Myriam Wittamer, la femme chocolat, est décédée accidentellement.
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Nous avons appris lundi le décès accidentel de Myriam Wittamer qui, avec son frère Paul, était devenue depuis plus de quatre décennies la figure de proue de la Maison Wittamer.
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PHILIPPE COULÉE
Lundi 4 octobre 2021 à 13:27
Nous avons appris ce lundi 4 octobre 2021 le décès accidentel de Myriam Wittamer qui, avec son frère Paul, était devenue depuis plus de quatre décennies la figure de proue de la Maison Wittamer.
Il y a 15 ans déjà, Myriam Wittamer avait été surnommée "La femme chocolat" par le Figaro Magazine, qui avait croqué d’elle, juste avant Noël, un portrait particulièrement sucré, illustré par un escarpin Vuitton en chocolat imaginé par
"la pâtissière du roi". Myriam avouait alors regretter ne pas être née aux États-Unis,
elle qui avait notamment fait une partie de ses classes avec la créatrice Diane von Furstenberg, adorait l’esprit anglo-saxon et
"les gens qui réussissent".
Voici comment elle se croquait elle-même en quelques mots sur son compte LinkedIn:
"Je suis née au 12 place du Grand Sablon. J’ai vécu en Angleterre, fait des études d’art et de secrétariat de direction. Mais mes meilleurs professeurs ont été mes parents qui ont fait d’une belle boulangerie de quartier une pâtisserie unique. Mon frère
et moi en avons fait une marque avec 21 magasins au Japon depuis 1989. Je suis fière d’être la représentante d’une affaire familiale employant 45 personnes et existant au Grand Sablon depuis 1910."
Tout récemment, Paul et Myriam, qui souhaitait pour sa part faire un pas de côté, avaient confié à un trio d’investisseurs connus de longue date le développement futur de la marque à leur nom. Et les projets ne manquaient pas. Rien ne laissait présager
alors de la disparition rapide de Myriam Wittamer. Selon nos informations, elle se trouvait chez sa fille, Leslie, lors de sa mort accidentelle. "Maman était encore en pleine forme. Elle n'aura guère profité d'une retraite pourtant mille fois méritée", nous
a confié celle-ci.
« L'homme, à mon avis, se perfectionne par la confiance. Par la confiance seulement. Jamais le contraire. » ― [Mustafaj]
Abatabizi bicwa no kutabimenya.
05.10.2021
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Au début des années 80, à l’adolescence de sa fille et après un divorce, elle commence à travailler pour l’entreprise familiale. Son père ne tarde pas à passer la main.
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Par Gaëlle Rolin • Le 17 décembre 2007
Myriam Wittamer, la femme chocolat.
Elle est l’héritière de l’un des fleurons de la pâtisserie et de la chocolaterie bruxelloises. Au pied d’un sapin de Noël rose, confidences d’une Belge qui aurait voulu naître américaine.
Elle est née juste après la Deuxième Guerre mondiale, à l’époque où les populations redécouvraient le bonheur du sucre. Mais Myriam Wittamer n’était pas enfant à chiper les cramiques, ces brioches si chères aux petits déjeuners du Nord. Une silhouette
élancée, une chevelure d’un roux ardent. Se serait-elle vue mannequin plutôt que derrière les fours à pain ? « Quand j’étais jeune, je m’étais fait un book. C’est vrai que j’étais plutôt pas mal… » Elle n’est pas convaincue, elle cherche ses mots. « J’ai posé
une ou deux fois, à l’occasion, mais sans plus. »
C’est que le destin a mis la main à la pâte. En 1945, plus que la fin de la guerre, c’est la mort du patriarche qui marque la famille Wittamer. Henri avait posé le socle de la maison en 1910 en ouvrant une boulangerie dans le quartier du Sablon, à Bruxelles.
Son fils Henri et son épouse Yvonne reprennent le flambeau. Le quartier s’embourgeoise, Wittamer développe la pâtisserie, et sa notoriété. Myriam grandit dans cet univers de caramel. Doux au goût : « Toute petite, à la Saint-Nicolas, je m’étonnais de recevoir
du chocolat avec le nom de ma famille dessus. » Et dur au croquer : « Mon père était très rigoureux. Il exigeait par exemple que le dimanche, nous nous levions à 7 heures par solidarité avec lui. Et il détestait que j’aille traîner dans l’atelier, avec les
ouvriers. »
Myriam adore alors l’effervescence de la période de Noël, quand toute la famille se met en quatre pour satisfaire les clients, mais souffre de voir trop peu ses parents, qui croulent sous le travail : « Quand j’étais invitée à un anniversaire, c’était
le chauffeur qui livrait les tartes qui m’y conduisait et venait me rechercher. » Parce qu’elle ne veut pas reproduire ce modèle, elle décide qu’elle ne reprendra pas la maison : « Je voulais avant tout élever ma fille. » Son père parle peu de la succession,
il la réserve plutôt à son fils, Paul. « J’ai travaillé chez des antiquaires, raconte Myriam, passé un diplôme de secrétariat de direction, puis je me suis mariée. » Mais encore une fois, la vie a mis son grain de sucre.
Fournisseurs de la cour de Belgique
La famille Wittamer : Myriam, son frère Paul, sa fille Leslie et sa petite-fille Joy.
Au début des années 80, à l’adolescence de sa fille et après un divorce, elle commence à travailler pour l’entreprise familiale. Son père ne tarde pas à passer la main. Son frère Paul, qui a fait ses classes en Suisse, fait entrer le cacao chez
Wittamer. Il s’occupe de la production, Myriam, du marketing. En 1985, elle relooke la marque. Bien avant Fauchon, elle associe le rose fuchsia au W de Wittamer : « Rose, pour la fraîcheur des produits. » Elle lance une quinzaine de boutiques Wittamer en franchise
au Japon, avec son père. En 2000, la maison devient le fournisseur officiel de la cour du roi de Belgique.
« C’était juste avant le mariage du prince Philippe et de la princesse Mathilde », se souvient Myriam. Wittamer réalise le gâteau pour les huit cents invités de la noce.
Et quand cette folle de mode imagine un soulier de princesse en chocolat, elle s’inspire du célèbre damier de Louis Vuitton qu’elle reproduit en damier de chocolat au lait et de chocolat blanc. L’idée séduit. Alors, elle continue sur sa lancée.
À New York, elle retrouve la créatrice Diane von Furstenberg : « Nous étions à l’école ensemble, mais nous nous étions complètement perdues de vue. » Elles redeviennent amies (« j’adore l’esprit anglo-saxon et les gens qui réussissent
»). En 2005, Wittamer décide de créer le bracelet Sutra, l’un des modèles de DVF, en chocolat :
« C’est amusant à faire, mais ça passe aussi. Aujourd’hui, tout le monde fait des objets de mode en chocolat. »
Myriam Wittamer a horreur du réchauffé. Et elle ne veut pas perdre de vue ce que la maison sait faire de mieux :
« Mon père a toujours préféré parler de qualité que de luxe. » Trop se développer ne l’intéresse pas, elle craint de perdre la patte d’une structure familiale. Quand elle passera la main, probablement à sa fille Leslie, elle écrira un livre :
« Pas un roman, mais plutôt une autobiographie, quelque chose qui parle de l’envers du décor. J’ai longtemps donné une image de facilité. Je voudrais remettre les pendules à l’heure. »
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De familie Wittamer heeft de gelijknamige luxepatissier en -chocolatier verkocht aan een Frans-Belgisch invsteerderstrio. De prijs van de transactie is niet bekend. Paul Wittamer (77) en zijn nicht blijven aan het roer van het atelier staan.
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De winkel op de Zavel in Brussel is het uithangbord van Wittamer. ©Tim
Dirvena
De winkel op de Zavel in Brussel is het uithangbord van Wittamer. ©Tim Dirven
PHILIPPE COULÉE MICHAEL SEPHIHA
24 maart 2021 01:20
De familie Wittamer heeft de gelijknamige luxepatissier en -chocolatier verkocht aan een Frans-Belgisch invsteerderstrio. De prijs van de transactie is niet bekend. Paul Wittamer (77) en zijn nicht blijven aan het roer van het atelier staan.
Wittamer was tot nu toe een op en top familiaal bedrijf. De 111-jarige familiale en internationaal bekende patissier-chocolatier was sinds 2007 in de handen van broer en zus Paul en Myriam Wittamer, twee telgen van de derde generatie van de oprichtersfamilie.
Zij namen de fakkel in 2007 over na het overlijden van hun vader. Als enige zoon van oprichter Henri Wittamer had die in 1955 de zaak overgenomen.
'Mijn zus wou zo snel mogelijk uit het dagelijks bestuur stappen', vertelt Paul Wittamer. Hijzelf verdwijnt niet volledig uit beeld. Hij blijft samen met zijn nicht Lesley het atelier leiden. Een termijn is daar niet op geplakt.
Wittamer werd al jarenlang het hof gemaakt door mogelijke overnemers. Maar de familie hield de boot af. Tot nu. Ze geeft de sleutels van het bedrijf uiteindelijk door aan drie investeerders die ze al lang kent. De drie zijn Jean-Claude Marian (de oprichter
van de Franse rusthuisgroep Orpea, een tot Belg genaturaliseerde Fransman), Carlos De Meester (gespecialiseerd in de ontwikkeling van luxevastgoed) en de Fransman Christophe Hureaux (investeringsmaatschappij HiPi). De drie werken al jarenlang samen via de
vastgoedontwikkelaar Inside Development en hebben vorig jaar samen het fonds Inside Investment Fund boven de doopvont gehouden.
De nieuwe eigenaars willen het Wittamer-merk zowel in België als in het buitenland doen groeien zonder aan het DNA van de producten te raken.
Hureaux wordt de nieuwe gedelegeerd bestuurder van de luxepatissier. De nieuwe eigenaars willen het Wittamer-merk zowel in België als in het buitenland doen groeien zonder aan het DNA van de producten te raken.
Hofleverancier
De luxepatissier-chocolatier, sinds 2000 hofleverancier, is in België goed voor een omzet van ongeveer 4 miljoen euro en een vijftigtal medewerkers. De winkel van Wittamer aan de Zavel in Brussel is het vlaggenschip van het bedrijf, maar de producten van
de patissier worden ook verkocht in het luxewarenhuis Rob (Woluwe), de Grande Epicerie (Ukkel) en in de winkels van het restaurant Villa Lorraine. Wittamer is ook al enkele decennia aanwezig in Japan en heeft er 24 winkels, die uitgebaat worden door franchisenemers.
Maar Wittamer gaat eerst op zoek naar een grotere plek voor zijn atelier. 'We zoeken in of rond Brussel een gebouw van 1.000 à 1.500 vierkante meter', zegt Hureaux. In het atelier van Wittamer waren ooit jonge snaken aan het werk die uitgegroeid zijn tot Belgische
chocoladeambassadeurs, zoals Pierre Marcolini en Marc Debailleul.
Wittamer. Wittamer, une famille emblématique pour de nombreuses générations de pâtissiers et chocolatiers belges. Fondée en 1910, la maison Wittamer a contribué à modeler le visage du Sablon pour en faire la place bordée de boutiques haut de gamme que l’on
connaît aujourd’hui.
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Wittamer | Patissier
Propriétaire: Myriam et Paul Wittamer
Wittamer, une famille emblématique pour de nombreuses générations de pâtissiers et chocolatiers belges. Fondée en 1910, la maison Wittamer a contribué à modeler le visage du Sablon pour en faire la place bordée de boutiques haut de gamme que l’on connaît
aujourd’hui. Myriam et Paul Wittamer représentent la troisième génération chargée de défendre et d’étoffer encore le goût Wittamer par de nouvelles créations. Les macarons sont l’un des fleurons de la maison. Tout comme les gâteaux au chocolat tels que l’Ambre,
un crumble aux noix de pécan, crémeux caramel, caramel au beurre salé et mousse au chocolat Araguani 72%. Sans oublier les gâteaux aux fruits pleins d’originalité, tels que le Lingot d'or, une salade de fruits sur feuilletage et meringue caramélisée. Une réalisation
qui, tout comme le Nid Marron et sa crème et châtaignes, fait partie des préférées de la famille Wittamer elle-même. Côté nouveauté, épinglons la Casse Noisette, une tarte composée de biscuit brownie au chocolat, avec des éclats de noisettes, une mousse pralinée
et une mousse au café.
Wittamer
Grand Sablon 6,
1000 Bruxelles
Tel: 02/ 512.37.42
Apparenté
VAN DENDER: Le chocolat d’origine Équateur, Ghana, Pérou et Mexique et les gâteaux variant au gré des saisons sont les spécialités de la maison.
FABRICE COLLIGNON: Les fruits et les saveurs de chaque saison marquent fortement la gamme de Fabrice Collignon. Les fleurs et les premiers fruits rouges au printemps, les fruits rouges et jaunes en été
YASUHI SASAKI est surtout réputé pour la pureté des saveurs et le raffinement de ses pâtisseries et de ses gâteaux. Il aime les produits qui respectent l'équilibre des saveurs et apportent de la fraîcheur.
« L'homme, à mon avis, se perfectionne par la confiance. Par la confiance seulement. Jamais le contraire. » ― [Mustafaj]
Abatabizi bicwa no kutabimenya.
05.10.2021