Ce n'est pas la première fois que la discussion se pose autour du fait de présenter ou non ce que l'on est, ce que l'on fait (François Deck appelant à l'effacement des anonymes, par exemple, alors que Reno Simo avait, lui, besoin qu'on sache qu'il serait là, le 12 juin... ce qui posait au groupe un problème d'équité, puisqu'une des règles d'un collectif, souvent, repose sur l'égalité de traitement entre ses membres)...
Idem pour la gratuité, ou pour le don/contre-don, je ne suis pas si sûr qu'une position univoque intransigeante soit la meilleure pour tous (nous varions tous, selon nos interlocuteurs, nos enjeux et les circonstances).
Enfin, aucun titre ne vaut en soi (dans la liste des Indigènes de la république, par exemple, on lit toutes sortes de noms de métiers dont j'ignorais même l'existence, et les noms de personnes me sont inconnues, mais la lecture de leurs articles, chacun, me permet de me situer peu ou prou dans le débat sur les racismes, le sionisme, la relation à Israël, les lobbies dévoilés, les courages évoqués, etc.)
Bref, pour ma part, je répète que l'égalitarisme est à mes yeux aussi trompeur que de vouloir donner les mêmes contraintes, les mêmes cadres à des personnes n'ayant pas les mêmes désirs, les mêmes dispositions, les mêmes intérêts, les mêmes besoins, etc.
Je préfère faire confiance a priori, écouter ensuite, participer en collaborateur, au pied du mur, à l'épreuve, face à l'adversité, et tirer les conclusions des suites à donner dans la relation... Le risque est de troubler l'autre ou d'être troublé.... On s'en remet.
Bises caniculaires, l'air de rien.
Jean-Jacques M'µ