Dimanche 20 février 2011

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CENTRO ANTI-BLASFEMIA

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Feb 28, 2011, 6:29:46 AM2/28/11
to LE MONDE CHRETIEN
dimanche 20 février 2011
Charité, la reine des vertus


Saint Matthieu 5,38-48
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la
montagne, il leur disait : « Vous avez appris qu’il a été dit : Œil
pour œil, dent pour dent. Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter
au méchant ; mais si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui
encore l’autre. Et si quelqu’un veut te faire un procès et prendre ta
tunique, laisse-lui encore ton manteau. Et si quelqu’un te
réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. Donne
à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. »
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu
haïras ton ennemi. Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et
priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de
votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur
les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur
les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense
aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si
vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les
païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, soyez parfaits
comme votre Père céleste est parfait.



Prière d’introduction Seigneur, tu as dit qu’il n’y a pas de plus
grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Donne-moi le courage
d’être cet ami pour ceux que tu places sur mon chemin. Que je n’aie
pas peur de vivre le message chrétien de charité.

Demande Seigneur aide-moi à imiter ton exemple de charité.

Points de réflexion
1. Œil pour œil. « Si un homme blesse un compatriote, comme il a fait
on lui fera : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent.
Tel le dommage que l’on inflige à un homme, tel celui que l’on subit :
qui frappe un animal en doit donner compensation et qui frappe un
homme doit mourir. » (Lévitique 24, 19-21). La loi du Talion exigeait
une pénalité correspondante à la nature du crime. Elle assurait que la
justice soit faite et qu’elle ne soit pas excessive. C’est l’Ancienne
Loi que le Seigneur a donnée aux israélites par Moïse, mais le Christ
établit une Nouvelle Loi, une loi dans laquelle la charité prend la
première place. Le Christ exige que la loi que nous suivons ne soit
pas la loi du talion, mais la loi de l’amour, un amour qui est disposé
à donner sa vie pour les autres.

2. « Ne pas riposter au méchant. » Le Christ nous invite à aimer nos
ennemis. Le Christ lui-même donne l’exemple de la façon dont nous
devons agir. Alors que les soldats sur le Calvaire perçaient ses mains
et ses pieds, il s’est écrié, "Père, pardonne-leur ; ils ne savent pas
ce qu’ils font "(Luc 23,34). Si nous agissons comme nos ennemis, nous
ne sommes pas plus grand qu’eux. Si nous préférons faire comme tout le
monde et condamner ceux qui nous font du tort, ou critiquer ceux qui
nous critiquent, que faisons-nous d’extraordinaire ? "Les païens eux-
mêmes n’en font-ils pas autant ?" (Mt 5,47) Le fait de n’opposer
aucune résistance montre notre amour pour tous, pas simplement pour
ceux qui sont bons. Le christianisme authentique inclut aimer nos
ennemis, prier pour eux et demander la miséricorde de Dieu pour eux.

3. Ne te détourne pas de celui qui veut t’emprunter. Tout ce que nous
avons est un don. Dieu n’avait pas besoin de nous créer, parce qu’il
n’a besoin de rien. Pourtant dans son amour infini il a voulu nous
créer. Nous lui devons tout ce que nous sommes et tout ce que nous
avons : notre vie, la santé, l’intelligence, notre travail, notre
famille, etc… Si c’est le cas, qui sommes- nous pour refuser quelque
chose à notre voisin s’il est dans le besoin ? Si nous étions dans le
besoin, ne voudrions-nous pas que quelqu’un vienne à notre aide ? La
vertu de la charité a fait dire aux païens des premiers siècles au
sujet des chrétiens, "voyez comment ils s’aiment !" La charité est
notre marque distinctive ; il est ce qui nous place à part. Celui qui
vit la charité sait bien qu’on ne parle pas de la charité, on la
pratique.

Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à pratiquer la charité
délicate et efficace envers tous. Je veux pouvoir vivre la charité
comme les premiers chrétiens l’ont vécue, faisant de la charité mon
signe distinctif.

Résolution Aujourd’hui, je ferai un acte de charité caché envers
quelqu’un avec lequel j’ai du mal à être aimable.


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lundi 21 février 2011
Aide mon manque de foi.


Saint Marc 9,14-29
Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples,
virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui
discutaient avec eux. Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut
stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer. Il leur demanda :
« De quoi discutez-vous avec eux ? » Un homme dans la foule lui
répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un
esprit qui le rend muet ; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il
le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout
raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils
n’ont pas réussi. » Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien
de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je
vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. » On l’amena auprès de lui.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit secoua violemment l’enfant ; celui-ci
tomba, il se roulait par terre en écumant. Jésus interrogea le père :
« Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : «
Depuis sa petite enfance. Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou
dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens
à notre secours, par pitié pour nous ! » Jésus reprit : « Pourquoi
dire : ‘Si tu peux’... ? Tout est possible en faveur de celui qui
croit. » Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au
secours de mon incroyance ! » Jésus, voyant que la foule s’attroupait,
interpella vivement l’esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et
sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais !
» L’esprit poussa des cris, secoua violemment l’enfant et sortit.
L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait :
« Il est mort. » Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il
se mit debout. Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses
disciples, ils l’interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que
nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? » Jésus leur répondit : « Rien
ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en ta présence au cœur
de ma vie, de ma famille et de mon travail. Je crois que tu ne me
demandes que des choses pour lesquelles tu me donnes la force de faire
front. J’ai confiance dans la puissance de ta grâce et de ton amour.
Je t’aime, Seigneur Jésus. Aide-moi à t’aimer par cette prière pour
que je puisse travailler selon ta volonté et ton amour.

Demande Je crois que tu peux me changer, Seigneur.

Points de réflexion
1. Agir sans foi. Le peintre Raphaël représente ce passage avec les
pauvres apôtres qui, en attendant le retour de Notre Seigneur, du Mont
Thabor et de la Transfiguration, agitent les bras, désappointés et en
s’excusant auprès du père désespéré et de sa famille. Ils montrent
Jésus qui n’est pas encore arrivé. Combien de fois faisons-nous ce qui
semble être notre tâche, sans y inclure réellement Dieu. Nous sommes
rapides à voir les obstacles et à trouver nos excuses. Notre tâche «
semble morte » jusqu’à ce que nous laissions Jésus y participer pour
l’« élever ». Souvent même nous oublions de nous demander si ce que
nous faisons est la volonté de Dieu. Quand nous excluons Dieu de notre
travail ou de notre vie familiale, nous manquons de foi. Il est là…
mais nous ne lui laissons pas de place pour agir. Les apôtres montrent
peu de foi, pensant que c’est au-delà de leur « pouvoir ». Le père et
sa famille ont également manqué de foi en ce que « ces apôtres »
pouvaient faire. C’est à eux et à nous que Jésus s’adresse en disant «
Ô génération de peu de foi ! » Est-ce que je fais preuve d’un manque
de foi dans mon travail et ma vie de famille ?

2. L’ultime intention de Jésus : instiller la foi. Quand Jésus revient
à leur vue, le peuple est « surpris ». Quand il était absent, ils
n’avaient su que discuter. Jésus s’aperçoit immédiatement de leur
manque de foi. Il le voit également lorsque nous sommes ennuyés, déçus
ou même écrasés. Aussi utilise-t-il toute circonstance pour illuminer
notre foi. Ce qu’il a fait pour les trois apôtres qu’il avait choisis
au moment de la Transfiguration, il le fait à présent pour ceux qui
sont au pied de la montagne. Il permet aux neuf autres apôtres de
succomber afin de leur apprendre à croire. Il teste le pauvre père
également : « Si tu peux ! » Et il rappelle aux apôtres le besoin de
prier. Que fait le Christ dans ma vie pour m’inviter à une plus grande
foi ? Est-ce que j’y réponds avec foi ou bien est-ce que je discute
seulement, puisque Jésus ne semble pas présent ?

3. Notre lutte pour croire. L’appel qui vient du cœur du père suffit à
Jésus pour faire sortir l’esprit impur. L’homme proclame sa foi en
admettant sa faiblesse. Combien de fois supposons-nous notre foi comme
suffisante, tout en blâmant Dieu de ce qui se passe dans notre vie ?
Croire n’est pas facile. Cela demande la reconnaissance continuelle de
nos limites, notre incapacité à comprendre le « pourquoi » de tant
d’événements et le « comment » de tant de défis. Cette humble
confession doit toujours se reposer sur la grandeur de la puissance de
Dieu et la totalité de son amour. Jésus ne nous reproche pas nos
luttes pour croire mais plutôt nos manques d’effort quand faiblit
notre foi. Ce que les apôtres n’ont pas réussi à faire, le père de
l’enfant malade l’accomplit par une prière courte mais intense : «
Aide mon manque de foi ! » Est-ce que je crois que tout est possible
si seulement je crois ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi plus de foi ! Aide-moi à
voir ta présence et ton action dans ma vie de tous les jours. Que je
n’entreprenne jamais une œuvre de responsabilité sans, d’abord,
rechercher ta volonté et sans compter sur ton assistance. Je crois que
tu peux tout faire en moi, selon ta volonté. Je crois que ta volonté
est dirigée vers ce qui est le mieux pour moi. Apprends-moi à prier et
agir avec grande foi et confiance en toi.

Résolution Je vais rejeter tout ce qui me préoccupe et auquel je ne
peux rien, en me concentrant avec confiance sur les problèmes que je
peux résoudre.


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mardi 22 février 2011
Nouvel article


Saint Matthieu 16,13-19
Jésus était venu dans la région de Césarée de Philippe, et il
demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après
ce que disent les hommes ? » Ils répondirent : « Pour les uns, il est
Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou
l’un des prophètes. » Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? » Prenant la parole, Simon Pierre déclara : «
Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son
tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas : ce
n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui
est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette
pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne
l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des
cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux.
»



Prière d’introduction Seigneur, je veux passer ces quelques minutes en
ta compagnie pour réfléchir sur ton Evangile afin de mieux te
connaître et mieux te servir. Je suis un pécheur et j’ai besoin de ta
grâce. Ne considère pas mon indignité mais plutôt mon désir de t’aimer
et de te servir. Tu es la véritable source de la plénitude et de la
joie dans ma vie. Aide-moi à te chercher, toi et ta volonté, de tout
mon coeur,de tout mon esprit, de toute mon âme et de toutes mes
forces. Eclaire mon esprit pour que je reconnaisse ta divine volonté
sur moi, enflamme mon coeur pour que je l’aime passionnément et
affermis ma volonté pour que je l’accomplisse parfaitement. Révèle-toi
à mon âme !

Demande Seigneur, accorde-moi la grâce de pouvoir te reconnaître pour
ce que tu es vraiment, le Fils du Dieu vivant.

Points de réflexion
1. Il est facile de se faire une opinion. Les opinions n’ont pas
grande valeur. C’est facile d’avoir une opinion. Nous avons tendance à
former des opinions sur toutes sortes de personnes, d’événements, le
plus souvent pour se donner de l’importance. Ils étaient nombreux à
émettre des opinions sur le Christ. « Certains disent que c’est Jean
le Baptiste, d’autres Elie, et d’autres, Jérémie ou l’un des
prophètes. » Est-ce que ma conception du Christ est une opinion
pauvrement formulée ou est-elle fondée solidement sur la réalité du
Christ ?

2. La vérité vient de Dieu. La réponse de Pierre est exacte : « Tu es
le Fils du Dieu vivant. » Ce n’est pas par la simple raison humaine
qu’il tombe juste mais par une révélation de Dieu. En écoutant les
enseignements du Christ et en admirant son action, l’Esprit Saint est
à l’oeuvre en lui et lui fait comprendre graduellement qu’il ne suit
pas un homme ordinaire. C’est seulement dans la prière et la
contemplation que je viendrai à comprendre, moi aussi, qui est Jésus.

3. Jésus confie des responsabilités à ceux qui l’aiment profondément.
Après sa profession de foi, Jésus donne à Pierre la responsabilité des
clés du Royaume. Jésus peut confier à Pierre de guider son Eglise
parce qu’il a compris qui est Jésus. Jésus a besoin de collaborateurs.
Jésus veut me confier à moi aussi sa mission mais seulement si je le
reconnais dans la foi. Connaître Jésus plus profondément dans une
contemplation fondée sur la foi est le chemin qui conduira à un
engagement de vie chrétienne plus grand et plus fécond.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te connais mais je veux te
connaître plus intimement non par la sagesse humaine mais par cette
connaissance surnaturelle que donne l’Esprit Saint. Je sais que tu
désires te dévoiler à moi et que tu attends l’instant où je ferai
l’effort pour mieux te connaître. Je t’en prie, fais-toi connaître à
mon âme tel que tu l’as fait pour Pierre.

Résolution Je ne me satisferai pas de ce que je crois connaître du
Christ mais je m’efforcerai de le connaître d’une façon plus
surnaturelle.


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mercredi 23 février 2011
Le zèle de la charité


Saint Marc 9,38-40
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu
quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu
l’en empêcher, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus
répondit : « Ne l’empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon
nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est
pas contre nous est pour nous. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en toi et en toutes les
expressions de ton amour et de ta bonté au cœur de ma vie. Je crois en
ton Eucharistie, où tu es devenu mon pain et prisonnier d’amour, pour
m’enseigner la bonté du cœur. Je suis sûr que tu peux former mon cœur
à mieux réagir, comme toi-même le fais, avec miséricorde et bonté. Je
t’aime, Seigneur ; aide-moi à t’aimer par ma prière et ma charité
croissantes. Marie, apprends-moi à aimer avec le cœur de ton fils.

Demande Jésus, rends mon cœur semblable au tien.


Points de réflexion

1. Un fils de tonnerre. Le jeune apôtre dit avec une ferveur
incontrôlée, « nous avons essayé de l’empêcher. » Ils ont sûrement agi
d’abord, puis ils ont consulté Jésus. Pourquoi l’ont-ils fait ? Qu’est-
ce qui nous fait agir si souvent – un sens du zèle ! Nous savons ou
pensons savoir ce qui est juste. « Que personne ne sorte des rangs ou
nous le lui ferons savoir ! » de plus cette personne « ne nous suit
pas », aussi ne devrait-elle pas agir en ton nom ! Qu’est-ce que ce «
Fils de Tonnerre » a oublié ? Ce fait n’est-il pas un acte de
charité ? Combien de fois est-ce que je porte un jugement sans avoir
tous les éléments et sans tout d’abord consulter Jésus ?

2. Jugements de charité évangéliques. Jésus n’hésite pas à porter un
jugement positif. Des miracles faits en son nom ne peuvent venir que
de quelqu’un qui parle bien de lui. De plus, au-delà de toute logique,
Jésus possède une intuition profonde. Il comprend toutes les actions
avec un cœur charitable. Son jugement sera toujours fondé sur un désir
de trouver le meilleur en chaque personne. Chaque action sera
interprétée avec amour. C’est ainsi qu’il interprète les actions de la
femme qui lui essuie les pieds avec ses cheveux et ses larmes, du
paralytique qu’on fait passer par le toit, du collecteur d’impôts qui
grimpe à un arbre pour l’apercevoir… Est-ce que j’accorde le ‘bénéfice
du doute’ vis-à-vis des membres de ma famille, de mes enfants, de mes
voisins ? Est-ce que je juge les autres avec un cœur plein de charité
évangélique, ou est-ce que je recherche leurs fautes ? Est-ce que mon
expérience de l’amour de Dieu me fait changer de regard ?

3. Pour ou contre Lui ? Jésus nous présente un simple acte de
jugement. A moins qu’une personne ne se déclare contre nous,
considérons-la pour nous. Nous devrions lutter pour aider les autres à
être « pour nous ». Cherchons toujours à mettre en pratique ce sage
conseil : « Croyez à tout le bien que vous entendez et ne croyez qu’au
mal que vous voyez ». Ce parti pris de bonté va à l’encontre de notre
tendance à juger et à dire du mal des autres avec le minimum
d’évidence alors que nous réclamons des preuves solides pour en croire
du bien. Pourquoi est-ce que je ne peux pas trouver d’excuses pour les
faiblesses et les erreurs que je vois chez les autres ? Alors que je
suis si prompt à me trouver des excuses ! Pourquoi ne puis-je pas
ignorer leurs erreurs et négliger leurs fautes, ou au moins croire à
leur bonne intention ? Pourquoi est-il si facile de parler mal des
autres, de faire remarquer leurs défauts, de s’adonner à la
médisance ? Serait-ce à cause des dimensions mesquines de mon propre
cœur .

Dialogue avec le Christ Cher Seigneur, donne-moi un cœur débordant de
ton amour. Que ma première réaction soit charitable, pleine
d’espérance et de constance. Ouvre-moi les yeux pour que je voie par
la foi ton œuvre chez tous les hommes de toutes sortes et de toutes
croyances. Aide-moi à repousser tous jugements personnels et inutiles
avec un parti pris de charité. Que je « gagne des âmes » par ma bonté
et que je ne manque jamais de charité dans ma lutte pour ton royaume.

Résolution Je riposterai à chacune de mes pensées non charitables par
deux pensées charitables. De même je dirai deux paroles charitables
pour celui contre qui j’ai prononcé un mot méchant.


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jeudi 24 février 2011
Le prix du royaume


Saint Marc 9,41-50
"Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance
au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en
moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces
meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta
main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans
la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne,
là où le feu ne s’éteint pas. Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-
le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d’être
jeté avec tes deux pieds dans la géhenne. Si ton oeil t’entraîne au
péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu
que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne
meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. Car tout homme sera salé au
feu. C’est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d’être du
sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-
mêmes, et vivez en paix entre vous."



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en ta présence au cœur
de ma vie. Je crois que tu considères ceux qui m’entourent comme tes
enfants et que tu désires ardemment les accueillir avec amour pour
toute éternité. Je me fie à toi pour m’aider à traiter les autres
comme tes frères et sœurs. Je t’aime en ce moment par ma prière. Que
cette prière augmente mon désir de t’honorer et de te servir par ma
vie.

Demande Que Ton Règne Vienne !


Points de réflexion
1. Vous êtes sans prix. Jésus ne nous laisse aucun doute. Nous avons
de la valeur. Nous avons tous une dignité que Dieu nous a donnée. Et
cette dignité est identifiée et renforcée quand nous reconnaissons son
nom. Chaque être humain possède une dignité intrinsèque car il a été
créé à l’image de Dieu. Et cette image de Dieu est parfaitement
incarnée dans le Christ, Dieu fait homme. Aussi un chrétien baptisé -
un serviteur du Christ – donne-t-il une image plus parfaite, celle du
Christ, en qui nous sommes faits enfants de Dieu. Il n’est pas
étonnant que Jésus promette une récompense à tous ceux qui nous
servent à cause de lui !

2. Chacun de ces petits est sans prix. Porter son image est aussi une
responsabilité. Nous devons nous comporter selon cette dignité et
montrer aux autres une vie digne de cette image que nous portons.
Comme c’est une tâche difficile, Jésus nous assure de son aide ; aller
à son encontre entraîne de graves conséquences. « Les petits qui
croient en moi » se tournent naturellement vers les autres chrétiens
qui reflètent le Christ, sa vie et son amour. Ils sont peut-être
petits par leur âge, ou par la nouveauté ou l’immaturité de leur vie
chrétienne ou même leur faiblesse dans le combat. Nous mettons une
barrière sur leur chemin, nous les « scandalisons » quand notre
comportement leur apporte le doute ou le découragement sur la façon de
vivre l’idéal de la foi. La « meule » suggère que tout serait mieux
pour nous que cela. Combien mes mauvais exemples causent de dommage à
ces « petits » ! Dommage pour eux et pour moi ! Que puis-je faire pour
éviter un tel scandale ? D’un autre côté, quelle récompense
extraordinaire attend ceux qui font le contraire, en donnant le bon
exemple à ces petits ! Si j’aimais « ces petits » même la moitié moins
que Jésus, ne serait-il pas plus facile d’éviter de donner le mauvais
exemple ?

3. Mieux vaut perdre un œil, une jambe… De nos jours la valeur des
choses se juge par comparaison aux autres objets similaires :
réserves, nourriture, vêtements, musique et films se jugent les uns
par rapport aux autres. Pourtant certaines choses ont une valeur
absolue, comme celle d’une âme. Sa valeur est incomparable. Jésus
explique cela en préférant l’ablation de tout ce qui pourrait être un
obstacle. Nous avons tant de valeur qu’il nous faut être prêt à
rejeter, soumettre, mettre en veille et même sacrifier notre corps ou
l’un de ses membres plutôt que de perdre notre âme. Est-ce que je me
rends compte de la valeur de mon âme immortelle, de ma vocation à la
vie éternelle ? Si oui, est-ce que je le démontre en contrôlant ce qui
me fait tomber (et tomber les autres aussi) ? Combien de fois je
préfère mes « affaires » à ceux que j’aime et qui dépendent de
l’exemple que je donne du Christ ?

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, aide-moi à apprécier le don de
la création et la grâce que tu me donnes. Ouvre mes yeux pour que je
comprenne un peu plus la valeur que j’ai à tes yeux et celle,
incomparable, de ma vie éternelle. Fais-moi apprécier toutes les
personnes que je côtoie dans ma vie. Je sais que tu veux mon aide pour
les sauver. Permets que je ne sois jamais un obstacle pour aucune
d’elles. Et si je l’ai été, que mon amour et mes efforts de foi soient
utilisés pour que tu restaures ce qui a été perdu.

Résolution Je vais réparer un acte « scandaleux » (coup de colère,
langage ordurier, médisance ou calomnie, malhonnêteté…) par un moment
de qualité envers les autres, afin de témoigner du comportement digne
du Christ, qu’ils attendent de moi.


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vendredi 25 février 2011
La providence de Dieu


Saint Marc 10,1-12
Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule
s’assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme
d’habitude. Un jour, des pharisiens abordèrent Jésus et, pour le
mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de
renvoyer sa femme ? » Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? » Ils
lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition
d’établir un acte de répudiation. » Jésus répliqua : « C’est en raison
de votre endurcissement qu’il a formulé cette loi. Mais, au
commencement de la création, il les fit homme et femme. A cause de
cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme,
et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais
ils ne font qu’un. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare
pas ! » De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de
nouveau sur cette question. Il leur répond : « Celui qui renvoie sa
femme pour en épouser une autre est coupable d’adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est
coupable d’adultère. »



Prière d’introduction Seigneur Jésus, tu es le maître de l’univers,
mais tu souhaites m’écouter et me guider. Tu connais toutes les choses
du passé, du présent et de l’avenir, mais tu respectes ma liberté pour
te choisir. Je t’offre tout ce que j’ai : ma petitesse, mes
balbutiements, mon amour inconstant, sachant que tu es satisfait avec
ce que je te donne si je te le donne de tout mon cœur et sans
réserves.

Demande Père très aimant, aide-moi à être ouvert à ton message
aujourd’hui.

Points de réflexion
1. Les pharisiens mettent Jésus à l’épreuve Réfléchissons sur
l’attitude des Pharisiens. Jésus enseigne les foules et voilà que des
pharisiens se joignent à eux.. Ils ne sont pas venus pour apprendre de
Jésus mais pour l’interroger. Ils cherchent une manière de prouver
qu’il est dans l’erreur. Ils lui posent une question polémique pour
voir s’ils peuvent trouver une faille dans ses enseignements. Ces
Pharisiens ne s’intéressent pas à la vie éternelle mais à des
arguments, à des raisonnements qu’ils coupent en quatre. Je dois faire
attention à ne pas réduire ma foi à des arguments ou à des discussions
sur les règles.

2. Moïse a dû traiter avec les entêtés Moïse a permis le divorce parce
que les israélites étaient têtus. Ils n’acceptaient pas la vérité sur
le mariage. Ils sont le peuple choisi mais Dieu doit les traiter avec
précaution. Dieu doit-il ménager mes susceptibilités de sorte que je
ne me rebelle pas ? Est-ce que je suis têtu avec Dieu, voulant faire
les choses à ma manière ? Ou est-ce que je suis prêt à accepter la
vérité même si elle est difficile à admettre ? Est-ce que j’accepte
l’autorité du Christ telle qu’elle m’est transmise par l’enseignement
de l’Eglise ?

3. Le mettre à l’épreuve Les disciples ont écouté la réponse de Jésus
au sujet du mariage et cela leur a fait réfléchir. Ils étaient bien
plus ouverts que les Pharisiens au message de notre Seigneur, mais le
message de Jésus est difficile à accepter pour les disciples aussi.
Jésus réitère sa réponse une deuxième fois. Celui qui divorce et se
remarie commet l’adultère. Ce passage nous rappelle que l’Eglise fonde
ses enseignements sur les propres enseignements du Christ. L’Eglise
est le moyen par lequel son message exigeant nous parvient sans
affadissements. Est-ce que je connais et je respecte l’enseignement de
l’Eglise en tant que gardien des propres paroles du Christ ? Est-ce
que je défends fidèlement ses enseignements ?

Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à être généreux et ouvert à
tout que tu me demandes. Je sais que beaucoup de choses que tu me
demandes sont difficiles mais je sais également qu’en cette difficulté
se trouve mon vrai bonheur.

Résolution Accepter avec foi tout ce que Dieu me demande.


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samedi 26 février 2011
Comme un enfant


Saint Marc 10,13-16
On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais
les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et
leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car
le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Amen, je vous le
dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un
enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur
imposant les mains.



Prière d’introduction Seigneur, dans notre monde si complexe il est
difficile de garder un esprit d’enfant. Cependant, avec la simplicité
d’un enfant je crois en ton amour pour moi et je te fais confiance
pour tout. Je désire seulement exprimer mieux mon amour pour toi. Aide-
moi à grandir en simplicité afin de transmettre ta pureté et ta bonté
à tous ceux que je rencontre.

Demande Jésus, accorde-moi l’humilité nécessaire pour dépendre
davantage de toi.

Points de réflexion
1. Laissez les enfants venir à moi. Dans l’Evangile d’aujourd’hui,
nous voyons l’amour de Jésus pour les petits enfants. Il leur impose
les mains, il les embrasse, il prie pour eux. Il est évident que leur
bien-être lui tient à cœur. L’Eglise continue encore aujourd’hui à
transmettre l’amour du Seigneur pour les plus jeunes. Cet amour
s’exprime surtout à travers l’éducation chrétienne des enfants. La
famille, en tant qu’église domestique, a une responsabilité
fondamentale dans l’éducation à la foi. C’est au cœur de la famille
chrétienne que l’enfant doit expérimenter le don de la foi en Jésus
Christ. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique soutien ce principe : «
De nos jours, dans un monde souvent étranger et même hostile à la foi,
les familles croyantes sont d’une importance primordiale comme des
centres d’une foi vivante et rayonnante. C’est pour cette raison que
le Concile Vatican II, reprenant un terme ancien, appelle la famille
l’Ecclesia domestica. C’est au sein de la famille que les parents sont
par leur parole et par leur exemple… les premiers témoins de la foi
aux yeux de leurs enfants. Ils doivent les encourager chacun dans la
vocation qui lui est propre, en veillant avec un soin particulier à
une vocation à la vie religieuse. »

2. « Ne les empêchez pas ». Il y a bien des choses dans le monde
d’aujourd’hui qui empêchent les enfants de connaître et d’aimer la
vérité révélée par Jésus Christ. Une des choses les plus graves qui
empêche les jeunes de connaître le Christ est le scandale. Jésus a
sévèrement mis en garde ceux qui causent le scandale : « Si quelqu’un
doit scandaliser un de ses petits qui croient en moi, il serait
préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ses
meules qui tournent les ânes et d’être englouti en pleine mer ». Mt
18,6). Les enfants devraient jouir de l’exemple chrétien de leurs
parents, de leurs professeurs, des responsables civiques et religieux
et de tous ceux qui détiennent une position d’autorité. Le Catéchisme
nous enseigne que quand ceux qui détiennent l’autorité sont cause de
scandale, c’est très grave : « Le scandale revêt une gravité
particulière en vertu de l’autorité de ceux qui le causent ou de la
faiblesse de ceux qui le subissent. »(CEC 2285)

3. Le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. Jésus aime tout
particulièrement les enfants car ils représentent la pureté et
l’innocence du cœur. Les deux sont des conditions nécessaires pour
entrer dans le Royaume de Dieu « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car
ils verront Dieu ! » (Mt 5,7) La formation du cœur est absolument
nécessaire parce que le Seigneur nous a enseigné que « c’est du cœur
que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
débauches, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » (Mt
15,19 ) Ainsi, tout chrétien doit s’efforcer de ressembler à un enfant
afin d’atteindre la sainteté.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, merci de m’avoir accueilli
auprès de Toi pendant cette méditation. Accorde-moi la grâce d’un cœur
d’enfant rempli d’amour pour Toi et pour Ton Royaume. Amen.

Résolution Ce soir, je ferai mon examen de conscience sur le thème de
la pureté.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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