Le Comité Lula Libre – section Paris souhaite vous convier à rejoindre la caravane qui se rendra dans quelques villes européennes symboliques de la défense du droit et des liberté:Paris (UNESCO), Genève (Conseil des droits de l’homme de l’ONU/Conseil mondial des Églises), Strasbourg (Conseil de l’Europe), Bruxelles (Parlement européen), afin de communiquer aux autorités morales de ces institutions, le déni de justice infligé par l’Etat brésilien à Monsieur Luiz Inacio Lula da Silva, ancien président de la République du Brésil, condamné sans preuves et emprisonné depuis le 7 avril 2018. Cette caravane aura lieu du 25 au 28 juin prochain. Vous pouvez confirmer votre présence par courriel à l’adresse suivante :caravanalul...@gmail.com
Espérant votre présence à cet événement, veuillez agréer, Madame Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.
Comité Lula Libre – Section Paris
Organisation de la Caravane
UNE ANNEE D’ARBITRAIRE JUDICIAIRE
Le 7 avril 2018, le président Lula était emprisonné au mépris du droit. La conviction intime du juge Moro écartait les garanties accordées à tout prévenu par la Constitution brésilienne. Saisie par les avocats de Lula, la Cour suprême menacée par le général en chef des armées de terre a rejeté le recours présenté. Le 1er janvier 2019, le juge Moro a été désigné ministre de la Justice par le président-capitaine Jair Bolsonaro. Moro siège au côté de huit ministres officiers généraux. En février 2019, en violation du règlement pénitentiaire, Lula a été empêché d’assister aux obsèques de son frère ainé. Sans preuves au nom des convictions intimes d’une autre juge, il a été condamné à une nouvelle peine d’emprisonnement.
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1) http://www.linhasdeluta.org/index.php
4h http://www.linhasdeluta.org/letters.php
"Deixa eu te contar
A história que a história não conta
O avesso do mesmo lugar
Na luta é que a gente se encontra"
(Histórias para ninar gente grande
Samba da Mangueira, vitoriosa no carnaval de 2019)
Em 7 de abril de 2018, após um processo judicial contestado, acelerado e realizado em meio a uma campanha presidencial em que era apontado como vencedor, o ex-presidente do Brasil Luiz Inácio Lula da Silva (2003-2010) foi preso e levado para a sede da Polícia Federal em Curitiba, no sul do país. (...)
Que Linhas de Luta seja um lugar de encontro com as vozes de mulheres, caboclos, mulatos, colonos, com todos aqueles que estão PRESENTES, as “Marias, Mahins, Marielles, Malles” e “Lulas”. Sejam bem vindos.
5) ------------------------------------------------------------------------------------------------------
106 Rue Brancion, 75015 Paris
0 56 33 8
1) http://www.lemonfort.fr/programmation/avril-avril-lettres-a-lula
avec : Marcio Abreu, Marc Berman, Chico Buarque, Cecilia Boal, Volmir Cordeiro, Juliana Carneiro da Cunha, Marcelo Evelin, Fabiana Ex-Sousa, Kathy Faudry, Anderson Feliciano, Renata Hardy, Philippine Leroy Beaulieu, Claire Lapeyre Mazerat, Maria de Medeiros, Phia Ménard, Ariane Mnouchkine, Anna Mouglalis, Maria Aparecida Moura, Stanislas Nordey, Grace Passô, Pol Pi, Antonio Pitanga, Camila Pitanga, Pierre Pradinas, Audrey Pulvar, Lia Rodrigues, Wagner Schwartz, Alban Senault, Marieta Severo, Sonia Sobral, Renata Sorrah, João Torres, Marcia Tiburi, Aurélie Tyszblat, Inez Viana, Jean Wyllys et bien d’autres…
Depuis plusieurs mois, la démocratie brésilienne sombre dans l’abîme. L’extrême-droite au pouvoir, nourrie de nostalgie de la dictature militaire et de fondamentalisme religieux, y a entamé une croisade contre les classes populaires, les populations LGBTQI+, les populations autochtones, les militants de la cause environnementale, les défenseurs des droits humains. Depuis un an, des voix se sont exprimées dans un matériau exceptionnel : des dizaines de milliers de lettres envoyées à l’ancien président Lula depuis son incarcération. Des personnes connues ou inconnues, qui racontent leur vision du désastre, le tourbillon d’un pays contaminé par la peste brune, mais aussi leur foi dans la politique et le progrès.
Cette soirée racontera une année d’histoire du Brésil à partir de ces témoignages. Une œuvre engagée et sensible, à laquelle participeront de grands artistes ou journalistes brésiliens et français.
Parce que la culture et la liberté artistique sont les premières visées par le pouvoir d’extrême-droite.
Et parce que les artistes ont toujours été, depuis la guerre d’Espagne jusqu’aux dictatures sud-américaines des années 70, les avant-gardes et piliers d’un internationalisme de l’humanité.
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Message du 10/06/19 01:20
De : "Yann Fievet" <yann....@free.fr>
De Sylvie Pierre Ulmann à Jean-Louis Comolli
9 juin 2019
Merci l'ami Jean Louis, pour la transmission de ces textes et infos, et
bravo de reprendre vaillamment le collier de ces diffusions de
résistance tous azimuts dont tu as le secret.
Je me souviens, heureusement, en ce qui concerne le Brésil, que , lors
de la dictature militaire de 20 ans qui a sévi au Brésil entre 1964 et
1984, la musique dite "populaire" (elle l'était en effet, mais avec quel
raffinement musical et courage politique, dont celui de Chico Buarque de
Holanda, dont tant de musiques ont été interdites à cette époque) , le
cinéma (dit "novo" et il méritait bien son nom avec Joaquim Pedro de
Andrade, Carlos Diegues, Walter Lima Junior, Leon Hirzman, et beaucoup
d'autres) , le théâtre (avec Augusto Boal, Orlando Senna , et bien
d'autres) la littérature (la subtilité des textes en prose quasi
quotidiens du poète Carlos Drummond de Andrade dans le plus grand
quotidien du Brésil à l'époque, le "Jornal do Brasil"), la culture toute
entière du Brésil a su porter, avec une force extraordinaire, vers nous,
vers toute l'Europe et en particulier l'Italie, son courant de
résistance à la dictature sévissant dans le pays, et parfois dans les
nötres. Et je crois bien que la sincérité et la continuité de notre
amitié pour ce pays les a alors beaucoup aidés dans leur chemin de
progrès démocratique, jusqu'au point de parvenir à mettre Lula, un
ouvrier, un syndicaliste, à la présidence de la République, ce qui fut
un exploit extraordinaire, dont l'intéressé malheureusement paie
actuellement les frais puisqu'il est en prison..
Cette dictature avait inventé, ou reprise de la droite américaine (du
nord) la formule "Le Brésil, aime le, ou laisse le". Mais à cette
époque ceux qui l'ont "laissé", c'est parce qu'ils l'aimaient trop pour
le voir esquinté chez eux par les militaires au pouvoir. Et "à
l'extérieur", il se sont fait quelques amis durables, dont j'ai
l'honneur de faire partie à ce jour.
Je contribue donc à la circulation de tes messages en me permettant ,
sur le chapitre Brésil, d'y ajouter, à l'attention de tes
correspondants, dans la liste desquels je reconnais quelques noms bien
amis, le texte que j'ai publié récemment dans le n°110 de Trafic
(éditions P.O.L, et qu'on se le dise, abonnement annuel pour 4 nos de 60
euros en France, 63E à l'étranger) . D'aucuns (les fameux...) disent
que cette revue est "élitiste", d'où vient peut-être, hélas, que sa
diffusion reste confidentielle. Que toi et tes amis me permettent donc
d'en étendre la confidence.
Amicalement, et même affectueusement
Sylvie Pierre Ulmann
Le 07/06/2019 à 15:59, Yann Fievet a écrit :
De mon amie brésilienne, Aline Teramatsu
7 juin 2019
Cher Yann,
Je t'envoie deux informations à propos des mobilisations brésiliennes
de résistance au monde terrible auquel le gouvernement d'extrême
droite de Bolsonaro veut imposer à la population. Parmi les mesures
catastrophiques, il y a la réforme de la retraite qui impose 44 ans de
contribution dans un pays où plus de la moitié des personnes sont
contraintes de travailler dans l'informalité. Le Brésil a inscrit
l'austérité dans sa constitution dans le gouvernement Temer où il a
gelé le budget pendant 20 ans. En plus de cela, le gouvernement actuel
veut encore couper de 30% le budget des universités fédérales et
couper dans toute l'éducation de façon générale.
Bref, face à cela il y a quelques initiatives:
1) 1) Caravane Lula Livre Europa du 25 au 28 juin: http://lulalivreeuropa.com
2) Spectacle à partir des lettres écrites à Lula le 25 jumbo à Paris.
Au Théâtre Monfort (avec participation de Chico Buarque):
http://www.lemonfort.fr/programmation/avril-avril-lettres-a-lula
3) Projet avec les lettres de Lula et coordonnée par l'historienne
française Maud Chirio:
http://www.linhasdeluta.org/index.php
Voilà, si tu peux faire circuler ces informations auprès de ton
réseau, je te remercie.
Bien à toi,
Aline