CENTRO ANTI-BLASFEMIA
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to LE MONDE CHRETIEN
dimanche 9 janvier 2011
Baptême du Seigneur
Saint Matthieu 3,13-17
Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il
vient à Jean pour se faire baptiser par lui. Jean voulait l’en
empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser
par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : «
Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous
devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse
faire. Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les
cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une
colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci
est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. »
Prière d’introduction Dieu éternel et tout-puissant, quand le Christ
fut baptisé dans le Jourdain, et que l’Esprit Saint reposa sur lui, tu
l’as désigné comme ton Fils bien-aimé ; accorde à tes fils adoptifs,
nés de l’eau et de l’Esprit, de suivre toujours ta sainte volonté. Par
Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Demande Aide-moi, Seigneur, à me rappeler que chaque instant, chaque
geste a de l’importance à tes yeux.
Points de réflexion
1. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour
». La liturgie de ce dimanche fait le lien entre Noël et le premier
dimanche du temps ordinaire. Nous descendons de Bethléem sur les rives
du Jourdain. C’est le jour choisi par le Père pour le début de la vie
publique du Christ. C’est le début de l’annonce active du Royaume.
Aujourd’hui, Dieu nous invite à accueillir un message de foi : Jésus
est le Fils bien-aimé de Dieu qui vient nous rendre notre dignité de
fils de Dieu. Pour les contemporains de Jésus, comme pour nous, il n’a
sans doute pas été facile de reconnaître sous les traits d’un homme,
d’une personne comme vous et moi, la présence du Fils de Dieu. Pour
Jean-Baptiste, le Christ était en plus un proche, son cousin. Pourtant
à travers ses questionnements, Jean reste un homme de foi, il ne met
pas en doute l’intervention de Dieu. Il ne cherche pas à raisonner.
Pour lui, l’essentiel n’était pas tant de comprendre que d’obéir, de
se rendre disponible à la volonté de Dieu malgré tous les obstacles et
les inconnus.
2. Jésus paraît sur les bords du Jourdain. Trente années de la vie du
Christ se sont écoulées : le mystère d’une vie cachée, simple et
silencieuse. Nous pouvons nous demander : quel est le sens de cette
vie cachée ? Quelle valeur les choses simples et ordinaires ont-elles
pour Dieu ? Quelque fois nous nous sentons démotivés quand nos paroles
ou notre travail apostolique n’obtient pas le fruit recherché.
Découragés, nous sommes tentés de tout arrêter. Jésus a passé trente
ans de sa vie à Nazareth, ‘caché’ aux yeux du monde en attendant
l’heure du Père. Quelle différence avec notre recherche impatiente
d’efficacité !
3. Laissons faire Dieu. Dieu est fidèle, il ne reprend jamais ce qu’il
a donné. Il l’a manifesté durant la vie de Jésus. Comme au baptême
dans le Jourdain, il lui redira « Tu es mon Fils bien-aimé » lors de
la Transfiguration, alors que la perspective de la mort se précise.
Quant à nous, baptisés pour la plupart dès notre enfance, nous pouvons
durant notre vie nous fermer au don de Dieu, voire le renier et ne
plus vouloir être chrétien, mais nous ne pourrons effacer cet acte de
l’Esprit de Dieu qui nous a donné une identité nouvelle. A chaque
baptême, Dieu redit : « Tu es mon fils bien-aimé ! », et établit le
baptisé dans la dignité d’enfant de Dieu à l’image de son Fils, le
Christ. Ne laissons rien troubler notre bonheur d’être enfant de Dieu.
Prière Je te remercie, Père, de m’avoir donné ton Fils préféré, ton
unique. Merci pour tant d’amour. Donne-moi un cœur capable de
l’accueillir, de l’aimer, de l’écouter et de le suivre.
Résolution Aujourd’hui dans ma prière je rendrai grâce pour mon
Baptême, pour la dignité que Dieu m’a conférée et je chercherai à
mieux témoigner de mon appartenance à Dieu, comme un enfant qui
manifeste avec spontanéité son attachement à des parents qui l’aiment.
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lundi 10 janvier 2011
Un cœur humble et contrit
Saint Marc 1,14-20
Après l’arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée
proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : « Les temps sont
accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et
croyez à la Bonne Nouvelle. » Passant au bord du lac de Galilée, il
vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets :
c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je
ferai de vous des pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant là leurs
filets, ils le suivirent. Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de
Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et
préparaient leurs filets. Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant
dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière
lui.
Prière d’introduction Mon Dieu, je sais que dans ta bonté, tu as pitié
de moi. Dans ta généreuse compassion, tu effaces toutes mes offenses.
Tu as le pouvoir de me purifier de tous mes péchés. Toi qui renouvelle
toutes choses, tu peux créer en moi un cœur pur. Je te rends grâce,
Seigneur, pour tant de merveilles !
Demande Seigneur, donne-moi la grâce d’une véritable conversion.
Points de réflexion
1. Condition préalable pour entrer dans le Royaume. Le Seigneur nous
dit : « Le royaume est à votre porte », « Le royaume de Dieu est en
vous ». Jésus Christ est venu sur terre pour établir un royaume, un
royaume qui doit commencer sur terre et se prolonger dans l’éternité.
Nous construisons ce royaume en nous-mêmes en pratiquant les vertus,
en permettant à la grâce de Dieu de nous purifier de l’égoïsme pour
qu’ainsi croissent en nous la foi, l’espérance et la charité. Il y a,
cependant, une condition préalable pour que la grâce naisse et
continue d’opérer ce miracle permanent : reconnaître nos faiblesses et
croire dans le Christ. « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile
» (Marc 1,15)
2. Portons des sacs et des cendres non sur nos têtes mais
intérieurement. La forme de pénitence que Dieu demande commence en
nous-mêmes. Quand Pierre reconnaît qui est véritablement le Christ, il
se jette à genoux et s’exclame : "Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je
suis un homme pécheur" (Luc 5, 8). Comme déjà chez les prophètes,
l’appel de Jésus à la conversion et à la pénitence ne vise pas d’abord
des œuvres extérieures, " le sac et la cendre ", les jeûnes et les
mortifications, mais la conversion du cœur, la pénitence intérieure.
Sans elle, les œuvres de pénitence restent stériles et mensongères ;
par contre, la conversion intérieure pousse à l’expression de cette
attitude en des signes visibles, des gestes et des œuvres de pénitence
» (CEC n°1430). La meilleure « expression comme signe visible » de
conversion et de pénitence est l’imitation de Jésus-Christ. Les
apôtres « laissèrent aussitôt leurs filets et le suivirent ».
3. Les divers chemins de la conversion. La conversion et la pénitence
ne sont pas des gestes accomplis une seule fois,- ou après la
confession d’une faute grave,- et négligés par la suite. « La
pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très
variées. Le jeûne, la prière, l’aumône expriment la conversion par
rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. Les
efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, les larmes de
pénitence, le souci du salut du prochain, l’intercession des saints et
la pratique de la charité " qui couvre une multitude de péchés " (1 P
4, 8) sont aussi des moyens d’obtenir le pardon des péchés. » (CCC
1434).
Dialogue avec le Christ Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur
semblable au tien. En toi je mets toute ma confiance.
Résolution Pour que ma conversion se réalise dans la vie quotidienne
par des gestes, je ferai quelques actes de charité aujourd’hui.
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mardi 11 janvier 2011
Jésus et le mauvais : un antagonisme irrémédiable
Saint Marc 1,21-28
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le
jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On
était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur
synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à
crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous
perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L’esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant
un grand cri. Saisis de frayeur, tous s’interrogeaient : « Qu’est-ce
que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec
autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent.
» Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la
Galilée.
Prière d’introduction « Tu es Le Saint, le Saint de Dieu, que nous
veux-tu ? » Nous savons que tu as les paroles de la vie éternelle et
que tu peux chasser le Mauvais. Tu as pouvoir sur tout mal et tu peux
conquérir tout péché. Tu es prêt à le faire en raison de ton amour
sans condition pour nous. Je suis prêt à écouter humblement ta parole
et à répondre, de sorte que je sois guéri et que je vive avec toi pour
toujours.
Demande Jésus, aide-moi à faire confiance en ton pouvoir de me guérir
de mon péché.
Points de réflexion
1. Sa manière d’enseigner. Jésus enseigne avec autorité – c’est tout
naturel puis qu’il est le Fils de Dieu ! Il est celui qui a les
paroles de la vie éternelle, nous dit Simon Pierre. (Jn 6, 68) Il est
aux côtés du Père, depuis toute l’éternité. Il est venu pour nous
montrer le chemin vers le Royaume du ciel. Dans le monde d’aujourd’hui
tant de voix nous troublent et nous font douter de notre foi !Pourquoi
ne pas simplement écouter avec notre cœur le message simple que Jésus
Christ est le Chemin, la Vérité, et la Vie ?
2. Jésus est le plus fort. Jésus donne un ordre au Mauvais, et il le
soumet. Le Mauvais craint la puissance du Christ. Il est réduit au
silence et chassé par une seule parole du Christ. Souvent nous nous
inquiétons et nous craignons que le péché et le mal aient prise sur
nous et que nous ne puissions pas y échapper. Nous pensons que nous ne
pouvons pas vivre comme le Seigneur nous le demande. Et pourtant, sa
parole fait fuir le mal sur le champ. Il peut faire la même chose en
nos vies, si nous mettons toute notre confiance en lui.
3. Le mal que je ne peux pas surmonter. Quel est le mal ou le péché
principal que je n’arrive pas à éliminer ? Quel est mon défaut ou ma
faiblesse la plus importante ? Tous mes efforts pour progresser ont
été bloqués par une puissance insidieuse, plus forte que ma vertu. Je
dois me tourner vers le Christ et mettre ma confiance en sa parole de
vie. Je dois lui demander de me libérer de cette force pernicieuse qui
me ronge et qui m’empêche d’aimer et de me donner à Dieu et aux
autres, de tout mon cœur.
Dialogue avec le Christ Fais-moi entendre ta parole de vie, Seigneur.
Libère-moi du pouvoir du mal. Ne le laisse pas diriger ma vie ni
m’éloigner de ton amour. Donne-moi ta grâce : cela me suffit.
Résolution Je ferai confiance au Seigneur avec courage pour m’aider à
surmonter mes défauts et l’influence du mal dans ma vie.
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mercredi 12 janvier 2011
Se rapprocher du Christ
Saint Marc 1,29-39
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean,
alla chez Simon et André. Or, la belle-mère de Simon était au lit avec
de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade. Jésus
s’approcha d’elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait. Le soir venu, après le coucher du
soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés
par des esprits mauvais. La ville entière se pressait à la porte. Il
guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d’esprits mauvais
et il les empêchait de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il
était. Le lendemain, bien avant l’aube, Jésus se leva. Il sortit et
alla dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ses compagnons
se mirent à sa recherche. Quand ils l’ont trouvé, ils lui disent : «
Tout le monde te cherche. » Mais Jésus leur répond : « Partons
ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la
Bonne Nouvelle ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Il parcourut
donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais. »
Prière d’introduction Seigneur, tu m’invites chaque jour à passer du
temps avec toi. J’apprécie cette opportunité de tout mettre de coté
pour être à toi seul.
Demande S’il te plait, donne-moi un profond esprit de prière.
Points de réflexion
1. Dire à Jésus. Les apôtres ont une grande intuition. La première
chose qu’ils firent fut de parler à Jésus de la belle-mère de Simon.
Ils savaient qu’il écouterait et qu’il agirait. Comme eux, portons au
Christ tous nos propres problèmes et les souffrances de ceux que nous
aimons. Il ne nous écoutera jamais avec indifférence. Il dispose
toujours de ce dont nous avons besoin.
2. Vie de prière et réveil-matin. Jésus guérit la belle-mère de Simon
et beaucoup d’autres. Ce fut un jour épuisant. Pourtant Jésus ne
dormit pas. Il se leva avant la pointe du jour pour prier. Il savait
que la journée serait très occupée, mais la suprême priorité de sa vie
était sa relation avec son père. La prière était l’air qu’il
respirait. Nous sommes différents. Le sommeil est l’un des plus grands
ennemis de notre vie spirituelle. Nous savons que nous avons besoin de
nous lever et de donner à Dieu le début de notre journée, pourtant
nous succombons à la paresse. Demandons au Seigneur de renforcer notre
volonté pour que nous ne remettions pas notre prière à plus tard.
3. Rester concentré. Jésus dit aux apôtres : « continuons dans les
villages voisins afin que je puisse y prêcher aussi. C’est pour cela
que je suis venu ». Aucun doute que l’un des grands thèmes de la
méditation matinale de notre Seigneur était le « but » pour lequel il
avait été envoyé dans le monde. Il demeura concentré sur ce but. Plus
tard, il dit que sa nourriture était de faire la volonté de son Père.
Nous ne pourrons être capables de rester concentrer et de remplir la
mission de notre vie sans prier et réfléchir sur le but de notre
propre vie. Dieu a une tâche pour chacun d’entre nous. Une prière
quotidienne nous aidera à éviter d’être éloigné de cette mission par
les distractions du monde.
Dialogue avec le Christ Seigneur, je peux voir combien ta prière
profonde et permanente s’accordait avec ton profond engagement à
servir et à proclamer le Royaume. A plus forte raison, je suis
convaincu que, si je veux persévérer, je dois prier.
Résolution J’élèverai souvent mon esprit vers le Seigneur, afin que
mon travail puisse être sanctifié.
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jeudi 13 janvier 2011
Un cœur qui peut coûter cher
Saint Marc 1,40-45
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet
homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux,
sois purifié. » A l’instant même, sa lèpre le quitta et il fut
purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : «
Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta
guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme
se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu’il n’était
plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une ville. Il était
obligé d’éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.
Prière d’introduction Seigneur Dieu tout-puissant, rien de ce qui est
contre ta volonté ne peut être bon, et tout ce qui vient de toi a de
la valeur. Mets en nos cœurs un désir de te plaire, et remplis nos
esprits d’amour, de sorte que chacune de nos pensées grandisse en
sagesse et que tous nos efforts soient remplis de ta paix. Nous te le
demandons par le Christ notre Seigneur.
Demande Seigneur, que je sois toujours au service de ta volonté.
Points de réflexion
1. « Attention, ne dis rien à personne. » Le lépreux s’approche de
Jésus rempli d’une humilité profonde et d’une grande foi. En d’autres
termes, il est un homme spirituel. Il est également un homme de
prière ; sa prière touche le cœur de Jésus qui le guérit de son
infirmité. Mais Jésus demande quelque chose de lui que l’homme ne
comprend pas, qui parait inconcevable étant donné les circonstances.
Qui d’entre nous, libéré d’une maladie débilitante et désespérante, ne
voudrait pas raconter à tous son histoire ? Pourtant Jésus demande
seulement une chose en échange pour le miracle opéré : l’obéissance.
Parfois nous avons du mal à comprendre ce que Jésus essaye d’accomplir
dans ma vie, où il me mène ou pourquoi il me demande certaines choses.
L’homme a eu assez de foi en Jésus pour être guéri de sa lèpre. Une
fois guéri, pourquoi ne lui ferait- il pas confiance quand Jésus lui
demande d’obéir ?
2. L’homme est parti et a commencé à répandre la nouvelle. Un des
grands dangers de la vie spirituelle est l’orgueil. Plus nous avançons
dans notre vie spirituelle, plus nous sommes tentés de dépendre
davantage de notre propre jugement que de celui des autorités
légitimes - y compris des enseignements de l’Église. Nous pouvons être
pieux et actifs dans notre foi, mais nous pouvons également nous
attacher à la manière dont nous voulons que les choses soient. Jésus
demande une chose seulement de cet homme, pourtant l’homme considère
que sa propre perception de la situation est supérieure à la demande
du Christ. "Sûrement il n’a pas vraiment voulu dire ce qu’il a dit !"
"S’il connaissait les circonstances il n’aurait jamais fait cette
demande !" Aujourd’hui nous entendons les mêmes arguments dans des
commentaires de ce genre : "L’Église est en dehors du siècle. Ses
enseignements doivent être modernisés. Elle ne comprend pas la nature
humaine, etc.. ... " Si par notre foi nous croyons en Jésus-Christ,
alors nous devons également embrasser les enseignements de l’Église
même qu’il a établie.
3. Il n’était plus possible à Jésus d’entrer ouvertement dans une
ville. Ce sera toujours ainsi quand nous voulons faire les choses à
notre façon. La désobéissance diminue l’efficacité de l’action de la
grâce de Dieu dans ma vie et l’efficacité de la mission apostolique de
l’Église. L’homme dans ce récit a choisi de faire ce qu’il voulait et
non pas ce que Jésus lui avait demandé. Il n’est pas rare de trouver
des personnes qui, après des années à avoir fait les choses à leur
manière, découvrent les répercussions douloureuses d’une vie de péché.
Ils pensaient que l’Église était vieillotte. Avec le temps, ils ont vu
que ses enseignements se sont avérés sages. En plus des conseils de
l’Esprit Saint, l’Église a 2.000 ans d’expérience à son actif. Nous
apportons 100 d’expérience au plus. Le plus souvent nous ne voyons que
les circonstances immédiates de notre vie quotidienne. L’Église voit
tout le panorama de l’histoire depuis ses origines. Il a été dit que
c’est celui qui aime le moins qui contrôle la relation. Si je
n’embrasse pas les enseignements de l’Église avec l’obéissance de la
foi, il sera impossible pour Jésus d’entrer dans ma vie comme il le
désire. La balle est dans mon camp.
Dialogue avec le Christ Seigneur, merci du don de l’Église et merci de
me demander des efforts pour faire grandir ma foi, mon espérance et
mon amour. Tu m’as dit que si je voulais te suivre je devais porter ma
croix. Mais tu m’as également promis de m’accorder ta grâce. Aide-moi
à aimer ma Mère l’Église.
Résolution Aujourd’hui je prierai une dizaine de chapelet pour le
pape, pour mon évêque et pour tous les évêques et les prêtres.
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vendredi 14 janvier 2011
La puissance de pardonner
Saint Marc 2,1-12
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu’il
était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de
place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des
gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils
ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-
dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au
paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait
dans l’assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : «
Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut
pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son
esprit les raisonnements qu’ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi
tenir de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? de
dire au paralysé : ’Tes péchés sont pardonnés’, ou bien de dire :
‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’ ? Eh bien ! Pour que vous
sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés
sur la terre, je te l’ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends
ton brancard et rentre chez toi. » L’homme se leva, prit aussitôt son
brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et
rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de
pareil. »
Prière d’introduction Dieu tout puissant, éloigne de nous ce qui nous
empêche de recevoir le Christ avec joie. Que la noirceur de l’orgueil
ne voile pas la vision de la sagesse qui emplit les esprits de ceux
qui Le trouve. Accorde-nous cela par notre Seigneur Jésus Christ.
Demande Seigneur, augmente ma foi dans la prière.
Points de réflexion
1. Jésus vit leur foi. Voici la puissance de la prière
d’intercession ! « Par l’intercession, celui qui prie cherche ‘pas
seulement son propre intérêt, mais l’intérêt des autres’ jusqu’à prier
pour ceux qui lui font du mal » (CEC, no. 2635). Dans cette scène nous
découvrons ce que la prière d’intercession accomplit à un niveau
spirituel. Les quatre hommes amènent leur ami à Jésus, poussés par
leur foi dans la puissance du Christ et par l’amour pour celui qu’il
porte. Quand nous intercédons pour les autres nous les portons à
Jésus. Remarquez que ce n’était pas facile. On peut penser qu’ils
l’ont porté sur une certaine distance. Quand ils arrivèrent ils
rencontrèrent immédiatement des obstacles. L’endroit était bourré,
aussi ne pouvaient-ils pas passer par la porte. Leur amour et leur foi
étaient suffisamment forts pour les pousser à trouver une solution –
pour continuer à intercéder pour leur ami, en quelque sorte – malgré
la distance déjà parcourue pour lui. Parfois nous avons l’impression
de ne pas être entendus, que notre prière n’a pas d’impact. Quand
cette tentation se fait sentir, c’est précisément quand nous avons
besoin de détermination pour continuer à amener cette personne par
notre prière et nos sacrifices spirituels.
2. Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. La plus grande des
guérisons ! Jésus commence par la partie la plus importante de la
personne : son âme. « Je désire donc encourager la promotion du
sacrement de pénitence. Alors que ce sacrement est souvent considéré
avec indifférence, il a trait précisément à la plénitude de la
guérison à laquelle nous aspirons. Une appréciation renouvelée de ce
sacrement confirmera que le temps passé dans le confessionnal retire
le bon à partir du mal, restaure la vie de la mort, et révèle à
nouveau l’aspect miséricordieux du Père. » (Benoît XVI, s’adressant
aux évêques du Canada occidental, 9 Octobre 2006). Moi, prêtre j’ai
souvent été le témoin d’un changement profond apporté à la vie d’une
personne par la phrase de Jésus – « vos péchés sont pardonnés » -.
Parfois des péchés sont traînés pendant des années ou des dizaines
d’années. Ils blessent sérieusement et paralysent des individus dans
leur relation à Dieu, vis-à-vis de leur conjoints ou membres de leur
famille, même vis-à-vis d’eux-mêmes. Quand ces personnes reviennent
finalement se confesser et retrouvent la vie de grâce, cela vient
souvent parce que quelqu’un d’autre a prié constamment pour leur
conversion. Nous ne saurons jamais tout à fait comment Dieu appliquera
nos prières d’intercession, mais nous sommes assurés qu’il les
applique à la personne qui en a besoin : aussi continuons à prier !
3. Qui peut, sinon Dieu, pardonner les péchés ? Leur question n’est
pas seulement valide, mais la réponse attendue est exacte. Seul Dieu
peut pardonner les péchés ! Jésus ira même plus loin. Comme les
scribes associent le péché et la maladie, Jésus montrera qu’il a
l’autorité de pardonner les péché en guérissant la maladie. La
guérison physique devient une indication du pouvoir de pardonner les
péchés et une preuve que le Royaume de Dieu est à la portée de cette
personne même. Pourtant leur cœur ne change pas. Ils sont fermés à la
vérité parce que l’orgueil qui mène leur vie a entraîné leur
pharisaïsme et les a aveuglés. C’est eux, en fait, qui sont paralysés
– paralysés par le poids de leur orgueil. Finalement c’est vraiment le
pire de tous les péchés. Il peut nous fermer à la grâce de Dieu et à
son plan sur notre vie, nous faisant mépriser le bien que Dieu offre
aux autres. Ils n’étaient pas ouverts à la vérité parce qu’ils
n’étaient pas ouverts à Dieu. Une des meilleures façons de soigner ce
cancer de l’orgueil c’est de s’en repentir souvent en confession. Dans
ce sacrement, Dieu qui pardonne les péchés, répand la grâce de la
guérison pour que nous combattions l’orgueil qui cherche à étouffer la
vie de Dieu en nous, si nous le laissons agir.
Dialogue avec le Christ Ô Seigneur, loin de ta grâce je serais
toujours satisfait de moi-même. Tu sais la lutte que je ressens en moi
entre les choses que je voudrais et la voie que tu veux que je suive.
Donne-moi la sagesse et la force de prendre les armes contre mon
orgueil pour suivre ton exemple d’humilité et de charité. En toi seul
se trouvent paix et joie durable.
Résolution Aujourd’hui je rendrai visite au Saint Sacrement pour prier
pour ces personnes qui ont vraiment besoin de mes prières.
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samedi 15 janvier 2011
Être disciple
Saint Marc 2,13-17
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à
lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils
d’Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il
lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme il était à
table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent
prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de
monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi,
et, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils
disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les
pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas
les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je
suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Prière d’introduction Père de l’amour, source de toutes les
bénédictions, aide-nous à passer de notre ancienne vie de péché à une
nouvelle vie de grâce. Prépare-nous pour la gloire de ton royaume.
Agis par le Christ, notre Seigneur.
Demande Seigneur, donne-moi un cœur généreux.
Points de réflexion
1. Il se leva et le suivit. ’Il se leva et le suivit’. "La brièveté de
la phrase souligne clairement la promptitude de Matthieu à répondre à
l’appel…Dans ce geste on peut voir le détachement d’une situation de
péché et, en même temps, l’adhésion consciente à une nouvelle vie,
debout, en communion avec Jésus » (Benoît XVI, audience générale, 30
Août 2006). La sainteté de vie n’est pas simplement une séparation de
ce qui est péché mais, plus encore, une participation à l’amour et à
la sainteté de Dieu. Ce n’est pas seulement la séparation de quelque
chose mais la transformation en celui que Dieu a créé, pour que je le
devienne. Quand Dieu appelle, il ne donne jamais de carte, mais une
boussole. Nous ne voyons pas la pleine image, nous ne connaissons que
la direction. Tous les jours il nous invite à le suivre, à approfondir
une communion d’amour avec lui, et à garder nos yeux fixés sur lui
comme une lampe qui brille dans un lieu obscur (2 Pierre 1,19)
Matthieu n’a vraiment aucune idée de comment va finir sa vie. Mais il
savait qu’elle devait changer et où ce changement devait commencer.
Matthieu était tellement sûr que Jésus en valait la peine qu’il lui
fit confiance et lui remit sa vie. C’est pourquoi il se leva et le
suivit, jusqu’au martyre, comme le montra l’histoire. Vous et moi
devons choisir tous les jours de suivre l’exemple de Matthieu sur
comment suivre Jésus.
2. Lorsqu’il était à table chez lui. « Attention ! Je me tiens à la
porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre,
j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête à tête. » (Apocalypse 3,
20). Ils célèbrent la vocation de Matthieu qui suit Jésus. Il aurait
pu dire « non » ou « pas encore » ou « pas maintenant ». Mais
réfléchissez aux effets si un tel refus avait eu lieu. Tout d’abord il
n’y aurait pas eu de dîner et en conséquence beaucoup des amis de
Matthieu auraient manqué la rencontre intime avec Jésus ce soir-là :
une rencontre qui a changé définitivement certaines de leurs vies.
Jésus a frappé à la porte de la vie de Matthieu et Matthieu l’a
ouverte toute grande. Puis, comme la Samaritaine, il courut chercher
d’autres gens afin qu’ils puissent rencontrer Jésus. Grâce au « oui »
de Matthieu, Jésus commença à toucher la vie d’autres personnes.
Chaque fois que nous disons « oui » à Jésus il n’agit pas seulement en
nous mais par nous. Aujourd’hui encore il m’invite à dire « oui » à sa
volonté et à être donc son instrument de grâce pour les autres. « Je
me tiens à la porte et je frappe… »
3. Pourquoi est-ce que votre maître mange avec les collecteurs
d’impôts et les pécheurs ? Pour que nous puissions recevoir deux
leçons : la profondeur de son amour pour chaque âme et comment nous
devons aimer les autres sans condition. « Dieu prouve son amour pour
nous car au temps où nous étions encore pécheurs, le Christ est mort
pour nous » (Romains 5, 8). Aimer les autres sans conditions ne
signifie pas que nous acceptions joyeusement leur péché. Nous les
aimons malgré leur péché et en espérant qu’ils mettront de côté, un
jour, leur façon de vivre. La miséricorde est la forme de l’amour que
nous ne pouvons jamais exercer directement envers Dieu. Pourtant c’est
sa plus grande expression d’amour pour chacun de nous. Par le fait que
Jésus est mort sur la croix pour le pardon de nos péchés, Dieu nous a
révélé le summum de l’amour. Ainsi, quand nous sommes miséricordieux,
que nous pratiquons le pardon, la patience envers ceux qui nous
entourent, nous imitons la plus haute forme de l’amour. Jésus a mangé
avec eux pour la même raison qu’il avait appelé Matthieu à le suivre :
parce qu’il nous aime et qu’il veut partager sa vie avec nous.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, l’appel à te suivre est un
appel à la conversion du cœur. Touche mon cœur par ta grâce de façon à
ce que mes pensées et actions puissent toujours refléter mon désir
d’imiter ton exemple d’amour. Rends-moi patient dans toutes les
circonstances et capable de pardonner à ceux qui peuvent me faire du
mal ou créer des difficultés.
Résolution Aujourd’hui je ferai un sacrifice et je l’offrirai pour les
vocations.
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Cette méditation a été préparée par un prêtre
de la congrégation des Légionnaires du Christ.
Sponsored by the Legionaries of Christ and Regnum Christi, founded by
Father Marcial Maciel, L.C. at the service of the Church.
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