Jacques Danton Nous sommes couturés de libertés. L'homme de demain,
pour panser un si grand nombre de plaies, devra trouver les moyens de
s'accorder des dictatures d'une plus ample consistance.
•
o
Frans Tassigny " couturé "me semble équivoque, votre aphorisme
m'angoisse un peu, mais il est vrai que ceux de demain auront une
lourde dette à régler d'autant plus qu'elle ne fait que de croitre.
Quel est le poids des libertés alourdi de quel lest "à venir ? SOMBRE
PREMONITION...
o
Jacques Danton
J'ai écrit ces lignes en pensant à un prof, licencié immédiatement,
pour avoir décroché du mur de sa salle de cours le crucifix qui s'y
trouvait. Je ne connais pas le détail de cette affaire. Ce que je sais
pour l'éprouver chaque jour (non ...forcément à titre personnel) c'est
que l'on peut condamner à mort, sans procès, une personne qui a eu
pour tort de ne pas adhérer au consensus général régissant les"
bonnes" libertés, le flux des "bonnes" opinions. Je dis bien
"condamner à mort sans procès" dans la mesure où, dans un système tel
que le nôtre, un "simple" licenciement, comme un "simple" retrait du
permis de conduire, comme un "simple " découvert bancaire peut amener
une personne à ne plus avoir d'autre choix que le suicide, ou bien
mener une vie végétative néanmoins soumise à une angoisse permanente.
Il n'est presque pas un jour qui ne se passe sans que je ne pense à
Tocqueville. Ses descriptions et réflexions ne font que renforcer ma
conviction: depuis bien longtemps déjà nous sommes soumis à la
dictature des libertés. Aussi faudra-t-il nécessairement en
sortir...Afficher la suite
12 octobre, à 15:18 • J’aimé-je n’aime plus
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Frans Tassigny à quel prix ? AVEC QUEL ALTERNATIVE ?
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Jacques Danton
Vaste question! J'y ai déjà consacré cinq livres - non publiés bien
entendu...- Je ne peux y répondre ici. Le "prix" à payer ne devrait
pas être excessif, sinon pour la classe sociale dominante. Mais je ne
pense pas à une révolution sanglant...te, comme ce fut le cas en
France en 1789 et dans les années qui suivirent. L'alternative? En
finir avec la démocratie. Il existe, dans l'histoire de la Grèce
antique, des périodes qui ressemblent à s'y méprendre à ce que nous
vivons actuellement. La démocratie grecque, tant louangée par nos
contemporains, ne dura que très peu de temps. Je ne peux que citer
Platon qui dans sa "République" dépeint avec une admirable précision
la dégénérescence du politique. Après l'avènement de la démocratie, il
prévoit le pire des régimes: la tyrannie. Nous sommes en plein dans
cette tyrannie. N.B: tyrannie ne veut pas dire totalitarisme. Reste
pour alternative une sorte d' "aristocratie socialiste" qui mélangera
bien des idées, celles de Platon, des anarchistes, des communistes, et
pourquoi pas des capitalistes éclairés... Désolé. Cette réponse n'est
pas du tout satisfaisante. Voilà les limites des échanges via
FB...Afficher la suite
Frans Tassigny MAIS EN AVONS NOUS ENCORE LES MOYENS ? Comment faire
pour alimenter ces nobles idées ? Qui sera la vache à lait ? Quel
parti politique prendra des risques à long terme ?
o
Jacques Danton
o	Bien entendu! Je ne vous donne qu'un seul exemple qui a beaucoup
marqué mes études. Cet exemple vient d'un de mes profs: en France,
durant l'occupation, la résistance est née chez les cheminots.
Pourquoi? Parce que les Allemands n'avaient p...As les moyens de
charger un personnel allemand de conduire les trains. Or, à cette
époque, une locomotive supposait la présence de trois hommes. Ces
trois hommes, qui ne pouvaient être soumis à aucune surveillance,
aucun couvre-feu, parlaient. La diffusion des idées est toujours à
l'origine des changements. Ce qui manque cruellement partout dans le
monde occidental, ce sont les idées. Une fois de plus, la France est
paralysée par les grèves. Qu'est-ce que j'entends? Le même discours
que les dirigeants. Des jeunes de 17 ans réclament dans la rue un
droit à la retraite à 60 ans. C'est une revendication qui ne dépasse
pas la question économique (sans expansion possible) que l'on peut
ainsi résumer: du travail, de la consommation, de la vieillesse et de
la mort.
Tout cela n'est qu'une vie de chien. (Je pense ici à une réflexion de
Camus). Le problème est bien là: l'homme " créature du désir" et non
du besoin " (Cf. Bachelard) ne sait plus quoi faire de ses besoins
qu'il prend pour des désirs. Mais en l'absence d'autres choix, il en
revient (pour l'instant) toujours à la même chose: vivre pour
consommer et consommer pour vivre. A d'autres époques, pas si
lointaines, l'on pouvait vivre pour (ce n'est qu'un exemple)
construire des cathédrales! Où sont (à part le premier New-York) les
"cathédrales" du XX e s? - Inutile de parler du XXI e s. qui n'invente
plus rien, ne promet plus rien, ne sait plus que bouffer dans les
sentines de l'économie.
Frans Tassigny c'est alors pourquoi nous devons profiter du net pour
trouver non seulement un nouveau souffle, mais également de nouveaux
débouchés. Construire une communauté virtuelle, un pool d'échange
d'idées, voire un site commun avec des ouvertures et application dans
la vie réelle, et cela sans prosélytisme, ni démagogie, de
vulgarisation à outrance. Il faut donc trouver ce filon personnel, ce
style, cette dégaine, pourquoi ne pas commencer sur face book ?
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Jacques Danton
Voilà déjà bien longtemps que je pense à cela. Mais je dois avouer ne
pas trop savoir comment m'y prendre. FB ne permet malheureusement pas
de longs développements. L'idéal serait d'avoir un éditeur et donc des
lecteurs - même peu nombreux.... Ensuite, les choses "couleraient de
source". Autre solution: un blog. Mais ils sont tellement nombreux,
parfois de bonne qualité, parfois de bonne intention, parfois assez
confus pour que l'on en revienne à ce qui demeure quand même l'outil
principal de la diffusion des idées: le livre en papier que l'on
achète en librairie. Après cinq ou six ans de réflexion au sujet du
web, il me semble que le mieux reste quand même la création d'une
maison d'édition, d'une revue. Il est tellement difficile de se lancer
dans un tel projet qu'un premier résultat s'impose de lui-même:
pouvoir commander (ou trouver) en librairie tel ou tel livre signifie
qu'en amont, il y a une sorte de "sélection naturelle". Tout le monde
peut faire son blog. C'est une autre affaire que de créer une
entreprise aussi audacieuse que singulière consistant à mettre sur un
marché des écrits qui, a priori tout du moins, ne sont pas
"vendables". Qu'un livre existe en format papier et disponible en
librairie et alors le web devient un merveilleux instrument de
diffusion. Sinon, l'on se retrouve à donner des coups d'épée dans
l'eau. Ex: j'ai accepté (pour voir...) de signer à compte d'éditeur -
je tiens à le souligner - deux contrats auprès des éditions "Le
Manuscrit" qui n'existent que sur le web. Le résultat est nul. Même si
les textes que j'ai publiés chez eux peuvent être commandés en version
papier, il n'y a pas d'acheteurs et plus encore, il n'y a pas
possibilité d'être présent à un salon du livre (aussi modeste soit-il)
pour y faire des signatures. Afficher la suite
o
Frans Tassigny votre réflexion est lucide, mais je crois qu'une
présence sur le net est incontournable de la à la faire rebondir vers
l'édition papier , c'est une question de chance et de temps, quand aux
limites de face book , j'espère que le futur nous réservera des
ouvertures, plus d'envergure, alors souhaitons que cet échange
épistolaire soit le fer de lance d'une ASSOCIATION qui ne peut que
s'élargir à d'autres écrivains, poètes, psychanalystes indépendants.
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Frans Tassigny PS J ai relayé une partie de nos réflexions sur PLAXO
PULSE affin de leurs donner plus d'audience. C'est le début d'une
toile que l'on pourrait tisser ensemble sur le net à condition que
vous fassiez de même sur d'autres blogs et sites.
o
Jacques Danton
Autre problème: je ne parviens pas à trouver le juste équilibre entre
écrire et faire mon autopromotion (ce qui à dire vrai est totalement
contraire à ma nature, mon éducation...) Je ne suis pas contre l'idée
d'un blog (j'en ai un, que je ...n'ai pas encore développé). Je ne
suis pas contre non plus l'idée d'intervenir sur d'autres sites. Mais
à chaque fois que je l'ai fait par le passé, cela s'est soldé par une
fin de non recevoir. L'affaire n'est pas simple! En tout cas merci
d'engager le début d'un tissage en diffusant une partie de nos
échanges. En dernier lieu, j'ai abandonné Plaxo, Viadeo et d'autres
réseaux de ce genre. Trop d'efforts qui me font vite perdre le fil de
mes idées. Difficile en effet d'être au four et au moulin. Bien à
vous. Afficher la suite
o
Frans Tassigny Dès que j'aurai plus d'écoute CAD plus de bonnes
volontés semblables à la vôtre, je vous mettrai en lien, actuellement
nous ne serions pas plus
de trois ou quatre, sans sponsor...JE FERAI CE MOIS CI UN NV TOUR DE
TABLE, on verra bien.
o
Jacques Danton Vous savez c'est comme pour l'histoire des cheminots à
l'origine de la résistance: au départ, ils n'étaient jamais plus que
trois dans leur locomotive! Et pourtant! En tout cas, merci de votre
soutien et d'accomplir des démarches pour lesquelles je suis d'une
redoutable maladresse.
o
Frans Tassigny ce qui me semble ardu c'est également de trouver un
"lien" entre plusieurs personnes qui se regroupent, en fait il
faudrait un "manifeste commun", comme pierre angulaire de tout
"collectif"
o
Jacques Danton
C'est un vaste chantier sur lequel je bute depuis deux ou trois ans.
Impression de mettre la charrue avant les bœufs. Si l'on ose une
audacieuse comparaison avec nos illustres prédécesseurs, il y a eu
d'abord des publications, donc des lect...eurs, ensuite la
constitution collective d'un manifeste. Cela vaut pour le marxisme
comme pour la psychanalyse, comme pour les impressionnistes, comme
pour les surréalistes, etc. A ce sujet, je pense maintenant à Hegel.
Il a d'abord écrit la " Phénoménologie de l'esprit" et ensuite
seulement en a rédigé la préface, démarche que je trouve finalement
assez naturelle. Afficher la suite
o
Frans Tassigny bien voici ce que j'ai à proposer :
http://users.swing.be/psychanalyse/manifeste
mardi, à 10:34 • J’aimeJe n’aime plus
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Jacques Danton
Je n'ai malheureusement pas pu entrer en matière. J'en ignore la
raison, mais le contenu du lien que vous m'avez envoyé est truffé de
"!", "&" et autres signes de ce genre rendant impossible une lecture
attentive du texte. Disposez-vous d'u...ne autre version? PDF par
exemple?Afficher la suite
o
Frans Tassigny
Manifeste pour la psychanalyse.
La psychanalyse "en fracas" (en fera cas)
Ne prétendons plus à la neutralité mais tenons compte de l'efficace
psychanalytique et de sa résistance, de ses spéculations et
stratagèmes, interpellons de façon criti...que, ouvrons des brèches:
c'est œuvrer à la psychanalyse "en fracas".
Faut-il encore soumettre le discours psychanalytique à la rigueur de
la preuve, aux chaînes des conséquences, aux contraintes internes du
collectif? Faut-il toujours articuler et surtout ne plus ignorer ce
que certains voudraient laisser tomber ou réduire sous les dogmes de
diverses chapelles? Faut-il enfin déterminer la spécificité de l'après-
coup psychanalytique et de ce qu'elle arraisonne?
Que propose-t-on ä la psychanalyse alors que nous vivons dans un
espace pluridisciplinaire, global où toutes les valeurs préfabriquées
normalisent banalisent l'être? Où des revues, articles, de tout poil,
semblent, plus qu'informer, nous rendre un amalgame de savoirs qui
donnent une impression de fadeur lorsque, rivalisant de diagrammes
abscons, ils font la statistique de leur propre médiocrité telle un
"semblant" juste bon à décomposer, fragmenter, un tout qui ne sera
donc jamais compris exhaustivement.
Jamais l'enseignement de la psychanalyse n'a fait de la psychanalyse
une recherche "limitée corporative ment en en une weltanschauung
réservée aux seuls initiés". Initiés de l’héritage freudien, lacanien,
etc...
Tous les membres du collectif, responsables, intervenants, contribuent
à élever la psychanalyse en un espace spéculatif telle une recherche
fondamentale. On n'y apprend ni des systèmes, ni des cultes, on y
reçoit un éveil de la pensée dépassant les limites de la psychanalyse
pure pour se tourner vers l'ethnologie à l'exemple de Frazer ou de
Malinowski et dans ce pluralisme se dégagent des idées non dirigistes,
des non certitudes en quelque sorte.
Jamais cette recherche ne prendra matrice dans une quelconque
corporation, guilde, défendant ses droits et privilèges plutôt que la
pertinence de ses doutes. Cet enseignement ne se développera pas à
l'encontre d'autres écoles. Telle serait la seule façon de renouer
avec la pensée freudienne. Renouer avec ces passeurs ne consiste pas à
enseigner la psychanalyse, ni même à prétendre à réinventer la
psychanalyse, mais à penser, réfléchir, à un élément même irrationnel
au collectif quitte à déconstruire pour ensuite mieux rebâtir, ce qui
est vrai pour un est différent pour l'autre.
Bien sûr, c'est l'étude des textes qui sera la pierre angulaire du
"Comment savoir poser un problème" et à lui donner une solution
argumentée, raisonnée, en évitant toutefois d'être trop conceptuelle.
Que proposera-t-on à ces enseignants, avant tout une méthode car cet
enseignement n'est pas une entreprise de formation où le collectif
accouchera d'apprentis sorciers.
Le professeur de psychanalyse commencera la lecture d'une œuvre
freudienne. Mais renouer avec l'héritage freudien ne reviendra pas à
se prendre soi-même pour cette figure originaire de la pensée
psychanalytique, mais à devenir ce passeur d'idées consistant à
comprendre et à faire comprendre leur traversée à ce siècle
tumultueux.
Frans Tassigny. Afficher la suite
o
Frans Tassigny et tout cela avec l'aide d'une revue :
http://caussanel.free.fr/kheopsy/revue_kheopsy.html.
dont j'espère vous enrichirez le contenu par un article
o
Jacques Danton
Merci de m'avoir offert un texte lisible - du point de vue
typographique j'entends...
Beau jeu de mots. "En fera cas, en fracas". Comme je vous l'ai dit à
plus d'un titre, l'évolution naturelle de mes réflexions me fait
considérer la psycha...nalyse (et les "sciences" humaines en général)
comme un moment de la pensée caractérisant le XX s. Bien entendu, je
suis tout à fait prêt à collaborer à "Kheopsy" et vous remercie de
cette invitation.
Toutefois, étant depuis trois ans essentiellement préoccupé par des
questions d'économie politique, je vois mal comment les rattacher au
freudisme, même s'il est vrai, j'ai déjà utilisé les outils que Freud
nous a laissés pour tenter de répondre à cette fort épineuse question:
"qu'est-ce que l'argent?" - Travail que je suis malheureusement très
loin d'avoir achevé. Afficher la suite
o
Frans Tassigny
Voici une maquette provisoire sur un de mes blogs, du moins si cela
vous agrée....?
Psychanalyse: Propos de Jacques Danton
21 oct. 2010 ... Autre solution: un blog. Mais ils sont tellement
nombreux, ... Frans Tassigny / votre réflexion est lu...cide, mais je
crois qu'une présence ...
psychanalyse.blogspot.com/.../propos-de-jacques-danton.htmlAfficher la
suite
Hier, à 09:22 • J’aimeJe n’aime plus
o
Frans Tassigny OU : 
http://psychanalyse.blogspot.com/2010/10/propos-de-jacques-danton.html
Hier, à 09:22 • J’aimeJe n’aime plus
o
Frans Tassigny également à titre "provisoire" : 
http://journaldelanalyse.blogspot.com/
o
Jacques Danton
« Une société ne peut vivre que si ses institutions reposent sur de
fortes croyances collectives. Or ces croyances ne peuvent naître d’une
simple réflexion. On aura beau critiquer les opinions régnantes,
montrer qu’elles ne répondent plus à... la situation présente,
dénoncer les abus, protester contre l’oppression ou l’exploitation. La
société n’abandonnera ses croyances anciennes que si elle est assurée
d’en trouver d’autres. »
(Maurice Halbwachs, Les Cadres sociaux de la mémoire. Ed. P.U.F.)
Cette citation qui apparaît sur le blog que j'ai créé il y a deux ans,
blog dont voici l'adresse et qui n'est qu'un contenu sans contenant
( 
http://mondencrise.blogspot.com/) pourrait servir de fil rouge à nos
tentatives respectives de trouver un moyen terme entre une réflexion
posée, de nature philosophique et non journalistique, la nécessité de
commenter l'actualité sans se contenter de livrer une simple opinion
et cette autre nécessité de parler d'art, de politique, d'économie,
etc, en partant de bases intellectuelles que les lecteurs pourraient
assez rapidement identifier. L'une d'entre elles étant (par ex.) que
l'homme se contredit lui-même s'il n'a pas d'autres espérances que de
cultiver ses besoins, les confondant avec ses désirs. La citation de
M. Halbwachs est un point de départ dans la mesure où elle montre bien
que l'humanité présente se raccroche à des croyances qui la privent
d'une nouvelle expansion pour cette seule raison qu'en dépit des
critiques formulées à l'égard du capitalisme, de la consommation, de
l'idée de profit, de l'individualisme, on ne lui offre pas d'autres
alternatives fiables, c'est-à-dire construites, raisonnées.
« Bibliothèque de philosophie contemporaine », p. 294.)Afficher la
suite
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Frans Tassigny au-delà cette intéressante intervention, j’ai également
produit vos réflexions dur psychassoc et son forum, cela me permet
également d'élargir, et reconnaissez le bien, le cadre de face book et
je vous invite à faire de même sans quoi la communication se perdra à
force de répétitions, il nous faudrait donc sortir des cadres déjà
existants, sans pour cela perdre un acquis ancien...
o
Frans Tassigny quand à cette crise, latente depuis une ou plusieurs
décénies, elle s'enchâssera, s’imbriquera dans un combat que chacun
sera forcé de suivre, le tout sera de non seulement de choisir la
bonne piste, le bon aiguillage, mais encore de trouver des collectifs,
des groupes capables de ressouder cette fracture maintenant ouverte...