CENTRO ANTI-BLASFEMIA
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to LE MONDE CHRETIEN
dimanche 5 décembre 2010
La vraie conversion
Saint Matthieu 3,1-12
En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert
de Judée : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout
proche. » Jean est celui que désignait la parole transmise par le
prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le
chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Jean portait un vêtement de
poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il se
nourrissait de sauterelles et de miel sauvage. Alors Jérusalem, toute
la Judée et toute la région du Jourdain venaient à lui, et ils se
faisaient baptiser par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs
péchés. Voyant des pharisiens et des sadducéens venir en grand nombre
à ce baptême, il leur dit : « Engeance de vipères ! Qui vous a appris
à fuir la colère qui vient ? Produisez donc un fruit qui exprime votre
conversion, et n’allez pas dire en vous-mêmes : ’Nous avons Abraham
pour père’ ; car, je vous le dis : avec les pierres que voici, Dieu
peut faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la
racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va
être coupé et jeté au feu. Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous
amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus
fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui
vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle
à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il
amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera
dans un feu qui ne s’éteint pas. »
Prière d’introduction Seigneur Jésus, je me mets en ta présence. J’ai
mis de côté ce moment pour toi afin que tu me parles et que je
t’écoute. Parles à mon cœur ! Je crois que tu es présent, me donnant
toutes les grâces dont j’ai besoin en ce moment, dans les
circonstances concrètes de ma vie. J’espère en toi, Seigneur, parce
que je sais combien il est inutile de mettre mon espoir dans les
choses du monde. Je t’aime, Seigneur, et je sais que tu m’aimes.
Demande Donne- moi un cœur prêt à aimer, Seigneur !
Points de réflexion
1. Perdre l’habitude. N’avez-vous jamais essayé d’arrêter de fumer ?
La vraie repentance est tout aussi difficile. Comme l’ex- fumeur qui
rêve de reprendre une cigarette, nous nous sentons poussés à répéter
nos péchés du passé. C’est comme si toutes ces mauvaises habitudes
étaient enracinées dans notre sang, notre cerveau, et notre être.
Comment alors les surmonter et vraiment nous convertir ? Saint Jean-
Baptiste nous donne quelques indications. D’abord, abattre tout arbre
qui n’a pas porté de fruits. Couper les mauvaises habitudes à la
racine ! En second lieu, nettoyer l’aire à battre le blé en jetant la
paille au feu. Balayer ces choix malsains, et les mettre derrière nous
une fois pour toutes. Troisièmement, arrêter de chercher des excuses.
Si nous voulons vraiment établir de nouvelles habitudes, nous le
ferons. Les vies changent quand les habitudes changent. Quelles
habitudes suis-je en train de laisser s’installer en ce moment ?
2. Se retourner. Dans chaque culture à travers le globe, tourner le
dos à quelqu’un est un geste grossier. Les personnes du temps de saint
Jean-Baptiste avaient tourné le dos à Yahvé. Ils avaient oublié tout
ce qu’il avait fait de prodigieux pour eux. Ils ont vécu l’Alliance
d’une façon froide et juridique. Malgré leurs actions insultantes,
malgré leur désobéissance, Dieu leur a toujours donné une seconde
chance en envoyant ses prophètes leur prêcher la conversion. Saint
Jean-Baptiste était le plus grand des prophètes. Il exhortait son
peuple à se repentir, c’est-à-dire à se tourner vers Dieu. Est-ce que
je dois moi aussi me retourner ?
3. Se convertir à l’amour. Ahh, le grand amour ! Cette expression
éveille des images de clair de lune, de musique douce, de beau
mariage. Nous rattachons rarement "le grand amour" à la repentance.
Pourtant, quand nous aimons vraiment, nous ne voulons jamais être
séparés de l’être aimé. Nous cherchons toujours à lui plaire. Mais
quand le cœur se distrait et commence à aspirer à d’autres choses,
alors il est temps de se rappeler le premier moment de cet amour et à
replacer notre cœur là où il doit être. Saint Jean proclamait,
"Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche !"
L’avent est le moment parfait pour redécouvrir l’amour de Dieu pour
nous. Souvenons-nous de ce qu’il a fait pour nous. Mon amour pour Dieu
est-il devenu distrait ou mon cœur s’est-il tourné vers d’autres
choses ?
Dialogue avec le Christ Jésus-Christ : Mon fils, votre amour n’est
encore ni assez fort ni assez éclairé. Le fidèle : Pourquoi,
Seigneur ? Jésus-Christ Celui dont l’amour est éclairé considère moins
le don de celui qui aime que l’amour de celui qui donne. L’affection
le touche plus que le bienfait et il préfère son bien-aimé à tout ce
qu’il reçoit de lui."(Thomas à Kempis, L’Imitation de Jésus- Christ,
livre 3, chapitre 6, 1 et 2).
Résolution Je mettrai en œuvre le moyen nécessaire pour surmonter une
fois pour toutes une mauvaise habitude avec une vertu positive.
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lundi 6 décembre 2010
Qui est celui qui doit venir ?
Saint Luc 5,17-26
Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l’assistance des
pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de
Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du
Seigneur était à l’œuvre pour lui faire opérer des guérisons. Arrivent
des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ils
cherchaient à le faire entrer pour le placer devant Jésus. Mais, ne
voyant pas comment faire à cause de la foule, ils montèrent sur le
toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa
civière en plein milieu devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : « Tes
péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à
penser : « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes ? Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Mais Jésus, saisissant leurs
raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? de dire : ’Tes péchés te sont
pardonnés’, ou bien de dire : ’Lève-toi et marche’ ? Eh bien ! pour
que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur terre le pouvoir de
pardonner les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralysé : lève-toi,
prends ta civière et retourne chez toi. » A l’instant même, celui-ci
se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s’en alla
chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et
ils rendaient gloire à Dieu. Remplis de crainte, ils disaient : «
Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires ! »
Prière d’introduction Seigneur, j’entre en ta présence aujourd’hui,
conscient d’avoir besoin de ta miséricorde. Puisque tu as guéri le
paralytique, je crois que tu ne me refuseras pas les grâces dont j’ai
tant besoin. Mais au-delà de tout, je veux t’exprimer ma gratitude
pour tout ce que j’ai reçu de ta providence. Tout indigne que je sois,
tu ne m’as pas renvoyé les mains vides. Je veux t’aimer comme tu m’as
aimé.
Demande Marie, augmente ma foi dans le Christ, ton Fils et notre
Sauveur.
Points de réflexion
1. Les grâces de l’Avent. Un des messages-clés de l’Avent se trouve
dans les paroles de Jean-Baptiste : ‘Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers’. C’est exactement ce que le paralytique et
ses amis doivent faire. Il y a tant de pierres sur le chemin qui nous
empêchent d’approcher du Christ. Mais pour un homme de foi, aucun
obstacle n’est insurmontable. Tout ce qu’il nous faut faire, c’est de
croire vraiment, de mettre notre confiance en Dieu et d’engager les
efforts nécessaires. Nous verrons des miracles s’accomplir, car Dieu
fera le reste.
2. « Qui sinon Dieu seul ? » Les Pharisiens demandent avec raison : «
Qui peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? » Qui en effet ? Un
simple fils de charpentier de Nazareth aurait blasphémé en déclarant
au paralytique : « Tes péchés te sont pardonnés. » Mais cette autre
parole qui sort de la bouche du Christ avec calme et assurance réduit
les Pharisiens au silence : « Lève-toi ! » La prophétie d’Isaïe
s’accomplit au moment où le paralytique se lève devant eux : « Alors
le boiteux bondira comme un cerf. » (Isaïe 35, 5)
3. « Nous avons vu des choses extraordinaires ! » Comment pouvons-nous
nous préparer à la rencontre du Fils de Dieu à Noël, celui qui par
amour pour moi s’est fait homme ? Quel était donc le secret du
paralytique dont la rencontre avec le Christ a changé la vie pour
toujours ? Il n’a pas cherché le Christ tout seul. Sa propre foi dans
le Sauveur a été encouragée par celle de ses amis. C’est ensemble,
après beaucoup d’efforts, qu’ils sont arrivés à conduire le
paralytique devant le Christ. Nous aussi nous devons chercher le
Christ, non pas uniquement pour nous-mêmes mais pour le donner à ceux
que Dieu, de façon mystérieuse, a confié à nos soins. Le Pape Jean-
Paul II nous a rappelés dans son encyclique Redemptoris Missio que «
notre foi s’affermit quand elle est donnée à d’autres ». Une foi
ardente et opérante nous fera exclamer le matin de Noël : «
Aujourd’hui nous avons vu des choses extraordinaires ! »
Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, du don magnifique de
l’Incarnation. Merci de m’avoir confié un rôle dans ton plan de
Rédemption. Aide-moi à être ton apôtre courageux et généreux, à
conduire d’autres personnes vers toi comme l’ont fait les amis du
paralytique.
Résolution Je partagerai aujourd’hui ma foi avec quelqu’un.
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mardi 7 décembre 2010
Il n’y a pas de meilleur berger que le bon berger
Saint Matthieu 18,12-14
Jésus disait à ses disciples : « Que pensez-vous de ceci ? Si un homme
possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne laissera-t-
il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à
la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il parvient à la retrouver,
amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les
quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père
qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
Prière d’introduction Cher Jésus, mon Seigneur et mon Dieu, j’ouvre
mon cœur à ton amour infini. Je souhaite écouter et répondre aux
inspirations que tu souhaites me donner ce matin. Je crois en toi.
J’espère en toi. Je t’aime. Seigneur, tu es mon berger et tu donnes
sens à ma vie.
Demande Jésus, bon berger, donne-moi la grâce d’ouvrir mon cœur à ta
miséricorde.
Points de réflexion
1. Tous les bergers ne sont pas les mêmes. Dans la société
d’aujourd’hui, l’image du berger ne dit pas autant qu’au temps de
Jésus. Le psaume 23 était probablement l’un des psaumes préférés du
Christ, parce qu’il emploie l’image du berger fréquemment : "le
Seigneur est mon berger ; rien ne me manquera." Les moutons ont un
rapport de confiance avec leur berger. Instinctivement ils savent que
le berger s’occupera d’eux. Le Christ est notre berger qui nous aime.
En nos vies, des personnes humaines ou des possessions matérielles
peuvent promettre notre bonheur, nous les suivons comme si elles
étaient notre berger. Mais quand l’épreuve vient, elles nous
abandonnent tout comme un journalier laisse les moutons quand le loup
apparaît. Renouvelons notre engagement avec le Christ, le bon berger,
puisqu’il est le vrai berger de nos âmes.
2. Trouver les moutons égarés. Dans tout groupe d’animaux il en est au
moins un qui se laisse distraire et qui se perd. En nos vies nous,
aussi, nous pouvons nous distraire et nous éloigner de la sécurité du
Christ et de son chemin. Le péché est ce qui nous sépare du Christ. Si
nous ne faisons pas attention, nous nous laissons facilement séduire
par le monde, par la fascination des biens matériels ou des plaisirs,
et puis nous nous trompons en plaçant notre sécurité en eux. Toujours,
quand nous éprouvons le vide et la faim spirituelle qui vient de la
séparation du Bon Berger, il suffit de se rappeler qu’il attend pour
nous prendre dans ses bras, comme sa brebis égarée, et de nous ramener
à la sécurité du troupeau. Il est soulageant et encourageant de savoir
qu’il désire ardemment que nous nous réconcilions avec lui, comme le
berger qui part à la recherche des moutons perdus.
3. Que la fête commence ! Jésus essaye de nous faire entrevoir la joie
de Dieu quand l’un de nous est retrouvé et réuni à lui. Jamais nous ne
pourrons surpasser Dieu en amour ou en générosité. Son amour dépasse
notre imagination. Aujourd’hui, prenons un moment pour nous entretenir
avec Dieu au sujet de notre état de vie et prenons la résolution de le
laisser être activement présent dans notre vie. Quelle meilleure
manière de se préparer pour Noël que d’ouvrir les portes de nos
cœurs ? Le Christ est là, il frappe, il désire tant entrer nous guérir
et nous guérir encore. Il est presque choquant de découvrir que nous
pouvons lui plaire simplement en nous tournant vers lui et en le
laissant nous ramasser de là où nous sommes tombés et nous rétablir
dans une pleine amitié avec lui. Pourquoi ne pas donner au Seigneur
cette joie, particulièrement quand tout ce que cela nous coûte est
d’admettre que nous avons grand besoin de lui, de confesser nos péchés
et de l’inviter à nouveau dans nos cœurs ?
Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que mes chutes innombrables
me fournissent des occasions pour te rencontrer en tant que mon Bon
Berger, puisque tu viens chaque fois à mon secours. Au lieu de me
complaire dans un apitoiement sur moi-même stérile et la misère de mon
péché, je veux me réjouir de ta tendre compassion. Je sais que cette
attitude de confiance te plait.
Résolution Chaque fois que je tombe aujourd’hui, je me relèverai
immédiatement, parce que j’aurai confiance en la miséricorde
affectueuse de mon bon berger
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mercredi 8 décembre 2010
Marie, ma mère
Saint Luc 1,26-38
L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée
Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un
homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune
fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue,
Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut
toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette
salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu
as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter
un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera
appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de
David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et
son règne n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-
t-il se faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : «
L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te
prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera
saint, et il sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta
cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en
est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ’la femme stérile’.
Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Voici la
servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
Prière d’introduction Seigneur, la contemplation de l’exemple de la
simplicité et de la générosité de Marie enflamme mon cœur. Si
seulement je pouvais être aussi docile, aussi simple, aussi pur
qu’elle ! Je me fie à ta miséricorde et à ton aide pour renforcer mon
désir de lui ressembler. Au début de ma prière, je me mets humblement
en ta présence. Je viens, Seigneur, pour faire ta volonté.
Demande Donne-moi, Seigneur, d’aimer l’exemple de Marie.
Points de réflexion
1. Le courage de Marie. Quel courage inimaginable dans le ‘Fiat’ de
Marie ! En se disant servante du Seigneur , elle s’est ouverte à
toutes les conséquences de son ‘oui’ à Dieu. Cela a été possible parce
que Marie possédait une profondeur et un équilibre intérieures qui lui
ont donné ce courage. Finalement, ce courage n’était-il pas dû au fait
de savoir que Dieu était avec elle ? Après tout, qu’y avait-il à
craindre si Dieu était près d’elle ? Marie éveille en nous une
confiante espérance car nous apercevons en elle l’esquisse de ce que
nous pourrions devenir : des âmes dociles à la voix de Dieu et
remplies de sa grâce. Demandons à Marie de nous enseigner à voir Dieu
dans notre vie. Non seulement dans les moments joyeux, mais également
dans les moments difficiles.
2. La pureté de Marie. De l’obéissance de Marie découle sa pureté.
Elle était totalement à Dieu. Toute sa vie, corps et âme, était une
offrande d’amour à Dieu qui était tout pour elle. L’impureté est une
forme de recherche de soi qui n’aboutit finalement qu’à un sentiment
de vide. La pureté de Marie est l’illustration magnifique de
l’harmonie intérieure d’une personne qui vit de la vérité et de
l’obéissance confiante. Puissions-nous suivre cet exemple et faire
découvrir ce grand bonheur à ceux qui nous entourent, particulièrement
les jeunes.
3. Appel personnel. Voyons les détails si humains de l’Annonciation.
Cela s’est passé dans un endroit spécifique et pour une personne
spécifique. C’est toujours ainsi avec le plan de Dieu. Il ne nous
appelle pas en masse. Il nous appelle chacun personnellement parce
qu’il nous aime chacun comme un fils ou une fille. La foi catholique
est une relation personnelle avec notre Seigneur. Ai-je jamais
ressenti le contraire ? Est-ce que j’ai l’impression d’être un simple
numéro ? Ce n’est sûrement pas ce que Dieu désire pour ma foi. Ma
vocation est personnelle. Est-ce que je réponds de façon personnelle à
Dieu ?
Diaogue avec le Christ Marie, par ton exemple lumineux, rends-moi
saint et humble, purifie mon cœur, et enseigne-moi comment aimer Jésus
comme toi tu l’aimes.
Résolution Je prierai le chapelet aujourd’hui pour toutes les âmes qui
souffrent
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jeudi 9 décembre 2010
Un royaume pour les violents ?
Saint Matthieu 11,11-15
Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi les
hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et
cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que
lui. Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu’à présent, le Royaume des
cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi, ont parlé jusqu’à Jean. Et, si
vous voulez bien comprendre, le prophète Élie qui doit venir, c’est
lui. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Prière d’introduction Seigneur, je crois en ta présence ici, avec moi,
à genou humblement devant toi pour te rendre hommage et te prier.
J’attends ardemment la récompense que tu as promise à ceux qui
t’aiment d’un cœur sans partage. Mon cœur n’est pas en paix tant qu’il
ne repose pas en toi.
Demande Seigneur, aide-moi à expérimenter plus profondément ce que
sera le ciel – sa joie inexprimable —, et aide-moi à persévérer dans
la prière et dans la grâce afin qu’un jour, je puisse demeurer dans ta
gloire, au ciel, pour toujours.
Points de réflexion
1. Pas plus grand que Jean Baptiste. Parlant avec admiration, le
Christ fait à saint Jean-Baptiste le plus grand des compliments : "
Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean
Baptiste." Et le Christ nous dit pourquoi : Il est le dernier des
prophètes, celui qui met fin l’époque de la loi ancienne et les
prophètes. Mais il est encore plus que cela. Il est Élie, celui qui a
été envoyé avant le Messie pour préparer le chemin pour lui. La suite
est inattendue : " et cependant le plus petit dans le Royaume des
cieux est plus grand que lui." Les paroles du Christ ne réveillent-ils
pas dans nos cœurs un désir ardent pour le ciel ? Qu’est-ce qui
pourrait être plus important dans la vie que d’y arriver, là où le
plus petit d’entre nous sera plus grand que le plus grand sur cette
terre ?
2. Désirer le ciel. Dans quelle mesure désirons-nous vraiment
atteindre notre but final ? Est-ce que notre attitude ne ressemble pas
parfois à celle de Saint Augustin pendant son cheminement de
conversion, avant de recevoir la grâce définitive de confier
entièrement sa vie à Dieu ? Ne devons-nous pas admettre que nous
disons souvent à Dieu, « Seigneur, s’il te plait, emmène-moi au ciel –
mais plus tard !? ». St Cyprien médite sur ce phénomène dans une de
ses homélies. « Comme c’est incohérent de prier pour que la volonté de
Dieu soit faite et puis, de ne pas immédiatement lui obéir quand il
nous appelle à sortir du monde ! Au lieu de cela, nous luttons et
résistons comme des esclaves obstinés et nous nous mettons en présence
du Seigneur avec tristesse et lamentation, sans librement y consentir,
mais contraints par nécessité. Et pourtant, nous nous attendons à être
récompensé avec les honneurs du ciel par celui vers qui nous allons à
contre cœur. »
3. Le Royaume des cieux subit la violence. Un désir fort du ciel, qui
se traduit dans le concret, est nécessaire, car il n’est pas facile
d’y arriver. Le Christ nous le confirme, « le Royaume des cieux subit
la violence ». Que veut dire Notre Seigneur par cette affirmation
énigmatique ? Il ne cherche sûrement pas à contredire son propre et
nouveau commandement d’amour. La violence dont parle le Christ ne doit
s’appliquer qu’à nous mêmes. Nous devons suivre les pas de Saint Jean
de la Croix en mourant à nos tendances terrestres dans le but de nous
élever vers les hauteurs de la sainteté. Suis-je préparé à renoncer à
ce qui me semble souvent être la partie la plus intime de moi-même ?
Est-ce que je sais demander au Seigneur l’humilité ? « Que d’autres
puissent être davantage aimés que moi. Que d’autres puissent être
appelés à assumer des responsabilités et que je puisse être oublié.
Que d’autres puissent être préférés à moi en tout. Seigneur, fais de
cela ma prière » (de « Litanie de l’humilité », prière
traditionnelle).
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu me montres que le ciel n’est pas
pour les faibles ni pour les mous, mais pour ceux qui ont la force de
mourir à eux-mêmes et de vivre pour toi et pour leurs frères. Aide-moi
à m’affermir moralement pour gagner le ciel.
Résolution Aujourd’hui, je ferai un acte d’humilité particulier en me
mettant au service d’un frère ou d’une sœur que j’aime le moins
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vendredi 10 décembre 2010
La simplicité du cœur
Saint Matthieu 11,16-19
Jésus déclarait aux foules : « A qui vais-je comparer cette
génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en
interpellent d’autres : ’Nous vous avons joué de la flûte, et vous
n’avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous ne
vous êtes pas frappé la poitrine.’ Jean Baptiste est venu, en effet ;
il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : ’C’est un possédé’ ! Le
Fils de l’homme est venu : il mange et il boit, et l’on dit : ’C’est
un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.’ Mais
la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu’elle fait. »
Prière d’introduction Seigneur, il est difficile d’être dans le monde
tout en n’étant pas du monde. A cause des difficultés de ma vie
quotidienne, j’oublie souvent toutes les grâces reçues de toi. Aide-
moi à voir toutes choses avec les yeux de la foi et à découvrir ta
bonté et ton amour dans tous les événements de cette journée.
Demande Seigneur, fais croître en moi la simplicité du cœur.
Points de réflexion
1. Voir du mal où il n’y a que du bien. Ce n’est pas souvent que le
Christ s’interroge à voix haute dans l’Evangile. Il ne le fait que
quand quelque chose touche profondément son cœur. Dans l’Evangile
d’aujourd’hui, le cœur du Christ est blessé par la perversité de la
nature humaine . Il constate que Jean, son précurseur, et lui-même, le
Christ, sont rejetés par de nombreux hommes parmi ceux justement qu’Il
est venu sauver. Et ils sont rejetés précisément pour des raisons
opposées. Nous voyons clairement illustrée ici cette , par trop
humaine, à justifier notre propre conduite en voyant du péché là où il
n’y a que de la vertu. Le Pape Saint Grégoire le Grand la décrit
ainsi : « Quand ils trouvent quelque chose qui est bon de toute
évidence, ils cherchent à la scruter pour savoir s’il n’y a pas de la
méchanceté cachée dessous. » (Moralia 6,22)
2. La simplicité du cœur. L’Evangile d’aujourd’hui nous révèle la plus
dramatique des réalités : nous sommes libres de rejeter le Christ.
Pour cela, il n’y a qu’à céder à notre nature humaine déchue. Alors,
quel est le remède ? Comment pouvons-nous éviter de juger le Christ,
comme ces foules de l’Evangile, et comment faire nôtre, au contraire,
son exemple et sa volonté pour nos vies ? La réponse se trouve dans la
contemplation du mystère de Noël qui approche. En regardant l’Enfant-
Dieu, nous découvrons la vertu-clé : la simplicité du cœur. Jésus nous
dit (Mt 5, 8) : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu. » Le
détachement de notre propre volonté et de nos désirs personnels
conduit à la simplicité du cœur.
3. Un espoir que rien ne peut flétrir. Qui ne peut être ému en
contemplant la seconde Personne de la Sainte Trinité, cet enfant
faible et démuni, reposant sur la paille d’une crèche et venu pour
nous racheter ? Certains ont regardé cet enfant avec mépris et ont
voulu le tuer ; d’autres sont passés devant lui avec indifférence,
ignorant sa véritable identité. D’autres sont entrés en sa présence et
lui ont rendu hommage et lui ont offert des cadeaux. Quelle que soit
mon attitude, le cœur du Christ bat pour moi, pour chacun de mes
frères et sœurs en cette sainte nuit. Qui peut vraiment comprendre ce
que cet enfant signifie pour la vie de l’homme, pour l’histoire de
l’humanité et pour cette petite histoire personnelle de chacune de nos
âmes ? Un espoir fleurit que rien ne pourra flétrir parce qu’il prend
racine dans le cœur de Dieu lui-même.
Dialogue avec le Christ Seigneur, merci de penser à moi dans cette
nuit froide de Bethléem où tu es venu au monde. Merci pour ce nouvel
espoir et pour le sens que tu as donné à ma vie, à chaque vie, par ton
amour qui ne connaît pas de limites.
Résolution Je regarderai avec simplicité tous les événements de ma vie
aujourd’hui et je jugerai les autres avec bienveillance
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samedi 11 décembre 2010
Bethléem et la croix
Saint Matthieu 17,10-13
Les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-
ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit :
« Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le
déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont
fait tout ce qu’ils ont voulu. Le Fils de l’homme, lui aussi, va
souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait
de Jean le Baptiste.
Prière d’introduction Seigneur, tes disciples ont sincèrement essayé
de comprendre ton message et de croire en toi. Je viens devant toi
aujourd’hui avec mes doutes et mes problèmes. J’espère trouver dans
cette prière une réponse à mes aspirations les plus profondes. Je veux
croire avec une foi constante, et je veux t’aimer avec un cœur fidèle.
Je t’offre ce temps de prière comme ma marque de gratitude pour tout
ce que j’ai reçu de toi.
Demande Marie, aide-moi à accepter la volonté de Dieu dans ma vie,
comme le Christ a accepté le plan du Père pour notre salut à tous.
Points de réflexion
1. Jean-Baptiste comme Élie. Une fois de plus, l’évangile se réfère à
Jean le Baptiste, dont la mission était de nous préparer pour Celui
qui vient. Avec le prophète Malachie, l’attente des juifs du retour
d’Élie, qui devait préparer le chemin pour le Messie, s’est
développée. Mais ils pensaient que le Messie serait quelqu’un de
grande puissance, qui renverserait les hommes. Ainsi ils ne
reconnaissent pas la présence d’Élie dans la personne de Jean-
Baptiste, dont le seul pouvoir est l’esprit de Dieu qui l’habite, qui
appelle toutes les personnes à la conversion du cœur afin de recevoir
le Christ. Combien de fois n’ai-je pas reconnu la présence du Christ
dans ma vie parce que je cherchais quelque chose d’autre que les
promesses du Christ faites à ses disciples ? Le Christ ne propose pas
un chemin facile de confort et de consolations, est-ce que je sais le
reconnaitre ? Est-ce que je me soustrais à cette vérité en prenant un
autre chemin ?
2. Bethléem et la croix. Pourquoi le Christ s’est-il fait petit enfant
à Bethléem ? Pourquoi s’est-il revêtu de la fragilité humaine ? Afin
de souffrir pour nous et nous racheter. Qu’est-ce que cela implique
pour notre vie chrétienne ? Cela ne signifie rien de moins que le fait
que la souffrance est le choix de Dieu. C’est un don du Père qui veut
nous façonner à l’image de son Fils. La croix est la source de notre
fécondité, non seulement dans notre croissance spirituelle
personnelle, mais aussi dans notre mission pour gagner des grâces pour
les autres, pour toutes les âmes que Dieu a mystérieusement confiées à
nos soins.
3. L’obéissance jusqu’à la mort. Le désir du Christ d’embrasser la
souffrance vient de son obéissance humble au plan de son Père. Cette
obéissance est ce qui donne à la souffrance sa valeur rédemptrice. Dès
sa naissance à Bethléem, le Christ nous montre ce que signifie obéir
avec amour. Bethléem est une école d’obéissance. À Bethléem, le Christ
nous enseigne que seule l’obéissance affectueuse libère, seule
l’obéissance affectueuse rachète et sanctifie, seule l’obéissance
affectueuse enrichit. Seule l’obéissance affectueuse sauve, et nous
libère du péché et seule l’obéissance affectueuse est agréable à Dieu.
Embrassons donc la croix de l’obéissance dans les circonstances
difficiles de nos vies quotidiennes, dans les épreuves rencontrées,
dans la douleur qui nous afflige quand Dieu appelle un être aimé
auprès de lui. L’obéissance est le chemin de la sainteté, le chemin
vers la maison du Père.
Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, de me donner ton exemple
d’obéissance humble à Bethléem, durant toute ta vie et par ta mort sur
la croix. Aide-moi à accepter la souffrance comme toi tu l’as fait et
à être confiant dans sa capacité de me rendre saint et de gagner des
grâces pour des âmes.
Résolution Je reconnaitrai la présence de Dieu dans ma vie aujourd’hui
en faisant bon accueil à la souffrance et aux épreuves qu’il permet,
sachant que de ce mal il tirera un plus grand bien.
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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