Le seul oiseau qui ose s’attaquer à un aigle est le corbeau.
Il se perche sur son dos et tente de le mordre au cou.
Mais l’aigle ne réagit pas. Il ne se débat pas, ne gaspille ni son énergie ni son attention à combattre ce parasite.
Au lieu de cela, il déploie majestueusement ses ailes et s’élève, plus haut, toujours plus haut dans le ciel.
Plus il monte, plus l’air se raréfie. Le corbeau, incapable de supporter l’altitude, suffoque, perd conscience… et finit par lâcher prise.
Inspirez-vous de l’aigle.
Ne perdez pas de temps à répondre aux provocations, aux critiques ou aux petites attaques. Élevez-vous simplement.
Les corbeaux finiront par tomber d’eux-mêmes, incapables de suivre votre ascension.
Restez concentré sur votre objectif. Avancez. Apprenez. Grandissez. Persévérez. Montez toujours plus haut.
Ignorez ces voix qui tentent de vous ralentir, ces présences qui cherchent à vous détourner de votre route.
À chaque obstacle, chaque blessure, chaque trahison… pensez à l’aigle.
Déployez vos ailes. Montez.
Là où les corbeaux ne peuvent pas vous suivre.
Quand la vie t’envoie des corbeaux :
Moqueries, jalousies, trahisons ou blessures,
Ne t’abaisse pas à les combattre.
Ne gaspille pas ton souffle.
Monte.
Monte au-dessus du tumulte.
Monte vers ce qui t’élève :
Tes rêves, ta paix, ta lumière.
Les corbeaux ne peuvent suivre
Ceux qui volent trop haut
Pour le vacarme des ombres.
Toi, cœur noble, retiens ceci :
Quand les voix sombres crient dans ta vie,
Ne descends pas, ne réponds pas.
Déploie tes ailes, va là-bas —
Là où le calme embrasse l’azur,
Là où les cœurs purs deviennent mûrs,
Là où les corbeaux, perdant haleine,
Ne peuvent suivre ta noble haleine.
Monte en paix, grandis en foi,
Garde ton cap, reste en émoi.
Les vents te porteront plus haut —
Et les ombres tomberont de trop.
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