que 8 % de la chambre basse. Actuellement, 20% des parlementaires sont de femmes » (..) « Une femme-maire privilégie, par expérience, les infrastructures sociales et économiques pour les mettre au profit des mères et des enfants, à savoir une école

Dans La Gazette de la Grande Ile
Les femmes constituent les 2/3 des analphabètes dans les pays du Sud. Sur 140.000 d’enfants de 6 à 11 ans non scolarisés, 66% sont des filles. Parmi les réfugiés, 80% sont des femmes. Les femmes sont également les principales victimes de Sida. 80 à 90% des familles pauvres ont pour chef de famille une femme

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Dans l’ensemble, selon l’Enquête nationale sur le suivi des indicateurs des OMD,  71% de la population de 15 ans et plus savent lire un petit texte, 70% savent écrire une lettre et 78% savent faire un calcul. « La proportion des hommes qui savent lire, écrire et faire un calcul est plus élevée par rapport à celle des femmes, quelle que soit la tranche d’âge considérée », révèle cette enquête. 

Dans La Gazette de la Grande Ile
...les données, actuellement, disponibles indiquent que dans le pays,  les femmes sont moins alphabétisées que les hommes : 74,7% des femmes de 15 à 49 ans contre 78,3% pour les hommes du même groupe d’âge. 

Racl.R dans La Nation
Avec environs 17.000 femmes paysannes qui se regroupent dans la fédération malgache des femmes paysannes ou FVTM, leur seul objectif est de sortir de la vulnérabilité et de la pauvreté absolue.

Racl.R dans La Nation
Les femmes entrepreneurs malagasy commencent à se démarquer des hommes et elles sont en grand nombre à Madagascar selon l’explication de la présidente de l’Entreprendre eu Féminin de l’Océan Indien-Madagascar (EFOI) Sylvia Pagès.

Dans La Gazette de la Grande-Ile

L’accès au crédit devrait être l’un des instruments les plus efficaces pour accroître la capacité économique de la femme, notamment dans son cercle familial et communautaire.
Mais cet accès est très restreint pour les jeunes femmes en union de 15 à 49 ans. Elles sont seulement 3,8% à participer à un programme de microfinance.

Rivo Raphaël Chreçant dans La Gazette de la Grande Ile
Par exemple, sur le plan sanitaire, « les femmes subissent de graves privations…en raison de facteurs tels que le mariage précoce (40 à 49%, Madagascar), la violence physique et sexuelle »... 

Antsa R. dans Midi Madagasikara
3 milliards USD, soit près de 10 000 milliards d’Ariary seront alloués par la Banque Africaine de Développement (BAD), pour appuyer l’accès des femmes en Afrique, aux financements.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
2 jeunes filles sur 5 sont mariées ou en union avant l’âge de 18 ans selon les statistiques officielles. Madagascar figure ainsi parmi les pays au taux de mariage précoce le plus élevé au monde. 

V.M dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
... plus de 60?% des femmes considèrent que l’homme a le droit de battre sa compagne. (..) Une fille sur deux est mariée ou en union avant 18 ans, le mariage des enfants engendre la grossesse précoce, une fille enceinte risque d’être exclue de l’école


Autour de 3 000 sages-femmes sont actuellement en activité à Madagascar, dont 800 sont membres de l’Association nationale des sages-femmes de Madagascar. (..) 
 La preuve, les chiffres de 2011 montrent que, plus de 32% des chefs d'entreprises malgaches sont des femmes. Celles-ci s'investissent surtout dans les domaines de l'artisanat et de service. 

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le Projet jeunes entreprises rurales du Moyen-Ouest (Projermo) est prévu démarrer en février 2015. Financé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 24 millions d’unités de compte, ce projet veut contribuer à professionnaliser les entreprises rurales, les groupements de paysans, d’éleveurs, de pêcheurs… (..)  Sinon, il faut souligner que la BAD se positionne comme la banque pour la femme à Madagascar. C

R.Edmond. dans Midi Madagasikara
Entrepreneuriat des femmes et des jeunes : Madagascar parmi les 8 pays pilotes en Afrique Subsaharienne francophone (..) Ces accords-cadres portent sur trois volets, notamment, l’appui aux projets innovateurs des femmes et des jeunes

Hanitra Rakotomalala dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
La peur de grossir ou de devenir stériles sont les raisons les plus évoquées quant au refus des femmes et des jeunes femmes d’avoir recours aux méthodes contraceptives. 

Noro Niaina dans NewsMada
Le Rasade priorise également la vaccination antitétanique des femmes en âge de procréation de 10 à 45 ans, l’importance de l’assistance d’un personnel compétent et qualifié à l’accouchement et la promotion de la planification familiale, étant donné que 43% des décès des mères surviennent chez les moins de 24 ans, 34% concernent les adolescentes de 15 à 19 ans et surtout dix femmes par jour meurent en donnant la vie. 

Noro Niaina dans NewsMada
Pour le cas de Madagascar, en particulier, le taux d'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les femmes en union est de 33,3 %, selon les résultats de l'enquête nationale de suivi de l'OMD en la matière. 

Dans La Gazette de la Grande Ile
Bien qu’il n’y ait pas d’études récentes, le nombre d’enfants et jeunes travaillant et/ou vivant dans la rue à Tananarive est estimé entre 3000 et 4000. (..) Selon l’enquête nationale de suivi des OMD (ENSOMD) de 2012, la pauvreté touchait près de 71,7% de la population (soit 77% en milieu rural). L’extrême pauvreté touchait 52,7% des malgaches avec des inégalités sociales et de revenus très fortes. La pauvreté touche davantage les zones rurales éloignées ou enclavées, les ménages dirigés par des femmes (57,2%) et les jeunes. 

Nadia dans NewsMada
A noter qu’en 2012, la Giz a initié le projet «<em> Résilience par chaîne de valeur » qui est cofinancé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement. Ce projet soutient le développement des chaînes de valeur miel, caprine, ricin, haricot et niébé dans les régions Sud-est, Androy et Anosy. Il intervient dans le cadre du programme « <em>Amélioration de la sécurité alimentaire et augmentation des revenus agricoles » (Asara) de l’UE.  Actuellement, près de 4500 producteurs de ricin dont 900 femmes, et 2500 producteurs de haricot dont 1000 femmes sont concernés par ledit projet.

Joachin Michaël dans NewsMada
A ce sujet, sept femmes volontaires originaires d’Iavomanitra (Amoron&rsquo;Imania) et de Tsaratanana (Sud-ouest), ont bénéficié d’une formation sur l’ingénierie solaire dispensée par l’ONG indienne Barefoot Collège. 

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile 
250 000 dollars. C’est le tout premier financement accordé par le COMESA pour un projet de développement à Madagascar. Et il s’agit d’un projet sur l’agroécologie qui consiste à produire et à protéger le sol en même temps, une approche adaptée au changement climatique. (..) Pour le Moyen-Ouest, il est question d’augmenter de 80% les surfaces concernées par apport au projet BVPI, de doubler le nombre des paysans adoptants pour atteindre 1 000 agriculteurs dont 200 femmes. Dans le Sud-Est, les surfaces devraient doubler, alors que les adoptants sont prévus atteindre 1 400 dont 900 femmes.

Leadership – Des jeunes femmes montent au créneau. Cinq projets initiés par des jeunes femmes bénéficient d’un financement [à hauteur de 500 dollars]. (..) Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 32% de la population, selon l’Instat.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
« Nous avons besoin de 2 000 milliards d’ariary par an pendant cinq ans, pour mettre en œuvre le plan de développement du secteur de santé (PDSS). La santé maternelle, infantile et les maladies transmissibles, constituent les points clés de ce plan », a expliqué  Tiana Lalaoarijaona Vololon­tsoa, directeur des Études et Planification au sein du ministère de la Santé publi­que... selon l’Enquête nationale sur le suivi des OMD à Mada­gascar,  quatre cent soixante dix huit femmes meurent sur cent mille naissances. L’objectif est pourtant de cent vingt deux sur mille naissances. Seul 44,3% des femmes ont été assistées par du personnel qualifié lors de leur accouchement. 51,1% d’enfants de 12 à 23 mois seulement ont été également complètement vaccinés. 

Nadia dans Newsmada
Selon l’enquête nationale sur le suivi des OMD (ENSOMD), le nombre de mères décédées, après accouchement ou 42 jours après l’accouchement est de 478 pour 100.000 naissances, en raison de neuf femmes par jour. 26 nouveau-nés sur 1000 succombent au moment  de leur naissance ou quelques heures après. 

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet en 2010, les femmes gagnent 34% moins que les hommes à compétences égales. L’écart est encore plus important chez les salariés, soit 41%. Mais il est plus accentué dans les zones rurales (36%) que dans les villes (29%). 

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Même si elle n’a pas été élue lors des dernières législatives, Mahasahy Lala Chantal continue ses actions sociales via ses associations. Cette femme responsable vient entre autres, de réaliser une enquête sur le travail des enfants dans l’exploitation de carrière à Ivoloina avec son équipe en vue d’alerter les autorités pour y remédier.

Seheno Kely dans Madagascar Matin
En effet, les statistiques des faits publiés en décembre 2016 par l’Institut National de la Statistique mettent en évidence que les mères préfèrent accoucher à  domicile. En tout, elles représentent 58.6% des naissances enregistrées durant l’année. D’un autre côté, celles qui choisissent d’approcher un centre de santé préfèrent les formations sanitaires publiques avec un taux de 28.5% de naissances. C’est en dernière position que viennent les formations sanitaires privées avec seulement 12.9% des femmes qui ont donné la vie. 

Pela Ravalitera  dans L'Express de Madagascar
Cependant, ce sont surtout les femmes seules avec enfants (17 à 23% des ménages en 2003), abandonnées ou mères célibataires qui y recourent face aux problèmes économiques auxquels elles sont confrontées pour assurer leur subsistance et celle de leur progéniture.

Raitra dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Si pour beaucoup avoir un handicap est synonyme de limite et de discrimination, Michel Jocelyne n’est pas de cet avis. Couturière, elle est également la vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM).

Dans La Gazette de la Grande Ile
En effet, d’après les données du BIT, actuellement, 65% de la population de Madagascar vit en milieu rural qui est caractérisé par un taux de pauvreté élevé et un déficit de travail décent. En 2010, la pauvreté rurale était estimée à 82% comparée à celle du milieu urbain qui est de 51%. (..) La majorité des travailleurs se trouvent dans des activités peu rémunérées, particulièrement dans l’économie informelle et le secteur agricole dans lequel 75% des emplois se trouvent. Pourtant, seulement 11% des employés de ce secteur sont des employés salariés et parmi eux, 8,7% sont des femmes.

FR dans Madagascar Matin
8 000 ha de mangroves sont aujourd’hui gérées par les quelque 6 000 villageois membres des 4 Cobas qui travaillent avec Wwf Madagascar dans la Région Melaky. Depuis novembre 2015, ces hommes, femmes et enfants ont restauré 150 ha de mangroves et ont planté plus de 900 000 jeunes plants

CHAN-MOUIE  Jean Anastase et R.Edmond dans Midi Madagasikara
PROJERMO : 102 milliards de la BAD pour le développement agricole. Le projet est réparti en 4 composantes dont la première se rapporte à l’aménagement des zones d’investissement agricole constituées  de 20 bas fonds totalisant 2 171 ha par la construction de seuils de dérivation, des canaux d’irrigation et des ouvrages pontuels ;  de 6 000 ha de terres dotées de kits d’irrigation pour l’installation des jeunes entreprises (au moins 40% des entreprises des femmes et des jeunes) 

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les grands projets développement Rural que l’UE finance dans le cadre du 10e FED (Fonds européen de développement) à hauteur de 63 millions d’Euro, sont les programmes d’Amélioration de la Sécurité Alimentaire et Augmentation des Revenus Agricoles (ASARA) et d’Actions Intégrées en Nutrition et Alimentation (AINA). (..)  A travers ces programmes, l’UE vise 150 000 ménages agricoles vulnérables, dont 5 000 ménages dirigés par des femmes seules

L. T. dans La Gazette de la Grande Ile
...cette Charte Africaine veut aussi empêcher  le maintien au pouvoir des dictateurs en rejetant le recours à des consultations populaires en visant à modifier les mandats des chefs de l’Etat prévus par la Constitution. (..) Et elle essaie aussi de renforcer le principe de séparation des pouvoirs et de donner l’égalité politique des hommes et des femmes… 

Dans La Gazette de la Grande Ile
En 2013, ces femmes ont été formées comme techniciennes de l’énergie solaire. La formation a été suivie de la dotation en matériels (batteries, panneaux solaires, ampoules, lampes, pièces de rechange…) Les grand-mères ont été chargées de monter ces matériels dans leurs villages situés dans des zones enclavées. 

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
.. les femmes-maires ne sont qu’à la tête de 5,43 % des communes durant les dernières élections communales, selon les statistiques de Gender Link...

Niry Ravoninahidraibe dans Midi Madagasikara
« Ny sipa tsy maintsy mi-roule fa ny kibo no tsy asiana olona ». C’est le genre de slogan qu’arborent des étudiantes en première année à l’université publique. (..) En effet, l’avortement ne fait désormais plus peur aux jeunes filles. Les jeunes se croient invulnérables, il est d’autant plus difficile d’attirer leur attention sur les risques de stérilité, d’infection sexuellement transmissible (IST), de fistule obstétricale ou encore de VIH. (..) De même, l’environnement actuel prédispose les jeunes filles à des réalités qui nuisent aux femmes : la violence basée sur le genre (VBG) et la méconnaissance de l’importance des centres de santé de base de niveau II (CSBII). 







From: R haj <rh...@hotmail.com>
Sent: October 20, 2015 1:58 PM
To: mad...@yahoogroupes.fr; serasera malagasy; mik...@googlegroups.com
Cc: Mireille Rabenoro
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