CENTRO ANTI-BLASFEMIA
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to LE MONDE CHRETIEN
dimanche 30 janvier 2011
Tous des saints
Saint Matthieu 5,1-12
Quand Jésus vit toute la foule qui le suivait, il gravit la montagne.
Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent. Alors, ouvrant la bouche,
il se mit à les instruire. Il disait : « Heureux les pauvres de cœur :
le Royaume des cieux est à eux ! Heureux les doux : ils obtiendront la
terre promise ! Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront
rassasiés ! Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu ! Heureux les artisans de
paix : ils seront appelés fils de Dieu ! Heureux ceux qui sont
persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux ! Heureux
serez-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit
faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-
vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense sera grande dans
les cieux ! »
Prière d’introduction Seigneur, je reconnais ma dépendance vis-à-vis
de toi, je me mets en ta présence. Je crois que tu es mon Seigneur et
Dieu. J’espère dans la puissance de ta grâce qui travaille dans ma vie
et j’espère dans l’éternité que tu as préparée pour moi. Je t’aime
pour les nombreuses bénédictions et les dons dont tu me combles. Aide-
moi à t’aimer dignement en retour. Sans toi je ne peux rien faire,
alors viens à mon secours aujourd’hui.
Demande Seigneur Jésus, aide-moi à assimiler les béatitudes dans ma
vie quotidienne pour que je puisse devenir un meilleur témoin de ton
amour.
Points de réflexion
1. Où se trouvent mes valeurs ? Chacune des béatitudes est un défi qui
inverse les valeurs du monde. Elles sont une invitation à réfléchir
sur nos valeurs. Si nous mettons nos cœurs et nos énergies dans les
valeurs du monde (l’avarice, la gourmandise et l’auto-complaisance, la
joie et l’amusement superficiel, la vanité), on peut en profiter pour
un temps, mais elles ne durent pas et ne nous enrichissent pas. Si
nous avons à cœur et mettons toute notre énergie à être agréable à
notre Créateur et à suivre le Christ, même si nous avons toutes sortes
d’ennuis, notre bonheur sera durable. Avec la venue du Christ, les
valeurs humaines pénètrent le plan de notre rédemption et sont ainsi
promues et transformées. Le christianisme ne supprime pas ou ne sous-
estime pas les valeurs humaines, mais il leur donne une nouvelle
direction, un nouvel esprit et une nouvelle signification. C’est de là
que naissent les valeurs chrétiennes que le Christ nous a transmis
dans son message évangélique. Les béatitudes nous offrent une
radiographie de ce que le cœur d’une personne centrée sur l’Evangile
doit être : pauvre en esprit, doux, miséricordieux, pur, en quête de
justice et de paix, patient au milieu de la persécution.
2. Où puis-je chercher le bonheur ? Le Catéchisme de l’Église
Catholique au numéro 1717 nous dit « les béatitudes répondent au désir
naturel de bonheur. Ce désir est d’origine divine : Dieu l’a mis dans
le cœur de l’homme afin de l’attirer à Lui qui seul peut le combler. »
Saint Augustin écrit : « Comment est-ce donc que je te cherche,
Seigneur ? Puisqu’en te cherchant, mon Dieu, je cherche la vie
heureuse, fais que je te cherche pour que vive mon âme, car mon corps
vit de mon âme et mon âme vit de toi » (Confessions 10, 29). Seulement
dans la prière puis-je orienter mon cœur vers le Christ et vers les
béatitudes qu’il a préparées pour moi. Marie est l’exemple d’une
personne qui a réfléchi et vécu parfaitement les Béatitudes.
3. Le chemin de l’éternité Jésus clarifie les notions de sainteté et
de vie éternelle en soulignant le chemin qui mène vers elles. Le point
de départ est notre propre condition humaine, dans laquelle la
souffrance n’est pas un hasard, mais plutôt une réalité liée à la
structure même de notre vie. Jésus n’est pas venu pour en finir avec
la souffrance, mais pour la racheter en en faisant une voie de salut
et de bonheur éternel. La pauvreté, les afflictions, les injustices et
les persécutions n’anéantissent pas, mais au contraire ennoblissent et
purifient, quand elles sont acceptées avec un cœur humble et docile à
la volonté de Dieu, un cœur dont la sérénité vient de la foi en Jésus-
Christ et du désir de partager sa passion. Elles nous rendent capables
d’aimer le Sauveur souffrant et par conséquent dignes de partager sa
gloire. Cela ne signifie pas que nous ne puissions pas essayer de nous
défendre ou d’éviter - dans la mesure du possible - ces maux, mais
s’ils se produisent, nous pouvons les utiliser pour notre bien.
Dialogue avec le Christ Seigneur, aide-moi à vivre les Béatitudes
aujourd’hui et à voir avec les yeux de la foi, le bonheur qu’elles
procurent. Aide-moi à tirer profit de toutes les souffrances qui
pourraient m’atteindre afin de les convertir en une source de grâce.
Même si je me sens incapable de vivre ces idéaux par mes propres
forces, j’ai une grande confiance dans le pouvoir de ta grâce.
Résolution Je vais choisir l’une des béatitudes et faire un effort
particulier pour la vivre aujourd’hui.
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lundi 31 janvier 2011
Regard sur les choix irrévocables
Saint Marc 5,1-20
Ils arrivèrent sur l’autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un
esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ; il habitait dans
les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une
chaîne ; en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds
et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et
personne ne pouvait le maîtriser. Sans arrêt, nuit et jour, il était
parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec
des pierres. Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant
lui et cria de toutes ses forces : « Que me veux-tu, Jésus, Fils du
Dieu très-haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! » Et
il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui répond : « Je
m’appelle Légion, car nous sommes beaucoup. » Et ils suppliaient Jésus
avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. Or, il y
avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui
cherchait sa nourriture. Alors, les esprits mauvais supplièrent
Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il
le leur permit. Alors ils sortirent de l’homme et entrèrent dans les
porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs, et ils s’étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle
dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui
s’était passé. Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis,
habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte. Les témoins leur racontèrent
l’aventure du possédé et l’affaire des porcs. Alors ils se mirent à
supplier Jésus de partir de leur région. Comme Jésus remontait dans la
barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n’y
consentit pas, mais il lui dit : « Rentre chez toi, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa
miséricorde. » Alors cet homme s’en alla, il se mit à proclamer dans
la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et
tout le monde était dans l’admiration.
Prière d’introduction Seigneur, augmente ma foi, mon espérance et mon
amour en toi. J’ai été créé par toi et pour toi, pour partager ta
béatitude éternellement avec les saints et les anges. Puisse ma foi
affermir ma résolution de vivre pour toi et de surmonter les
tentations avec la puissance de l’amour. J’ai besoin de ta présence
près de moi.
Demande Seigneur Jésus, accorde-moi la grâce d’être bien conscient des
conséquences éternelles de mes choix en matière morale et augmente ma
foi en toi.
Points de réflexion
1. Crainte constante de l’éternité. Comme Jésus descendait de la
barque, un « homme sortant des tombeaux et possédé d’un esprit impur
vint aussitôt à sa rencontre. » Les esprits impurs sont des anges
déchus ou des démons. L’Eglise nous enseigne que les anges déchus ont
été créés par Dieu mais qu’ils se sont révoltés contre lui. Ils ont
suivi Satan, ou le démon, qui était à l’origine un ange de lumière.
(CEC n° 391-395). Ils ont été créés par Dieu pour aimer et être aimés
de lui, mais puisqu’ils se sont révoltés, ils n’ont plus d’endroit
pour se reposer et connaître la paix. Ils vivent dans un éternel
tourment car ils se trouvent éloignés de Dieu, du fait de leur libre
choix influencé par l’orgueil. Le Christ nous invite à le choisir
librement par amour et à connaître la joie et la paix qu’apporte,
maintenant et pour l’éternité, le fait de l’aimer et de vivre pour
lui.
2. Les lourdes conséquences de nos choix. Le choix désastreux des
anges de rejeter Dieu leur a conduit à l’éternelle damnation. Ne sous-
estimons pas le poids de nos choix dans l’ordre moral et efforçons-
nous à agir en conséquence. Combien nos pauvres choix sont imprudents
par moments, mettant nos âmes en péril ! Combien de fois le Christ
parle de l’importance d’acquérir la vertu et de surmonter le mal dans
nos vies ! « Et si ta main droite entraîne ta chute, » nous met-il en
garde vigoureusement, « coupe-la et jette-la loin de toi. Car il est
préférable que périsse un seul de tes membres et que ton corps tout
entier ne s’en aille pas dans la géhenne. » (Matthieu 5, 30)
3. Une vérité qui donne à réfléchir. Le Catéchisme nous dit que la
damnation des anges déchus n’est pas due à un défaut de l’infinie
miséricorde divine mais au caractère irrévocable de leur choix. Puis,
suivent ces paroles qui font réfléchir : « Il n’y a pas de repentir
pour eux après la chute comme il n’y a pas de repentir pour les hommes
après la mort. » (Catéchisme n°393) Cependant, tant qu’il y a de la
vie, il y a de l’espoir. Pendant cette vie, nous avons la possibilité
de nous convertir, de nous repentir et de retourner vers Dieu en
acceptant sa miséricorde.
Dialogue avec le Christ Seigneur, Tu as créés les anges avec un amour
éternel, avec une intelligence et une volonté angéliques. Néanmoins,
ils se sont révoltés contre toi par orgueil et égoïsme. Moi aussi je
lutte contre l’orgueil Donne-moi une saine crainte du Seigneur et la
ferme résolution de pratiquer quotidiennement l’humilité et l’amour
pour toi
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mardi 1er février 2011
Toucher le Seigneur
Saint Marc 5,21-43
Jésus regagna en barque l’autre rive, et une grande foule s’assembla
autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue,
nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie
instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui
imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. » Jésus
partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu’elle
l’écrasait. Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze
ans... - Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux
médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune
amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré - ... cette
femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus, vint par derrière
dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je
parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » A
l’instant, l’hémorragie s’arrêta, et elle ressentit dans son corps
qu’elle était guérie de son mal. Aussitôt Jésus se rendit compte
qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il
demandait : « Qui a touché mes vêtements ? » Ses disciples lui
répondaient : « Tu vois bien la foule qui t’écrase, et tu demandes :
‘Qui m’a touché ?’ » Mais lui regardait tout autour pour voir celle
qui avait fait ce geste. Alors la femme, craintive et tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit
toute la vérité. Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va
en paix et sois guérie de ton mal. » Comme il parlait encore, des gens
arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille
vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus,
surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas,
crois seulement. » Il ne laissa personne l’accompagner, sinon Pierre,
Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de
synagogue. Jésus voit l’agitation, et des gens qui pleurent et
poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette
agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. » Mais
on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec
lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’accompagnent. Puis
il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de
l’enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune
fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et
se mit à marcher-elle avait douze ans. Ils en furent complètement
bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne
ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.
Prière d’introduction Seigneur Jésus, tu nous as enseigné : "Demandez,
vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous
sera ouverte."(Matthieu 7,7). Tu m’invites à m’approcher de toi comme
un petit enfant, confiant, sûr de recevoir une réponse pleine d’amour.
Je le crois Seigneur : tu entendras ma prière si je fais ma demande
avec un coeur sincère — comme je le fais maintenant.
Demande Seigneur, que je fasse l’expérience de ta miséricorde et de
ton amour.
Points de réflexion
1. " Si je parviens à toucher seulement son vêtement." Seigneur,
souvent tu sembles si loin de nous. Je crois que tu es Dieu, le tout-
puissant. Cependant, Seigneur, je crois que tu veux que m’approche de
toi. Aussi grand et aussi puissant que tu puisses être, tu m’invites à
venir à toi comme un petit enfant. Et je le fais si peu souvent ! Je
voudrais prendre exemple sur cette femme souffrant d’une hémorragie
qui cherche à te toucher ! Comme sa foi est grande ! Tout ce qu’elle
veut, c’est d’avoir un contact avec toi. Elle ne cherche pas beaucoup,
juste un bref moment. Souvent ma vie semble aller si rapidement que je
ne cherche même pas cela. Je m’inquiète de mes propres affaires, et je
deviens si préoccupé de mes propres problèmes que je ne pense même pas
à te les apporter. Cela parait si simple ! Qu’est-ce qui m’empêche
d’adopter la même attitude que cette femme ?
2. " Qui m’a touché ?" Seigneur, comme tu dois être heureux de sentir
que quelqu’un a cherché à te toucher. Tant de fois tu t’émerveilles de
notre foi, aussi petite soit-elle. Tu as été en admiration devant la
foi du centurion quand il t’a dit : " dis seulement un mot, et mon
serviteur sera guéri. " (Luc 7,7). Le "bon larron" a eu un élan de foi
alors qu’il mourait à tes côtés. Tu lui as promis qu’il serait avec
toi au paradis le jour même. Cette femme a cru que tu pouvais changer
sa vie, et elle t’a cherché. Combien de fois te touchons-nous ?
Combien de fois te cherchons-nous ?
3. " Ta foi t’a sauvée." C’est sa foi en toi, Seigneur, qui a inspiré
cette femme de toucher ton manteau. Elle a cru que cela suffirait pour
que tu la guérisses. Elle sait qui elle est : une créature que le Père
a faite, une pauvre âme nécessitant de l’aide. Peut-être a-t-elle
essayé de se débrouiller seule, cherchant des traitements de la
médecine. Ils ont seulement empiré son état. Maintenant elle demande
ton aide. Non seulement tu l’aides, Seigneur, mais tu la sauves. Tu
désires faire la même chose pour moi, si je viens simplement à toi
avec ma demande. Seigneur, je dépends totalement de toi. J’ai besoin
de toi pour tout. Par moi-même je ne peux rien faire, mais avec toi je
peux tout faire. Aide-moi à dire, comme saint Paul, « je vis, mais ce
n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » (Galates 2, 20).
Dialogue avec le Christ Seigneur, je reconnais que tu veux que je te
touche comme la femme hémorragique l’a fait. Je crois, Seigneur, que
tu attends de moi que je vienne à toi comme elle l’a fait. Tout ce que
j’ai à faire c’est d’étendre la main et de te toucher. Tu seras là
pour répondre à ma prière.
Résolution Pendant la journée, je ferai deux actes de foi afin de
toucher le Seigneur qui attend que je vienne chercher chez lui mon
appui
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mercredi 2 février 2011
Surprise et étonnement
Saint Luc 2,22-40
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification,
les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au
Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe
masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en
offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de
tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un
homme appelé Siméon. C’était un homme juste et religieux, qui
attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir
vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Siméon vint au Temple.
Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites
de la Loi qui le concernaient. Siméon prit l’enfant dans ses bras, et
il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton
serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont
vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton
peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on
disait de lui. Siméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois,
ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup
en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton cœur sera
transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes
d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne,
fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de
mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne
s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et
la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les
louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la
délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que
prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur
ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli
de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
Prière d’introduction Seigneur, que mes yeux te voient comme le
véritable Sauveur, l’unique Rédempteur et la Parole coéternelle du
Père. Puissé-je comprendre pleinement que tu es un trésor de la plus
haute valeur, le suprême, le Tout-Puissant, le créateur et le maître
de l’univers et mon Seigneur et mon Dieu. Fais croître ma foi et mon
amour pour toi.
Demande Puisse cette connaissance profonde de celui que tu es me
conduise à t’obéir dans la joie,- et parfois l’héroïsme,- par amour
pour toi.
Points de réflexion
1. La vertu de religion. Marie et Joseph pratiquaient la vertu de
religion, accomplissant tout ce qui était exigé par la religion juive,
conduisant Jésus à Jérusalem pour l’offrir à Dieu et lui offrir deux
tourterelles ou deux pigeons en sacrifice. L’obéissance à la religion
et à l’autorité religieuse était une façon concrète de plaire au Père
du ciel et de vivre leur foi d’une manière vraie et réelle. La vraie
foi conduit à l’humilité et soutient l’effort d’obéir à Dieu en tout
ce qu’il me demande. Ils sont nombreux parmi ceux qui m’entourent à
accomplir leurs devoirs et leurs engagements religieux pour des
raisons dénuées de sens. Une foi vivante conduit à une obéissance sans
contrainte et aide à remplir ses obligations par amour. Seigneur, fais
que je te demeure fidèle, à toi, à ma foi catholique et à tout ce
qu’elle exige de moi.
2. Mes yeux l’ont vu. « Mes yeux ont vu le salut ». Est-ce là une
exagération de la part de Siméon ? Cet enfant est-il vraiment celui,
l’unique Sauveur qui doit sauver le monde ? Qu’est-ce que l’Eglise
enseigne ? « La doctrine de la foi doit être crue fermement qui
proclame que Jésus de Nazareth, fils de Marie, et lui seul, est le
Fils et le Verbe du Père. La Parole qui ‘ était auprès de Dieu depuis
le commencement’ (Jean 1,2) est le même que celui ‘qui s’est fait
chair ’(Jean 1 :4). En Jésus, ‘le Christ, le fils du Dieu vivant’ (Mt
16,16) ,’ la plénitude de la divinité habite en Lui
corporellement’(Col 2,9). Il est le Fils en qui se trouve la
Rédemption….. Car il a plu à Dieu de faire habiter en Lui toute
plénitude et de tout réconcilier par lui et pour lui sur la terre et
dans les cieux par le sang de sa croix’ (Col 1 ,13-14 ; 19-20).
3. Je crois en Jésus-Christ. Seigneur, je veux m’arrêter pour méditer
lentement, attentivement, sur ce qu’on dit de toi tel qu’enseigné par
les paroles du Symbole de Nicée. Puisse la vérité de ta nature
engendrer en mon cœur un amour humble et déférent. « Je crois en un
seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant
tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière,
vrai Dieu né du vrai Dieu. Engendré, non pas créé, de même nature que
le Père et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour
notre salut, il descendit du ciel. Par l’Esprit-Saint, il a pris chair
de la Vierge Marie et s’est fait homme. »
Dialogue avec le Christ Seigneur, tout est en toi. Tu es toutes choses
pour moi, personnellement. Chaque heure passée à chercher d’autres
sources de bonheur est du temps perdu. Je veux t’aimer par-dessus tout
et d’une façon intime et personnelle.
Résolution Tout au long de la journée aujourd’hui, je remercierai le
Christ de s’être fait homme pour me sauver et je rappellerai cette
grande vérité de foi à quelqu’un de mon entourage
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jeudi 3 février 2011
Apprendre à suivre les instructions
Saint Marc 6,7-13
Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux
par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur
prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n’est un bâton ;
de n’avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. «
Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Il leur
disait encore : « Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une
maison, restez-y jusqu’à votre départ. Si, dans une localité, on
refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la
poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. » Ils
partirent, et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils chassaient
beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux
malades, et les guérissaient.
Prière d’introduction Seigneur Jésus, je crois en toi, et je crois que
je dois suivre ta volonté dans tout ce que je fais. J’espère en toi,
et je mets mon espoir dans ce que tu as prévu pour moi aujourd’hui.
Apprends-moi à ne pas mettre mon espoir dans des choses créées, mais
en ta volonté. Seigneur, je t’aime, et je désire aimer ta volonté avec
une plus grande ferveur. Ouvre mon cœur afin que je réponde à ta
volonté, avec générosité et avec joie.
Demande Seigneur, aide-moi à transmettre ton message par mes paroles
et mes actions.
Points de réflexion
1. Deux par deux Notre Seigneur n’a pas envoyé les apôtres en mission
chacun de leur côté, mais par paires. Jésus a voulu qu’ils se rendent
compte que seuls, ils ne seraient pas assez forts. Ils seraient
vulnérables aux attaques. Ils pourraient succomber à la tentation et
au découragement. Les disciples de Jésus n’étaient pas seuls quand ils
ont travaillé pour mener à bien leur mission, et nous ne le sommes pas
non plus. La mission que Jésus nous a confiée peut être difficile
parfois, mais Jésus le sait. Il place des personnes sur notre chemin
pour nous aider et nous soutenir. Acceptons de bon gré d’avoir besoin
de l’aide des autres et que d’autres aient besoin de nous. Nous ne
sommes pas seuls !
2. Ne rien apporter Jésus a voulu que ses apôtres se rendent compte
que c’est lui le responsable de la mission. Jésus leur demande de
laisser derrière eux même des articles de base, nécessaires à
n’importe quel voyage. C’était une leçon radicale pour les apôtres,
comme elle l’est pour nous. Jésus ne veut pas que nous comptions sur
nos efforts personnels, nos biens, la technologie, ni aucun autre
élément pour réussir ou pour nous rassurer. Il est l’origine de tout
succès en nos vies, et lui seul donne la vraie sécurité. Jésus dit aux
apôtres de ne rien prendre avec eux, sauf lui-même.
3. Ils partirent Les apôtres sont allés prêcher le repentir et guérir
les malades. Ils ont fait confiance en Jésus et dans la mission qu’il
leur avait confiée. Ils ont vu que leurs efforts portaient du fruit.
Les personnes rencontrées ont été touchées. Ils changeaient les vies.
Nous ne rencontrons pas souvent des foules réceptives, ouvertes et
désireuses d’entendre parler du Christ et prêtes à changer de vie.
Nous trouvons souvent l’hostilité et l’opposition. Dans nos efforts
pour étendre le règne du Christ – que nous ayons des succès ou des
échecs – faisons lui confiance et rappelons-nous que Jésus ne nous
demande pas de réussir d’un point de vue humain mais de lui être
fidèles.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, tu m’as donné la mission de
propager ton évangile parmi les membres de ma famille, mes amis et mes
collègues – tous ceux que je rencontre. Aide-moi à être fidèle à cette
mission et à l’entreprendre comme tu le souhaites, et non pas de la
manière qui me satisfait le plus.
Résolution Je commencerai la lecture de l’Encyclique du Pape, Caritas
in veritate, en décidant d’un ryhtme de lecture à suivre pendant les
jours à venir ;
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vendredi 4 février 2011
Témoin de la vérité
Saint Marc 6,14-29
Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit
parler. On disait : « C’est Jean le Baptiste qui est ressuscité
d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des
miracles. » Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres
disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode
entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter,
Jean, le voilà ressuscité ! » Car c’était lui, Hérode, qui avait fait
arrêter Jean et l’avait mis en prison. En effet, il avait épousé
Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu
n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » 1 Hérodiade en
voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais
elle n’y arrivait pas parce qu’Hérode avait peur de Jean : il savait
que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il
l’avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait
l’entendre. Cependant, une occasion favorable se présenta
lorsqu’Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses
dignitaires, aux chefs de l’armée et aux notables de la Galilée. La
fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses
convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu
veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu
me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon
royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je
vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste.
» Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et
lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur
un plat la tête de Jean Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui
opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter
la tête de Jean. Le garde s’en alla, et le décapita dans la prison. Il
apporta 1a tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune
fille la donna à sa mère. Lorsque les disciples de Jean apprirent
cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Prière d’introduction Seigneur Dieu, ouvre mon esprit afin d’entendre
ta parole et de le recevoir dans mon cœur. Qu’elle soit pour moi la
parole qui donne la vie et qui guide mes actions ce jour et chaque
jour de ma vie. Que ma contemplation de ta parole me mette sur le
chemin sûr et certain de la vie éternelle.
Demande Seigneur, que mon amour pour toi soit fort et courageux et me
permette de témoigner de la vérité. Donne-moi la force de ne jamais
craindre les conséquences de mon engagement à tes côtés.
Points de réflexion
1. Parler vrai face au pouvoir. Bien qu’Hérode fût un tyran cruel,
Jean-Baptiste n’a pas hésité à condamner sa conduite adultère et à
dénoncer son péché publiquement. Jean a été mu par l’Esprit Saint pour
donner un témoignage et enseigner au peuple que personne ne peut
violer légitimement les commandements de Dieu, même pas un roi. Jean
n’a pas craint les conséquences de ses actions. Il savait que s’il
était fidèle, Dieu serait de son côté et que jamais il ne le
laisserait tomber, même s’il devait souffrir à cause de la vérité.
Soyons courageux, nous aussi, dans le témoignage que nous donnons dans
notre famille, avec nos amis et dans la société dans son ensemble.
Quand nous le ferons, Dieu sera avec nous et nous n’aurons rien à
craindre.
2. La parole qui touche. Marc nous dit qu’Hérode, bien qu’il fût
offensé quand Jean l’a accusé d’adultère, " aimait l’entendre." et "
était très embarrassé." Dans sa faiblesse morale, il a persisté dans
son péché, pourtant l’appel au repentir du prophète a touché sa
conscience. Hérode était dans la confusion. Quelque chose remuait dans
sa conscience. l’Esprit Saint parlait à son for intérieur afin de
l’emmener à regretter son péché. Dieu n’abandonne jamais le pécheur,
mais lui donne la grâce de se tourner de nouveau vers lui. Il ne faut
jamais perdre espoir pour quel qu’un qui semble être perdu et errant
dans le péché. Continuons à dire la vérité avec amour et à prier pour
sa pleine conversion. Dieu peut changer le cœur du plus endurcis des
pécheurs. Il nous a tellement pardonné, et il peut pardonner aux
autres aussi.
3. Une conversion coupée court. L’évangile nous dit qu’Hérode, dans
une promesse imprudente à la fille d’Hérodias, s’est trouvé compromis
et par peur de perdre la face, il a ordonné la décapitation de Jean-
Baptiste. Ici sa faiblesse morale a dominé les premiers élans de la
grâce de la conversion. Il a fermé son cœur à l’action de Dieu à cause
de sa convoitise et de sa vanité, et il a commis le crime terrible du
meurtre d’un homme innocent. Dans un cœur livré à ses propres passions
le péché obscurcit la conscience et étouffe la grâce de Dieu.
Dialogue avec le Christ Seigneur, donne-moi la grâce d’une bonne
conscience afin de toujours présenter la vérité avec rectitude et
amour pour ta loi.
Résolution Je prierai pour la grâce de témoigner de la vérité "à temps
et à contretemps", sans avoir peur des conséquences, et toujours avec
beaucoup de charité
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samedi 5 février 2011
Amitié avec le Christ
Saint Marc 6,30-34
Après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de
Jésus, et lui rapportent tout ce qu’ils ont fait et enseigné. Il leur
dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un
peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux
qu’on n’avait même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans la
barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent
s’éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les
villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant,
Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce
qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les
instruire longuement.
Prière d’introduction Seigneur Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme,
je crois en toi. Je te fais confiance parce qu’en tant qu’homme tu as
vécu comme moi en tout, excepté le péché. Tu as pitié de ma faiblesse
parce que tu es devenu faible par amour pour moi. Je crois en toi. Je
te fais confiance. Je te remercie de ton amour et de ta bienveillance
éternels.
Demande Seigneur, aide-moi à te connaître plus intimement.
Points de réflexion
1. Père, frère, mentor Les apôtres rapportent à Jésus tout ce qu’ils
ont fait et enseigné. Ils sont comme des enfants et il est un vrai
père et frère pour eux. Il est leur mentor par excellence. Il écoute,
répond, les encourage et les instruit. Ils se sentent privilégiés de
lui appartenir. En raison de leur amour pour le Christ, ils
renouvellent continuellement leur engagement à sa cause. Il n’y a
aucun doute qu’il le mérite et beaucoup plus encore. C’est pourquoi
ils restent auprès de lui, même lorsque cela signifie servir de
grandes foules alors qu’ils ont faim et sont épuisés. Pour rien au
monde ils ne le quitteraient.
2. Encourager les apôtres Jésus- Christ est un vrai guide pour ses
apôtres. Il les attire et les éclaire. Sa conduite est fortement
positive. Il conquiert le cœur de chacun d’eux parce qu’il est un
homme possédé par un idéal transcendent et éternel qui émane de lui
avec une vigueur extraordinaire. Avec sa connaissance profonde de la
personne humaine (Jn 15,13), il tire des qualités de chaque apôtre le
maximum pour servir le vrai et le bien. Il ne les emploie pas en tant
qu’instruments sans vie. Il stimule le bien temporel et éternel de
chacun, puis les guide vers l’accomplissement de l’idéal qui les unit.
3. L’amitié avec lui Les foules découvrent l’endroit où Jésus et ses
apôtres vont se rendre. De toutes les villes, ils arrivent à pied
avant eux. Imaginons leur excitation, leur empressement et leur désir
ardent de voir avec Jésus. C’est une foule capricieuse. Elle ne
connait pas encore l’étendue de la bonté et la vertu du Seigneur.
Néanmoins, le peu qu’ils en savent les touche au plus profond de leurs
cœurs. Ils ressentent auprès du Seigneur et dans la communauté de ses
disciples des liens de fidélité et d’amitié et un esprit d’amour
authentique. C’est ce que leurs cœurs humains recherchent intensément.
Ceux qui cherchent le Christ ne sont jamais déçus.
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu étais un père, un frère et un
guide pour les apôtres. Tu étais leur mentor, formant en eux l’image
de ta bonté, ton humilité et ta générosité. Fais la même chose pour
moi, Seigneur. Apprends-moi à te ressembler. Forme en moi toutes tes
vertus. Que je fasse un avec toi.
Résolution Aujourd’hui, j’essayerai d’écouter la voix du Seigneur dans
chacune de mes pensées et la traduire dans chacune de mes actions. Je
le ferai par amour pour lui ;
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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