DIMANCHE 3 OCTOBRE 2010

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CENTRO ANTI-BLASFEMIA

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Sep 30, 2010, 8:08:48 PM9/30/10
to LE MONDE CHRETIEN
dimanche 3 octobre 2010
Des serviteurs quelconques


Saint Luc 17,5-10
Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le
Seigneur répondit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine
de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : ’Déracine-toi et
va te planter dans la mer’, et il vous obéirait. « Lequel d’entre
vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes,
lui dira à son retour des champs : ‘Viens vite à table’ ? Ne lui dira-
t-il pas plutôt : ’Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me
servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras
manger et boire à ton tour.’ Sera-t-il reconnaissant envers ce
serviteur d’avoir exécuté ses ordres ? De même vous aussi, quand vous
aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : ‘Nous sommes
des serviteurs quelconques : nous n’avons fait que notre devoir.’ »



Prière d’introduction Seigneur, je veux passer ces quelques moments en
ta présence à réfléchir sur ton Evangile afin de te connaître et
t’aimer davantage. Tu sais que je ne suis qu’un pauvre pécheur et que
je ne mérite pas ta grâce. Je te demande de ne pas considérer ma
petitesse mais plutôt mon désir de t’aimer et de te servir. Tu es la
véritable source de l’épanouissement et du bonheur de ma vie. Aide-moi
à rechercher ta volonté de tout mon coeur, de toute mon âme, de tout
mon esprit et de toutes mes forces. Illumine mon esprit pour que je
connaisse ta divine volonté sur moi. Enflamme mon coeur pour que je
l’aime avec passion et affermis ma volonté pour que je l’accomplisse à
la perfection. Fais-toi connaître à mon âme.

Demande Seigneur, fais que je me voie avec humilité comme un serviteur
inutile.

Points de réflexion
1. Pourquoi moi ? Quand un drame nous frappe ou que la vie devient
trop difficile, on s’écrie en protestant : Pourquoi moi ? Qu’ai-je
fait pour mériter cela ? Comme si Dieu nous devait quelque chose.
Cette attitude révèle notre égoïsme et notre conviction que tout nous
est dû. Au fond, nous nous croyons le centre de l’univers. Nous ne
nous rendons pas compte que nous sommes rien, que nous ne méritons
rien. Posons-nous la question : D’où est-ce que je viens ? C’est par
l’amour infini de Dieu que j’existe. Il m’a créé et me garde en vie.
Tout ce que j’ai et tout ce que je suis est don de Dieu. Dieu ne me
doit rien. Je lui dois tout. Je suis un simple serviteur. Si Dieu me
bénit, c’est par pure générosité, ce n’est d’aucune façon un dû.

2. Que demande mon maître ? Le devoir d’un serviteur c’est de servir
son maître, d’exécuter ses volontés. Un bon maître n’est pas
indifférent envers son serviteur et il n’hésite pas à lui exprimer ses
souhaits. Il veut vraiment que son serviteur participe à son projet et
lui confie une tâche à accomplir. Si je suis le serviteur de Dieu, il
y a certainement quelque chose qu’il me demande. Si je suis un bon
serviteur, je dois être attentif à tous ses désirs et je dois
m’efforcer d’y répondre promptement. Je ne peux pas être le mauvais
serviteur qui sert son maître en « se traînant les pieds ». Pire
encore, je ne peux pas être insolent en rejetant une demande de Dieu
ou en attendant de Lui une faveur ou une récompense. Qu’est-ce donc
que Dieu me demande ?

3. Et si j’en faisais moins ? A la fin de ma vie, je devrais pouvoir
dire : ‘Je suis un serviteur quelconque, je n’ai fait que mon devoir.’
Quelle dommage que de devoir dire : ‘ J’ai fait moins que ce que je
devais faire. ‘ Et pourtant, est-ce que ce n’est pas souvent la
réalité dans ma vie ? J’aurai fait moins que ce qui m’a été demandé et
tant pis si je n’ai pas été l’âme généreuse qui aurait pu donner à
Dieu plus qu’il ne me demandait. De plus, souvent je pense avoir agi
avec sagesse en faisant moins qu’il ne m’est demandé ! Si seulement je
pouvais reconnaître que mon vrai bonheur, mon véritable
épanouissement, réside dans la volonté de Dieu.

Dialogue avec le Christ Seigneur, tu sais combien de fois je me suis
rebellé contre ta volonté. Si souvent je crois mériter le bonheur, la
chance, une vie facile. Aide-moi à reconnaître que je suis un
serviteur quelconque. Aide-moi à apprécier les nombreuses grâces dont
tu m’as comblé comme une manifestation généreuse de ton amour et non
pas comme un bien que j’aurais mérité ou auquel j’aurais eu droit.
Fais de moi un serviteur humble prêt à répondre à tes moindres désirs.

Résolution Aujourd’hui, j’accepterai les épreuves et les difficultés
avec l’humilité.


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lundi 4 octobre 2010
A la fin de la vie


Saint Luc 10,25-37
Pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette
question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie
éternelle ? » Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ?
Que lis-tu ? » L’autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de
tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton
esprit, et ton prochain comme toi-même. » Jésus lui dit : « Tu as bien
répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Mais lui, voulant montrer
qu’il était un homme juste, dit à Jésus : « Et qui donc est mon
prochain ? » Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à
Jéricho, et il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l’avoir
dépouillé, roué de coups, s’en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de
l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et
passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva
près de lui ; il le vit et fut saisi de pitié. Il s’approcha, pansa
ses plaies en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur
sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, et les donna à
l’aubergiste, en lui disant : ’Prends soin de lui ; tout ce que tu
auras dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai.’ Lequel
des trois, à ton avis, a été le prochain de l’homme qui était tombé
entre les mains des bandits ? » Le docteur de la Loi répond : « Celui
qui a fait preuve de bonté envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi
aussi fais de même. »



Prière d’introduction Jésus, je te remercie de m’accorder ce moment
d’intimité avec toi. Je viens te louer et t’adorer. Je sais que tu
m’as attendu patiemment jusqu’à maintenant, parce qu’il y a quelque
chose que tu veux partager avec moi. Parle, Seigneur, car ton
serviteur écoute.

Demande Seigneur, accorde-moi la conversion du cœur, pour que ma vie
te soit plus agréable.

Points de réflexion
1. La notion de l’essentiel. Même si ces hommes de loi posent une
question "piégée" à Jésus pour le mettre à l’épreuve, ils vont tout de
même au cœur du problème de la vie humaine, qui est le salut. Il n’y a
aucun doute, c’est le sujet le plus important de la vie : Que dois-je
faire pour aller au Ciel ? Jésus déclarera en termes précis et
définitifs : " Où est le bénéfice si l’on gagne le monde entier mais
qu’on se détruit soi-même ? Avec quoi va-t-on racheter sa propre
vie ?" (Mt 16,26)

2. Une seule chose demeure. Un homme riche mourut et chacun
s’interrogeait sur ce qu’il allait donner à son fils. Certains
parlaient de deux cents millions, d’autres, un demi-million, et
plusieurs imaginaient qu’il possédait quelques milliards. Puis, un
sage s’avança et dit : " Moi je sais ce qu’il a laissé........Il a
TOUT laissé. Il n’a pas emporté une seule piécette avec lui. " Les
riches ne peuvent pas nous payer un passage pour le ciel. A la fin de
notre vie, la seule chose qui comptera sera le bien que nous aurons
fait pour Dieu et notre prochain.

3. Pas de faux-fuyant. Jésus ne laisse aucune place au doute. Quand on
le presse d’expliquer ce qu’il entend par " prochain ", il le fait en
donnant un exemple. Nous pouvons nous justifier comme le prêtre de la
parabole. Sa connaissance de la Loi lui rappelle que de toucher un
mort le rend " impur " pour sept jours et par conséquent inapte à
remplir ses fonctions au Temple. Pour lui, les cérémonies étaient plus
importantes que la charité. Nous pouvons aussi nous justifier comme le
lévite qui a soupçonné que ce corps était un appât tendu par quelque
malfaiteur qui se serait jeté sur la première personne, venue au
secours du malheureux, et l’aurait dévalisée. Lui, il avait pour
maxime : " Sécurité d’abord ". Seul le Samaritain, qui a agi avec
miséricorde, a été le véritable prochain de la victime. Il n’y a
aucune excuse valable. " Va et fais de même ", dit Jésus.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, il est si facile d’inventer
des excuses pour éviter de s’engager dans quelque acte de charité. Je
trouve toujours des prétextes. Et à ce moment-là, j’entends ta voix au
fond de mon cœur : " Ce que tu fais au plus petit des miens, c’est à
moi que tu le fais. " Aide-moi à te découvrir dans chacune des
personnes que je rencontrerai aujourd’hui et à lui manifester la bonté
et la miséricorde que tu mérites tant.

Résolution Aujourd’hui, je serai aimable avec les autres, sachant que
Jésus est présent en eux.


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mardi 5 octobre 2010
Faut-il agir oui ou non ?


Saint Luc 10,38-42
Alors qu’il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un
village. Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison. Elle avait
une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du Seigneur,
écoutait sa parole. Marthe était accaparée par les multiples
occupations du service. Elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te
fait rien ? Ma sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc
de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu
t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est
nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas
enlevée. »



Prière d’Introduction Seigneur Jésus, je reviens à l’école de la
prière. Je me mets en ta présence, sachant que tu as attendu
patiemment ce moment. Je suis ici pour faire ta volonté et pourtant,
je sais qu’il y aura des temps d’aridité. Savoir que tu es là, tout
près, me suffit.

Demande Seigneur, enseigne-moi à prier tel que tu l’as fait avec tes
disciples.

Points de réflexion
1 Pour le service du Christ. Il y a des parents qui sont disposés à
faire n’importe quoi pour leurs enfants, mais qui n’arrivent jamais à
passer un moment avec eux. De même, il y a des Catholiques qui
consentent à s’engager dans des œuvres d’apostolat mais qui n’ont
jamais le temps de prier. C’est alors que Jésus nous demande : « Quel
bien peut-il advenir de tant d’activité quand c’est moi qui donne le
fruit ? » Ce n’est pas que les œuvres ne soient pas bonnes ou
nécessaires, tout comme le travail d’hospitalité de Marthe était bon
et nécessaire. Mais il y a des gens qui trouvent que la prière est une
perte de temps. Ils n’en éprouvent pas le besoin. Dans les prochains
jours, Jésus va nous enseigner comment prier. Aujourd’hui, il nous
demande seulement : « Quelle place tient la prière dans ta vie ? »

2. Qui parle trop ne sait plus écouter. Dans une réunion mondaine, un
invité avait pris le monopole de la conversation. Pendant plus d’une
demi-heure il ne parla que de lui. S’apercevant que plus personne ne
l’écoutait, il déclara : « Assez parlé de moi. Maintenant, à votre
tour….. Que pensez-vous de moi ? » On esquissa un sourire. Combien de
fois nos prières ressemblent à ce monologue. On parle, on parle, sans
laisser Dieu glisser un mot, à aucun moment dans notre conversation.

3. Bienheureux ceux qui… Marie était assise aux pieds de Jésus et
l’écoutait. Voilà l’attitude que nous devrions avoir tout au long de
nos activités quotidiennes. Il ne s’agit pas de passer la journée
entière à l’église. A part les moments privilégiés de la prière de
chaque jour, essayons de garder pendant la journée l’attitude de la
bienheureuse Vierge Marie « qui gardait toutes ces choses dans son
cœur. » (Luc 2,51)

Dialogue avec le Christ Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute. Je
veux te permettre de me parler. Que veux-tu que je fasse aujourd’hui ?
Je suis ton serviteur. Demande-moi ce que tu veux et donne- moi la
force de l’accomplir.

Résolution J’essaierai de maintenir cette attitude d’attention et de
prévenance devant Dieu pendant toute la journée.


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mercredi 6 octobre 2010
La prière, comme le repas, doit être équilibré


Saint Luc 11,1-4
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un
de ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean Baptiste l’a appris à ses disciples. » Il leur répondit : «
Quand vous priez, dites : ’Père, que ton nom soit sanctifié, que ton
règne vienne. Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque
jour. Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous
ceux qui ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la
tentation.’ »



Prière d’introduction Seigneur, je sais que tu as quelque chose
d’important à me dire aujourd’hui. Je veux être auprès de toi pendant
ces quelques minutes. Merci pour ces moments d’intimité avec toi. Je
suis ici pour te plaire et te consoler et non pas pour me réconforter.

Demande Envoie ton Esprit d’amour, Seigneur, et renouvelle ma vie de
prière.

Points de réflexion
1. Quand le besoin se fait sentir. Le désir de prier est en lui-même
un don de Dieu. On peut constater que l’intérêt des disciples est
provoqué par le bon exemple que Jésus leur donne. J’ai appris par
expérience que quand j’ai le moins envie de prier, c’est le moment où
j’en aurais le plus besoin. Si je remets à plus tard mes exercices
spirituels, ma retraite mensuelle et ma prière quotidienne, cela
devrait m’être un avertissement. Mon amour de Dieu s’attiédit.

2. Il y a toujours une raison. Quand j’ai surmonté ma paresse et tout
ce qui m’empêche de prier, c’est alors que le véritable combat
commence. Il y a toujours tant de distractions : le téléphone, le
souvenir de tant de petites choses à faire. Nous avons toujours un
prétexte pour nous laisser distraire. Jésus, lui, n’en avait pas. Sa
prière était si intense qu’il en oubliait tout ce qui pouvait se
passer autour de lui. Ce n’est qu’après sa prière que les disciples
ont pu lui faire cette demande. Pour un apôtre, la prière est un
devoir nécessaire et par conséquent doit être « protégée » de toute
distraction volontaire.

3. Un repas sain. Avant de m’asseoir à table pour manger, je choisis
ce qui m’est agréable et me nourrira puis je prépare mon repas. De la
même façon, je dois être également soucieux du contenu de ma prière
car c’est ma nourriture spirituelle pour la journée. Jésus nous
enseigne différentes formes de prière : la prière d’adoration, de
demande, d’intercession, de remerciement et de louange (cf. CEC n°
2623-2649) Tout comme un régime équilibré contient un peu de tous les
éléments nutritifs, ainsi une vie de prière saine doit rassembler un
peu des différentes formes de prière.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je te remercie pour ces courtes
leçons que tu m’as données aujourd’hui. Enseigne-moi à prier.
Renouvelle ma vie de prière. Envoie ton Esprit qui donne vie pour
renouveler mon esprit, mon cœur et ma volonté. Aide-moi à déterminer
le temps de ma prière afin que je ne t’offre pas les restes et les
miettes de mon emploi du temps chargé mais les moments les plus
favorables de ma journée. Tu mérites le meilleur de chaque jour.

Résolution Je lirai quelques passages du Catéchisme de l’Eglise
Catholique – même si c’est sur Internet - pour rafraîchir ma méthode
de prière


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jeudi 7 octobre 2010
Plus puissant que l’amitié


Saint Luc 11,5-13
Jésus disait à ses disciples : « Supposons que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-
moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à
lui offrir.’ Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas
me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi,
nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’,
moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui
donnera tout ce qu’il lui faut. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez,
vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous
sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et
pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. Quel père parmi vous
donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un
scorpion, quand il demande un œuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père
céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »



Prière d’introduction Seigneur, tu m’enseignes aujourd’hui plusieurs
leçons précieuses sur la prière et de mon côté je veux te montrer que
je désire ardemment ce que je te demande. Pour cela, il me faut croire
que je suis entendu et espérer que tu m’accorderas ce dont j’ai
besoin. Je t’aime pour ton infinie bonté parce que tu me donnes plus
et au-delà de ce que je demande, allant jusqu’à me donner ton Esprit
Saint.

Demande Seigneur, donne-moi une double portion de ton esprit.

Points de réflexion
1. Le véritable besoin. C’est une chose d’empêcher son voisin de
dormir parce qu’il nous dérange et c’en est une autre de réveiller un
ami. C’est seulement un véritable besoin qui me fera réveiller un ami.
Mais parce qu’il est un ami, je m’attends à ce qu’il m’aide dans le
besoin, même s’il grogne, s’il me fait attendre et me dit : « Pars, et
attends à demain. » Dans nos besoins réels, Dieu nous entend toujours.
Il ne nous tourne pas le dos en nous disant sans égoïstement : « Ne me
dérange pas maintenant. » Il attend des heures dans le silence, des
jours sans fin, là, dans le tabernacle. Et puis, tout à coup, nous
décidons d’aller le visiter : croyez-vous qu’à ce moment-là il va se
dérober ? Au contraire, son cœur bondit de joie quand nous allons le
visiter.

2. Persévérance et charité. Jésus, je veux apprendre à être
persévérant dans la prière. Très souvent, je demande quelque chose
d’une façon désinvolte et puis j’abandonne, j’oublie, ce qui revient à
dire : « Vous voyez, Dieu n’entend pas vraiment mes prières. » Je
reconnais que tu veux que je désire ardemment ce que j’ai à te
demander et que je le demande par amour. Toi et ton Père vous voulez
me donner l’Esprit Saint mais vous voulez que je demande avec force,
insistance, ce don par excellence. Ce désir creuse en moi un espace où
il peut demeurer et agir dans mon âme. Dieu est généreux et il nous
aime. Il veut nous donner tout qui est bien pour nous ; mais il est
Dieu, et il mérite notre respect, adoration, et notre gratitude.

3. Celui qui prie fait grandir sa foi. Quand nous nous tournons vers
Dieu notre foi se développe. Plus je demande, plus je construis une
relation personnelle avec Dieu. Si je devais ne jamais me tourner vers
lui pour mes besoins, je ne réaliserais jamais combien il veut faire
partie de ma vie. Mais quand je dois demander, particulièrement si je
dois y mettre du temps et de l’effort, puis, quand mes besoins sont
satisfaits, il sera très clair que cela vient de Dieu. Ce n’était pas
moi, ni la chance, ou toute autre chose, mais Dieu. N’ayons pas peur
de demander. Demandez et vous recevrez.

Dialogue avec le Christ Mon doux Jésus, souvent je m’attends à ce que
tu prennes soin de moi sans que je te les demandes. Apprends-moi à
vivre ma dépendance à ton égard par la pratique d’une prière fervente.
Augmente ma foi de sorte que je voie tout ce que tu fais pour moi.

Résolution Je serai attentif aux besoins de ceux qui m’entourent et je
prierai avec insistance pour que Dieu exauce une demande particulière.
Pour moi-même, je demanderai l’Esprit Saint


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vendredi 8 octobre 2010
Quand notre faiblesse est unie au Christ


Saint Luc 11,15-26
Comme Jésus avait expulsé un démon, certains se mirent à dire : «
C’est par Belzébul, le prince des démons, qu’il expulse les démons. »
D’autres, pour le mettre à l’épreuve, lui réclamaient un signe venant
du ciel. Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout
royaume divisé devient un désert, ses maisons s’écroulent les unes sur
les autres. Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume
tiendra-t-il ? Vous dites que c’est par Belzébul que j’expulse les
démons. Et si c’est par Belzébul que moi, je les expulse, vos
disciples, par qui les expulsent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-
mêmes vos juges. Mais si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les
démons, c’est donc que le règne de Dieu est survenu pour vous. Quand
l’homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui appartient
est en sécurité. Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui,
il lui enlève l’équipement de combat qui lui donnait confiance, et il
distribue tout ce qu’il lui a pris. Celui qui n’est pas avec moi est
contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. Quand
l’esprit mauvais est sorti d’un homme, il parcourt les terres
desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n’en trouve pas,
il se dit : ’Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.’ En
arrivant, il la trouve balayée et bien rangée. Alors, il s’en va, et
il prend sept autres esprits encore plus mauvais que lui, ils y
entrent, et ils s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme est pire à
la fin qu’au début. »



Prière d’introduction Seigneur du ciel et de la terre, tu as daigné
mettre toutes choses sous la puissance de ton Fils bien-aimé, roi de
l’univers. Je mets ma foi, ma confiance et mon amour en toi. J’engage
ma vie et tout ce que je suis pour l’extension de son royaume.

Demande Seigneur Jésus, tu es mon seigneur et mon roi et je te donne
tout ce que j’ai. Accorde-moi la grâce de demeurer uni à toi, comme le
sarment est uni à la vigne afin que je puisse dans ma vie porter du
fruit en abondance pour toi.

Points de réflexion
1. La puissance d’un seul. Hollywood a voulu retracer la victoire des
Thermopyles, mais avec plus ou moins de succès. Ce qui est essentiel
dans cette histoire, c’est que grâce à la discipline et à une
indéfectible unité, cette rude bataille a été engagée par 300
Spartiates. Ils combattirent comme un seul homme. L’unité est très
importante pour nous aussi comme disciples du Christ. Nos ennemis le
savent bien et font tout pour nous diviser à chaque instant. Notre
force réside en notre unité.

2. …en celui qui me fortifie. Jésus-Christ est la source de notre
force et de notre unité. Sommes-nous attachés à la vigne ou sommes-
nous cette branche desséchée que le vigneron a émondée, qui est tombée
au sol et qui sera mise en feu ? Il faut toujours être uni au cep de
la vigne comme Jésus nous l’a recommandé. En faisant ainsi, nous
porterons du fruit en abondance et dans nos vies nous aurons la force
de suivre Jésus même dans les moments difficiles.

3. Avec le Christ. Il est très important d’être véritablement avec le
Christ dans nos vies. Comme Jésus nous l’a montré, il ne suffit pas de
se débarrasser du mauvais dans nos vies, de nos fautes, de nos défauts
et de nos chutes. Il faut remplir ce vide de sa personne. Il doit être
tout dans nos vies. Etre pour le Christ commence par notre relation
avec lui dans la prière, elle grandit par notre union à lui dans les
sacrements, spécialement par l’Eucharistie et le sacrement de
réconciliation. Jésus veut nous posséder entièrement. C’est nous qui
avons la clé de nos cœurs, et il n’y a que nous qui puissions lui
permettre d’entrer.

Dialogue avec le Christ Jésus, je veux que tu sois le seul amour de ma
vie. Ton amour et ta grâce me suffisent. Garde-moi toujours uni à toi
par les liens de l’amour.

Résolution Aujourd’hui, je ferai une visite à Notre-Seigneur dans
l’Eucharistie et je remettrai de nouveau ma vie entre ses mains en le
remerciant pour tous les bienfaits dont il m’a comblé.


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samedi 9 octobre 2010
Mère fidèle


Saint Luc 11,27-28
Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au
milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté
dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! » Alors Jésus lui
déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et
qui la gardent ! »



Prière d’introduction Notre Seigneur et Père, je viens à toi
aujourd’hui avec une foi vivante. Je veux entendre ta parole et la
mettre en pratique dans ma vie, comme ma Mère Marie l’a fait pendant
sa vie. Je sais que cela te plaira et, comme ton Fils, je veux tout
faire pour que ma vie trouve grâce à tes yeux.

Demande Seigneur Jésus, enseigne-moi comment mettre de côté mes plans,
ma volonté et ma façon de penser pour embrasser totalement ta volonté
sur moi.

Points de réflexion
1. Insolence ou louange. En lisant ce passage, il est possible de
comprendre que Jésus manque de respect envers sa Mère. Mais si on y
regarde de plus près, il est facile de constater que Jésus loue ici la
fidélité de sa Mère à la Parole de Dieu tout au long de sa vie.
Personne n’a écouté plus attentivement la Parole de Dieu que ne l’a
fait Marie. « Quant à Marie, elle retenait tous ces événements et les
méditait dans son cœur » (Luc 2, 19).

2. La fidélité de Marie. Marie a toujours été fidèle, depuis son
premier « oui » de réponse à Gabriel, un certain jour à Nazareth,
jusqu’à celui qu’elle prononça au pied de la croix de son Fils. Elle
était disposée de façon absolue à obéir à la volonté de Dieu et
s’efforçait à la mettre en pratique. Elle ne la comprenait pas
toujours mais par la prière et la confiance en Dieu, elle trouvait la
force de conformer sa vie au dessein de Dieu sur elle. Et c’est ce qui
l’a rendue vraiment grande.

3. Elle est aussi ma mère. Marie est aussi ma mère et elle se
préoccupe du bien-être de ma vie spirituelle. Cela devrait nous être
une grande source de force et de consolation de savoir que nous avons
au ciel un intercesseur tel que Marie. Les paroles de l’Evangile
d’aujourd’hui nous reconfirment la proximité de Marie à son Fils et sa
capacité de nous venir en aide dans tous nos besoins. « N’ayez pas
peur. Est-ce que je ne suis pas avec vous, moi qui suis votre Mère ?
» (Paroles de Notre-Dame à saint Juan Diego). Mettons notre main dans
celle de Marie et marchons chaque jour avec elle. Elle formera en nous
l’image de son Fils bien-aimé.

Dialogue avec le Christ Jésus, je te rends grâce pour le don
merveilleux de ta Mère, Marie. Comme tu l’as fait à Nazareth, je veux
passer ma vie en présence d’une si bonne Mère et lui permettre de
m’enseigner comment être ton vrai et fidèle disciple.

Résolution Je dirai une dizaine de chapelet aujourd’hui en contemplant
la vie de Notre-Seigneur auprès de sa Mère.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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