DIMANCHE 10 OCTOBRE 2010

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CENTRO ANTI-BLASFEMIA

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Dec 20, 2010, 12:22:52 PM12/20/10
to LE MONDE CHRETIEN


dimanche 10 octobre 2010
La plus digne des prières


Saint Luc 17,11-19
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre.
Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends
pitié de nous. » En les voyants, Jésus leur dit : « Allez vous montrer
aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux,
voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à
pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui
rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus demanda : « Est-
ce que tous les dix n’ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où
sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il
n’y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi
t’a sauvé. »



Prière d’introduction Je t’aime, Seigneur, parce que tu es l’amour
même. Pardonne tout ce qui en moi ne vient pas de ton amour et ne le
reflète pas. Si je dois devenir ce que tu veux que je sois, cela ne se
fera que si je te permets d’agir en moi.

Demande Seigneur, pouvoir te remercier est déjà un don en lui-même.
Accorde-moi ce don afin que je ne sois jamais éloigné de toi.

Points de réflexion
1. Du bénéficiaire au donateur. Ces pauvres lépreux sont des parias,
bannis de la société. Leur seul espoir est le Christ. Ils n’ont rien à
perdre en demandant, alors ils le sollicitent. Conformément à la loi,
ils se tiennent à distance et reconnaissant leur impuissance, ils
implorent sa pitié. Ils la reçoivent : le Christ les guérit et ils
poursuivent leur chemin, heureux de cette grâce. A la grande déception
du Seigneur, un seul cependant revient pour le remercier. Rendre
grâces, en grec, c’est « EuXaristia ». Un seul est eucharistique : un
seul est sauvé.

2. Un juste retour. Jésus récompense la gratitude. Pourquoi notre
gratitude est-elle si importante pour Dieu ? D’une certaine façon, en
manifestant à Dieu notre gratitude, nous lui retournons ce qu’il
mérite. Prenons l’exemple des lépreux. Ce sont des bannis impuissants.
Is ne peuvent rien faire d’autre que de mendier – c’est un peu notre
situation devant Dieu. Nous aussi nous sommes des lépreux, des lépreux
spirituels qui mendions la miséricorde de Dieu. Si nous devions
accepter les dons de Dieu sans remercier, nous serions réduits à être
de vulgaires consommateurs. Mais Dieu voulant nous épargner cette
pénible situation nous demande de rendre grâces, d’être EuXaristia.

3. De l’action de grâces à la communion. Quelle puissance d’action y a-
t-il dans l’action de grâces ? Quand nous remercions, nous ne sommes
plus des bénéficiaires passifs. Nous devenons des donateurs actifs en
redonnant à Celui qui a donné ce que nous ne méritions pas. Quand nous
devenons donateurs, Dieu nous place sur un autre niveau, un niveau qui
nous rend capables de recevoir de lui encore davantage. En remerciant
pour ce qu’il avait reçu, le lépreux devenait capable de recevoir
encore plus de Dieu. Et en effet, il reçut davantage : il fut sauvé.
Sauvé par la miséricorde de Dieu, il pouvait maintenant recevoir
davantage et croître dans l’intimité de Dieu. Ce jour là, Dieu a
invité tous les lépreux à entrer en relation personnelle avec lui mais
un seul a répondu. Aujourd’hui, Dieu nous invite à entrer dans une
relation personnelle avec lui, dans une relation eucharistique dans
laquelle nous ne sommes plus de simples bénéficiaires passifs de sa
grâce mais des coopérateurs à son œuvre de rédemption. En vivant une
vie d’action de grâce, une vie eucharistique, nous attirons ses
bénédictions sur nos propres âmes, nos familles, notre paroisse et sur
les âmes qui sont en danger.

Dialogue avec le Christ Seigneur, rends-moi conscient des largesses
que tu m’as faites pour que je puisse y répondre et te donner ce que
tu mérites, c’est-à-dire te rendre grâces du fond du cœur. Puissé-je
devenir plus reconnaissant et ainsi rendre plus profonde ma communion
avec toi.

Résolution Je ferai une visite au Saint Sacrement aujourd’hui et je
réfléchirai aux nombreux dons reçus de Dieu. Dans l’adoration, je le
remercierai de tout mon être.


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lundi 11 octobre 2010
Etre conscient des dons de Dieu


Saint Luc 11,29-32
Comme la foule s’amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération
est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de
signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. Car Jonas a été un
signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils
de l’homme pour cette génération. Lors du Jugement, la reine de Saba
se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle
les condamnera. En effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour
écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps
que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont
convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici
bien plus que Jonas.



Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en toi parce que tu es
la Vérité même et que tu me révèles de plus en plus le sens et le but
de ma vie. J’ ‘ai confiance en toi parce que chaque jour tu es là à
m’attendre, frappant à ma porte, toujours prêt à pardonner, toujours
prêt à m’attirer à toi par la prière et les sacrements. Je t’aime
parce que tu as livré ta vie pour moi sur la Croix et que tu m’as
montré par là ce que signifie accomplir sa vie dans l’amour.

Demande Esprit Saint, aide-moi à être attentif aux nombreux signes qui
chaque jour manifestent ta présence et ton amour.

Points de réflexion
1. Presque jamais satisfaits. Jésus vient de redonner la vue à un
aveugle, de guérir des paralytiques, de réveiller des morts et de
chasser des démons. Et pourtant, il y en a encore qui ne sont pas
satisfaits. Ils demandent un autre signe. Le problème n’est pas dû au
fait qu’ils ne reçoivent pas suffisamment de signes mais que leur cœur
n’est pas disposé à accepter la vérité. Quand nous offrons de la
résistance ou que nous ne sommes pas conformes à la volonté de Dieu,
ce ne sont pas des signes dont nous avons besoin ou qu’il faut
chercher, mais la conversion du cœur et le désir d’accepter ce que le
Christ nous a déjà dit et qu’il veut démontrer. Chercher des signes ne
vient pas du fait que Dieu est caché mais que c’est autre chose que
nous voulons entendre. La cause peut être la crainte, l’égoïsme ou un
manque de profondeur spirituelle. Le résultat est toujours
l’insatisfaction, l’inquiétude et la défensive. Et la solution, elle,
est toujours la même : purifier notre cœur, modifier nos jugements et
oublier ce que secrètement nous cherchons à entendre. Laissons le
Christ régner en maître et acceptons sa volonté.

2. Le signe de Jonas. Ninive s’est convertie à la prédication de
Jonas, a fait pénitence et a ainsi échappé à la destruction. Le
message de Jonas a résonné en profondeur dans toute la ville et tous
les Ninivites, du plus modeste au roi lui-même, ont fait pénitence et
changé de vie. La prédication de Jonas était un signe du jugement de
Dieu et de leur destruction imminente mais aussi de sa miséricorde et
des nombreuses occasions qu’il suscite pour notre conversion et notre
salut. Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se convertisse
et qu’il soit sauvé. Jonas et les Ninivites nous montrent que le péché
n’est jamais un obstacle sur le chemin vers Dieu. Dieu peut pardonner
et d’un pécheur faire un saint. Le problème réside plutôt dans mon
attachement au péché et dans ma résistance à la foi et à la
conversion.

3. La reine de Saba et les citoyens de Ninive. J’ai reçu
d’innombrables grâces de Dieu et d’ineffables bénédictions. Ai-je
permis à cette grâce de produire en moi des fruits de repentance et de
conversion ? Qui sait si ceux que je regarde avec suffisance ne
seraient pas plus avancés sur le chemin de la sainteté s’ils avaient
reçu les bénédictions et les opportunités que Dieu m’a données. Tant
de personnes ont fait bien plus avec bien moins. L’humilité, la
componction et la gratitude sont plus dans l’ordre des choses dans nos
relations avec Dieu que cet orgueil, cette autosuffisance et cette
vanité que je manifeste parfois. Je dois faire un effort pour que les
fruits de la repentance soit plus visibles chaque jour.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, merci de cet avertissement et
de cet appel au réveil. Aide-moi à devenir humble de cœur en
reconnaissant mon besoin de conversion. Aide-moi à ne pas regarder
combien je suis bon, mais combien je devrais m’améliorer. Enseigne-moi
l’humilité dans la vérité.

Résolution Je ne me comparerai pas aux autres aujourd’hui mais je
chercherai au plus haut degré la générosité et la correspondance à la
grâce de Dieu.


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mardi 12 octobre 2010
Les lois qui attachent ou qui libèrent


Saint Luc 11,37-41
Comme Jésus parlait, un pharisien l’invita pour le repas de midi.
Jésus entra chez lui et se mit à table. Le pharisien fut étonné en
voyant qu’il n’avait pas d’abord fait son ablution avant le repas. Le
Seigneur lui dit : " Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez
l’extérieur de la coupe et du plat, mais à l’intérieur vous êtes
remplis de cupidité et de méchanceté. Insensés ! Celui qui a fait
l’extérieur n’a-t-il pas fait aussi l’intérieur ? Donnez plutôt en
aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous."



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es présent ici alors
que je me tourne vers toi dans la prière. J’ai confiance dans ton
désir de me donner chaque grâce dont j’ai besoin aujourd’hui. Merci
pour ton amour, merci pour ton immense générosité envers moi. Je te
donne ma vie et mon amour en retour.

Demande Seigneur, tu ne m’appelles pas seulement à une conversion de
mes actions extérieures ou de ma manière de vivre, mais à une
conversion du cœur, une conversion vers toujours plus d’amour. Accorde-
moi cette grâce.

Points de réflexion
1. La Loi pour l’amour de la Loi. Les Pharisiens attachent une grande
importance au respect de la loi de Moïse jusqu’au dernier iota. Ils
ont aussi beaucoup d’autres coutumes et règles pour s’assurer qu’ils
obéissent correctement à la loi. Des couches de lois se superposent
pour renforcer les lois. Leur complet respect des listes de lois et de
règles était impressionnant, source de fierté et du sentiment de
satisfaction de savoir qu’ils vivaient comme ils étaient supposés le
faire. Mais, il leur manquait l’essentiel. La Loi de Moïse devait “
les libérer pour le culte”, en les délivrant de l’esclavage des dieux
païens et de celui du péché. Quand la Loi (et les coutumes et les
règles en plus) devinrent une fin en soi, elle fut tronquée et
bousculée par Celui vers qui elle était sensée mener. Aujourd’hui, il
y a assez de lois, de coutumes et de règles dans l’Eglise Catholique
pour rendre fier même le plus rigoriste des pharisiens. Nous pouvons
tomber dans deux sortes de pièges. Le premier piège est le suivant :
nous pouvons adhérer aux lois avec une telle vigueur que nous perdons
de vue Celui pour le culte de qui elles nous libèrent. Nous ne
permettons alors, ni à nos cœurs ni à nos esprits, d’être éduqués ni
formés par elles, nous nous contentons de les suivre aveuglément. Nous
nous contentons de nettoyer l’extérieur de la coupe en nous arrêtant
là, sans continuer jusqu’à voir l’Amour de Dieu et le laisser purifier
nos cœurs.

2. Le second piège. Le second piège dans lequel nous pouvons tomber
est à l’opposé du premier : nous donner à nous même bonne conscience
en présumant que, “si mon cœur est là où il faut, je n’ai pas besoin
de m’inquiéter de toutes ces règles”. Avec une attitude laxiste, nous
nous permettons de nous relâcher vis à vis du respect de ces lois qui,
en vérité, nous libèrent. ‘Je sais que c’est dimanche aujourd’hui et
que je devrais aller à la messe, mais ce sont les vacances ! Dieu sait
que je suis quelqu’un de bien’. Pourtant, c’est lors de la messe du
dimanche que nous recevons beaucoup de grâces qui nous sont
nécessaires pour être ce “quelqu’un de bien”. Le commandement qui
demande de respecter le jour du Sabbat, comme tout autre parmi les dix
commandements ou dans la tradition de l’Église, est là pour nous mener
à Dieu. Ils nous libèrent de nos conclusions subjectives fréquemment
confuses sur notre manière d’adorer Dieu et de vivre nos vies. .

3. Nettoyer la coupe. “La charité couvre une multitude de
péchés’’ (Pierre 1, 4,8). Voilà comment Saint Pierre reformule les
paroles du Christ : “Mais pour ce qui est de l’intérieur, donnez en
aumône et alors, tout sera pur pour vous”. La loi de l’amour est la
plus importante de tous les commandements du Seigneur. Au chapitre 12
de l’évangile de saint Marc, le Christ répond à la question du scribe
sur le premier des commandements : “Le premier est celui-ci : Écoute O
Israël, le Seigneur ton Dieu est l’unique Seigneur, Tu aimeras le
Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton
intelligence et de toute ta force.” Le second est celui-là : “Tu
aimeras ton prochain comme toi-même”. L’amour de Dieu et de son
prochain est à la fois la source et le sommet de la Loi de l’Ancien
Testament et du Nouveau. Vivre ces deux grands commandements purifie
nos cœurs – l’intérieur de la coupe. Aussi, quand le Christ demande de
faire l’aumône, il dit aux Pharisiens d’aimer leurs prochains. Alors,
leurs cœurs seront purs.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je veux que mon cœur soit toujours
tourné vers toi. J’ai besoin que tu me guides, car je ne peux y
arriver tout seul. Il faut que tu me dises comment t’aimer, comment
t’adorer et comment te servir. Les lois que tu m’as données me
libèrent et me guident vers toi. Aide-moi à voir ta main qui me mène
toujours plus près de toi.

Résolution S’il y a un commandement de l’Église que je ne comprends
pas ou que je ne pratique pas, je me documenterai sur ce sujet pour
arriver à mieux comprendre comment elle me libère et me guide dans ma
relation avec le Seigneur.


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mercredi 13 octobre 2010
La joie de croire


Saint Luc 11,42-46
Jésus disait : « Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous
payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la
rue, et vous laissez de côté la justice et l’amour de Dieu. Voilà ce
qu’il fallait pratiquer, sans abandonner le reste. Malheureux êtes-
vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les
synagogues, et les salutations sur les places publiques. Malheureux
êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et
sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi
prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu
insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi,
malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux
impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces
fardeaux d’un seul doigt. »



Prière d’introduction Père du ciel, me voici en ta présence. Tu donnes
sens à ma vie, tu es la source de la vérité, de la joie et des vraies
valeurs. Je crois en toi de tout mon cœur. Je t’offre ma foi, mon
adoration et mon amour pour tous ceux qui ne croient pas, qui ne
t’adorent pas et ne t’aiment pas. Que mon désir fidèle et sincère
d’imiter ton Fils Bien-aimé soit une consolation pour toi, mon Dieu.
Je veux t’aimer par-dessus tout.

Demande Donne-moi la force nécessaire pour scruter sincèrement mon
cœur, que j’y reconnaisse les incohérences dans ma vie de disciple et
que je décide fermement de les corriger.

Points de réflexion
1. Jésus n’est aucunement une fleur bleue. Christ répond durement
quand il confronte l’hypocrisie. Comment le Seigneur pourrait-il
réagir autrement ? La fausseté et les intentions tordues sont les
péchés les plus ignobles, mais ces actions deviennent plus
monstrueuses encore quand elles visent le culte divin. Si Dieu est la
vérité elle-même, comment pouvons-nous réagir autrement ? L’amour
divin est exigeant, et si l’amour humain peut parfois défier notre
générosité, le divin doit nous aider à redresser l’humanité.

2. La force est admirable quand elle est utilisée pour défendre une
cause juste. Jésus-Christ est admirable parce qu’il agit, non pour son
propre compte, mais par amour pour le Père. Nous nous mettons
facilement en colère quand nous sommes offensés, mais nous utilisons
cet instinct de défense uniquement quand nous sommes attaqués nous-
mêmes. Le Seigneur nous enseigne à l’employer au service de Dieu. Ceci
exige que Dieu soit à la première place dans ma vie, non pas en
théorie, mais réellement. Je dois penser à Lui, Lui parler, Le
connaître. Ainsi, je l’aimerai et j’aurais une vraie intimité avec
Lui.

3. Cherchons à soulager le fardeau des autres et non à l’appesantir.
Certains voient les exigences du Christ, de la loi et de
l’enseignement de son Église comme une camisole de force inventée pour
nous culpabiliser. Notre défi est de voir l’amour du Seigneur pour
nous à travers ces lois, de comprendre leur raison d’être et de
persuader les autres de leur vérité. Le mot "persuader" vient du
latin, et signifie « rendre doux ». Ainsi notre témoignage ne doit
jamais être dictatorial mais attirant.

Dialogue avec la Christ Seigneur, aide-moi à témoigner en donnant un
témoignage de bonheur, de joie, de don de soi. Aide-moi à déraciner
tout ce qui est mauvais en moi afin d’être une meilleure image de ton
amour et de ta vérité.

Résolution Cette semaine, je serai joyeux dans mon don de moi-même à
Jésus.


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jeudi 14 octobre 2010
L’histoire ne se répète pas forcément


Saint Luc 11,47-54
Jésus disait aux docteurs de la Loi : « Malheureux êtes-vous, parce
que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les
ont tués. Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos
pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez
leurs tombeaux. C’est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je
leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en
persécuteront d’autres. Ainsi cette génération devra rendre compte du
sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du
monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui a péri
entre l’autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette
génération devra en rendre compte. Malheureux êtes-vous, docteurs de
la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-
mêmes n’êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d’entrer, vous les en
avez empêchés. » Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les
pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le
harcelaient de questions ; ils étaient à l’affût pour s’emparer d’une
de ses paroles.



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es présent ici alors
que je me tourne vers toi dans la prière. J’ai confiance dans ton
désir de me donner chaque grâce dont j’ai besoin aujourd’hui. Merci
pour ton amour, merci pour ton immense générosité envers moi. Je te
donne ma vie et mon amour en retour.

Demande Seigneur Jésus Christ, tu m’as invité à vivre dans ton amour
et à amener d’autres à faire de même. Je te demande la grâce d’y
répondre pleinement aujourd’hui, quels que soient les obstacles qui
surviennent.

Points de réflexion
1. L’histoire nous apprend quelque chose. A travers l’Ancien
Testament, l’histoire du peuple d’Israël est le drame de Dieu, un
profond témoignage de son amour et de sa protection, alors qu’il se
révèle lui-même de manière toujours plus grande à son peuple élu. La
réponse d’Israël à cet amour est corrompue par l’infidélité, la
tromperie et l’ingratitude. Parfois, le peuple rejette complètement
Dieu et tous ceux qu’il envoie pour les ramener à son amour. Ces
éloignements de la grâce de Dieu sont instructifs pour nous
aujourd’hui. Nous voyons la grandeur de ce que Dieu fit pour le peuple
d’Israël et cela nous émerveille. Nous sommes consternés de voir
comment un peuple qui a tant reçu a pu répondre si peu. Considérons
cette histoire d’Israël comme un miroir dans lequel regarder nos
propres vies : voyons les mêmes exemples d’échecs et de manque de
fidélité dans nos propres vies pour que cette réflexion sur nous-mêmes
nous inspire un retour vers le Seigneur. Si nous ne parvenons pas à
admettre notre faiblesse et nos échecs, alors, nous serons comparables
aux Pharisiens à qui s’adresse le Christ, qui portent le sang des
prophètes sur leur propre tête à cause de leur obstination et de leur
dureté de cœur.

2. L’histoire se répète. Dans la parabole du propriétaire de vigne qui
mit celle-ci en location (Luc, 20,9-16), Jésus explique que le
propriétaire envoya ses serviteurs les uns après les autres pour
récupérer des tenanciers ce qui lui était dû, mais chacun fut
maltraité, frappé ou même tué. La situation fut à son comble quand le
propriétaire envoya son propre fils qui, à son tour, fut tué. A une
autre occasion, le Christ prévient ses disciples que, s’il est traité
ainsi, ils ne pourraient s’attendre à être mieux traités eux-mêmes
(Jean 15,20).Est-ce que, honnêtement, nous espérons échapper aux
difficultés en tant que disciples du Christ ? Et si ces difficultés
venaient de l’intérieur ? C’est de là que viennent les plus sérieuses
menaces contre notre condition de disciple. Notre fierté, notre
vanité, notre amour du confort : voilà les champs de bataille et les
lieux de martyre où, en premier, nous devons souffrir pour être un
disciple du Seigneur. Les prophètes et les martyres qui souffrirent à
cause de leur zèle pour le Seigneur sont allés jusqu’à donner leur
vie. Peut-être il ne nous sera pas demandé de sacrifier nos vies de la
même manière, mais ce que le Christ demande à tous ceux qu’il appelle,
c’est un sacrifice intérieur.

3. Temps suspendu. Un des moments clefs dans la conversion d’Édith
Stein du Judaïsme au Catholicisme se passa un après-midi en milieu de
semaine. Elle alla dans une église Catholique pour voir comment
c’était, et comme elle s’asseyait là en silence, une femme plus âgée
entra pour passer quelques moments avec le Christ devant le Saint
Sacrement. Elle avait un sac d’épicerie dans sa main et se trouvait
manifestement sur le chemin du retour à la maison pour préparer le
dîner. Pour la jeune Édith, qui se débattait toujours avec sa foi en
Dieu, ce fut un exemple de ce qu’est la foi catholique dans sa réalité
de tous les jours. L’exemple de cette femme contribua à ouvrir le cœur
et l’intelligence d’Édith pour recevoir le don de la foi. Il est
probable que cette femme ne sut jamais le rôle important que son
exemple joua dans la formation de cette future sainte et patronne de
l’Europe, mais sa foi authentique fut juste ce qu’Édith avait besoin
de voir. Le témoignage de notre vie est essentiel pour ceux qui nous
entourent, que nous en voyions ou entendions les conséquences ou non.
Nous pouvons être une occasion de grâce, ou nous pouvons être, sur le
chemin de certains, un obstacle qui retarde leur arrivée là où Dieu
veut les mener.

Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que je fais partie
intégrante de ton plan pour sauver des âmes. Confiant en moi, tu
m’utilises comme un canal de ta grâce pour ceux autour de moi,
particulièrement ceux qui sont les plus près de moi. Aujourd’hui, je
t’offre ma vie. Sers-toi de moi comme canal de ta grâce et comme un
témoignage de ton amour.

Résolution Aujourd’hui, je vais offrir à Dieu le sacrifice approprié
pour changer ce qui, dans mon comportement, pourrait être un obstacle
à quelqu’un qui cherche à mieux connaître le Christ.


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vendredi 15 octobre 2010
Dans la bouche du lion


Saint Luc 12,1-7
Comme la foule s’était rassemblée par dizaines de milliers, au point
qu’on s’écrasait, Jésus se mit à dire, en s’adressant d’abord à ses
disciples : « Méfiez-vous bien à cause du levain des pharisiens, c’est-
à-dire de leur hypocrisie. Tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce
qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans
l’ombre sera entendu au grand jour, ce que vous aurez dit à l’oreille
dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis,
à vous mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après
cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous
devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir
d’envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c’est celui-là que
vous devez craindre. Est-ce qu’on ne vend pas cinq moineaux pour deux
sous ? et pas un seul n’est indifférent aux yeux de Dieu. Quant à
vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous
valez plus que tous les moineaux du monde. »



Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es présent ici alors
que je me tourne vers toi dans la prière. J’ai confiance dans ton
désir de me donner chaque grâce dont j’ai besoin aujourd’hui. Merci
pour ton amour, merci pour ton immense générosité envers moi. Je te
donne ma vie et mon amour en retour.

Demande Seigneur, donne-moi le courage de ne pas craindre de te suivre
quand je suis confronté à une tentation.

Points de réflexion
1. La part du lion. Saint Ignace, évêque d’Antioche, fut arrêté et
transporté à Rome, où il allait être livré aux lions. Pendant le
voyage, il écrivit des lettres à quelques unes des communautés
chrétiennes qu’il traversa, la plus connue étant la communauté
chrétienne de Rome. Dans la lettre, il les presse de ne pas manifester
de “charité inopportune” en intercédant auprès de l’empereur pour le
sauver de la mort. Il leur écrit : “je vous supplie de ne manifester
aucune bienveillance inopportune à mon égard. Souffrez que je devienne
nourriture des bêtes sauvages qui seront les instruments par lesquels
il me sera accordé d’atteindre Dieu” (Lettre aux Romains). Quand le
Christ dit de ne pas craindre ceux qui tuent le corps, mais qui après
ne peuvent plus rien faire d’autre, il faut le comprendre de manière
vraiment littérale. Si nous nous trouvons dans une situation dans
laquelle nous devons soit être fidèle au Christ soit céder à la
pression et abandonner le chemin du Seigneur, nous ne devrions jamais
hésiter. Suivons le Christ. Ne craignons pas ceux qui peuvent “tuer”
par leur critique ou leur désapprobation à l’égard de la rectitude de
notre conscience. N’ayons pas peur.

2. Devenir Eucharistie Saint Ignace continue : “Je suis le blé de
Dieu, je suis broyé par les dents des bêtes sauvages, ainsi je pourrai
être considéré comme le pur pain de Dieu” (Lettre aux Romains). Il
fait le lien entre son propre martyr – le blé broyé par les dents des
bêtes sauvages – et l’eucharistie – le pur pain de Dieu. Ces mots ne
sont pas seulement une analogie effrayante et pieuse. Ils touchent
plutôt à la signification la plus profonde du mystère de l’eucharistie
et à notre participation à celle-ci. L’eucharistie est l’adoration la
plus complète offerte à Dieu le Père : c’est l’incarnation de Dieu
parmi nous, c’est le sacrifice du corps du Christ sur la croix, et
c’est sa résurrection, de la mort vers la vie éternelle. L’incarnation
du Christ, le sacrifice de sa mort et sa résurrection ne sont pas
seulement des exemples que nous sommes appelés à imiter. L’eucharistie
est beaucoup plus profonde que cela. En recevant l’eucharistie, nous
sommes unis à l’humanité du Christ (l’incarnation), à sa souffrance
dont le but est de répondre à la volonté aimante de son Père, unis à
sa mort au péché, et à sa résurrection (notre vie dans la grâce ici-
bas et la vie éternelle après). Au sein de cette union, nous devenons
le “pur pain de Dieu” comme l’écrit Saint Ignace. Nous devenons un
sacrifice appréciable aux yeux de Dieu. Offrons les luttes et les
défis de chaque jour afin de rester unis au Christ dans l’eucharistie.

3. Plus que des oiseaux. Dans notre vie quotidienne, nous considérons
beaucoup de petites choses comme normales car elles paraissent de peu
d’importance dans le grand plan qui régit l’univers. “Quelles étaient
les températures hautes et basses de la journée il y a un an ?”
“Quelle importance, maintenant ?” Pourrions-nous aussi bien répondre.
“Où donc les quatre moineaux que j’ai vus dans le parc, il y a deux
semaines, trouveront-ils de la nourriture à manger ?’’ Ce n’est même
pas une question qui nous vient à l’esprit. Nous avons tant d’autres
choses importantes et urgentes qui retiennent notre attention et nos
actions. Pourtant, une telle question “est” suffisamment importante
pour venir à l’esprit de Dieu. Le Christ nous dit dans Luc 12,24, “ils
ne cousent ni ne tissent, ils n’ont ni grenier ni grange ; pourtant,
Dieu les nourrit.” Il continue, ’’et vous valez tellement plus que les
moineaux !’’ Si Dieu prend du temps pour penser à quelque chose
d’aussi insignifiant parmi tout ce qui bouge dans le monde, combien
davantage prendra-t-il soin de nos besoins.

Dialogue avec le Christ Seigneur, quand je regarde les difficultés et
les rudes situations que, je sais, je rencontrerai aujourd’hui, les
sacrifices que j’aurai à faire m’inquiètent. Peut-être ne serai-je ni
aussi patient, ni aussi généreux que je le devrais. Peut-être,
certains évènements ne se dérouleront pas comme je l’espérerais. Aide-
moi, comme Saint Ignace, à te faire confiance et à mettre ma foi en
toi. Aide-moi à me rendre compte que tu as pris soin des détails,
minute par minute, de tout ce qui se passera aujourd’hui. .

Résolution Aujourd’hui, face à toute inquiétude, je prierai : « Jésus,
j’ai confiance en toi ».


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samedi 16 octobre 2010
Défendre et promouvoir la foi


Saint Luc 12,8-12
Jésus disait à ses disciples : " Je vous le déclare : Celui qui se
sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme se
prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu. Mais celui qui
m’aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu.
Et celui qui dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera
pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne
lui sera pas pardonné. Quand on vous traduira devant les synagogues,
les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir
comment vous défendre ou comment parler. Car l’Esprit Saint vous
enseignera à cette heure même ce qu’il faudra dire. "



Prière d’introduction Seigneur Dieu, je crois en toi ; aide-moi à
renouveler ma foi en me donnant sans réserve à tes desseins. Seigneur,
j’espère en toi ; aide-moi à espérer que tu es là pour m’aider et pour
me guider. Seigneur, je t’aime ; aide-moi à vivre en me donnant
totalement et sans réserve pendant ce jour. Seigneur, je te remercie
pour toutes tes grâces et bienfaits, pour le soutien de ta main
affectueuse dans les bons moments comme dans les mauvais. Permets moi,
un pécheur pauvre et faible, qui a besoin de ta grâce et de ta
miséricorde, de mener à bien tes œuvres malgré ma faiblesse et mes
imperfections.

Demande Esprit de vérité, enseigne-moi à la fois ce que je dois dire
et ce que je dois taire.

Points de réflexion
1. Témoigner du Seigneur devant les autres. Le Seigneur Jésus-Christ
est le premier à se rendre compte combien il peut être difficile de
témoigner, de ‘se prononcer pour lui’, et cela surtout dans un monde
aussi matérialiste et indifférent que celui d’aujourd’hui. C’est
pourquoi il nous donne de solides motivations pour tenir bon et ne pas
flancher : " Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le
Fils de l’homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de
Dieu." Même si un chrétien commettait un blasphème ou l’apostasie, le
Christ pardonnerait et oublierait l’offense si la personne regrettait
sincèrement : "celui qui dira une parole contre le Fils de l’homme,
cela lui sera pardonné." Cependant, que peut faire Dieu pour aider une
personne qui refuse obstinément de se repentir jusqu’à la mort ? Tout
ce que Dieu peut faire c’est de respecter la liberté de cette
personne.

2. Ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre. Ce
passage d’évangile a été adressé aux disciples qui ont vécu dans les
premières décennies du christianisme, à une période d’épreuve et de
persécution. A cette époque, les chrétiens pouvaient s’attendre à un
châtiment physique, ou même à un martyre sanglant. Néanmoins,
l’exhortation de n’avoir aucune crainte et à ne pas s’inquiéter de sa
défense s’applique également à notre monde d’aujourd’hui. Au vingt et
unième siècle, le martyre moral ou spirituel existe, c’est une forme
de persécution qui nous qui nous blesse intérieurement : la critique,
la diffamation, les attaques portées à notre honneur, les insultes, …
Mais même dans ce cas-ci, notre défense ne devrait pas trop nous
préoccuper. Le Christ nous enseigne à nous préparer sereinement pour
notre défense, promouvoir notre foi, et rechercher l’aide de l’Esprit
Saint quand le moment vient de témoigner.

3. L’Esprit Saint vous enseignera. En vérité, l’Esprit Saint ne nous
abandonnera jamais dans notre recherche pour suivre Jésus Christ
fidèlement, advienne que pourra. Il est le premier intéressé à nous
inspirer des paroles à la fois prudentes et audacieuses dans des
situations difficiles ; par exemple, pour la défense publique de la
foi ou dans des situations conflictuelles avec des membres de la
famille et des collègues qui s’opposent à notre foi. Si nous voulons
sincèrement rester fermes dans notre foi, mais prudents, nous
trouverons les mots qu’il faut si nous faisons appel à l’aide de
l’Esprit Saint. Le secret est de rester ferme dans la vérité tout en
en employant les meilleurs moyens possibles. C’est pourquoi il est
sage de demander à l’Esprit Saint de nous guider dans ce que nous
devons dire et ce que nous devons taire.

Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, merci pour cette méditation.
Que maintenant je me rende compte que ce n’est pas moi seulement qui
agis, mais toi qui vis et agis en moi par l’Esprit Saint que tu as
envoyé pour m’enseigner.

Résolution Je lirai au moins quinze paragraphes du Catéchisme de
l’Eglise Catholique comme premier outil pour mieux connaître et mieux
défendre ma foi.


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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.

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