CENTRO ANTI-BLASFEMIA
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dimanche 7 novembre 2010
Je suis la vérité
Saint Luc 20,27-38
Des sadducéens - ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de résurrection -
vinrent trouver Jésus, et ils l’interrogèrent : « Maître, Moïse nous a
donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans
enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans
enfant ; le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi
tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la
femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui
sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Jésus
répond : « Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été
jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection
d’entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir :
ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant
héritiers de la résurrection. Quant à dire que les morts doivent
ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du
buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d’Abraham, le
Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais
des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Prière d’introduction Seigneur, je te reconnais comme le Dieu vivant,
le Dieu de ma vie. Toi seul peux me donner la plénitude de la vie.
Accorde la moi en abondance. Aide-moi à me détourner des
préoccupations du monde qui étouffent mes efforts pour gagner la vie
éternelle. Que rien ne me préoccupe plus que le bonheur éternel que tu
as préparé pour moi.
Demande Qu’en toi seul, Seigneur, je cherche la vérité.
Points de réflexion
1. Aveuglé par le rationalisme. Quand notre Seigneur est venu en ce
monde, il est venu pour nous apporter la vérité et nous montrer le
chemin qui mène à la vie éternelle. Dans deux semaines, nous
célébrerons la fête du Christ Roi. La liturgie de ces prochaines
semaines nous invite à réfléchir sur la nature du Royaume et sur le
Roi. Les Sadducéens n’ont pas compris le message de Dieu. Ils ne
croyaient pas en la résurrection des morts. Dans ce récit, le but de
leur discussion avec Jésus est de prouver que la résurrection des
morts est une absurdité. Ils ont une attitude de rationaliste. Le
rationalisme est la doctrine qui pose la raison comme source
principale de toute connaissance vraie de la réalité. La logique
humaine indique que la résurrection des morts est tout simplement
impossible. Par conséquent, selon eux, elle ne peut pas se produire.
2. " Moïse lui-même le fait comprendre ". Jésus ne confronte pas leur
argument avec un raisonnement issu de la sagesse des hommes. Il leur
rappelle la nature de la foi. Il leur rappelle qu’ils doivent vivre
selon la Vérité Révélée. Le maître leur explique patiemment que ceux
qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir sont héritiers
de la résurrection. Il dévoile la vraie signification de cette
prophétie aux experts de la Loi. Il leur démontre, en peu de mots, que
Moïse lui-même a enseigné la résurrection des morts. ‘Il n’est pas le
Dieu des morts, mais des vivants.’ De cette façon, Jésus les invite à
dépasser leurs raisonnements humains aveuglants et à croire avec une
simplicité d’enfant, d’enfant de Dieu.
3. Je suis la Vérité. Jésus se présente aux Sadducéens comme celui qui
donne l’interprétation définitive de la Loi de Moïse. Il explique la
loi avec facilité et grâce. Il est au-dessus d’elle. En effet, il a
inspiré Moïse parce que, de tout temps il est "celui qui suis." (Ex 3,
14) Le Christ explique le vrai sens de la Révélation. Seul le Christ
peut faire cela parce qu’il est l’auteur et l’accomplissement de la
Loi. L’Eglise, c’est-à-dire le pape et les évêques qui enseignent en
communion avec lui, ont reçu du Christ l’autorité pour interpréter et
enseigner l’Ecriture. Ce passage souligne combien la vérité est
importante. Jésus aurait pu dire, "croyez ce que vous voulez, et
laissez les autres croire à leur guise." Pourtant il ne l’a pas fait.
Il a pris le temps de leur enseigner la vérité. Afin d’être heureux en
cette vie et entrer dans le royaume de Dieu nous avons besoin de
"faire la vérité" comme dit le Saint Père dans l’encyclique Veritatis
Splendor (no. 64). Seul le Christ est le chemin, la vérité, et la vie.
(Jn 14, 6).
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es le chemin, la vérité, et la
vie. Je te rends grâce pour ton amour éternel qui ne faillit jamais.
Ta fidélité est de tous les âges et pour toute l’éternité. Accorde-moi
la grâce dont j’ai besoin pour avoir toujours conscience de cet amour.
Tu m’as appelé de l’obscurité à la lumière éternelle, mais parfois je
suis tenté de vivre dans l’ombre. Garde-moi de tout mal et aide-moi à
te chercher chaque jour.
Résolution J’identifierai un domaine ou une question où je ne suis pas
sûr d’adhérer totalement à la Vérité et je prendrai le moyen
nécessaire pour former ma conscience à la vérité et au bien sur ce
point.
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lundi 8 novembre 2010
Qui aime Dieu, pardonne comme Dieu
Saint Luc 17,1-6
Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable qu’il arrive des
scandales qui entraînent au péché, mais malheureux celui par qui ils
arrivent. Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu’on le
précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d’entraîner au péché
un seul de ces petits. Tenez-vous sur vos gardes ! Si ton frère a
commis une faute contre toi, fais-lui de vifs reproches, et, s’il se
repent, pardonne-lui. Même si sept fois par jour il commet une faute
contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant :
’Je me repens’, tu lui pardonneras. » Les Apôtres dirent au Seigneur :
« Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : « La foi, si vous
en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre
que voici : ’Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous
obéirait. »
Prière d’introduction Je t’aime, Seigneur, parce que tu es l’amour
même. Pardonne tout ce qui en moi ne vient pas de ton amour et ne le
reflète pas. Si je dois devenir ce que tu veux que je sois, cela ne se
fera que si je te permets d’agir en moi.
Demande Seigneur Jésus, aide-moi à pardonner comme tu m’as pardonné.
Points de réflexion
1. Une occasion de péché. Les Saintes Écritures parlent souvent et
sans ménagement des conséquences du péché. Nous pouvons être tentés de
voir le péché qu’en termes de pure justice : « Si vous faites cela,
vous vous attirez telle conséquence ». Le péché a évidemment des
conséquences, et des conséquences désastreuses. Mais le Seigneur ouvre
nos yeux sur des conséquences plus subtiles que les lois brisées, sur
quelque chose qui va bien au-delà de l’obéissance légale ou l’omission
de commandements. Le Christ attire notre attention sur ce que nous
manquons souvent de prendre en considération : les effets
imprévisibles et fréquents, souvent inconscients, de nos paroles et de
nos actions sur les autres. Le Christ dit que plus que les lieux et
les objets, ce sont les hommes qui peuvent être occasion de péché. Ses
paroles nous invitent à réfléchir sur la gravité de nos paroles et des
conséquences à long terme de nos actions. Nos péchés peuvent avoir un
effet multiplicateur et nos mauvais exemples peuvent contribuer à la
chute d’autres personnes.
2. L’amour corrige et pardonne. Le Cardinal Meismer de Cologne se
plaignait il y a quelques années de ce que les écrivains populaires à
la spiritualité un peu légère transformaient Dieu en un « gentil
pantin miséricordieux ». Il est certain que Dieu est toute miséricorde
mais en insistant trop sur sa miséricorde, nombreux sont ceux qui ont
oublié sa Majesté. Si nous devons « être parfaits comme notre Père
céleste est parfait » (Mt 5 , 48) alors la perfection ne peut pas être
simplement intellectuelle ou physique ni uniquement humaine. La
perfection que nous devons rechercher est celle de Dieu, le triomphe
de la charité en nous. Pour y arriver, nous devons nous soumettre à de
nombreuses corrections, de nombreux pardons. Ils sont nécessaires.
Quand finalement sa charité nous envahit, nous pouvons alors partager
ce que nous avons reçu. C’est dire que quand nous avons reçu le pardon
de Dieu et subi les transformations qu’il a prévues pour nous, nous
pouvons alors aimer et pardonner d’une façon divine. Voilà la
perfection. Cela n’est pas notre propre ouvrage, c’est l’œuvre de
Dieu, mais accomplie seulement avec notre consentement. C’est
seulement à cette condition que nous pouvons vraiment apprécier la
majesté de Dieu et ressentir avec crainte et émerveillement son amour
et sa miséricorde.
3. L’amour dans sa totalité. Quand le Seigneur nous a enseigné à
demander pardon, il nous a dit bien clairement que pour recevoir le
pardon il fallait que nous pratiquions le pardon (la miséricorde) : «
Si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne vous
pardonnera pas vos fautes » (Mt 6 ,15) Parce qu’il a en vue notre
salut, le Christ nous exhorte à pardonner parfaitement (« soixante-dix
fois sept fois »). Cependant, nous avons tous fait l’expérience
qu’ayant pardonné nous nous rappelons de l’injustice. Les blessures
des mains, des pieds et du côté de Notre Seigneur sont des preuves
qu’Il se souvient de nos offenses. Cela signifie-t-il que nous n’avons
pas pardonné comme il se doit ? Pas nécessairement. Nous pouvons
encore porter les cicatrices de blessures passées ; leur souvenir peut
faire surface de temps à autre. Ces souvenirs nous donnent l’occasion
de pratiquer encore la divine miséricorde – soixante-dix fois sept
fois. Et comme résultat, ces souvenirs qui auraient pu être une cause
de péché pour nous, deviennent une occasion d’exercer une vertu
héroïque, d’aimer parfaitement et de devenir parfait comme notre Père
céleste est parfait.
Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que je t’ai offensé plus de
soixante-dix fois sept fois et que ta miséricorde est sans borne.
Comment puis-je te remercier pour tant de bonté envers moi ?
Maintenant que j’ai été l’objet de ton amour divin, je puis le
refléter. J’aurai de nombreuses occasions aujourd’hui de te laisser
vivre et aimer en moi. Aide-moi à être docile à ta grâce et ainsi, à
la transmettre à d’autres.
Résolution Je ferai un examen de conscience pour voir s’il n’y a pas
quelqu’un à qui je n’ai pas pardonné. Dans ce cas, je pardonnerai à
cette personne avec l’aide de Dieu.
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mardi 9 novembre 2010
Temples vivants
Saint Jean 2,13-22
Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem. Il
trouva installés dans le Temple les marchands de bœufs, de brebis et
de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les
chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs bœufs ; il jeta
par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit
aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Ne faites pas de la
maison de mon Père une maison de trafic. » Ses disciples se
rappelèrent cette parole de l’Écriture : L’amour de ta maison fera mon
tourment. Les Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous
donner pour justifier ce que tu fais là ? » Jésus leur répondit : «
Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs
lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais le Temple dont il
parlait, c’était son corps. Aussi, quand il ressuscita d’entre les
morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent
aux prophéties de l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Prière d’introduction Père céleste, je crois que tu m’as créé et que
tu partages ta vie avec moi par le don de l’Esprit Saint. Je veux être
un signe de ta bonté par la manière dont j’imite ton Fils, Jésus-
Christ.
Demande Seigneur, aide-moi à t’accueillir dans mon cœur, et donne-moi
la force de laisser de côté tout ce qui me sépare de toi.
Points de réflexion
1. Mes priorités. Quelle importance donnons-nous à l’adoration de Dieu
dans nos vies quotidiennes ? La journée est-elle si remplie que nous
n’avons pas beaucoup de temps pour Dieu ? Jésus nous rappelle
aujourd’hui que Dieu mérite la première place dans nos vies. Si nous
donnons plus d’importance au gain personnel qu’à notre relation avec
Dieu, alors nous devons ajuster nos priorités. Notre amour pour Dieu
ne porte pas d’étiquette et n’a pas de prix. Par son exemple dans le
temple, Jésus nous montre combien son amour pour le Père est profond,
et combien son souci pour la gloire de son Père est fort.
2. Un signe du Ciel. Parfois Dieu a montré sa présence parmi le peuple
choisi de manière spectaculaire – en séparant la Mer Rouge pour
permettre aux Israélites de s’échapper aux Egyptiens, par exemple.
Dans l’évangile d’aujourd’hui, Jésus dit au peuple que le plus grand
signe de la présence de Dieu sera sa résurrection des morts. La vie
éternelle, le bonheur éternel, est la promesse que Jésus offre à tous
ceux qui l’aiment et qui lui sont fidèles.
3. Tu es proche. "Le Temple dont il parlait, c’était son corps." En
tant que chrétiens, nous croyons que le baptême fait de nous des fils
et des filles de Dieu et des frères et des sœurs du Christ. Nous
devenons aussi des temples vivants de l’Esprit Saint. Quel grand
trésor nous possédons dans nos âmes par la grâce ! Comme avec toute
possession de valeur, nous devons en prendre soin. Par nos pensées
aimables, nos paroles encourageantes, et nos actions généreuses, nous
devenons une demeure digne de l’Esprit Saint.
Dialogue avec le Christ Jésus, par tes paroles et par tes actions, tu
me guides sur le chemin qui mène au ciel. Avec toi à mes côtés je sais
que je ne trébucherai pas. Reste avec moi toujours.
Résolution Je lirai la Bible pendant cinq minutes aujourd’hui, à la
place du temps que je passerais normalement à écouter de la musique,
regarder la télévision ou jouer à l’ordinateur
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mercredi 10 novembre 2010
Maître, prends pitié de nous
Saint Luc 17,11-19
Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre.
Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends
pitié de nous. » En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer
aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux,
voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à
pleine voix. Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui
rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus demanda : « Est-
ce que tous les dix n’ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où
sont-ils ? On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il
n’y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi
t’a sauvé. »
Prière d’introduction Seigneur, merci pour tes dons immenses et
nombreux. Tu veux me guérir et me faire sortir de mon péché. Que par
toute ma vie je glorifie ton nom. Que je proclame ta bonté à tous ceux
qui me voient et m’entendent. Que ton nom soit loué à jamais !
Demande Inspire-moi, Seigneur, une gratitude sans fin.
Points de réflexion
1. L’amour du Christ. Un homme dévoile les profondeurs de sa personne
par la manière dont il agit envers les autres. C’est particulièrement
vrai quand quelqu’un lui demande de l’aide. Jésus avait beaucoup de
choses à faire. Il devait accomplir la mission du Père. Il n’avait que
trois ans pour prêcher l’évangile, jeter les fondements de l’Eglise,
former les apôtres, et offrir sa vie comme sacrifice au Père.
Pourtant, le Christ n’est jamais trop occupé pour écouter les demandes
des hommes. Il n’est pas indifférent au bien-être de chacun. Il les
connait tous par leur nom. A chacun, il fait don de son amour. Quelle
est mon attitude envers mes proches ? Est-ce que je contemple
l’exemple du Christ, Bon Berger, et est-ce que je cherche à l’imiter
dans ma vie ?
2. Blessé par amour. Sur les dix lépreux, saint Luc nous raconte que
un seul est revenu remercier Jésus. Il leur avait redonné à tous la
santé. Ce don externe est le reflet d’un acte plus profond de sa part,
un acte d’amour. Il les a guéris parce qu’il les a aimés et il leur a
donné beaucoup plus qu’un corps sain. Il leur a donné son amour. Un
seul est revenu pour le remercier, rendre amour pour l’amour. Le cœur
du Christ a dû être profondément blessé de voir un tel égoïsme et tant
d’ingratitude de la part de l’homme. La déception dans sa voix est
presque audible. La blessure portée à son cœur est presque visible.
Comment est-ce que je réagis face à l’ingratitude ou l’indifférence ?
Que fais-je pour acquérir un cœur magnanime envers tous ?
3. La générosité de Dieu. Une plus grande récompense encore attend
ceux qui rendent amour pour amour. Les neuf lépreux sont allés leur
chemin, guéris dans leur corps. Le Samaritain a reçu le don de la foi.
Il ne l’avait pas demandé. Il avait seulement demandé un corps sain.
Mais le Seigneur, qui aime les siens et se soucie vraiment d’eux, lui
a donné le don gratuit de la foi. Maintenant il est guéri corps et
âme. Dieu ne se laisse jamais surpassé en générosité. Il pourrait
faire tellement plus pour nous, si seulement nous le laissions faire.
Mais trop souvent nous passons notre chemin. Nous oublions de
remercier le Seigneur des nombreux dons qu’il nous fait chaque jour,
même celui de la vie.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, seul le Samaritain est revenu
remercier le Père, source de tout bien. Tu lui as accordé le don qui
surpasse la santé d’esprit et de corps, le don de la foi. Accorde-
nous, Seigneur, la grâce d’être reconnaissant pour les nombreux et
merveilleux dons que nous avons reçus de toi.
Résolution Aujourd’hui, je trouverai un moment pour remercier
sincèrement le Seigneur du don de la foi.
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jeudi 11 novembre 2010
Le royaume de Dieu
Saint Luc 17,20-25
Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de
Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d’une manière
visible. On ne dira pas : ’Le voilà, il est ici !’ ou bien : ’Il est
là !’ En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Et
il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un
seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous
dira : ’Le voilà, il est ici ! il est là !’ N’y allez pas, n’y courez
pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout
à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son Jour sera là. Mais
auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par
cette génération. »
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es ici présent et,
d’une façon particulière, présent dans mon âme. Je te rends grâce pour
le don de ta présence. Je te loue et je t’adore. Pendant ces quelques
moments de prière, aide-moi à mieux entendre cette voix intérieure au
fond de mon cœur. Donne-moi la force de répondre à ton amour et à ta
grâce comme tu le souhaites.
Demande Seigneur, aide-moi à reconnaître ta voix.
Points de réflexion
1. Un manque de foi. Est-ce que les Pharisiens cherchaient vraiment à
apprendre du Christ quand viendrait le royaume de Dieu ? Ne sont-ils
pas venus plutôt pour défier son enseignement sur le Royaume ? Ils ne
sont pas approchés de Jésus Christ pour chercher la vérité. Tout ce
qui les intéressait c’était de montrer que Jésus était un imposteur.
Ils ont saisi cette occasion où Jésus parlait du royaume de Dieu.
Plusieurs fois, il avait dit que le Royaume était déjà présent. Les
Pharisiens pensaient que Jésus affabulait : il n’y avait pas de roi à
Jérusalem et le peuple continuait à payer des impôts au Romains. Ils
étaient persuadés que l’établissement du Royaume de Dieu signifiait
que le Messie régnerait sur le plus grand royaume du monde, Israël.
2. Des cœurs fermés. Ces Pharisiens avaient entendu parler des
nombreux miracles opérés par le Seigneur. Peut-être même en avaient-
ils été les témoins. Pourtant, ils l’ont approché pour le discréditer.
Cela ne les intéressait pas de découvrir la volonté de Dieu. Ils n’ont
pas voulu apprendre car ils avaient fermé leurs cœurs à la foi. Ils
ont refusé l’évidence même des miracles et ils ont fermé leurs
oreilles aux enseignements de Jésus. Ils ont laissé leurs cœurs
s’endurcir. En raison de leur manque de foi, ils n’ont pas reconnu la
personne divine du Christ, ni sa réponse : " le règne de Dieu est au
milieu de vous. "
3. La foi mène à l’amour et au bonheur. Les Pharisiens cherchaient ce
que nous recherchons tous : le bonheur. Ils ne sont pas venus demander
au Christ le don de la foi afin de voir le Royaume. Leurs cœurs
étaient la terre dure et froide où la graine de la grâce ne peut pas
porter du fruit. Ils avaient entendu et ils avaient vu, mais ils ont
refusé de croire. Puisqu’ils ont refusé de croire en Jésus, ils se
sont éloignés de lui sans découvrir le bonheur. C’est une tragédie
terrible qui se répète tout au long de l’histoire du monde. L’homme se
tient en présence de son Créateur et ne veut pas s’ouvrir à la réalité
de la grâce de Dieu. Le bonheur qu’ils cherchent, le repos que leurs
cœurs désirent était à leur portée mais ils n’ont pas reconnu le don
qui leur était offert. Ils ont refusé la foi qui les aurait menés à
l’amour. Pour finir, ils ont refusé le don de l’amour.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, je sais que toi seul peut
satisfaire les aspirations de mon cœur. Parfois j’agis bêtement en
choisissant des créatures au lieu du Créateur. En effet, il m’arrive
de croire que je suis l’artisan de mon bonheur et que je peux
l’atteindre tout seul. Naturellement ce n’est pas vrai. Un seul chemin
mène au bonheur en ce monde et dans le monde à venir et c’est toi.
Seigneur, prends mon cœur que je puisse toujours t’aimer par-dessus
tout.
Résolution Je prendrai quelques minutes à la fin de la journée pour
voir si mon cœur est centré sur le Christ et sa volonté ou sur moi et
mes désirs égocentriques. Je renouvellerai mon attachement total à
Jésus
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vendredi 12 novembre 2010
Quand viendra le fils de l’homme, tout sera comme d’habitude
Saint Luc 17,26-37
Jésus disait à ses disciples : « Ce qui se passera dans les jours du
Fils de l’homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé.
On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans
l’arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir. Ce sera
aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on
achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth
sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de
soufre qui les a tous fait mourir ; il en sera de même le jour où le
Fils de l’homme se révélera. Ce jour-là, celui qui sera sur sa
terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende
pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ,
qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui
cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la
sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront
dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes
seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise,
l’autre laissée. » Les disciples lui demandèrent : « Où donc,
Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où il y a un corps, là aussi se
rassembleront les vautours. »
Prière d’introduction Je t’aime, Seigneur, parce que tu es l’amour
même. Pardonne tout ce qui en moi ne vient pas de ton amour et ne le
reflète pas. Si je dois devenir ce que tu veux que je sois, cela ne
surviendra que si je te permets d’agir en moi.
Demande Seigneur, fais-moi le don de l’espérance pour que je puisse
évaluer le temps et les créatures à la lumière de l’Eternité.
Points de réflexion
1. Quand vous l’attendrez le moins. Cette prophétie nous dit que quand
le Seigneur reviendra les gens seront occupés à manger, boire,
acheter, vendre, planter, construire, etc. Aucune de ces activités
n’est moralement discutable. Au contraire, elles sont toutes
nécessaires à la vie courante et les gens doivent s’en préoccuper.
Toutefois, vues à la lumière de l’Eternité, elles sont banales et
infécondes. Le Second Avènement nous le révèle. En dépit de cela, nous
sommes tentés de leur donner une valeur absolue ou, pour le moins,
trop grande. Nous attendons de grands résultats de nos activités et
pourtant ils sont rares. La vie terrestre promet ce qu’elle ne peut
pas accomplir : elle promet l’immortalité alors qu’elle est mortelle.
Elle nous attire par des prémisses que la foi seule peut réaliser.
2. Aussi sûrement que la mort et les impôts. Que le Fils de l’Homme
vienne ou ne vienne pas, là n’est pas la question. La question est :
quand ? Il viendra à son heure et en son temps mais il viendra
sûrement. Que nous soyons riches ou pauvres, raffinés ou rustiques,
lettrés ou ignorants, notre existence changera radicalement à sa
venue. Le temps n’aura plus de prise sur nous : « Vanité des vanités
», dit Qoheleth, « Vanité des vanités ! Tout est vanité ! Quel profit
y a-t-il pour l’homme de tout le travail qu’il fait sous le soleil ?
» (Ecclésiaste 1, 2-3) Comme des acteurs à la fin de la pièce, nous
laisserons derrière nous nos personnages pour embrasser la vraie vie :
le Christ qui vit en nous. Les difficultés de cette vie n’auront plus
d’importance et, pour reprendre la comparaison, même les accessoires
de cette vie deviendront inutiles. Un seul désir nous exaltera : voir
Dieu face à face et jouir d’une communion intime et éternelle avec
Lui.
3. Quel est le but de ma vie ? Le but, la « substance » de ma vie est
tout ce qui la constitue : mon travail, mes ambitions, mes intérêts,
mes aspirations, toutes ces choses que j’ai choisies ici, sur terre.
J’ai entendu un homme dire un jour « Ma femme va à la messe pour nous
deux. » Et si la femme allait au ciel pour les deux ? Si nous voulons
prendre Dieu sérieusement, alors il faut prendre ses paroles comme
étant vraies et immuables. Certains, a-t-il dit, « seront pris, les
autres laissés ». Alors, cherchons à vivre une vie selon Dieu plutôt
qu’une longue vie ou une vie remplie de richesses, de satisfactions.
En y réfléchissant, y aurait-il quelque chose à changer dans ma
manière de vivre ?
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus-Christ, Roi de l’univers, tu as
créé toutes choses et tu as dit qu’elles étaient bonnes. Pourtant, la
création n’a de valeur que comparée à toi. Aide-moi à voir la création
entière à la lumière de ton plan salvifique. Ne me laisse jamais
donner une importance indue à des choses secondaires et garde mes
priorités dans le droit fil de ton plan éternel.
Résolution Je prendrai du temps aujourd’hui pour être seul avec le
Christ. J’examinerai mon cœur pour voir s’il n’y a pas des choses dans
ma vie qui exigent trop d’attention et me distraient du plan de Dieu.
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samedi 13 novembre 2010
La meilleure situation possible
Saint Luc 18,1-8
Jésus dit une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut
toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un
juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes. Dans cette
même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : ‘Rends-moi
justice contre mon adversaire.’ Longtemps il refusa ; puis il se dit :
‘Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme
commence à m’ennuyer : je vais lui rendre justice pour qu’elle ne
vienne plus sans cesse me casser la tête.’ » Le Seigneur ajouta : «
Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice ! Dieu ne fera-t-il pas
justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu’il
les fait attendre ? Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera
justice. Mais le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la
foi sur terre ? »
Prière d’introduction Je t’aime, Seigneur, parce que tu es l’amour
même. Pardonne tout ce qui en moi ne vient pas de ton amour et ne le
reflète pas. Si je dois devenir ce que tu veux que je sois, cela ne
surviendra que si je te permets d’agir en moi.
Demande Seigneur, accorde-moi la foi dont j’ai besoin pour m’approcher
de toi avec confiance et persévérance.
Points de réflexion
1. La pire des situations. Le Christ décrit une situation pénible, la
pire qui soit. En effet, la plus vulnérable des personnes – une veuve
sans ressources - est aux prises avec un juge puissant et corrompu.
Cela ne l’arrête pas. Elle ne perd rien à continuer ses plaintes En
dépit de l’humiliation des fréquents rejets, elle persiste et
persiste, et finalement, elle obtient gain de cause. Jésus nous donne
cet exemple comme façon dont nous devons poursuivre notre vie de
prière. Il nous dit quelle forme elle doit prendre. Les élus qui
‘crient vers Dieu jour et nuit’ dont parle Jésus montre son désir de
nous voir accompagner toute notre vie d’une prière fervente.
2. La meilleure des situations. Le Christ décrit ensuite la réalité
qui est la nôtre, la meilleure qui soit. Contrairement à ce juge qui
est dans le monde, nous avons un juge qui est juste. Contrairement à
ce juge du monde, nous avons un juge qui est aimant, un Père qui
pourvoit à nos besoins. De plus, le Christ nous dit que Dieu répond
sans délai. Cependant, la plupart d’entre nous ont une vie de prière
déficiente. Peu d’hommes ont une vie de prière solide et exigeante.
Ils prient de temps à autre, quand ils ressentent un besoin d’aide
particulier, quand ils sont en difficulté, qu’ils craignent un danger
ou qu’ils sont dans l’inquiétude. Quelquefois, ils réduisent même la
prière à des ordres, demandant à Dieu « que ma volonté soit faite »
plutôt que de s’en tenir à la version originale qui nous a été
enseignée par le Christ lui-même. Quand Dieu ne semble pas se
conformer à nos désirs, la pureté de nos intentions est mise à
l’épreuve. Contrairement à cette veuve importune, nous avons tous eu,
un jour, une réponse autre que celle que nous attendions de Dieu.
Comment ai-je réagi ? Est-ce que je veux que la volonté de Dieu soit
faite ou suis-je attaché à la mienne.
3. Pouvons-nous vraiment « prier toujours » ? Nous pouvons penser que
cette injonction à « prier toujours » est une exagération, une
hyperbole, semblable à « Soyez parfaits comme votre Père céleste est
parfait ». Mais le Seigneur est la Vérité et il n’emploie pas des mots
sans valeur ou des « slogans ». Quand il dit quelque chose, il tient à
ce qu’il dit, comme soyez parfaits ou priez toujours. Ces paroles sont
plus que des suggestions. Comment satisfaire à son commandement de
prier toujours ? La prière est plus qu’une activité : elle dépend
toujours de notre relation avec Dieu. Si nous sommes amoureux de Dieu,
nous pensons à lui matin, midi et soir. Nous découvrons sa volonté en
tout et reposons notre cœur et notre esprit en lui. Tout ce que nous
avons à faire c’est de vivre en ayant conscience que nous sommes
continuellement en sa présence et élever nos cœurs et nos esprits vers
lui. Nous pouvons toujours désirer Dieu : c’est cela prier toujours.
En vérité, c’est la meilleure des prières.
Dialogue avec le Christ Seigneur, Jésus-Christ, je te remercie de
m’inviter à cette relation intime avec toi. Je sais que je ne suis
jamais loin de tes pensées. Je t’en prie, sois près des miennes
puisque je prends l’habitude d’invoquer ta présence tout au long du
jour. Je te cherche impatiemment et je te désire. Aide-moi à te garder
toujours dans mon cœur, toujours devant mes yeux.
Résolution Pour mettre en pratique ce souci de la présence de Dieu, je
l’invoquerai à chaque fois que je sors ou que j’entre dans ma maison.
Quand cela sera devenu une habitude, je la prolongerai jusqu’à ce que
Dieu accompagne chacune de mes actions.
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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