Foucault? J AI LU DES ARTICLES SUR SON HOMOSEXUALITE...pensez vous que cela a joué un rôle dans ses publications ?

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Frans Tassigny

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Nov 12, 2010, 9:34:50 AM11/12/10
to la libraire de germinalyse
Michel Foucault était non seulement homosexuel, mais surtout
pédophile, et il était de notoriété publique dans le Landernau de
Paris Rive Gauche qu'il avait transmis à bon nombre de jeunes garçons
le virus HIV cause du SIDA dont, j'ai eu de... très bonnes raisons de
le savoir, il est mort. Il faut replacer cela dans le temps.
L'homosexualité masculine a été historiquement d'abord l'amour des
jeunes garçons (pédérastie de gr. pais, paidos = enfant et erao =
j'aime), avec des cautions illustres : relire le Banquet (et sa
traduction par Racine pour une abbesse, où le fait qu'il s'agit de
garçons est voilé car l'objet de l'amour est traduit "la personne", ce
qui entraine l'emploi de "elle" pour le désigner) et Voltaire Sainte
Nitouche critiquant ad hominem la philosophie de Socrate "l'équivoque
ami du jeune Alcibiade". La mouvance 1968 encore revendiquait le
"droit" des jeunes garçons en internat thérapeutique à une vie
sexuelle à laquelle devaient les initier les "thérapeutes". Un nom
connu a été mêlé à une histoire de ce type dans une institution du
midi de la France (l'intéressé s'est défendu récemment en disant
"c"était admis à l'époque"). Le problème est advenu pour Foucault (et
d'autres) lorsque, parallèlement à mai 68 ("il est interdit
d'interdire") - mais le processus était déjà en route auparavant -
l'interdit judéo-chrétien portant sur l'homosexualité a été levé dans
la société, au point qu'en France il est maintenant un délit que de
jetter l'opprobre sur les homosexuels. Mais, et ce n'est pas à un
psychanalyste qu'il est besoin de le rappeler, l'Interdit (oedipien ou
autre, je ne m'aventurerai pas dans cette discussion) est un
constituant nécessaire de la psychè. D'où, par déplacement, la
focalisation sur la pédophilie d'un interdit social en quelque sorte
paroxystique, et d'autant plus violent que son objet est moins étendu.
Je suis persuadé que, s'ajoutant aux motifs épistémologiques qui
rendent la psychatrie "impossible" ou "invisible" à Michel Foucault,
la validation de l'interdit par la psychanalyse motive le rejet de
cette dernière. A contrario, la récente levée de boucliers contre un
cardinal qui rappelait que pour la théologie morale les actes
homosexuels constituaient un péché grave quel que soit l'âge des
participants.

Amicalement,

JFF


RICHARD ABIBON
Pour moi, cela interagit avec mon opinion concernant
l’intellectualisme : un voile et un écran de fumée entre soi et la vie
dans la réalité. Cela amène de grands intellectuels à avoir une vie en
totale contradiction avec ce qu’ils écrivent,... et pour moi, pose la
question de la validité de leurs écrits. Je pense à Sartre, qui, en
deçà d’une œuvre à peu près unanimement encensée, a passé sa vie à se
tromper : d’abord soutien des communistes français en pleine période
stalinienne, soutien de Staline lui-même, puis soutien d’une
ultragauche qui a disparu dans le fleuve de l’histoire (fort
heureusement d’ailleurs, sinon nous aurions eu un autre régime de type
stalinien). A quoi lui servaient donc son grand esprit et son immense
culture ?
Je pose la même question pour Foucault et aussi pour Lacan.
Pour Foucault, de ce que j’en sais sa vie sexuelle fut assez misérable
non seulement dans la pratique de la pédophilie avec transmission de
VIH mais encore par la pratique du masochisme. Effectivement, son
rejet de toutes règles a pu l’amener à rejeter la psychanalyse. Sauf
que, si la psychanalyse théorise le bien fondé des interdits
fondamentaux, dans la pratique, elle ne juge pas, sinon elle ne serait
plus la psychanalyse. Il est vrai qu’a circulé et circule à notre
époque une version morale de la psychanalyse, du fait même de cette
position concernant les interdits. C’est une chose de construire une
théorie qui valide les interdits , c’en est une autre de s’y appuyer
pour une conduite moralisante.
L’interdit fondamental, au-delà de celui de l’inceste pourrait se
formuler ainsi : tu ne prendras pas les mots pour des choses. On se
souvient de la définition que Freud donnait de la psychose : prendre
les mots pour des choses. Souvenons-nous alors, aussi, du premier
grand ouvrage qui fit connaître Michel Foucault : « les mots et les
choses ». Livre d’une érudition et d’une complexité telle qu’il m’est
tombé des mains au bout de 3 ou 4 chapitres. J epourrais faire mon mea
culpa : j’ai pas assez bien étudié, je n’ai pas assez lu pour
comprendre ce monument de la pensée. Avec le recul, je me dis que ma
perte d’intérêt en cours de route avait peut-être raison, et je pose
cette hypothèse en forme de question : à quoi a servi ce savant
Travail, pour Michel Foucault, sachant qu’il me venait des formules,
en le lisant, telle que, passez moi l’expression, « c’est de
l’enculage de mouches ».
En ce qui concerne Lacan, tout ce qu’il nous dit, disait-il, se fonde
sur sa pratique ; or, en disant cela, il faisait appel à notre
croyance, et non à notre esprit critique. Car de sa pratique, il n’a
jamais rien dit. Ce qu’il nous laisse apercevoir, c’est sa pratique
livresque : ça, des auteurs, il en a lus ! Or, si la pratique des
livres peut se comprendre pour un philosophe et n’est pas exclue pour
un psychanalyste, ce qui distingue le philosophe du psychanalyste,
c’est qu’il a une pratique qui est autre que livresques. Ce sont des
préoccupations pratiques qui ont amené Freud à inventer la
psychanalyse. Or, à partir des témoignages de ses analysants (c’est
tout ce que nous avons) il me semble que Lacan a eu essentiellement
une pratique de shaman, à recevoir ainsi les gens seulement une
minute. Quel rapport entre cette pratique et les incroyables
complexités des développements de sa théorie ? là aussi, je crois
qu’il y a maldonne.j'ajoute que j'ai connu le nom connu auquel vous
faites allusion à propos de cette institution du sud de la France. et
que j'ai eu aussi sur mon divan qqn qui qui, ado, avait été placé dans
cette institution. ce qu'il m'a décrit ressemblait plus à du viol qu'à
une aimbale transgression à but ludique. il en avait assez gros sur la
patate.
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