CENTRO ANTI-BLASFEMIA
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Méditations de Catholique.org
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Samedi
dimanche 17 octobre 2010
Priez avec foi
Saint Luc 18,1-8
Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut
toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un
juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Dans cette
même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi
justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit :
‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme
commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne
vienne plus sans cesse me casser la tête.’ » Le Seigneur ajouta : «
Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice ! Dieu ne fera-t-il pas
justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il
les fait attendre ? Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera
justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la
foi sur terre ? »
Prière d’introduction Je crois en toi, Seigneur, parce que tu as
prouvé ton amour pour moi. J’ai confiance en toi, parce que tu ne m’as
jamais déçu et tu sais ce qui est le meilleur pour moi. Je t’aime
Seigneur pour tous tes dons. Aide-moi à être assez humble pour prier
toute la journée, tout en cherchant à aimer et à accomplir ta volonté.
Demande Apprends-moi à prier toujours, Seigneur.
Points de réflexion
1. Se décourager. Nous devenons las dans la prière quand nous ne
voyons pas de résultats. Cela peut être dû à des conceptions erronées
de la prière ou par ce que nous avons l’impression de mal prier. Nous
sommes assaillis par les mentalités de " ce monde-ci " qui minent
notre appréciation pour la vraie valeur de la prière. (Voir CEC
2726-2768) N’oublions pas que la prière est un don de l’Esprit Saint.
Ce n’est ni une machine ni une formule magique. Il exige de notre part
un combat, parce que c’est un acte d’amour, de don de soi. La prière
fonctionne si je persévère et si je permets à Dieu d’agir. Parfois je
ne verrai pas ses effets. Continuer à chercher Dieu dans la prière est
déjà le meilleur fruit de la prière. Est-ce que j’en suis convaincu ?
2. Le juge. Si prier signifie se donner et dépendre davantage de Dieu,
alors il faut se demander comment nous comprenons Dieu. Je ne peux
dépendre seulement de ceux en qui j’ai confiance, et je fais confiance
seulement à ceux qui m’ont prouvé leur amour et leur capacité de me
soutenir. Est-ce que je crois vraiment que Dieu est miséricorde, tout
amour et tout-puissant ? Est-ce que je crois qu’il s’intéresse à moi ?
Nous avons appris que Dieu est un juge, mais il est bien plus qu’un
juge. Il est tout d’abord un Père affectueux et un Sauveur dévoué,
habité d’un amour inconditionnel. Comme un Père affectueux il désire
notre dépendance confiante. Il veut que nous croyions.
3. Les élus. Qui sommes- nous pour Dieu ? Nous sommes plus que de
simples créatures, plus que des esclaves sans valeur. Nous sommes des
enfants bien-aimés, pour lesquels le Christ est mort et à qui il donne
tout. Nous sommes les disciples frustrés et les amoureux brisés qu’il
désire relever pour partager sa vérité et son amour infinis. Nous
sommes ses élus, choisis pour lui, pour le bonheur, pour toujours.
Dieu nous libère de l’obscurité et de l’esclavage du péché, de sorte
que sa gloire brille en nous. Si nous sommes tous ceci et bien
davantage pour Dieu, pourquoi doutons-nous ? Plaçons toute notre
confiance en lui.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, augmente ma connaissance de
ton amour pour moi. Inspire-moi confiance dans ma vie quotidienne.
Ouvre mon coeur afin de persévérer dans la prière. Accorde-moi
l’humilité pour voir comment prier, prier toujours et de beaucoup de
manières différentes. Enseigne-moi ce qu’est la prière et comment bien
prier par amour pour toi.
Résolution Tout au long de la journée, je me consacrerai à des courtes
prières toutes simples pour exprimer mon amour, ma gratitude et ma
confiance en Dieu.
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lundi 18 octobre 2010
Envoyé, malgré tout !
Saint Luc 10,1-9
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et
il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et
localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est
abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître
de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous
envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez ni argent, ni
sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ’Paix à cette
maison.’ S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur
lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison,
mangeant et buvant ce que l’on vous servira ; car le travailleur
mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute
ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu’on
vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : ’Le
règne de Dieu est tout proche de vous.’ »
Prière d’introduction Père Céleste tu m’as appelé à être un apôtre
infatigable- malgré mes insuffisances, défauts, imperfections et
manques de générosité. Je sais que tu continues à m’appeler, je sais
que Jésus continue à m’envoyer et que ton Esprit continue à me guider.
En ce moment de prière permets-moi de recevoir de la force pour cette
mission. Je te fais confiance, je t’aime et te loue pour ce don. Amen.
Demande Seigneur, renouvelle en mon cœur le zèle et le désir d’être
ton apôtre dans ce monde qui a tant besoin de te connaître.
Points de réflexion
1. Se trouver indigne de la mission. Ce qui est dur quand on est
envoyé en mission pour la nouvelle évangélisation c’est qu’on ne se
sent pas préparés. Pour toute entreprise dans cette vie, petite ou
grande - repeindre le garage ou se marier- nous voulons généralement
le faire en y étant préparés. Ce qui est désarmant dans la mission à
laquelle nous sommes envoyés par le Christ, c’est que nous nous
sentons si peu préparés. Evangéliser ? Moi ? Avec mes sauts d’humeur,
mon égoïsme, mon orgueil, ma vanité et tous mes autres défauts, ma
peur de la souffrance et mon repli sur moi-même ? On pense : « Dieu,
va donc chercher quelqu’un d’autre ! » Notre réaction peut ressembler
à celle de Pierre au moment de son appel et de la pêche miraculeuse :
« « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! »(Luc
5, 8).
2. N’ayons pas peur ! Mais ce n’est pas la façon dont procède Jésus
avec nous. Au contraire, empêtrés comme nous le sommes dans nos
problèmes intérieurs et extérieurs, c’est dans ces conditions que nous
sommes le plus vulnérable et que nous pouvons être humblement
dépendants de son action - comme nous le devrions. A Paul, qui
demandait au Christ de le soulager de son « ange de Satan », Jésus
répondit : « ma grâce te suffit. » Ecoutez Jésus qui vous dit
aujourd’hui : « Ma grâce suffit pour transformer ta vie. Ma grâce
suffit pour faire de toi un apôtre efficace du Royaume. Ma grâce est
suffisante pour que tu accomplisses le plan que j’ai sur ta vie, pour
accomplir la mission que j’ai préparée pour toi. Je ne te demande
qu’une chose : n’aie pas peur. »
3. Je n’ai besoin que de sa force. Jésus veut spécialement nous
soutenir par sa présence dans le Tabernacle : en face de difficultés
du dedans et du dehors, en face d’obstacles qui semblent
insurmontables, provenant de nos caprices et de notre tempérament, de
nos passions et tentations, de nos manques de générosité et nos
moments d’hypocrisie, le Christ nous force à aller de l’avant et à
embrasser notre mission avec confiance.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, à nouveau aujourd’hui, je
m’agenouille devant toi pour te prier de m’aider à m’engager à faire
ce que tu demandes de moi : mon acceptation de ta mission pour la
nouvelle évangélisation. Avec ta grâce je vais devenir toujours plus
ton apôtre infatigable - auprès de mon conjoint, de ma famille et mes
amis, de mes collègues et ma paroisse et de tous ceux que tu places
sur mon chemin. Prépare-moi à cette mission. Guide-moi par l’Esprit
Saint et montre-moi comment collaborer au mieux pour faire croître ton
Royaume aujourd’hui et pendant toute ma vie. Amen.
Résolution Aujourd’hui je vais examiner ma vie et organiser au mieux
mes engagements, les rendant clairs et spécifiques, en meilleure
conformité avec la façon choisie par Dieu pour que je collabore avec
Lui, comme apôtre de la nouvelle évangélisation.
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mardi 19 octobre 2010
Il les servira
Saint Luc 12,35-38
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, et gardez
vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à
son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à
la porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la
tenue de service, les fera passer à table et les servira chacun à son
tour. S’il revient vers minuit ou plus tard encore et qu’il les trouve
ainsi, heureux sont-ils ! »
Prière d’introduction Seigneur, tu nous as laissé le parfait exemple
de ce que doit être notre cheminement sur la terre. Accorde-nous la
lumière nécessaire pour voir plus clairement ce que tu nous demandes.
Soutiens-nous de ta force et encourage-nous par ta présence, afin que
nous persévérions jusqu’à la fin.
Demande Seigneur Jésus, accorde-nous la grâce de la persévérance
finale.
Points de réflexion
1. "Ayez les reins ceints". Nous entendons presque ce qu’il y a
d’urgent dans ces paroles : "Ayez les reins ceints gardez vos lampes
allumées". Il n’y a pas un instant à perdre, les choses avancent
rapidement. Et c’est vrai, nos vies passent rapidement. Nos
anniversaires de naissance s’enchaînent. Si nous ne sommes pas
vigilants, nous pourrions être pris à l’improviste. Etre surpris en
montagne ou en mer risquerait d’être pour nous un désastre fatal. Et
être pris à l’improviste dans notre vie spirituelle, dans ce qui
importe vraiment, peut aussi être un terrible désastre. Ne pas être
vigilants, c.à.d. perdre notre temps, rechercher les choses du monde,
mettre Dieu en marge, entraîne de graves conséquences à brève
échéance. Il nous faut comprendre qu’il ne nous est pas demandé d’
"avoir les reins ceints et nos lampes allumées", par crainte, mais
bien dans l’attente de la venue du Maître.
2. "Il les servira". De toute évidence, l’Evangile d’aujourd’hui
dirige nos pensées vers l’ultime rencontre avec le Seigneur, ce
dernier moment qui déterminera le succès ou l’échec de nos vies. Notre
Seigneur lui-même nous dit d’être prêts. Il nous encourage à assumer
nos responsabilités, comme de bons serviteurs. Faisant ainsi, notre
récompense sera grande quand Il viendra, au point que nous serons
invités à nous asseoir à sa table et que lui-même nous servira. Ce
serait scandaleux de dire que Dieu nous servira, si ce n’était pas lui-
même, Dieu, qui parle ainsi. Dans ces paroles de Notre Seigneur sont
contenus tout le prix et l’amour qu’Il accorde à ceux qui lui sont
fidèles. Son amour est rendu bien concret ici, par le fait qu’Il nous
servira. C’est vraiment étonnant. Trop pour comprendre. Néanmoins,
c’est une vérité qu’il faut méditer dans nos cœurs.
3. Le prix de la fidélité. Trop souvent nous faisons des efforts pour
être fidèles, uniquement par devoir. Je dois faire ceci parce que j’ai
promis de le faire. C’est déjà un commencement, mais c’est une vertu
purement humaine. Ce que le Christ nous a enseigné c’est d’attendre la
récompense qu’Il nous a lui-même promise. Il nous dit d’être prudents,
d’avoir nos lampes allumées, pour pouvoir nous associer au festin de
la noce, comme les vierges sages, et de garder brûlantes dans nos
cœurs les lampes de l’amour. Notre joie sera grande quand il nous aura
trouvés fidèles en amour et qu’Il nous appellera : « Venez, les bénis
de mon Père. » Tout au long de sa vie publique, il a encouragé ses
apôtres à être fidèles, afin qu’à son retour, nous puissions être avec
Lui dans la joie du ciel. Ce n’est pas pour quelque vague et obscure
récompense que nous nous efforçons d’être fidèles, mais par amour, un
amour qui reconnaît que notre bien-aimé, Dieu, sera notre ultime
récompense et qu’il nous attend avec une indicible joie, une joie que
nul œil n’a jamais vue, que nulle oreille n’a entendu dire et qu’il a
préparée pour ceux qui lui auront été fidèles.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu es venu nous racheter de
nos péchés et tu es monté au ciel pour nous préparer une place avec
toi dans ton Royaume. Ouvre mon cœur et mon esprit pour qu’ils
puissent contempler cette extraordinaire réalité qu’est ton
inaltérable amour.
Résolution Aujourd’hui, j’accomplirai mon devoir avec amour et
fidélité, me préparant ainsi à la venue du Seigneur.
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mercredi 20 octobre 2010
Serviteur fidèle et sensé
Saint Luc 12,39-48
Jésus disait à ses disciples : « Vous le savez bien : si le maître de
maison connaissait l’heure où le voleur doit venir, il ne laisserait
pas percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à
l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s’adresse-t-elle à nous,
ou à tout le monde ? » Le Seigneur répond : « Quel est donc
l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses
domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son
travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de
tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : ’Mon maître tarde à
venir’, et s’il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à
boire et à s’enivrer, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas
et à l’heure qu’il n’a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra
parmi les infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son
maître, n’a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra
un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui
a mérité des coups pour sa conduite, n’en recevra qu’un petit nombre.
A qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a
beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Prière d’introduction Seigneur Jésus, mon Créateur et mon Rédempteur,
tout ce qui est bon provient de toi. Tu es l’unique source de la paix
et du bonheur. Merci de m’avoir appelé à la vie et de m’avoir offert
le don inestimable de la foi. Merci de ta miséricorde et de ton
amour ; je désire te répondre avec plus de générosité dans ma vie.
Demande Seigneur aide-moi à être un intendant fidèle et prudent.
Points de réflexion
1. On recherche : Bons et fidèles serviteurs Tous ceux qui ont
l’expérience de la responsabilité d’être patron savent bien qu’une des
tâches les plus délicates est celle de l’embauche. Bien souvent cela
ressemble à un tirage au sort, surtout lorsqu’il y a conflit entre le
CV et l’impression ressentie. Pourtant, pour bien embaucher il faut
avoir une claire vision de ce que l’on veut. Le Seigneur décrit
simplement les intendants qu’il désire avoir. Ils doivent être fidèles
et prudents. Etant fidèles ils n’essaient pas d’imposer leur propre
vision ou désirs mais ils cherchent à servir le Maître qui leur a
donné ce poste. Leur volonté est d’assimiler avec confiance les désirs
de leur maître. Ils doivent être capables de s’ajuster et de s’adapter
aux circonstances variées qui surgissent. Ces intendant s agissent
constamment en se demandant ce que ferait « le Maître » dans ce cas-
là. Demandons-nous :« Que ferait Jésus à ma place » ?
2. La conséquence de son choix Ayant été embauché par le maître, il
serait insensé de ne pas se sentir responsable de la confiance qu’il a
mise en nous. Pourtant l’ intendant infidèle suit ses appétits et
profite de son autorité. L’absence de son maître lui donne une fausse
sensation de sécurité. Loin du contrôle de son maître, son orgueil
prend le dessus. Pourtant le maître va bien revenir et le serviteur
expérimentera finalement le résultat de sa propre arrogance : sa façon
d’agir lui retombera dessus. Le Seigneur nous invite à être plus
conscients de sa présence constante. Son absence ou son « silence » ne
sont qu’apparents. Il est tout à fait présent pour ceux qui désirent
suivre leur vocation, donnée par Dieu, avec intégrité et
responsabilité. Sa grâce est toujours présente pour ceux qui mènent
leur vie en sa présence.
3. Différentes façons d’entreprendre Ces deux intendant se comportent
de façons très différentes : l’un bat ses serviteurs ; l’autre leur «
donne en temps voulu leur mesure de blé ». Nous voulons tous faire
partie des bons et fidèles serviteurs qui s’occupent bien de ceux qui
nous sont confiés. Pourtant, parfois, la responsabilité nous pèse et
ne semble pas désirable. Alors que le mauvais intendant se laisse
aller à ses passions, le bon intendant est tenté de se sentir fatigué
et impatient. La frustration guette celui qui essaie de former les
autres. Si le Seigneur a souffert une mort aussi cruelle pour notre
salut, qui peut mesurer la valeur d’une seule âme ? Apprenons à mettre
de côté nos petits problèmes et continuer à être fidèles à notre rôle
vis à vis ceux qui nous sont confiés.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu m’as donné une grande
responsabilité. Je te demande pardon pour toutes les fois où je t’ai
offensé, quand je n’ai pas suivi la confiance que tu as mise en moi.
Je te promets de m’efforcer à rendre ton amour à ceux que tu m’as
confiés.
Résolution Quand ma patience est mise à l’épreuve, je m’arrêterai et
me poserai la question « comment le Seigneur veut-il que je me
comporte dans cette situation ? »
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jeudi 21 octobre 2010
La puissance de l’Esprit-Saint
Saint Luc 12,49-53
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la
terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir
un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je
vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de
la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre
trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre
le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-
mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Prière d’introduction Mon Seigneur et mon Dieu, tu rejettes la
médiocrité qui est une attitude totalement irrespectueuse. Aide-moi à
travailler avec passion à la cause de ton Royaume.
Demande Seigneur Jésus, par le feu de ton Esprit-Saint, tu as
renouvelé le cœur de tes apôtres au jour de la Pentecôte. Fais de même
pour moi aujourd’hui.
Points de réflexion
1. L’Esprit-Saint et les apôtres. Nous, Catholiques, avons reçu le don
de l’Esprit-Saint, ce même don qu’ont reçu les apôtres à la Pentecôte.
Le Saint-Esprit est venu nous insuffler une nouvelle vie. En effet,
c’est la vie de la grâce, celle de fils adoptif, qui nous fait crier :
« Abba ». Toutefois, cette nouvelle vie n’est pas statique, elle est
dynamique. Pour cette raison, le Saint-Esprit est descendu comme un
vent violent et est apparu sous la forme de langues de feu. Il est
venu transformer ces hommes, les recréer, pourrait-on dire. En effet,
les apôtres ont été transformés par sa présence. Dorénavant, ils sont
remplis d’un zèle ardent qui les pousse à aller prêcher à tous et
partout. Seulement quelques semaines ont passé depuis la mort et la
résurrection du Christ. Le mécontentement des Saducéens et des
Pharisiens n’était pas apaisé. Ils craignaient le retour du Christ car
ils savaient, par le soldat romain, que la tombe était vide. Ils le
soudoyèrent pour qu’il garde le silence. La réalité de la Résurrection
continuait à leur ronger le cœur et c’est pourquoi ils surveillaient
étroitement les apôtres. Au moindre signe d’agitation, les gardes
viendraient étouffer tout soulèvement.
2. La prière et la patience. Les apôtres et les autres disciples
étaient prudemment demeurés ensemble avec Marie. Sa présence
maternelle leur assurait la sécurité, la stabilité et la certitude.
Ils savaient que c’était l’heure de l’attente. Elle leur montrait avec
quelle patience il faut attendre. Il n’y a pas si longtemps, ils
avaient attendu à Gethsémani mais, lassés d’attendre, ils s’étaient
endormis et avaient abandonné Jésus misérablement. Dorénavant, tout
était changé. Ils attendaient maintenant depuis des jours et priaient
sans cesse pour la venue du Paraclet. Quelle leçon devons-nous en
tirer ? Combien sommes-nous souvent impatients de faire de grandes
choses pour Dieu. Le temps fuit et nous rongeons notre frein. Il
semble que Dieu ne soit pas aussi intéressé que nous. Certes, nous
rencontrons des difficultés dans nos tentatives à faire le bien. Au
premier obstacle, nous faiblissons et perdons cœur, parce que nos
racines n’ont pas été enfouies dans la bonne terre de la prière. Les
apôtres étaient des hommes de prière, ils savaient combien il faut
être patient et, par cette patience, leurs forces croissaient, car
Dieu travaillait leur cœur. Ce temps précieux, apparemment perdu dans
la Chambre Haute, était bien employé avec leur sainte Mère.
3. Le feu du ciel. Les apôtres comprenaient bien maintenant qu’ils
étaient faibles et que c’est seulement par la grâce de Dieu qu’ils
pourraient demeurer fidèles au Seigneur. Dans leur humilité, ils
persévéraient dans leurs prières de demande. Quand le temps fut
accompli selon le dessein de Dieu, le Saint-Esprit descendit sur eux
et les transforma. Ils allèrent sur les chemins, à la vue des
autorités et de ceux qui les haïssaient. Avec un courage et une
confiance inexplicables, en toute sérénité, ils proclamèrent la mort
et la résurrection du Seigneur. Le feu du ciel enflammait leur cœur et
aucune puissance au monde ne pouvait les arrêter. Personne ne pouvait
les intimider, car c’était à Dieu, et non aux hommes, qu’ils
obéissaient.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu as envoyé ton Esprit-Saint
sur les apôtres et ils furent transformés. Ils devinrent tes messagers
et firent bravement face aux difficultés qui se dressaient devant eux.
Tu les as changés. Prends mon cœur et enflamme-le de cet amour qui
vient du Saint-Esprit, afin que moi aussi je puisse marcher sur leurs
traces.
Résolution Sans crainte, je proclamerai le message du Christ.
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jeudi 21 octobre 2010
La puissance de l’Esprit-Saint
Saint Luc 12,49-53
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la
terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir
un baptême, et comme il m’en coûte d’attendre qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je
vous le dis, mais plutôt la division. Car désormais cinq personnes de
la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre
trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre
le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-
mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »
Prière d’introduction Mon Seigneur et mon Dieu, tu rejettes la
médiocrité qui est une attitude totalement irrespectueuse. Aide-moi à
travailler avec passion à la cause de ton Royaume. Demande Seigneur
Jésus, par le feu de ton Esprit-Saint, tu as renouvelé le cœur de tes
apôtres au jour de la Pentecôte. Fais de même pour moi aujourd’hui.
Points de réflexion
1. L’Esprit-Saint et les apôtres. Nous, Catholiques, avons reçu le don
de l’Esprit-Saint, ce même don qu’ont reçu les apôtres à la Pentecôte.
Le Saint-Esprit est venu nous insuffler une nouvelle vie. En effet,
c’est la vie de la grâce, celle de fils adoptif, qui nous fait crier :
« Abba ». Toutefois, cette nouvelle vie n’est pas statique, elle est
dynamique. Pour cette raison, le Saint-Esprit est descendu comme un
vent violent et est apparu sous la forme de langues de feu. Il est
venu transformer ces hommes, les recréer, pourrait-on dire. En effet,
les apôtres ont été transformés par sa présence. Dorénavant, ils sont
remplis d’un zèle ardent qui les pousse à aller prêcher à tous et
partout. Seulement quelques semaines ont passé depuis la mort et la
résurrection du Christ. Le mécontentement des Saducéens et des
Pharisiens n’était pas apaisé. Ils craignaient le retour du Christ car
ils savaient, par le soldat romain, que la tombe était vide. Ils le
soudoyèrent pour qu’il garde le silence. La réalité de la Résurrection
continuait à leur ronger le cœur et c’est pourquoi ils surveillaient
étroitement les apôtres. Au moindre signe d’agitation, les gardes
viendraient étouffer tout soulèvement.
2. La prière et la patience. Les apôtres et les autres disciples
étaient prudemment demeurés ensemble avec Marie. Sa présence
maternelle leur assurait la sécurité, la stabilité et la certitude.
Ils savaient que c’était l’heure de l’attente. Elle leur montrait avec
quelle patience il faut attendre. Il n’y a pas si longtemps, ils
avaient attendu à Gethsémani mais, lassés d’attendre, ils s’étaient
endormis et avaient abandonné Jésus misérablement. Dorénavant, tout
était changé. Ils attendaient maintenant depuis des jours et priaient
sans cesse pour la venue du Paraclet. Quelle leçon devons-nous en
tirer ? Combien sommes-nous souvent impatients de faire de grandes
choses pour Dieu. Le temps fuit et nous rongeons notre frein. Il
semble que Dieu ne soit pas aussi intéressé que nous. Certes, nous
rencontrons des difficultés dans nos tentatives à faire le bien. Au
premier obstacle, nous faiblissons et perdons cœur, parce que nos
racines n’ont pas été enfouies dans la bonne terre de la prière. Les
apôtres étaient des hommes de prière, ils savaient combien il faut
être patient et, par cette patience, leurs forces croissaient, car
Dieu travaillait leur cœur. Ce temps précieux, apparemment perdu dans
la Chambre Haute, était bien employé avec leur sainte Mère.
3. Le feu du ciel. Les apôtres comprenaient bien maintenant qu’ils
étaient faibles et que c’est seulement par la grâce de Dieu qu’ils
pourraient demeurer fidèles au Seigneur. Dans leur humilité, ils
persévéraient dans leurs prières de demande. Quand le temps fut
accompli selon le dessein de Dieu, le Saint-Esprit descendit sur eux
et les transforma. Ils allèrent sur les chemins, à la vue des
autorités et de ceux qui les haïssaient. Avec un courage et une
confiance inexplicables, en toute sérénité, ils proclamèrent la mort
et la résurrection du Seigneur. Le feu du ciel enflammait leur cœur et
aucune puissance au monde ne pouvait les arrêter. Personne ne pouvait
les intimider, car c’était à Dieu, et non aux hommes, qu’ils
obéissaient.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu as envoyé ton Esprit-Saint
sur les apôtres et ils furent transformés. Ils devinrent tes messagers
et firent bravement face aux difficultés qui se dressaient devant eux.
Tu les as changés. Prends mon cœur et enflamme-le de cet amour qui
vient du Saint-Esprit, afin que moi aussi je puisse marcher sur leurs
traces.
Résolution Sans crainte, je proclamerai le message du Christ.
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vendredi 22 octobre 2010
Prévision météorologique spirituelle
Saint Luc 12,54-59
Jésus disait à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au
couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui
arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu’il
fera très chaud, et cela arrive. Esprits faux ! L’aspect de la terre
et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes,
pourquoi ne savez-vous pas le juger ? Et pourquoi aussi ne jugez-vous
pas par vous-mêmes ce qui est juste ? Ainsi, quand tu vas avec ton
adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-
toi de te libérer envers lui, pour éviter qu’il ne te traîne devant le
juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-
ci ne te jette en prison. Je te le dis : tu n’en sortiras pas avant
d’avoir payé jusqu’au dernier centime. »
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es ici avec moi. Je
suis venu t’honorer et t’adorer. Ton amour me soutient. Je veux
t’aimer davantage à mon tour.
Demande Seigneur, permets que je perçoive mieux ta providence.
Points de reflexion
1. En voyant des signes Jésus montre son indignation devant la
stupidité de ceux qui l’écoutent : ils ne comprennent rien ! Quand il
s’agit des affaires du monde ils suivent sans faillir. Mais quand ils
ont à faire au royaume spirituel ils deviennent complètement obtus !
Pourquoi ? Probablement parce qu’ils ne se donnaient aucune peine pour
saisir le vrai sens des signes de la présence de Jésus, de ses
miracles, de ses paroles. Ils demeuraient au niveau superficiel sans
se soucier d’approfondir. La superficialité nous empêche de progresser
également. Voir les signes n’est pas tellement de savoir reconnaître
la forme d’un tabernacle ou d’une croix en passant, mais de
reconnaître en profondeur et en prière l’amour de Dieu dans nos vies.
2. La présence de Dieu Ceux qui ont une vie de prière régulière
s’accordent bien mieux à la présence de Dieu. Quand les autres voient
une coïncidence, ils perçoivent la providence. Cela leur procure une
impression profonde de paix. Ils savent que Dieu est à la barre et
qu’ils ne doivent pas chercher à tout comprendre. Ils ne supportent
pas la charge du monde car c’est Dieu qui s’en charge. Aussi ne se
plaignent-ils pas et n’ont-ils pas de souci, et ils vivent dans une
atmosphère de confiance et d’acceptation.
3. Faire attention La Providence mène tout. Nous le savons par la foi
et parfois Dieu nous envoie un signe pour nous le rappeler. Un jour un
prêtre ami conduisait en Virginie, aux Etats-Unis. Il réfléchissait
sur les difficultés qu’il rencontrait avec une certaine personne. «
Comment dois-je m’y prendre ? » se disait-il. Une voiture se plaça
devant lui. La Virginie est bien connue pour ses plaques
d’immatriculation personnalisées, et celle qu’il apercevait le laissa
tout surpris : celle-ci disait CARITAS (charité en latin !). Etait-ce
juste une coïncidence ? Il dut admettre que c’était la réponse qu’il
cherchait ! Les signes qui nous invitent à ressembler au Christ sont
ceux auxquels nous devons faire le plus attention.
Dialogue avec le Christ Seigneur, quand je ne perçois pas réellement
les signes que tu m’envoies c’est qu’ils stimulent ma résistance à ta
grâce. Aide-moi à dépasser ma superficialité spirituelle et à
percevoir ta présence dans ma vie.
Résolution J’essaierai d’être prompt à suivre les inspirations de
l’Esprit Saint.
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samedi 23 octobre 2010
Le figuier stérile a perdu presque toute Valeur
Saint Luc 13,1-9
Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens
que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus
grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel
sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez
pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par
la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus
coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je
vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous
de la même manière. » Jésus leur disait encore cette parabole : « Un
homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit
sur ce figuier, et n’en trouva pas. Il dit alors à son vigneron :
’Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je
n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ?’
Mais le vigneron lui répondit : ’Seigneur, laisse-le encore cette
année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être
donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.’ »
Prière d’introduction Qui suis-je pour que tu passes du temps à
écouter ma prière ? Qui suis-je pour que tu parles avec moi ? Tu as
donné une telle dignité à l’humanité en adoptant notre nature et en me
donnant à moi personnellement tant de cadeaux. Tu as été patient avec
moi de si nombreuses fois en me recueillant en ton sein après que je
me sois éloigné de toi. Merci de ta bonté envers moi. J’espère que tu
continueras à l’avenir, surtout à l’heure de ma mort. Ta bonté et ta
patience sont les manifestations de ton amour pour moi. Je veux te
retourner ton amour, car seul l’amour peut répondre à l’amour !
Demande Seigneur, aide-moi à être aussi patient avec les autres que tu
l’es avec moi.
Points de réflexion
1. Le figuier sans fruit Le propriétaire du figuier, en qui bien des
auteurs spirituels reconnaissent une image de Dieu le Père, vient à la
recherche de fruit trois années de suite. Combien de fois notre Père
des Cieux vient-il rechercher du fruit sur le figuier de nos vies ?
Qu’y trouve-t-il ? Il nous a donné le « sol » et beaucoup d’éléments
qui mènent à une bonne récolte. Il nous a fait connaître son désir que
nous portions du fruit, et son Fils nous a expliqué comment produire
le fruit. Il n’y a pas d’excuse. Tenons compte des leçons de la
parabole : quand le Père vient à nous pour chercher des fruits, c’est
l’heure de la récolte. Que dirons-nous au Père s’il nous a donné dix,
vingt, quarante, soixante ans pour porter du fruit et qu’il n’en
trouve aucun ? Et ce n’est pas juste d’avoir belle allure comme le
figuier. Il s’agit de porter du fruit – un fruit qui dure – selon le
plan du Père.
2. Le figuier qui a perdu toute valeur Dans cette parabole, l’homme
vient chercher du fruit sur le figuier depuis trois ans, et il n’en
trouve pas. Non seulement il n’a pas de figues ni à manger ni à
vendre, mais en plus l’arbre infertile épuise le sol. Alors, le
propriétaire ordonne : « Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le
sol ? » Quelle horrible accusation ! L’arbre n’avait aucune valeur et
puisait des nutriments dans le sol sans résultat. Si nous appliquons
cette parabole à nos vies il est horrible de penser que notre vie ou
celles d’autres personnes puissent être aussi stériles. Coupez-le.
Enlevez-le. Il ne sert à rien. Le jugement est juste. Mais c’est un
jugement qui va être retiré, aussi bien dans le cas du figuier que de
nos vies. Suis-je assez reconnaissant de la miséricorde continuelle de
Dieu envers moi et les autres ?
3. Laisse-le encore Grâce au vigneron de la parabole, le figuier est
épargné et continue à vivre. La hache ne s’attaque pas au tronc,
supprimant la beauté de ses feuilles et de ses branches. Dans notre
cas, Jésus Christ, le bon Vigneron, s’approche et demande au
propriétaire, le Père du Ciel, de le « laisser ». Il va s’en occuper
lui-même avec tendresse et patience. Non seulement il le fait mais le
Vigneron va bien plus loin : il a donné sa vie pour nous ! Nous qui
mériterions en justice d’être supprimés, sommes sauvés, alors que la
hache s’attaque à son propre corps. Tout cela par amour de nous !
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, comme le Père est patient avec
moi ! Merci d’être venu me sauver, d’avoir donné ta vie pour moi,
d’avoir souffert ce que je devrais endurer à cause de mon égoïsme et
de mes péchés. Mais avec toi il y a toujours l’espérance.
Résolution Je serai patient avec tout le monde aujourd’hui, en pensant
à la patience que Dieu a montré envers moi.
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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