I don’t really have a question here, but a comment.
The first time I read “Floating Island” I was a lot younger, and I guess wasn’t paying attention to the details. I have started reading the “Self-Propelled Island” Bison translation, and these couple sentences really jumped out at me this time.
“During that year –- we cannot precisely tell you what year this was, give or take thirty years – the United States had doubled the number of stars on its federal flag. Its industrial and commercial powers were in full bloom after annexing the Canadian Dominion to the farthest border of the Polar Sea and the Mexican, Guatamalan, Honduran, Nicaraguan, and Costa Rican provinces up to the Panama Canal.”
Being Canadian, it concerns me that in 1895, a mere 28 years after Canada’s Confederation in 1867, Jules is surmising that in the following century, Canada will be annexed by the US!
I guess my question is: Did he really believe that? Did he think that was really possible, or was it a kind of “throw away” theory, to peak peoples interest and make THEM think “Is that possible”..”What a future”?
.. Interesting…. Andrew
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Chers amis verniens,
Sur beaucoup de sujet, on peut trouver, dans les livres de Jules Verne, à la fois une opinion et son contraire. Il est cependant possible, en général, d’apprécier sa véritable opinion personnelle.
Pour information, je vous livre le petit texte de synthèse relatif au Canada qui figure dans Jules Verne voyageur extraordinaire que j’ai publié chez Glénat en 2005 :
UNE VISION POLITIQUE DU CANADA
Il avait tenu à fouler le sol canadien lors de son excursion aux chutes du Niagara en 1867. Avec Famille Sans-Nom (1889), Jules Verne écrit une page qui a peut-être inspiré, près d’un siècle plus tard, l’auteur de la formule « Vive le Québec libre ». Dans ce roman plus historique que géographique, l’épisode de la révolte d’une partie des Canadiens en 1837-1838 pour défendre une certaine idée du Canada français, Jules Verne s’inspire de nombreuses sources, citant volontiers Fenimore Cooper, l’un de ses auteurs favoris, et il met en avant l’un des fondements de sa pensée politique. À bien y regarder, ce roman est sans doute moins une diatribe anti-anglaise, en relation avec un sentiment pourtant bien dans l’air français du temps et qui atteindra son paroxysme avec l’humiliation de Fachoda (1898), qu’une manifestation ostensible de son attachement aux droits des nationalités, des minorités, comme si « force n’était pas restée à la loi, mais au patriotisme ». Selon Jean Chesneaux, Jules Verne développe trois thèmes qui lui sont chers : une grande confiance dans l’Amérique, pays de l’avenir dans une sorte de mirage saint-simonien ; le mythe du bon sauvage adapté à l’Indien moderne ; et l’apparentement aux Celtes et à leurs vertus quasi mythiques. Il éprouve pour ce pays un sentiment de solidarité française, « comme une Bretagne ou une Vendée d’il y a soixante ans, qui se prolonge au-delà de l’Océan ». Il y a un peu de Jean Chouan dans Jean Sans- Nom, tous deux leaders d’origine paysanne. Faute de voir ce peuple canadien rejoindre un grand ensemble démocratique américain, Jules Verne se contentera finalement de saluer la constitution du dominion du Canada en 1867.
S’il semble donc préférer un rapprochement du Canada vers les Étas-Unis, plutôt que vers l’Angleterre, il se e rallie donc à cette perspective d’indépendance. Son intérêt pour le Canada le conduira à y situer quelques actions de divers romans et à créer divers personnages canadiens.
Dans Une Ville flottante (1870), Jules Verne fait se rencontrer dans ce paquebot géant des milliers de personnes, avec leurs caractères différents, une vraie société. Hypnotisé par la démesure du bâtiment, le narrateur (dont on ignore le nom) monte à son bord pour une traversée qui réservera bien des surprises, et dans lequel « on y rencontre tous les instincts, tous les ridicules, toutes les passions des hommes ». Il fait ainsi la connaissance du jovial docteur Pitferges qui ne cherche qu'à faire naufrage, de Cyrus Field, de « l’honorable John Rose, du Canada », de « Mr et Mrs Whitney de Montréal ».
Le Canada est également évoqué dans Le Pays des fourrures (1872), qui traite de l’univers d’une colonie de chasseurs de fourrures installés avec leurs familles à l’extrême nord du Canada. Sans oublier Robur le Conquérant (1886) avec le survol de Québec et Montréal, ainsi que quelques publications posthumes : Le volcan d'or (1906), une découverte de l’extrême Ouest depuis Vancouver, et plus furtivement dans L’Oncle Robinson (1991) et César Cascabel (1890). Dans Vingt mille lieues sous les mers(1869) Ned Land est un harponneur canadien.
Bien cordialement
Jean-Yves Paumier
De : <jules-ve...@googlegroups.com> au nom de Garmt de Vries-Uiterweerd <garmtd...@gmail.com>
Répondre à : <jules-ve...@googlegroups.com>
Date : mardi 23 mars 2021 à 18:09
À : JVF <jules-ve...@googlegroups.com>
Objet : Re: [JVF] Annexation of Canada - "Self Propelled Island" / "Floating Island"
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Yes, Andrew, many Canadians believed their annexation to the US throughout the 19th century. Some maintainted it would be a goog thing.
I refer to my book to explain that :
Les fables canadiennes de Jules Verne. Discorde et concorde dans une autre Amérique, Presses de l’Université d’Ottawa, 2018.
https://press.uottawa.ca/les-fables-canadiennes-de-jules-verne.htmlTo view this discussion on the web visit https://groups.google.com/d/msgid/jules-verne-forum/2137503345.24991151.1616576171558.JavaMail.zimbra%40ehess.fr.
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