Kenny Bastien,
Je vois que vous brandissez un texte dans lequel je définissais les critères techniques de sélection d'un PM pour conclure : "Encore une fois, dans le contexte du leadership d'execution, gouverner une nation c'est articuler les differentes institutions de gouvernance de maniere a produire en fin de mandat un bilan financier positif."
Ce n'est pas un texte qui définit la discipline d'exécution. De fait, votre conclusion est justement le préjugé qu'on élimine d'entrée de jeu quand on expose les différents aspects de la culture d'exécution. Diriger l'État a certes beaucoup de points communs avec diriger une entreprise du secteur privé en tant que bureaucratie. Cependant, de par sa nature, ses moyens coercitifs qui reposent sur le monopole de la violence légitime, l'État est une entité qui requiert des considérations spéciales.
Ce que vous appelez "un bilan financier positif" n'est pas de moi. Je ne l'ai jamais écrit ou même insinué pendant toutes ces années durant lesquelles j'ai introduit et parlé de la discipline d'exécution. Et cela n'est pas une motivation première de l'État. On ne dirige pas l'État dans le but de produire "en fin de mandat un bilan financier positif".
J'ai introduit la culture d'exécution parce qu'elle comporte les éléments qui font défaut à la gestion de l'État et causent sa dérive bicentenaire. La bureaucratie développée en Occident est une rationnalisation liée a la rationalisation de l'État et celle de l'entreprise capitaliste. C'est ce qui me fait faire le perallèle entre une culture d'exécution dans l'État et la culture d'exécution dans le secteur privé du marché capitaliste développé.
Je veux séparer et lier la fonction politique et la fonction administrative ou bureaucratique quand il y a lieu. Le poste de PM est à la fois une fonction hautement politique et une fonction administrative, alors que la fonction d'un directeur du département des contributions ou de la Téléco ou des Travaux Publics devrait être un poste purement administratif. Chez nous, toutes ces fonctions-ci sont politiques, car elles représentent des moyens de récompenser la loyauté des membres de la tribu du chef. Ce qui fait que le "sine ira et studio, sans haine et sans passion [n'est pas possible]...sous la pression des simples concepts du devoir, le fonctionnaire..." ne peut remplir sa fonction dans l'intégrité et l'impartialité attendues de lui.
La politique politicienne tribale fait également que le poste de PM, de président, ou de ministre d'État devient un poste exclusivement politique ou l'enrichissement personnel et les desiderata de la tribu et du chef l'emportent toujours sur la gestion rationnelle de l'État.
À tout moment de l'histoire, l'État devient l'expression de l'appareil d'État, c'est-à-dire de la vision et de la capacité de celui-ci à le diriger selon certains intérêts. Quand ceux-ci ne représentent pas un consensus national et sont biaisés en faveur d'une tribu, d'un clan, ou d'un petit groupe de jouisseurs, l'État se fragilise et perd de sa légitimité. Cela montre qu'il y a plusieurs états de l'État, de fait, plusieurs États possibles (un à la fois) dans un même territoire géographique.
C'est dans cet ordre d'idées que j'ai introduit la culture d'exécution en 2005 et l'ai placé dans la démarche de révolution tranquille de feu le docteur Gérard Étienne et de la culture de liberté du professeur Parnell Duverger. L'État finalement refondé et doté de la culture d'exécution vivra, sine ira et studio, la domination bureaucratique de Max Weber et conduira la nation à bon port, c'est-à-dire, lui fera vivre :
1) Des comportements essentiels de leadership d'exécution: réalisme, suivi, responsabilisation, émancipation des cadres/des masses, volonté de réussir, vision stratégique et humilité.
2) De nouvelles croyances orientées vers la production des richesses nationales (culturelles, matérielles, etc.) dans une perspective de mondialisation
3) La méritocratie, c'est-à-dire, les cadres qualifiés à des fonctions appropriées.
4) Les 3 procès essentiels de la culture d'exécution :
a- Le procès des ressources humaines, le plus important des 3 procès, (qui vise la formation continue des cadres, leur renouvellement, la promotion des leaders d'exécution/la carrière administrative)
b- Le procès stratégique (comment développer un plan stratégique, l'ajuster quand nécessaire, etc.)
c- Le procès Opérations (logistique/ressources pour réaliser le plan stratégique)
(Voir Max Weber et le livre Execution, the Discipline of Getting Things Done de Bossidy et Charan.)
Voilà cher ami, ce qu'on entend par culture d'exécution (in a nutshell). Votre définition dont vous m'attribuez la paternité ne saurait servir. La discipline d'exécution est tout un processus à mettre en branle, à vivre de manière répétée afin qu'elle devienne enfin culture, une plate-forme à ériger et gérer permettant d'établir une culture de la méritocratie (people's process) pour le développement de stratégies (strategy process) à réaliser sur la longue période (operations process). Notez que le plan stratégique n'est pas l'oeuvre de robots, il requiert des stratèges/stakeholders qui vivent une culture qui leur permet de placer l'avenir du pays au-dessus des intérêts égoïstes d'un petit groupe qui veulent se la couler douce au détriment systématique des masses.
Vous enchainez : "Ma reflexion cesse d'evoluer puisque Ray veut que je m'eternise a attendre que la masse des demunis parviennent a un niveau de competences, qui les rende competitifs et aptes a participer au processus de developpement, au respect de la hierarchie, a la specialisation des fonctions dans la hierarchie d'execution." J'ai toujours dit qu'Haïti n'ira nulle part sans un effort massif d'éducation de la population. J'ai même écrit des articles sur la mondialisation et comment Haïti pourra en bénéficier avec des ressources humaines qualifiées. Même quelqu'un qui n'est pas instruit n'aurait jamais dit ce que vous me faites dire. Et c'est là que je vois une certaine malhônnèteté de votre part. (Pourquoi ne pas relire ce que vous écrivez ? Il y va du respect pour votre interlocuteur et d'une certaine probité intellectuelle que j'attends de tout leader qui se prend au sérieux.) Vous déformez
ouvertement ma pensée pour échafauder la vôtre.
Vous vous perdez dans l'illusion de pouvoir. Et vous vous enfouraillez dans l'impasse de l'échec sans rémission, puisque vous empruntez une voie qui a expiré avec les barbudos de la sierra maestra, des luttes de libération nationale du Salvador, du Nicaragua, etc. C'est cela en fait votre concept de citoyens-soldats puisque vous parlez de guerre. Je vous dis : à chaque temps, sa stratégie. La formule qui a marché en 1959 ne marchera pas en 2009 ou 2010. Pour cela, essayez de comprendre la chaîne des événements de 2003 à 2009 au pays. Votre seule chance est d'opposer aux forces locales une résistance locale et aux forces internationales qui appuient le statu quo au pays, une résistance internationale. Si vous n'êtes pas en mesure d'articuler avec l'UMPP une telle stratégie et la réaliser, vous perdez votre temps, puisque ceux qui détiennent le pouvoir en Haïti vont consolider leurs acquis.
Je ne suis pas ici pour faire de la politique comme je l'ai souvent répété. Je partage avec vous des paradigmes qui ont fait le succès des sociétés avancées. Alors, aux Haïtiens de choisir. Haïti a des histoires multiples possibles. On peut continuer à se comporter avec émotion, à fomenter la fausse unité, à lancer des slogans, sans jamais chercher à établir un consensus national (qui devrait constituer vraiment le suivi de RD), mais ce sera choisir alors la même histoire qu'on a vécue depuis 206 ans.
Vous écrivez : "Il va sans dire que la hierarchie d'execution doit changer de strategie et d'objectifs. La mondialisation a cree un climat permanent de guerre economique. Je ne peux pas imposer a mon peuple illettre une hierarchie d'execution, qui cherche a satisfaire les criteres de rentabilite de la minustah et des charognards." Je ne parle jamais dans l'intérêt de la MINUSTAH. Cependant, à vous lire ("je ne peux pas imposer"???), on ne peut que s'étonner d'une telle illusion de pouvoir. Qui êtes-vous ? Que représentez-vous ?
Vous poursuivez : "Le contexte actuel de la mondialisation rend de plus en plus difficile, l'application rigoureuse de cette operationnalisation rationnelle des objectifs economiques et politiques. Les partenaires etrangers...cherchent a minimiser les risques d'investissement en maximisant leur marge de profits...il devient, des lors, comprehensible que le controle du pouvoir doit etre retenu par la classe politique qui se soumet au dicktat de la bourgeoisie locale et des investisseurs etrangers, minustah, negriers, et charognards confondus."
Et que fait l'UMPP pour sortir le pays de cet étranglement systématique ? Quelle est votre présence sur l'échiquier politique haïtien. Vous m'accusez de diviser et de disperser l'opposition, que faites-vous pour la rassembler ? Pensez-vous que le koolaid que vous lui administrez avec vos discours va faire la différence. Vous donnez l'impression d'un prédicateur d'évangile qui du haut de sa chère enseigne la morale chrétienne espérant qu'après deux milles ans de chritiannisme, la parole de Dieu va suffir à changer les humains, à les exhorter à changer la vie.
1804 ne s'est pas réalisé à coups de slogans seulement. Il ya eu une organisation, des compromis, des accords entre chefs rivaux, etc., un leadership pragmatique et déterminé à engager les acteurs importants pour accomplir l'objectif de libération. Or, c'est justement ce que vous ainsi que certains discoureurs du Web ne comprennent pas. Vous préférez attaquer au lieu de saisir ce qu'on partage avec vous. Encore une fois, la rencontre de RD fut l'opportunité d'engager les différents secteurs de la vie nationale qui y avaient participé dans l'optique d'un sauvetage national. Cependant, le suivi est une production de documents, de plans qui vont moisir dans l'oubli, une fois les élections passées et certains auront été récompensés.
Les idées que vous présentez requièrent une stratégie sérieuse d'engagement de secteurs de la société. Mais voilà que vous parlez de citoyens-soldats, une notion qui connote guerre, affrontement civil. Vous exhortez les femmes à gagner les rues pour lutter. Cependant, vous ne réalisez pas encore, Kenny Bastien, que les foules ne gagnent pas les rues comme ça. On les met dans les rues. Et qui les met dans les rues assume le financement de l'opération. Il faut avoir des moyens pour le changement. Et voilà pourquoi tout mouvement politique a besoin de stratèges pour le guider avec réalisme.
Vous continuez : "Mon ouverture et mon souhait d'un engagement plus concret repondent a l'urgence de combler un vide que la theorie la plus savante ne pourra jamais gerer. La dynamique de la vie n'est pas figee dans une rigueur rationnelle excluant toute creativite. La creation precede la science. Elle ne vient qu'a posteriori pour identifier les regles qui gouvernent les fonctions, mais elle ne les cree pas. Le leadership d'execution n'a pas cree la nation haitienne. Il peut toutefois permettre de mieux la gouverner. Nous a vons une nation a recreer. Mon invitation etait que tu nous rejoignes sur le terrain, pour attenuer les douleurs de cet enfantement perilleux ou la dignite et l'humiliation, la resilience et le cynisme, l'espoir et resignation, la vie et la mort s'affrontent presqu'a armes inegales, pour le destin d'une
nation, qui , une fois de plus, est appelee a surprendre le monde entier."
Je vais finir par croire que le Web n'est pas un medium d'échanges sérieux. Je ne sais pas ce que vous faites pour gagner votre vie, Kenny Bastien, mais rationalisation ne signifie pas absence de créativité. Pour rationaliser un procès de travail par exemple, il faut créer, imaginer, produire quelque chose qui réponde aux attentes. Et de plus quand il y a rationalisation du procès, cela ne signifie pas absence de collaboration et de créativité. Si c'était vrai, les innovations technologiques qui ont transformé le monde et fait du XXème siècle le siècle le plus prolifique n'auraient pas eu lieu. Or ces innovations ont été possibles sous les auspices de la rationalisation de l'entreprise capitaliste.
Je ne sais quel livre d'histoire vous lisez, mais 1804 a été le résultat d'une forme de leadership d'exécution. On a cru en ce temps-là à des valeurs, des croyances nouvelles, la coopération affranchis-esclaves, une stratégie de libération et les opérations pour la réaliser. De plus, le royaume du Nord a été l'expression d'une forme de leadership d'exécution. Il ya eu rationalisation de procès d'exécution dans les deux cas. Sans leadership d'exécution, vous allez tout droit vers l'échec certain. Vous vous choisirez une histoire médiocre.
Je réitère ma position qui est de collaborer avec tous ceux qui ont les pieds sur terre et qui visent un changement dans l'intérêt des masses et de la société haïtienne dans son ensemble. Je demeure convaincu qu'en dépit du brouhaha du Web, il existe un espace de concertation possible entre Haïtiens de l'intérieur et de l'extérieur.
Ray H. Killick
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(Si je peux me permettre je dirais Keny tout court)
Keny et Ray,
Vous avez le meme but pour passez par des chemins qui s entrecroisent. Keny que Ray suive le meme chemin ne s appelle pas tourner en rond mais plutôt avoir de la suite dans les idees. Et je suis convaincue que Ray n a pas une once de malhonnetete (s’il l était il vous donnerait entierement raison pour mieux vous devorer.) Regardez comment lavalasse a fait son chemin en faisant croire a tout le monde qu’’ ils allaient ensemble construire. Et c’est la ou le bat blesse comment reinstaurer la confiance et le gout de la vraie reconstruction quand beaucoup de gens habitues aux pratiques de vive untel ou untel oscille d un point de vue a un autre. C est la ou Ray parait un raide mais il voudrait un changement radical des pratiques politiques. De votre cote Keny vous voulez ce changement comme aboutissement et vous ne le voyez pas sur le terrain. C’est un fait que chaque parti qui se presente aux elections recoit un peu de manne sous forme de billets verts. Ce qui serait normal si les malheureux leaders en carton n’avaient pas quelques besoins urgent a comble et ne choisissaient pas quelques fans en jupon qu’il appelleront membre de leur parti futur premiere dame et la danse continue pendant que les malheureux crevent.
Pour vous satisfaire tous les deux je crois qu’il devrait y avoir une offre publique de billets a quiconque rejoint deux partis principaux que devant l urgence il devrait y avoir une formation civique publique en vue des elections qui rejoindrait tous ouvertement publiquement tres simplement. Gerard Etienne parlait de presidentite aigue de maladie presidentielle il faudrait faire une campagne de demystification des titres il faudrait dire publiquement que diriger c est servir et non pas etre servi le marteler donner des exemples expliquer que tous ont des droits et devoirs et que tous peuvent profiter du changement.
Cordialement
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de keno...@aol.com
Envoyé : 26 décembre 2009
17:06
À : haiti-nation@googlegroups.com
Objet : Re:
[Haïti-Nation:15896] Re: (Kenny Bastien) En reponse a Natania Etienne: Projection
theorique de Ray Killick
et Realites politiques haitiennes.
Monsieur Bastien,
Mes théories ? Cher ami, je travaille dans la stratégie. Je collabore avec des collègues à l'intérieur de ma compagnie ainsi qu'avec ceux de la compétition et des compagnies-partenaires. Je travaille en vivant la discipline d'exécution. Cela est devenu chez moi seconde nature, culture. Cela signifie que j'ai une base expériementale sur laquelle je peux étayer mon discours.
De plus, monsieur le leader de l'UMPP, la bureaucratie, la rationalisation du marché, la rationalisation du droit, etc., se sont développées en Occident depuis belle lurette. Ce ne sont plus que des théories. Elles se sont prouvées. Elles sont urgentes surtout pour un pays qui a râté les trois révolutions industrielles.
Je garde le calme. On n'a qu'à lire votre dernière note pour voir que vous n'avez plus d'arguments. Le penseur sérieux ne verse jamais dans le jouré manman comme vous le faites. Il a plus de tact. Ce qui vous énerve est la logique que je vous soumets.
Vous devriez plutôt être en mesure de me répondre point par point, car j'ai pris le temps de répondre à vos arguments même quand vous m'attaquiez ouvertement ou déformiez ma pensée.
Le fait par moi de vous demander ce que vous représentez sur l'échiquier politique est un reality check. Cela devrait vous inciter à vous poser des questions au lieu de vous faire perdre le nord. Votre histoire de citoyens-soldats est purement et simplement anachronique. Ce temps-là est révolu. Évidemment, vous pouvez continuer à vous gargariser de votre engagement aux côtés des masses haïtiennes, de votre présence sur le terrain. Vous semblez vouloir être juge et partie à la fois. (J'ai ma définition de ce qu'est l'engagement politique. Oh, où vivez-vous ?)
Vous définissez mal la culture d'exécution pour étayer des pensées qui ne tiennent pas. Vous parlez de rationalisation de l'entreprise ou de l'État comme si la rationalisation et l'innovation/créativité étaient mutuellement exclusives. Je ne peux m'empêcher de relever ces écarts, car ce n'est pas correct.
C'est l'ensemble de votre pensée qui donne l'impression d'un prédicateur qui, de sa chaire, pense que ses harangues pourront faire la révolution et sauver la patrie. Le pouvoir de l'illusion crée l'illusion de pouvoir.
Vous m'accusiez récemment, en utilisant le titre de mon article, "de diviser et disperser subtilement l'opposition". Attaque ouverte et grave ! Qu'ai-je fait ? Je vous ai répondu en présentant des arguments fondés sur le réalisme. Ah oui, le réalisme vous fait défaut, messieurs.
La puissance du Web crée l'illusion de pouvoir. Le Web n'est pas un parti politique. Il est un lieu d'échanges qui peut faciliter le lancement d'un mouvement, mais il ne saurait être un mouvement.
Calmez-vous cher ami. Qu'arriverait-t-il si un jour vous déteniez le pouvoir ? Il semble que vous n'accepteriez jamais qu'on vous fasse remarquer que vous avez tort. Un leader d'exécution garde son calme. Il ne s'énerve jamais. Il apprend des autres. Il enseigne aux autres. Si ou énèvé pou ti krik ti krak, bon ki jan ou vlé pou'w guin moune sérié avek ou lan'w mouvman. Fo ou guin plis patians mon ami. Paciencia y calma.
Comment la collaboration entre Haïtiens peut-elle être fructueuse avec un tel état d'esprit, nom de Dieu ? Voilà pourquoi, c'est l'USAID qui est à nos trousses aujourd'hui en Haïti pour nous enseigner la résolution des conflits, la coopération, la collaboration, etc. Si un compatriote vous indique la voie, cela est théorie. C'est le déficit à combler pour la renaissance d'Haïti.
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Je viens de lire le message analytique de Ray H. Killick a un autre internaute. J’aime beaucoup les approches qualitatives de Ray. Sur ce podium virtuel, il y a la CREME des CREMES des meilleurs de nos meilleurs intellectuels et professionnels Haïtiens dans le monde. Ceux qui sont en train de briller comme le soleil du midi dans les grandes organisations internationales et les plus grandes institutions mondiales.
C’est extrêmement important pour un internaute d’être sage et humble. Pourquoi veut-on avoir un DEBAT scientifique quand on n’a pas des connaissances élémentaires dans un domaine ? Pourquoi attaquer un "elephant intellectuel" quand on connait ses lacunes et ses faiblesses ? Pourquoi veut-on avoir un DEBAT scientifique avec un " lion intellectuel" quand on connait les limites de ses capacites ? Qu'on soit serieux !
Chers internautes,
Ray H. Killick est un écrivain qui manie la plume avec une facilité extraordinaire et qui maitrise la langue Française tres bien. Il a mon estime et mon respect. Les internautes doivent réfléchir 100 fois avant d'avoir un DEBAT scientifique avec Ray. J’ai commencé à participer dans les FORUMS Haïtiens en 2006. Apres 3 ans, je connais les acteurs, y compris les brillants intellectuels et fameux professionnels sur ce podium virtuel.
Mon sage conseil aux millions de nos internautes est d’éviter des DEBATS dans un domaine qu’ils ignorent. La SCIENCE n’est pas un jeu de devinettes. Estce qu'on doit apprendre la Science économique ? La Science des Finances ? La Science politique ? La Diplomatie ? La Gestion ? Le Leadeurship ? L’Administration ? La Technologie ? La Science du Développement ? Les systèmes financiers ? Les lois bancaires ? Le Droit international ? Etc.…etc.…et j'en passe...Sur ce podium virtuel, il y a des brillants Experts, Scientistes, Analystes, et Specialistes dans beaucoup de domaines.
Chers amis,
Les NEGATIVISTES n’ont qu’un seul mécanisme de défense : Insultes, injures, offenses et attaques personnelles. Je suis en train de rire. Quand on ne sait pas, pourquoi ne pas garder le silence, et ensuite poser des questions. Pourquoi ne pas etre sage et humble pour apprendre ?
Savoir est Pouvoir ! L’intellectuel qui manie bien la plume a un pouvoir extraordinaire. Il peut vanner, humilier et faire pleurer les NEGATIVISTES. Mes felicitations a Ray H. Killick pour ce message analytique. Bravo Ray pour ta MATIERE pure et grise !
Mon cher ami,
Pourquoi ne pas être sage et humble ? HUMILITE : Ce qu'on sait, et ce qu'on ne sait pas. On doit eviter d'avoir des DEBATS scientifiques avec des " Elephants intellectuels " sur ce podium virtuel. A chacun sa profession...A chacun son domaine...A chacun son metier....A chacun sa partition selon ses capacites intellectuelles....
Mes vœux les meilleurs,
Vanel (VAVA)
* Le PERE du POSITIVISME Haitien
*** 35 ans de SUCCES sur le podium mondial
Pourtant, je suis sage et humble
* Les brillants intellectuels sont sages
** Les fameux professionnels sont humbles
*** Les puissants leaders mondiaux sont sages, eloquents et humbles
Chers amis,
--- On Fri, 12/25/09, Kenor777@aol.com <Kenor777@aol.com> wrote: |
12-Lire : « Gouverneurs de la rosée » de Jacques Roumain.
I-Le Bestiaire dans Gouverneurs de la rosée : Organisation par espèce. Les films animaliers qui se multiplient nous ont plus ou moins rendue familière la vie des animaux ; ce qui a pour vertu de susciter un regain d’intérêt pour tout ce qui concerne l’existence même de ces frères de l’homme en humanité. Ainsi, dans une étude au long cours imbue de la prétention absurde de vouloir documenter la plupart des aspects de l’univers diégétique de notre objet d’études, ne pas porter quelque attention au sous-univers de la faune, serait une grave lacune. L’univers des animaux est fascinant quand on s’y penche avec intelligence pour essayer de comprendre ce qui s’y passe. On y découvre notamment un mode de vie obéissant à des règles, une organisation, des savoirs et des affects. En nous introduisant dans le monde de la faune dans Gouverneurs de la rosée, nous serons enchantés de pénétrer les mystères qui s’y déploient. On a d’abord une organisation des bêtes par espèce.
1-Les bêtes domestiquées : volaille. La faune se décline en termes de bêtes domestiquées et bêtes en liberté. Dans la première catégorie se regroupent la volaille et le bétail, alors que la seconde rassemble toutes les bêtes échappant au contrôle de l’homme.
A-Classement en termes de volaille de bassecour. On doit savoir que volaille est un terme collectif englobant l’ensemble des oiseaux de basse-cour, qui font l’objet de l’aviculture. Elle comprend les coqs, poules, canards, dindons, pintades, aquatiques et faisans d’ornement. (Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.)
Il est d’abord question de volaille : <Au milieu du battement d’ailes et du piaillement de la volaille< comme terme générique avant d’avoir les unités qui s’y rattachent. On constatera qu’il est beaucoup question de coqs dont nous avons plusieurs occurrences. C’est d’abord le chant du rossignol de basse-cour : --<chant enroué des coqs<+ <-chant agressif des coqs< <-le chant obstiné des coqs alternait d’un jardin à l’autre’<; après on prend en compte son autre passion : se battre :< les coqs s’affrontaient<
Le second animal le plus courant demeure la femelle du coq, savoir la poule : <le battement et le piaillement affairé des poules< + < les poules accablées< - + < Les poules caquetaient<
Dans cette typologie quelquefois il est question de pintades sans précision : <-il [Manuel] débucha une compagnie de pintades<
B- Bétail et pâturage. Le bétail est un terme collectif qui désigne l’ensemble des animaux d’élevage, excepté ceux de basse-cour et d’aquaculture. Gros bétail : bovin, cheval, mulet, âne ; petit bétail : mouton, chèvre, porc, etc.(Source Internet)
Toutes les bêtes mentionnées ci-dessus croissent dans un pâturage, que l’on définit comme étant : « lieu où l’on fait paître le bétail. » D’entrée de jeu, on parle de <-tes bêtes dans le pâturage< autrement dit +< Les bêtes à cornes< La première activité est traction du lait qui met la vache en valeur : < Les habitants tiraient des vaches< Puis, on mentionne les bêtes de somme, soit comme moyen de locomotion : < Les paysannes conduisirent leurs ânes fatigués< + <<parfois l’une d’elles courait après sa bête< < Cheval l’alezan d’Annaïse< ; ou pour leur handicap, cas < L’alezan bancal de compère Dorismond< Et enfin « la jument rouge de Laurélien »
2-Bêtes en liberté. Dans l’ensemble, la plupart des animaux existant échappent au contrôle de l’homme, cela comprend ceux qui auraient dû l’être par nature, et ceux qui ne peuvent l’être selon les usages culturels. Auraient dû l’être les pintades dites pintades sauvages dont on a deux occurrences : <et à l’angélus les pintades sauvages<+ -<le carillon des pintades sauvages au loin< Liste à laquelle, il faut ajouter le chat dit chat sauvage : <--un chat sauvage traversa le chantier<
--En second lieu, on note les volatiles naturellement libres ayant l’espace pour royaume. C’est le cas pour des <-oiseaux dans les bois qui criaient sans arrêt< + <-des volées de corbeaux< additionnées d’une<--une volée d’ortolans<+ < Un passage de ramiers< + -<tourbillonnement criard de corneilles<
Le dernier regroupe les animaux que les usages culturels interdisent d’apprivoiser. C’est le cas pour les < Les mabouyas< et < lézards< On peut y ajouter les criquets dont on entend le <stridulement< et < Les chardons dorés< .
Les animaux rythment la vie des gens, euphémisme pour dire qu’ils donnent di sens à leur existence.
II-La faune comme métaphore pour dire la misère. Dans l’univers de Jacques Roumain, tout correspond à tout dans l’accomplissement de la parfaite vision de l’harmonie universelle, si bien que la lecture du monde peut se faire à partir de chaque élément. Ce qui est à l’œuvre, c’est une pensée de l’écologie conçue comme : « L'écologie est la science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants » (Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre) Selon ce principe général, les hommes comme les animaux disent la misère générale qui est la note dominante à Fonds-Rouge. De manière séparée, on peut faire une étude qui fait droit aux expressions de la misère propres à chaque catégorie du règne animal. Dans le cadre limité de notre étude, nous nous bornerons au cas des bêtes qui témoigneront de l’étiologie générale. Dans cet univers du manque, de l’handicap, les bêtes se présentent avec des déficiences physiques. C’est le cas avec <L’alezan bancal de compère Dorismond< métaphore de la misère. Ici est en cause quelque déformation qui attaque la fabrique même. Une autre marque a pour cause une déficience humaine qui a trait à la carence de pâture des bêtes Autre’ métaphore est < la maigre bourrique< de Jean-Jacques. < Cette expression s’est clairement explicitée dans cette assertion concernant le petit chien : « Le petit chien dormait, la tête entre les pattes. On pouvait compter ses os : si les chrétiens vivants n’avaient presque plus rien à manger, allez voir les chiens »
Dans ce monde de la rareté, la <génisse peintelée< de Bienaimé n’y échappe pas mais pour une autre raison : des problèmes de santé. On apprend que la malheureuse bête « s’était empêtrée dans sa corde et foulé une jambe. Dorméus l’avait traitée pour trois piastres, le sans-honte, mais elle tardait à guérir et Bienaimé devrait attendre avant d’aller la vendre » Plus loin, le père de Manuel mettra à exécution son projet de vente de la génisse peintelée, mais au plus mauvais moment de son désaccord avec son fils sur la question de la réconciliation et du partage de l’eau entre tous. Mal lui en prit puisqu’il n’a pu trouver acquéreur pour l’animal, comme on peut lire : « Vers le tard de l’après-midi, Bienaimé revint. Il ramenait la génisse qu’il n’avait pu vendre. La bête fourbue boitait à nouveau » Dans l’aventure malheureuse de la génisse peut-on y lire les rapports tortueux de Manuel avec son père ? Les hypothèses sont ouvertes.
III--Autres fonctions des animaux. a) On a « la jument rouge de Laurélien< qui servi de facilitateur des rencontres avec Manuel
b) Cérémonie vaudou et bêtes. Lors de ce service où tout est réglé selon un rituel immuable, on a compris que certaines bêtes sont prisées dans l’univers des esprits ou lwa : <treillis de vertèbres de couleuvre<+ <coq couleur de flamme<
c) < l’alezan< d’Annaïse signe d’autonomie, de liberté de mouvement féminin
d) <Un passage de ramiers<, les volatiles gardiennes de l’eau, car ce sont qui ont donné le signal et ont conduit Manuel vers l’eau.
IV-Bêtes et messages prémonitoires. Les bêtes élevées à la stature de personnages dont le narrateur entendait révéler le niveau de compréhension. On voit à l’œuvre leur capacité de comprendre et d’annoncer les événements. Les bêtes participent à l’expression du mystère de la vie. Certaines choses leur sont révélées qu’elles ont captées par leurs sens développés.
Premier signal que quelque chose de fatidique amorcé par les imprécations de Gervilen fut salué par un concert de chiens l : « Des chiens se mirent à aboyer »
Le second signal est donné le soir où Manuel devait être frappé mortellement par le fils de la défunte Miranise comme lisant dans le livre du temps le malheur à venir : « L’un après l’autre, les foyers des cuisines se sont éteints ; on entend une voix de femme mécontente qui hèle son petit nègre attardé dans la cour par un besoin malgré la grand-peur du loup-garou ; un chien hulule, un deuxième lui répond et de porte en porte, un concert d’aboiements s’organiser »
V-Manuel et le petit chien familial : de l’antipathie à la plus profonde amitié. L’homme et la bête ont des choses à se dire s’ils parviennent à se faire comprendre. Il s’est passé vraiment quelque chose entre le fils de la famille revenu chez lui, et l’animal de compagnie de la famille. Au début, grandes marques d’antipathie de l’animal qui traitait le fils de la famille comme un intrus et un étranger, signe qu’il ne l’avait pas connu avant son départ. Aussi son retour a-t-il été froidement accueilli : « Dès qu’il entra dans la cour, un petit chien hirsute bondit vers lui aboyant avec rage. Manuel fit mine de se baisser, de ramasser et de lui lancer une pierre. Le chien s’enfuit, la croupe basse gémissant éperdument »
Persistance du sentiment d’animosité. Après ce premier froid accueil, les relations ne se sont pas améliorées entre l’homme revenu de Cuba et la bête de compagnie, puisque quelque temps après, on nous dit qu’un matin : « Le petit chien l’accueillit de mauvaise grâce et montrant les dents avec hargne, ne cessait de gronder »
Enfin le bourgeonnement de l’amitié. L’amitié de Manuel avec le petit chien hirsute, fut l’œuvre du temps, on a eu l’expression le soir même où il devait être assassiné. Mais en plus de cette animosité patente, l’animal a servi d’horloge pour la chronologie de la vie du héros : « Le petit chien le reconnaît sans aboyer et trotte un moment sur ses talons »
La nuit fatale, au moment où l’homme blessé a réussi à regagner sa cour, Le chien a flairé et compris : « Le petit chien accourut, aboyant avec détresse, effrayé de cet homme qui marchait sur les mains et les genoux vers la case »
Ayant compris ce qui s’est passé, et pour faire écho au cri de Délira une fois mise au courant de l’incommensurable malheur planant dans l’atmosphère, on écrit que : « le chien hurlait »
HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
"UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
(www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.
Dr. Bastien,
Mon frere, il y aura toujours des flagorneurs subtils, des tutellistes, des zelateurs du pouvoir qui feront n'importe quoi pour faire exploser le camp patriotique. C'est leur mission. Regardons Ayiti. Pensons Ayiti. Agissons pour Ayiti. La mere-patrie doit etre l'unique objectif. "Rien ne vient de rien". L'ennemi sera toujours dans nos rangs. Et le temps nous fait la guerre. Comment etre un patriote et rester insensible a la souffrance de la population?
- 225.000 enfants sont en domesticite (en servitude);
- plus de 700.000 enfants ne sont pas scolarises;
- 75% de la population ne travaillent pas.
Et nous sommes sous la tutelle de l'ONU.
Le camp patriotique, a travers une petition, exige un calendrier de retrait de la Minustah, force de destabilisation dont j'ai signe; le camp des tuttelistes et des zelateurs du pouvoir s'y oppose.
Le camp patriotique lance l'Union pour la Mobilisation Patriotique Permanente (UMPP) dont je suis membre; le camp des obscurantistes s'y oppose.
Le camp patriotique travaille infatigablement sur l'implementation du municipalisme (Diaspora + sections communales = independance nationale); le camp du statu quo s'y oppose.
Dr. Bastien, nos travaux sont multiples et le temps nous fait defaut. Serge nous conseille de ne pas repondre aux distractions. Serrons nos rangs. Denoncons les dinausors. Et avancons vers la nouvelle Ayiti libre et prospere ou tout un chacun aura la chance de poursuivre le bonheur et vivre dans la paix.
Anpil neg ki malheureusement faite nan peyi a, rayi peyi a. Se toujous minorite zwit sa-a ki vorlor pouvwa a e gen lot gwo palto, "politicien couloir" dit K-Plim kap pran tout decision pou kraze peyi a. Ayiti renaitra de ces cendres. Si ce n'est pas vous Kenny, c'est qui. Si ce n'est pas maintenant Serge, c'est quand. Une nouvelle Ayiti a la hauteur de son histoire est possible. Et ses fils-ennemis seront les premiers beneficiaires.
Francisque du Konbit Nord-Ouest |
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J ai du mal a comprendre toute cette hyper sensibilite quelqu un n est pas d accord avec vous et vous vous sentez remis en question …si vous croyez a vos idees exposez les appuyez les appliquez les donnez des rapports quotidiens de vos avancees c est la seule facon de convaincre faites des choses concretes et vite ….quelque de passage a Montreal m a appellee pour m offrir ses condoleances la semaine derniere quand j ai demande a cette personne comment ca va en Haiti il m a repondu bien on est tranquille la Minustha fait du bon travail….j ai été etonnee …mais maintenant a vous de rassurer concretement des gens comme ca en leur offrant des alternative concrete pas des plans ni des promesses des alternatives concretes ….c est la seule facon de montrer a Ray que vous offrez une alternative valable entre temps laissez le s exprimer les ecrits des opposants ne devraient jamais etre inquietants mais plutôt une source de reflexion…..cela vous rend le service de savoir combien de chemin vous avez a parcourir
Cordialement
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de Francisque Jean-Charles
Envoyé : 27 décembre 2009 08:57
À : haiti-nation@googlegroups.com
Objet : [Haïti-Nation:15940]
Re: Reponse au Docteur Keny Bastien
HAITIAN INTERNATIONAL GROUP
"UNE PUISSANCE ÉCONOMIQUE POUR UNE HAITI MODERNE, LIBRE ET PROSPÈRE"
(www.haitianinternationalgroup.com), au service des citoyennes et des citoyens Haïtiens concernés du globe.
Et voila le coup de baton ….heureusement que c est virtuel ….NON ca n est pas la solution vous etes capable de demontrer que vous avez raison sans baton simplement en vous mettant a la tache.
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de keno...@aol.com
Envoyé : 27 décembre 2009
09:42
À : grands...@yahoogroups.com;
sergep...@hotmail.com; reseauc...@yahoo.fr; haiti-nation@googlegroups.com; forumculturel@googlegroups.com;
DEBANA...@yahoogroups.com
Objet : [Haïti-Nation:15948]
Re: [GrandsDébats] RE: Reponse du Docteur Keny Bastien a Ray Killick
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Haïti-Nation est un projet d'éducation civique et démocratique de l'association
Action Pour le Développement D'Haïti -Apodha.
Pour nous contacter : apod...@yahoo.fr
J'ai deux questions et elles se posent un peu en dehors de ces écrits patriotiques, allons les appeler "terre a terre". Je ne parle pas non plus d’une sécurité publique et/ou individuelle afin de ne pas entrer dans une polémique trop émotionnelle.
Supposant la MINUSTAH laisse le pays, comme vous le demandez si souvent demain matin – ou disant en janvier/ février 2010.
Que faites-vous - les militants et signataires de la petition - concrètement pour combler le vide économique soudain de 100 millions de dollars annuels injectés directement ou indirectement dans l’économie haïtienne?
Quel sont vos plans concrets pour aider ces milliers d’hommes et femmes et leurs familles et dépendants soudainement sans travail? Les restaurants et maisons/appartements soudainement vides, les magasins en faillite, les supermarchés en difficultés, les projets multiples de support arrêtés–comme par exemple les projets pour la population carcérale, les projets de supports dans les bidon villes, le financement de multiples mini-projets orienté vers les communautés etc etc etc?
– Bien sur, j’ai oublié, les propriétaires de ces magasins, restaurants et appartements loués appartiennent à la « bourgeoisie » une classe à négliger … mais les employés de ces établissements et leurs familles, les chauffeurs de transport, les femmes de ménage etc etc… - ces personnes sont employées grâce à la présence de la MINUSTAH par cette bourgeoisie. Il faudrait leurs offrir une alternative – au moins dans l’immédiat.
Beaucoup de pays, régions, villes et villages ont connu une période avec une ou plusieurs bases militaires. Pour être plus concret, prenons l'exemple de l'Allemagne après la deuxième guerre mondiale et l'occupation américaine (qui était une vraie occupation - au moins les premières 10 - 15 ans).
Soudainement ou graduellement les bases ont été fermées- la politique a fait son travail et l'Allemagne 's'est retrouvée dans un pays sans présence militaire américaine (je parle bien sûr de l'Allemagne de l'Ouest).
Voila cette population, ces villes, dont les habitants ne faisaient se plaindre sans arrêt de la présence des GI's, suppliaient les forces d'occupation de ne pas partir aussi rapidement pour ne pas laisser un vide économique si terrible. Permettez-moi aussi d’ajouter ici, que nous ne pouvons pas comparer un pays comme l’Allemagne, avec ces structures socio-économiques solides et sa population éduquée et scolarisée, à un pays comme Haïti. Alors, imaginez-vous un instant le scenario en Haïti, à moins que vous auriez une alternative à offrir?
Alors, quel sont vos plans concrets pour un après-MINUSTAH, en point de vue économique et socio-économique?
Anne-Rose Schoen
“The greatest danger for most of us is not that our aim is too high and we miss it, but that it is too low and we reach it.” Michelangelo
J'ai deux questions et elles se posent un peu en dehors de ces écrits patriotiques, allons les appeler "terre a terre".. Je ne parle pas non plus d’une sécurité publique et/ou individuelle afin de ne pas entrer dans une polémique trop émotionnelle.
Supposant la MINUSTAH laisse le pays, comme vous le demandez si souvent demain matin – ou disant en janvier/ février 2010.
Que faites-vous - les militants et signataires de la petition - concrètement pour combler le vide économique soudain de 100 millions de dollars annuels injectés directement ou indirectement dans l’économie haïtienne?
Quel sont vos plans concrets pour aider ces milliers d’hommes et femmes et leurs familles et dépendants soudainement sans travail? Les restaurants et maisons/appartements soudainement vides, les magasins en faillite, les supermarchés en difficultés, les projets multiples de support arrêtés–comme par exemple les projets pour la population carcérale, les projets de supports dans les bidon villes, le financement de multiples mini-projets orienté vers les communautés etc etc etc?
– Bien sur, j’ai oublié, les propriétaires de ces magasins, restaurants et appartements loués appartiennent à la « bourgeoisie » une classe à négliger … mais les employés de ces établissements et leurs familles, les chauffeurs de transport, les femmes de ménage etc etc… - ces personnes sont employées grâce à la présence de la MINUSTAH par cette bourgeoisie. Il faudrait leurs offrir une alternative – au moins dans l’immédiat.
Beaucoup de pays, régions, villes et villages ont connu une période avec une ou plusieurs bases militaires. Pour être plus concret, prenons l'exemple de l'Allemagne après la deuxième guerre mondiale et l'occupation américaine (qui était une vraie occupation - au moins les premières 10 - 15 ans).
Soudainement ou graduellement les bases ont été fermées- la politique a fait son travail et l'Allemagne 's'est retrouvée dans un pays sans présence militaire américaine (je parle bien sûr de l'Allemagne de l'Ouest).
Voila cette population, ces villes, dont les habitants ne faisaient se plaindre sans arrêt de la présence des GI's, suppliaient les forces d'occupation de ne pas partir aussi rapidement pour ne pas laisser un vide économique si terrible. Permettez-moi aussi d’ajouter ici, que nous ne pouvons pas comparer un pays comme l’Allemagne, avec ces structures socio-économiques solides et sa population éduquée et scolarisée, à un pays comme Haïti. Alors, imaginez-vous un instant le scenario en Haïti, à moins que vous auriez une alternative à offrir?
Alors, quel sont vos plans concrets pour un après-MINUSTAH, en point de vue économique et socio-économique?
Anne-Rose Schoen
J ai du mal a comprendre toute cette hyper sensibilite quelqu un n est pas d accord avec vous et vous vous sentez remis en question …si vous croyez a vos idees exposez les appuyez les appliquez les donnez des rapports quotidiens de vos avancees c est la seule facon de convaincre faites des choses concretes et vite ….quelque de passage a Montreal m a appellee pour m offrir ses condoleances la semaine derniere quand j ai demande a cette personne comment ca va en Haiti il m a repondu bien on est tranquille la Minustha fait du bon travail….j ai été etonnee …mais maintenant a vous de rassurer concretement des gens comme ca en leur offrant des alternative concrete pas des plans ni des promesses des alternatives concretes ….c est la seule facon de montrer a Ray que vous offrez une alternative valable entre temps laissez le s exprimer les ecrits des opposants ne devraient jamais etre inquietants mais plutôt une source de reflexion…..cela vous rend le service de savoir combien de chemin vous avez a parcourir
Cordialement
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@ google
groups.com [mailto: haiti-nation@ google groups.com ] De la part de
Francisque Jean-Charles
Envoyé : 27 décembre 2009
08:57
À : haiti-nation@
google groups.com
Objet :
[Haïti-Nation:15940] Re: Reponse au Docteur Keny Bastien
Dr. Bastien, Mon frere, il y aura toujours des flagorneurs subtils, des tutellistes, des zelateurs du pouvoir qui feront n'importe quoi pour faire exploser le camp patriotique. C'est leur mission. Regardons Ayiti. Pensons Ayiti. Agissons pour Ayiti. La mere-patrie doit etre l'unique objectif. "Rien ne vient de rien". L'ennemi sera toujours dans nos rangs. Et le temps nous fait la guerre. Comment etre un patriote et rester insensible a la souffrance de la population? |
- 225..000 enfants sont en domesticite (en servitude); |
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Kenny Bastien,
Je vois que vous brandissez un texte dans lequel je définissais les critères techniques de sélection d'un PM pour conclure : "Encore une fois, dans le contexte du leadership d'execution, gouverner une nation c'est articuler les differentes institutions de gouvernance de maniere a produire en fin de mandat un bilan financier positif."
Ce n'est pas un texte qui définit la discipline d'exécution. De fait, votre conclusion est justement le préjugé qu'on élimine d'entrée de jeu quand on expose les différents aspects de la culture d'exécution. Diriger l'État a certes beaucoup de points communs avec diriger une entreprise du secteur privé en tant que bureaucratie. Cependant, de par sa nature, ses moyens coercitifs qui reposent sur le monopole de la violence légitime, l'État est une entité qui requiert des considérations spéciales.
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Ce que vous appelez "un bilan financier positif" n'est pas de moi. Je ne l'ai jamais écrit ou même insinué pendant toutes ces années durant lesquelles j'ai introduit et parlé de la discipline d'exécution. Et cela n'est pas une motivation première de l'État.. On ne dirige pas l'État dans le but de produire "en fin de mandat un bilan financier positif". |
J'ai introduit la culture d'exécution parce qu'elle comporte les éléments qui font défaut à la gestion de l'État et causent sa dérive bicentenaire. La bureaucratie développée en Occident est une rationnalisation liée a la rationalisation de l'État et celle de l'entreprise capitaliste. C'est ce qui me fait faire le perallèle entre une culture d'exécution dans l'État et la culture d'exécution dans le secteur privé du marché capitaliste développé.
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Je veux séparer et lier la fonction politique et la fonction administrative ou bureaucratique quand il y a lieu. Le poste de PM est à la fois une fonction hautement politique et une fonction administrative, alors que la fonction d'un directeur du département des contributions ou de la Téléco ou des Travaux Publics devrait être un poste purement administratif. Chez nous, toutes ces fonctions-ci sont politiques, car elles représentent des moyens de récompenser la loyauté des membres de la tribu du chef. Ce qui fait que le "sine ira et studio, sans haine et sans passion [n'est pas possible]... sous la pression des simples concepts du devoir, le fonctionnaire. .." ne peut remplir sa fonction dans l'intégrité et l'impartialité attendues de lui. |
La politique politicienne tribale fait également que le poste de PM, de président, ou de ministre d'État devient un poste exclusivement politique ou l'enrichissement personnel et les desiderata de la tribu et du chef l'emportent toujours sur la gestion rationnelle de l'État.
À tout moment de l'histoire, l'État devient l'expression de l'appareil d'État, c'est-à-dire de la vision et de la capacité de celui-ci à le diriger selon certains intérêts. Quand ceux-ci ne représentent pas un consensus national et sont biaisés en faveur d'une tribu, d'un clan, ou d'un petit groupe de jouisseurs, l'État se fragilise et perd de sa légitimité. Cela montre qu'il y a plusieurs états de l'État, de fait, plusieurs États possibles (un à la fois) dans un même territoire géographique.
C'est dans cet ordre d'idées que j'ai introduit la culture d'exécution en 2005 et l'ai placé dans la démarche de révolution tranquille de feu le docteur Gérard Étienne et de la culture de liberté du professeur Parnell Duverger. L'État finalement refondé et doté de la culture d'exécution vivra, sine ira et studio, la domination bureaucratique de Max Weber et conduira la nation à bon port, c'est-à-dire, lui fera vivre :
1) Des comportements essentiels de leadership d'exécution: réalisme, suivi, responsabilisation, émancipation des cadres/des masses, volonté de réussir, vision stratégique et humilité.
2) De nouvelles croyances orientées vers la production des richesses nationales (culturelles, matérielles, etc.) dans une perspective de mondialisation
3) La méritocratie, c'est-à-dire, les cadres qualifiés à des fonctions appropriées.
4) Les 3 procès essentiels de la culture d'exécution :
a- Le procès des ressources humaines, le plus important des 3 procès, (qui vise la formation continue des cadres, leur renouvellement, la promotion des leaders d'exécution/la carrière administrative)
b- Le procès stratégique (comment développer un plan stratégique, l'ajuster quand nécessaire, etc.)
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c- Le procès Opérations (logistique/ ressources pour réaliser le plan stratégique) |
(Voir Max Weber et le livre Execution, the Discipline of Getting Things Done de Bossidy et Charan.)
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Voilà cher ami, ce qu'on entend par culture d'exécution (in a nutshell). Votre définition dont vous m'attribuez la paternité ne saurait servir. La discipline d'exécution est tout un processus à mettre en branle, à vivre de manière répétée afin qu'elle devienne enfin culture, une plate-forme à ériger et gérer permettant d'établir une culture de la méritocratie (people's process) pour le développement de stratégies (strategy process) à réaliser sur la longue période (operations process). Notez que le plan stratégique n'est pas l'oeuvre de robots, il requiert des stratèges/stakeholde rs qui vivent une culture qui leur permet de placer l'avenir du pays au-dessus des intérêts égoïstes d'un petit groupe qui veulent se la couler douce au détriment systématique des masses. |
Vous enchainez : "Ma reflexion cesse d'evoluer puisque Ray veut que je m'eternise a attendre que la masse des demunis parviennent a un niveau de competences, qui les rende competitifs et aptes a participer au processus de developpement, au respect de la hierarchie, a la specialisation des fonctions dans la hierarchie d'execution. " J'ai toujours dit qu'Haïti n'ira nulle part sans un effort massif d'éducation de la population. J'ai même écrit des articles sur la mondialisation et comment Haïti pourra en bénéficier avec des ressources humaines qualifiées. Même quelqu'un qui n'est pas instruit n'aurait jamais dit ce que vous me faites dire. Et c'est là que je vois une certaine malhônnèteté de votre part. (Pourquoi ne pas relire ce que vous écrivez ? Il y va du respect pour votre interlocuteur et d'une certaine probité intellectuelle que j'attends de tout leader qui se prend au sérieux.) Vous déformez
ouvertement ma pensée pour échafauder la vôtre.
Vous vous perdez dans l'illusion de pouvoir. Et vous vous enfouraillez dans l'impasse de l'échec sans rémission, puisque vous empruntez une voie qui a expiré avec les barbudos de la sierra maestra, des luttes de libération nationale du Salvador, du Nicaragua, etc. C'est cela en fait votre concept de citoyens-soldats puisque vous parlez de guerre. Je vous dis : à chaque temps, sa stratégie. La formule qui a marché en 1959 ne marchera pas en 2009 ou 2010. Pour cela, essayez de comprendre la chaîne des événements de 2003 à 2009 au pays. Votre seule chance est d'opposer aux forces locales une résistance locale et aux forces internationales qui appuient le statu quo au pays, une résistance internationale. Si vous n'êtes pas en mesure d'articuler avec l'UMPP une telle stratégie et la réaliser, vous perdez votre temps, puisque ceux qui détiennent le pouvoir en Haïti vont consolider leurs acquis.
Je ne suis pas ici pour faire de la politique comme je l'ai souvent répété. Je partage avec vous des paradigmes qui ont fait le succès des sociétés avancées. Alors, aux Haïtiens de choisir. Haïti a des histoires multiples possibles. On peut continuer à se comporter avec émotion, à fomenter la fausse unité, à lancer des slogans, sans jamais chercher à établir un consensus national (qui devrait constituer vraiment le suivi de RD), mais ce sera choisir alors la même histoire qu'on a vécue depuis 206 ans.
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Vous écrivez : "Il va sans dire que la hierarchie d'execution doit changer de strategie et d'objectifs. La mondialisation a cree un climat permanent de guerre economique. Je ne peux pas imposer a mon peuple illettre une hierarchie d'execution, qui cherche a satisfaire les criteres de rentabilite de la minustah et des charognards. " Je ne parle jamais dans l'intérêt de la MINUSTAH. Cependant, à vous lire ("je ne peux pas imposer"???) , on ne peut que s'étonner d'une telle illusion de pouvoir. Qui êtes-vous ? Que représentez-vous ?
Vous poursuivez : "Le contexte actuel de la mondialisation rend de plus en plus difficile, l'application rigoureuse de cette operationnalisation rationnelle des objectifs economiques et politiques. Les partenaires etrangers... cherchent a minimiser les risques d'investissement en maximisant leur marge de profits...il devient, des lors, comprehensible que le controle du pouvoir doit etre retenu par la classe politique qui se soumet au dicktat de la bourgeoisie locale et des investisseurs etrangers, minustah, negriers, et charognards confondus." |
Et que fait l'UMPP pour sortir le pays de cet étranglement systématique ? Quelle est votre présence sur l'échiquier politique haïtien. Vous m'accusez de diviser et de disperser l'opposition, que faites-vous pour la rassembler ? Pensez-vous que le koolaid que vous lui administrez avec vos discours va faire la différence. Vous donnez l'impression d'un prédicateur d'évangile qui du haut de sa chère enseigne la morale chrétienne espérant qu'après deux milles ans de chritiannisme, la parole de Dieu va suffir à changer les humains, à les exhorter à changer la vie.
1804 ne s'est pas réalisé à coups de slogans seulement. Il ya eu une organisation, des compromis, des accords entre chefs rivaux, etc., un leadership pragmatique et déterminé à engager les acteurs importants pour accomplir l'objectif de libération. Or, c'est justement ce que vous ainsi que certains discoureurs du Web ne comprennent pas. Vous préférez attaquer au lieu de saisir ce qu'on partage avec vous. Encore une fois, la rencontre de RD fut l'opportunité d'engager les différents secteurs de la vie nationale qui y avaient participé dans l'optique d'un sauvetage national. Cependant, le suivi est une production de documents, de plans qui vont moisir dans l'oubli, une fois les élections passées et certains auront été récompensés.
Les idées que vous présentez requièrent une stratégie sérieuse d'engagement de secteurs de la société. Mais voilà que vous parlez de citoyens-soldats, une notion qui connote guerre, affrontement civil. Vous exhortez les femmes à gagner les rues pour lutter. Cependant, vous ne réalisez pas encore, Kenny Bastien, que les foules ne gagnent pas les rues comme ça. On les met dans les rues. Et qui les met dans les rues assume le financement de l'opération. Il faut avoir des moyens pour le changement. Et voilà pourquoi tout mouvement politique a besoin de stratèges pour le guider avec réalisme.
Vous continuez : "Mon ouverture et mon souhait d'un engagement plus concret repondent a l'urgence de combler un vide que la theorie la plus savante ne pourra jamais gerer. La dynamique de la vie n'est pas figee dans une rigueur rationnelle excluant toute creativite. La creation precede la science. Elle ne vient qu'a posteriori pour identifier les regles qui gouvernent les fonctions, mais elle ne les cree pas. Le leadership d'execution n'a pas cree la nation haitienne. Il peut toutefois permettre de mieux la gouverner. Nous a vons une nation a recreer. Mon invitation etait que tu nous rejoignes sur le terrain, pour attenuer les douleurs de cet enfantement perilleux ou la dignite et l'humiliation, la resilience et le cynisme, l'espoir et resignation, la vie et la mort s'affrontent presqu'a armes inegales, pour le destin d'une
nation, qui , une fois de plus, est appelee a surprendre le monde entier."
Je vais finir par croire que le Web n'est pas un medium d'échanges sérieux. Je ne sais pas ce que vous faites pour gagner votre vie, Kenny Bastien, mais rationalisation ne signifie pas absence de créativité. Pour rationaliser un procès de travail par exemple, il faut créer, imaginer, produire quelque chose qui réponde aux attentes. Et de plus quand il y a rationalisation du procès, cela ne signifie pas absence de collaboration et de créativité. Si c'était vrai, les innovations technologiques qui ont transformé le monde et fait du XXème siècle le siècle le plus prolifique n'auraient pas eu lieu. Or ces innovations ont été possibles sous les auspices de la rationalisation de l'entreprise capitaliste.
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Je ne sais quel livre d'histoire vous lisez, mais 1804 a été le résultat d'une forme de leadership d'exécution. On a cru en ce temps-là à des valeurs, des croyances nouvelles, la coopération affranchis-esclaves , une stratégie de libération et les opérations pour la réaliser. De plus, le royaume du Nord a été l'expression d'une forme de leadership d'exécution. Il ya eu rationalisation de procès d'exécution dans les deux cas. Sans leadership d'exécution, vous allez tout droit vers l'échec certain. Vous vous choisirez une histoire médiocre. |
Je réitère ma position qui est de collaborer avec tous ceux qui ont les pieds sur terre et qui visent un changement dans l'intérêt des masses et de la société haïtienne dans son ensemble. Je demeure convaincu qu'en dépit du brouhaha du Web, il existe un espace de concertation possible entre Haïtiens de l'intérieur et de l'extérieur.
Ray H. Killick
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--- On Fri, 12/25/09, Kenor777@aol. com <Kenor777@aol. com> wrote: |
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PFA,
Frustration. Deception. I am sorry sister. Je suis vieux de 50 ans et l'avenir de mon pays parait toujours incertain. On dit que l'esperance de vie de l'homme ayitien est 52 ans. Au lieu de nous unir en depit de nos divergences, je constate qu'il y a toujours un chire pit pour des positions personnelles. Je me vois attaquer par des hommes et femmes que je croyais aimer Ayiti. Pourquoi? Parce que j'aurais demander la reunification et la reconciliation nationale. Ils haissent Duvalier, Aristide. Or seulement la culture du pardon (difficile mais obligatoire) nous conduira vers une nouvelle Ayiti reconciliee et unifiee. Exces de langage, decouragement soeurette. Mes excuses pour les mots ronflants, ils ne viennenet pas de mon coeur.
Francois Duvalier, le dictateur qui a commis des crimes a motivation politique, eut a dire : "Le mal d'Ayiti comme d'ailleurs celui de la civilisation actuelle, est un mal moral. Le mal moral d'Ayiti est fait, d'un cote d'impreparation et d'ignorance, de l'autre de secheresse de coeur et d'obnubilation de l'intelligence sociale".
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Francisque comment peux tu parler de secheresse de cœur quand tu voudrais que la veuve de GERARD ETIENNE pardonne a Duvalier et Aristide qui ont contribue a le mettre dans la tombe dans le froid glacial de Montreal, quand je vais au cimetiere Francisque mes pieds dans la boue et la neige je decouvre une partie des inscriptions sur sa pierre tombale en arrachant la glace avec mes doigts…………je suis d une famille de survivants de l’holocauste je sais ce qu’ est le pardon ….je suis allee en Allemagne avec Gerard ETIENNE parce qu’ en Allemagne il y a une culture nouvelle qui s appelle demander pardon ….chercher le pardon….les enfants des meurtriers assument avec courage les fautes de leurs parents et ils comprennent la souffrance et ont été parmi les premier a decouvrir l œuvre de Gerard ETIENNE parce que desormais ils ont choisi une nouvelle voie celle de la defense des droits humain de la sympathie de l’empathie…….cela ne les diminue pas je t assure.
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de Francisque Jean-Charles
Envoyé : 28 décembre 2009 08:02
À : haiti-nation@googlegroups.com
Objet : [Haïti-Nation:16001]
Re: Pardon soeurette PFA
Natania,
On ne comprend pas l'un l'autre. Vaut mieux ne pas repondre aux propos de l'un l'autre. Mes sympathies a vous Madame si vraiment Duvalier et Aristide ont cause la mort de votre mari. Je vous rappelle madame que j'aimais mon grand frere Gerard et s'il etait vivant aujourd'hui, il comprendrait que ma position parait etre la seule voie qui nous conduira vers une autre Ayiti a la hauteur de son histoire. Encore une fois Madame, vous etes libre de ne pas etre d'accord avec moi mais ma position ne va pas changer. Je supporte une reunification et reconciliation nationale d'Ayiti. Madame, finalement je vous conseille d'aller lire dans son integralite "Derida Le siecle et le pardon". J'ai note cette phrase que je trouve interressante et indispensable pour le devenir de mon pays, "Il faut proceder a la reconciliation par l'amnistie et reconstituer aussi l'unite nationale". Les crimes perpetrees par Aristide et Duvalier etaiernt a motivation politique. Elles
doivent etre resolues politiquement. Mais j'ai ppropose des exigences Madame quoique je comprends que le pardon doit engager le coupable et la victime.
1. Monter une commission de verite et de reconciliation (realisee a Rwanda et en Afrique du sud) pour que les victimes puissent porter plainte.
2. Juger les presumes assassins
3. Trouver coupables, ils doivent accepter le verdict et presenter leurs excuses a la nation et aux familles des victimes
4. Condamner les coupables a la reparation civile et non penale. C'est pour faciliter la reconciliation. Du fait qu'ils aurront a accepter leur culpabilite et publiquement presenter leurs excuses prouvera Madame qu'ils ont regrette (peut-etre pas tous s'ils sont des spadassins ou des tueurs a gage, des insenses sans conscience)
5. Decreter une amnistie generale pour commencer avec la ceremonie "lave peche".
Madame, c'est un sine qua non pour que les ayitiens puissent vivre ensemble en frere
et que ces derniers ne vont plus chercher une meilleure vie ailleurs mais pourront vivre comme des humains lakay. Pourquoi Madame Natania Etienne la femme du docteur Gerard Etienne ne vient pas en Ayiti pour vivre au sein de ses freres et soeurs? Madame, je suis aussi une victime des lavalas. Si je suis en difficulte economique aujours'hui c'est grace au grand courant lavalas mais comme un patriote Madame doid-je laisser Ayiti perir si par exemple le seul chirurgiensur place qui peut allonger la vie d'Ayiti est Aristide ou Duvalier. Je sauverai la mere-patrie au lieu de plaire mon sujet. Je ne suis pas Ayiti Madame. Ayiti, c'est nous, les 10 millions ayitiens.
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On ne comprend pas l'un l'autre. Vaut mieux ne pas repondre aux propos de l'un l'autre Votre premiere phrase est en complete contradiction avec le reste . Depuis le debut je sais que vous vous entetez dans vos idees et je ne cherche pas a vous convaincre je dialogue seulement. Meme si on ne se comprend pas il ne faut pas abandonner le dialogue.
Je suis entierement d’accord avec vos 5 points (quoique je vous demanderai de m expliquer en quoi consiste la ceremonie lave peche ?)
Meme si je suis bien vieille vous pouvez laisser tomber le Madame je suis plus a l aise d etre Natania ETIENNE que Madame. (Avant de mourir Gerard m a ecrit un magnifique livre d amour intitule Natania) j apprecie votre genereuse offre d aller en Haiti …vous ne pouvez pas imaginer a quel point je suis touchee ….mais je dois travailler pour gagner ma vie meme si j ai passe l age de la retraite parce que j ai beaucoup de responsabilite et Gerard ETIENNE n a pas vole…et je dois encore publier 5 manuscrits de Gerard plus reediter toute son œuvre . C est un projet immense je voudrai faire traduire son œuvre en anglais et en espagnol (le negre crucifie existe déjà en anglais, la reine soleil levee en allemand et en italien et une femme muette en portuguais ) Et je dois rester pres de sa tombe……
le pardon doit engager le coupable et la victime.( tres bien dit Francisque)
Je regarde le chiffre de 10 millions que tu avances est-ce (je te tutoies) possible ce chiffre serait le chiffre actuel en Haiti ??????
MON D_IEU si c est vrai combien d affames ….ca fait mal d y penser.
Francisque je connais Haiti comme ma poche a la fois par l oeuvre de Gerard ETIENNE et par nos visites en 86-91-92-93 avant 86 on avait été dans les bateys apres j ai visite avec lui les cases et les chateaux on est alle partout a la cherche de tous les Haiti….comme tu l as bien compris Gerard ne separait pas les haitiens par clan mais embrassait tous les haitiens ….pour finalement arriver a la fin de ton texte ou tu reviens a l idee que ces gens les deux Jean devraient revenir au pouvoir …crois le ou pas la seule chose qu ils peuvent faire c est de revenir en tant que civils et venir relever les manches et travailler pas dans la politique ils ont echoue par contre ils pourraient (c est un reve) donner l exemple et travailler humblement ce serait leur chance de rehabilitation vis-à-vis du pays et de leurs enfants….je ne parle pas de travail en or avec un bureau en acajou je parle de travail serieux du tutorat aupres d enfants en trouble d’apprentissage…..cela apprend l’humilite…
Cordialement
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
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De la part de Francisque Jean-Charles
Envoyé : 28 décembre 2009 08:49
À : haiti-nation@googlegroups.com
Objet : [Haïti-Nation:16008]
RE: A l'attention de Natania, Ayiti est a nous tous
2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION SEGOND REVISEE.
Quand Israël sortit
D’Egypte,
La maison de Jacob (du milieu) d’un
peuple barbare,
2-Juda devint son sanctuaire,
Israël fut son domaine.
3-La mer le vit et s’enfuit,
Le Jourdain retourna en arrière ;
4-Les montagnes bondirent comme des
béliers,
Les collines comme des agneaux.
5-Qu’as-tu, mer, pour t’enfuir
Jourdain, pour retourner en arrière ?
6-Qu’avez-vous, montagnes, pour bondir
Comme des béliers,
Et vous, collines, comme des agneaux ?
7-Tremble devant le Seigneur, ô terre !
Devant le Dieu de Jacob,
8-Qui change le rocher en étang,
Le granit en source d’eau.
2e partie : La défaite des éléments. La deuxième partie de notre étude couvre les versets 3, 4, 5, 6 qui ne met en scène que des éléments de la nature agissant comme des personnes. Il s’agit, en l’occurrence, de la mer, du Jourdain, des montagnes et des collines, posés en acteurs ou sujets d’un verbe actif. On nous dit que <la mer le vit et s’enfuit<, accomplissement de deux actions ; et <le Jourdain retourna en arrière<, accomplissement d’une action, tout ça au V 3. Au verset suivant, on a des montagnes et collines bondissant. Cependant, en considérant les prédicats du V3, on constate les actions sont négatives. Au sujet <montagne< est associé l’idée de fuite, et au <Jourdain< celle de recul. Ainsi se précise le champ lexical de la défaite des éléments. Ce qui rejoint le thème proposé comme titre. Cependant, il faut replacer ce motif de la <défaite des éléments< dans son contexte, et aussi préciser son sémantisme.
Contexte et sémantisme. Cette agitation générale du monde environnant s’inscrit dans un contexte historique et obéit à une cause générale que l’on peut restituer en relisant l’énoncé entier ayant la substantive mer comme sujet : <La mer le vit et s’enfuit< Au cœur de la phrase on note le pronom complément d’objet<le< mis pour Israël ; ainsi, c’est donc en voyant Israël que l’élément liquide s’enfuit. Fuite de l’océan qui, historiquement replacé en son contexte, nous rappelle <la traversée à pied sec de la Mer Rouge< par le peuple juif. Ce qui est vrai pour le premier élément pris en cause est vrai pour les trois autres, savoir <Jourdain<+ <montagne<+ <collines< Tout le bouleversement provoqué dans la nature est comme le symptôme du passage victorieux d’Israël armé de puissance. C’est donc le motif de la puissance agissante d’Israël qui est privilégié. Cependant d’autres considérations restent encore à être soulignées.
Phase de l’affirmation. Une autre considération inspirée par le dispositif du texte, en s’en tenant strictement aux versets 3, 4, est celle de la phase de l’affirmation exprimée par les deux premiers versets. On a affaire à un récit fait au passé simple du mode indicatif afin d’inférer la véracité des faits.
Phase de l’humour. Tandis que, les versets suivant, au présent de l’indicatif, privilégient des questions rhétoriques pour tourner en dérision. Ce qui se résume, sur le plan grammatical, en une opposition passé simple-récit/ présent de l’indicatif-question der rhétorique ; et sur le plan sémantique, on obtient le couple sérieux/humour.
3e partie : Adresse à la terre entière. La dernière partie du texte qui couvre les versets 7,8 constitue une adresse à la terre entière : « Tremble devant le Seigneur, ô terre ! », sous le mode de l’injonction ou de la menace. Le cadre et le ton change radicalement. Ce n’est plus un récit sur un peuple particulier situé dans une région géographique donnée qu’on privilégie, le spectre s’est élargi à tous les peuples auxquelles on adresse un discours à l’impératif présent. On a donc une rupture dans la tonalité générale du texte.
Lecture rhétorique. Le texte se prête bien à une lecture rhétorique au sens littéral du mot grâce aux multiples figures de styles qui sont présentes. Déjà au V 1, on rencontre la figure de la périphrase sous forme <La maison de Jacob< pour désigner Israël ; et au V 7 sous forme de <Dieu de Jacob< pour dire le Seigneur
Personnification. au V 1 Israël personnifie le peuple juif. Puis aux versets 3et 4 se précise la figure de la personnalisation quand on fait de la <mer<, du <Jourdain<, <de la <montagne<, <des collines< de sujets actifs.
Comparaisons. Nous avons les figures de la comparaison au V 3et 6 : on voit bondir les montagnes comme des béliers, et les collines comme des agneaux.
Métonymie. Le psaume débute par une figure de métonymie en désignant Israël en lieu et place du peuple juif. On conçoit bien que ce sont les gens qui sortaient de l’Egypte. Une seconde figure s’incarne dans le vocable <terre<, mis pour hommes, au V 7.
Lecture au second degré. La plupart des textes peuvent se prêter à au moins deux lectures : une, au premier degré, s’attachant au sens littéral, une autre, au second degré, s’attachant au sens symbolique. Après avoir parcouru le psaume 114, on constate qu’on n’a pas eu prise sur tout le contenu qui y a été déposé. Puisque le sujet mis en valeur dans le texte, savoir Israël, ne peut logiquement être l’auteur de toutes les actions qui lui sont attribuées en V1,2,3. En effet, on ne peut attribuer à Israël ou peuple juif le pouvoir d’agir sur les éléments de la nature. Comment comprendre que la mer, le Jourdain prennent la fuite devant un peuple. De même, on comprendrait difficilement que les montagnes et les collines bondissent à l‘approche d’esclaves à peine libérer. Sauf à attribuer à ce peuple ou cette nation des attributs divins. En effet, la plupart des prouesses évoquées ne peuvent être que celles d’un Dieu. Pour replacer les choses à leur place, il faut lire autrement le texte en se méfiant de l’aspect littéral des énoncés. Procédons à une relecture en commençant par comprendre qu’Israël ne s’est pas libérée d’elle-même du joug égyptien en se méfiant de la forme active <sortit< L’acteur non nommé qui se cache sous Israël, c’est Dieu lui-même ; ainsi toutes les actions attribuées à Israël relève du fait de Jéhovah. On a attendu jusqu’au V7 pour nommer l’auteur de beaucoup des actions déjà mentionnées. Alors le texte doit se lire comme la manifestation de la puissance de Dieu auquel il faut donner gloire. Le premier pas à faire consiste à remplacer, au V 3 Israël par Eternel.
Quelle image de Dieu ? L’image du Dieu mise en exergue dans le psaume 114 est celle de l’Eternel des armées, c’est-à-dire Dieu de Justice et de jugement. Il montre le visage terrible du Dieu du <Jour de l’Eternel< dont il est fait mention aux livres Sophonie 1 V 14à 16 ; et Amos 5 V 1819. Une atmosphère terrifiante s’est instaurée dans le texte digne des jours terribles dont la Bible ne fait point mystère.
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Le livre natania te plairait…d ailleurs meme dans ses ecrits de fiction Gerard Etienne a une ecriture tres poetique sa connaissance des psaumes des la petite enfance grace a sa mere adventiste du 7 e jour l’a beaucoup inspire…apres son depart a l age de huit ans il s est accroche a ces psaumes pour trouver des forces de survie…
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de
cetoute guy
Envoyé : 28 décembre 2009 10:09
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Objet : [Haïti-Nation:16010]
2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION
SEGOND REVISEE.
Le livre natania te plairait…d ailleurs meme dans ses ecrits de fiction Gerard Etienne a une ecriture tres poetique sa connaissance des psaumes des la petite enfance grace a sa mere adventiste du 7 e jour l’a beaucoup inspire…apres son depart a l age de huit ans il s est accroche a ces psaumes pour trouver des forces de survie…
Natania ETIENNE
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haiti-nation@ google groups.com
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De la part
de
cetoute guy
Envoyé : 28 décembre 2009 10:09
Demande a ta librairie de le commander a l adresse suivante : editions...@videotron.ca
Ou par fax a 1514 486 07 64
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De la part de
cetoute guy
Envoyé : 28 décembre 2009 11:25
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Objet : Re :
[Haïti-Nation:16019] RE: [Haďti-Nation:16010] 2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION
SEGOND REVISEE.
J'aimerais bien pouvoir commencer
la nouvelle avec le livre <natania<,
si je peux me le procurer, non sur le net.
De : Gerard <gerard...@videotron.ca>
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Lundi 28 décembre 2009 1 28 /12 /2009 10:19
Haiti : La liberté sans esclavage
Soumis à AlterPresse le 21 décembre 2009 Il est quelque peu étonnant que l’un des meilleurs ouvrages produits en Haïti en 2009 n’ait pas été signalé dans la presse et ne suscite un large débat. Il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour présenter au public le travail de réflexion de haute volée du professeur Vertus Saint Louis. D’abord le titre : Mer et Liberté – Haïti (1492-1794). Tout un programme. L’auteur ne tombe pas dans le piège de parler de Saint Domingue. Il ne change pas le nom de la maison en y allant au sous-sol. Nous sommes donc en Haïti dans cette période de formation cruciale, dans ces trois siècles de colonisation allant de 1492 à 1794 où se sont mis en place les soubassements de l’ordre occidental qui refuse aux peuples non blancs la liberté et le statut d’êtres humains. Afin de justifier l’exploitation à outrance de ces peuples, l’éthique raciste a propagé l’idée que les non Blancs ne sont pas de vraies personnes. Cette propagande s’est faite sous tous les cieux, avec des moyens de communication sans précédent. Liberté du commerce En commençant avec la citation de Charles Baudelaire « Homme libre, toujours tu chériras la mer ! », tirée de l’ouvrage « Les fleurs du mal », Vertus Saint Louis indique son intention d’aborder le sujet de l’émergence de la liberté en Haïti, adossé à cette immense beauté qu’est la mer. Son projet est de reconstruire la conquête de la liberté en 1794, au rythme des rivalités internationales et des luttes de classes et de couleurs. Loin des apparences trompeuses d’un indigénisme évanescent, il reconstruit les liens invisibles, détachés ou rompus entre les protagonistes en mettant le cap sur les navires qui apportaient esclaves et repartaient avec du sucre et du café. Dans le susurrement de l’eau le long de leur coque, Vertus Saint Louis constate les troubles générés du même coup par ce commerce de denrées, car le colon d’Haïti « ne peut pas cultiver, en quantité suffisante, tous les vivres nécessaires, car les meilleures terres doivent être réservées aux denrées. » [1] Il identifie là l’onde de choc génératrice de contradictions qui se développent pour la liberté du commerce afin de se procurer les vivres nécessaires pour alimenter la population. Vertus Saint Louis donne des éléments pour permettre une meilleure intelligibilité de l’histoire coloniale dans ses rapports avec la liberté et les droits. L’approche consiste à aller dans les profondeurs du mouvement de conquête de la liberté du commerce, initiée par les Hollandais dans les républiques des Provinces-Unies, dans ses rapports contradictoires avec le commerce esclavagiste de la traite qui lui sert de fondement. En déclarant dans son livre Mare Liberum (De la liberté des mers) publié en 1608 que la liberté du commerce est un droit naturel supérieur à celui de la souveraineté, Grotius ne défend pas un principe mais plutôt les intérêts de la Hollande, alors la plus grande puissance maritime du globe. C’est la liberté de marché demandée et exigée par le plus fort contre le plus faible. Mais cette liberté est refusée par la Hollande en ce qui concerne le commerce des épices (noix de muscade et clous de girofle) dont elle détient le monopole. Ce qui provoque la riposte de l’Angleterre refusant aux marchandises qui ne sont pas transportées par des bateaux anglais, l’accès à son territoire. La porte était ouverte aux quatre guerres anglo-néerlandaises commençant en 1651 et se terminant en 1784 avec le transfert du centre de gravité des activités maritimes d’Amsterdam à Londres. Ces guerres accélèrent le déploiement du voile des assises conceptuelles de l’Occident, du dogme de la liberté du marché toujours plus efficace quelle que soit la situation. “Les Hollandais et les Anglais," dit Vertus Saint Louis, "qui passent pour des champions de la liberté moderne, deviennent les grands organisateurs de l’esclavage colonial. Cette liberté moderne qui est, en définitive, celle du marchand, suppose la rivalité entre les grandes puissances maritimes pour la domination de la planète.” [2] C’est aussi au nom de la liberté pour leurs intérêts commerciaux que les colons français d’Haïti vont s’en prendre à la métropole et présenter leurs cahiers de doléances. Pour la représentation aux États Généraux. Contre toute autonomie aux hommes de couleur. Contre l’abolition de la traite des esclaves. Contre le monopole du commerce avec la métropole. Ce dernier point est particulièrement important à la lumière de l’influence grandissante des marchands américains en Haïti qui offrent de meilleurs prix et produits que ceux venant de la France comme le voulait le système de l’exclusif de Colbert. Dans cette Haïti, première productrice mondiale de café et de sucre, la liberté du commerce est combattue par les administrateurs coloniaux qui s’allient aux affranchis pour diminuer le pouvoir des planteurs Grands Blancs. Ces derniers se sont organisés au sein de l’Assemblée de Saint Marc qui, par les décrets des 17 et 21 juillet 1790, déclare la liberté du commerce. Les opportunités qu’offre la mer rentrent en contradiction avec les libertés civiles et politiques réclamées par les affranchis. La nécropolitique s’installe Vertus Saint Louis restitue admirablement cette lutte entre les Ponpons Blancs et les Ponpons Rouges aboutissant à la libération de prison de Rigaud, Pinchinat et autres mulâtres arrêtés depuis l’assassinat d’Ogé et de Chavannes le 25 février 1791 d’une part, et l’assassinat du colonel de Mauduit le 4 Mars 1791 d’autre part. Mais pour les Mulâtres, les libertés viendront de la mer avec le décret du 15 Mai 1791 de l’Assemblée Constituante en France accordant aux personnes nées de père et de mère libre leurs droits civils et politiques. Cette mesure, toute restrictive qu’elle soit car ne concernant que 5% des affranchis, fut rejetée par les Blancs. C’est dans ce décor des luttes entre Blancs et Mulâtres que survient la révolte des esclaves du 22 août 1791 dans le Nord. Une onde de choc qui va tout changer. Connaissant le poids d’Haïti dans l’économie française, les royalistes tenteront d’instrumentaliser la révolte des esclaves pour affaiblir les Girondins. Dans le même temps, cette nuit du 22 août 1791, dans l’Ouest, des Mulâtres, dont Beauvais et Pétion, décident de s’allier aux Noirs pour combattre les Blancs. Ce fut la première alliance entre Noirs et Mulâtres défiant l’idéologie raciste des Blancs et qui se solda par la victoire des affranchis et la signature du concordat de Damiens le 24 septembre 1791. Malheureusement, leurs 300 alliés noirs dénommés les Suisses, en feront les frais. Ils furent déportés vers Belize, puis la Jamaïque et enfin au Môle Saint Nicolas où ils furent assassinés et jetés à la mer en grande majorité. La nécropolitique s’installe. Une vingtaine furent épargnés et envoyés par les Blancs dans le département de l’Ouest pour donner la preuve de l’impossibilité pour les Noirs de faire confiance aux Mulâtres. [3] Nombre de dirigeants mulâtres du Sud avaient protesté contre le sort que les Blancs voulaient faire aux Suisses mais ils ne furent pas écoutés. Il s’agissait pour les Blancs de détruire la confiance entre Noirs et Mulâtres car ils avaient compris qu’une telle alliance menaçait leurs intérêts. Luttes hégémoniques coloniales Les Noirs se rendent compte que les libertés même quand elles viennent de la mer ne sont pas appliquées par les Blancs de la colonie, pris au piège du racisme colonial de la blanchitude. Alors ils prendront le taureau par les cornes en organisant la grande révolte des esclaves du Nord du 22 août 1791. Dans le même temps, les Mulâtres continuent de s’agiter pour avoir leurs droits, précipitant la métropole à envoyer Sonthonax et Polvérel pour appliquer le décret du 4 Avril 1792 proclamant l’égalité des affranchis et des Blancs. Pour remplir leur mission, Sonthonax et Polvérel seront obligés de faire des alliances avec les Mulâtres mais surtout avec les Noirs qui avaient la force du nombre, pour combattre les Blancs regroupés autour du gouverneur autoproclamé Galbaud. La guerre civile est devenue une guerre raciale et une guerre commerciale puisque depuis l’exécution du roi de France le 21 janvier 1793, l’Angleterre et l’Espagne ont déclaré la guerre à la France. Et c’est aussi par la mer que viennent les sollicitations de l’Espagne et de l’Angleterre aux forces noires locales pour conquérir toute l’ile. Déjà en 1792, dans la Grand’Anse, les Blancs arment leurs esclaves. Le nègre Jean Kina et ses troupes rejoignent les troupes anglaises qui débarquent dans le Sud pendant que les troupes espagnoles grignotent le territoire du Nord. La guerre entre les puissances européennes esclavagistes est la constante de la période étudiée. Entre la Hollande, l’Espagne, l’Angleterre et la France, la guerre fait rage et même en temps de paix, elle continue sous forme larvée. Entre l’Espagne et la France, les rivalités sont particulièrement aigües surtout en ce qui concerne Haïti. Au cours de la guerre d’indépendance américaine de 1776, les Anglais avaient offert à plus de trois mille esclaves noirs la liberté et des terres si ces derniers acceptaient de rejoindre les troupes de la Couronne britannique. Ces noirs loyalistes le firent et n’eurent pas le sort des Suisses après 1776. Les Espagnols, contrôlant la partie orientale d’Haïti, utiliseront les mêmes procédés de marchandage de la liberté pour se rallier les chefs noirs de l’insurrection du 22 août 1791 dont Biassou, Jean-François et Toussaint Louverture. Ils court-circuitent ainsi les possibilités de ralliement de ces derniers à la politique des envoyés de la deuxième commission civile composée de Sonthonax et Polvérel en septembre 1792. Comme le souligne Vertus Saint Louis, « l’Espagne peut passer, aux yeux des révoltés, comme le pays qui ne parle pas de liberté mais ne la combat pas. Pour les esclaves, la France c’est un pays qui est en train de mentir. Elle parle de liberté, elle pratique l’esclavage en recourant à tous les moyens. » [4] Les normes plus puissantes que les lois La lettre philosophique des insurgés de juillet 1792 insérée dans le mémoire de Joseph Cambefort, colonel du régiment du Cap, à ses supérieurs indique leur compréhension claire des enjeux et leur refus d’accepter des demi-mesures de la part de la France. Conscient que la France s’enlise et est sur le point de perdre la partie d’échecs, les insurgés noirs déclarent : « Trop longtemps …. nous avons été les victimes de votre cupidité et de votre avarice, sous vos coups de fouet barbare, nous vous accumulions les trésors dont vous jouissiez dans cette colonie. L’espèce humaine souffrait de voir avec quelle barbarie vous traitiez ces hommes comme vous …sur qui vous n’aviez d’autres droits que celui du plus fort dites-nous quelle est cette loi qui dit que l’homme noir doit appartenir et être une propriété du blanc. Une telle loi ne peut exister que dans votre imagination. […] Messieurs qui prétendez nous assujettir à l’esclavage, n’avez-vous pas juré de maintenir la constitution française … avez-vous oublié que vous avez juré la déclaration des droits de l’homme qui disent que les hommes naissent libres et égaux en droits. » [5] Cette lettre philosophique des insurgés noirs indique que la condition d’être humain de l’esclave n’a pas changé dans son ipséité et c’est ce qu’il démontre dans sa révolte. Les insurgés noirs deviennent indispensables aux commissaires français pour tenter de résoudre l’équation du maintien de la colonie à la France. C’est ce que fit Sonthonax en donnant la liberté aux Noirs avec la proclamation de l’affranchissement général du 29 août 1793. Les jeux étaient faits. La métropole entérina la liberté générale des esclaves dans toutes les colonies, le 4 février 1794. Toussaint Louverture attendra de recevoir confirmation de la ratification de la liberté par la Convention montagnarde avant de rallier les forces de la République le 25 juin 1794. Le visage de la liberté charrié par la mer est-il la fin de l’esclavage ? Après trois siècles de barbarie coloniale raciste, le bilan est lourd en 1794. Le nouveau libre a été ravi de sa personne et de sa réflexion à un tel point que le processus de subjectivation c’est-à-dire de construction de soi, est difficile, quand il n’est pas tout simplement perverti par le noirisme revanchard. Il a été décervelé et maintenu dans un état d’ignorance afin qu’il ne puisse maitriser son environnement. Il a surtout appris à croire en tout ce que le Blanc lui dit. Mais aussi, l’ancien libre charrie l’héritage des préjugés du mulatrisme et des normes de supériorité inculquées par le racisme colonial de la blanchitude. Pour garder le privilège de la couleur claire, les Mulâtres se constituent en ce que Vertus Saint Louis nomme « une élite de pères sans mères », mais aussi une élite dans laquelle se pratique l’endogamie, comme en donne l’exemple les deux frères Julien et Pierre Raimond qui se marient avec leurs cousines. [6] Des normes plus puissantes que les lois car la loi s’impose à l’individu de l’extérieur tandis que la norme fait partie de son registre intérieur. On le voit avec le viol des négresses qui, tout en état interdit dans Le Code Noir, se pratiquait régulièrement par le colon. Le discours de l’idéologie raciste infiltrée dans le corps social devient le discours du pouvoir. Comme le dit Michel Foucault, « la thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. » [7] La liberté venue de la mer ne s’inscrit pas dans le cadre d’une éthique. Bonaparte la remet en question en 1802. Cette liberté est le produit de circonstances et s’est révélée illusoire pour les anciens esclaves car ces derniers n’ont fait que changer la couleur de leur maitre. Ils sont passés du maitre blanc au maitre noir, et certains d’entre eux sont passés d’anciens esclaves au statu de maitres. La mer peut aussi amener des océans de vide pour les sociétés dont les dirigeants écoutent les sirènes qui les éblouissent en leur donnant le pouvoir. Vertus Saint Louis récuse la thèse de la race, du vaudou, du marronnage et des facteurs culturels comme force centrale ayant servi à propulser la conquête de la liberté en 1793-1794. La thèse principale au centre de son argumentation est que ce sont les facteurs matériels dont la production, la finance et surtout le commerce qui ont été déterminants dans cette épopée. Au fait les révoltes d’esclaves ont eu lieu dans toute la Caraïbe et en Amérique du Sud. Pourtant, c’est uniquement en Haïti que ces révoltes ont abouti à la liberté générale en 1793. L’essence des choses Vertus Saint Louis projette un éclairage particulier pour aider à comprendre l’affranchissement en Haïti. À la faveur d’une conjonction de facteurs, la mer et la liberté se rejoignent pour sauver la plus riche des colonies par la libération de ses travailleurs de leur condition servile. Contradiction fondamentale quand on sait que des villes telles que Bordeaux, le port sucrier de la France, et Nantes, son port négrier, dès 1680, avec plus d’une centaine de bateaux destinés au commerce interlope avec Haïti, dépendaient de l’esclavage moderne basé sur la supériorité raciale des Blancs pour assurer la rentabilité de leurs entreprises. Pour ces villes portuaires françaises et d’autres qui bénéficient de la traite dont La Rochelle, Rouen, le Havre, Marseille ainsi que pour maintes villes anglaises et allemandes, la liberté c’est l’esclavage. Alors que les Haïtiens disent qu’il faut la liberté sans esclavage. La connaissance nécessaire pour appréhender la liberté des esclaves en Haïti est de l’ordre de la complexité. Quand les éléments séparés du système esclavagiste se sont mis à communiquer et à entrer en relation les uns avec les autres, alors des bifurcations se sont produites aboutissant à des transformations qualitatives. Les colons Blancs sont inexorables et sourds aux revendications des Mulâtres et des Noirs. Ils sont aveuglés par l’agencement initial de l’esclavage duquel ils ne veulent se défaire. Mais pendant qu’ils restent collés au phénomène du racisme, le mouvement de la liberté du marché fait tâche d’huile et se propage jusqu’au déclenchement de l’avalanche du 22 août 1791, considérée par Robespierre comme « vendéen ». Selon certains, Boukman se serait plaint que Touzard, le commandant adjoint du régiment du Cap, l’a trahi et n’a pas respecté son mot « que les troupes de ligne ne tireraient pas sur eux, [et] qu’ils n’auraient à faire qu’aux colons ». [8] Cette interprétation vient aussi du fait qu’il y avait des Blancs parmi les insurgés, et que les dirigeants de l’insurrection Biassou et Jean-François se considéraient généraux des armées du Roy. La liberté du marché comme essence se révèle, prend le dessus et conduit à l’extinction du système esclavagiste en Haïti. Vertus Saint Louis s’est bien acquitté de la tâche de rendre compte de la spécificité de cette complexité. Mais en mettant en avant le fondamental, il n’a pas négligé le secondaire sans tomber dans le travers consistant à en faire l’essence des choses. La vérité qu’il révèle prend en compte la connexion interne entre liberté et esclavage. Une connexion similaire à celle de la taxation du peuple à outrance par les Bourbons pour soutenir la machine de guerre coloniale, conduisant à la convocation des Etats Généraux en 1788, prélude à la révolution de 1789. Une connexion aussi similaire à la dialectique de la négresse et du maitre qui, pour sortir de la misère sexuelle d’une femme pour 150 hommes dans la colonie, conduit le Blanc à devenir le géniteur du groupe social des Mulâtres, remettant ainsi en question sa propre suprématie dans la colonie. La représentation coloniale tentera de masquer l’utilisation sexuelle des négresses par les Blancs en prétendant qu’elles sont libertines ou encore que les petits blancs sont victimes de la séduction des mulâtresses qui leur font outrepasser les conventions racistes pour écouter d’autres résonances. Par la mer arrive la colonialité et cette forme d’européocentrisme, combattue par l’école latino-américaine, qui met les cultures européennes au pinacle de la production, de la connaissance et du savoir. Or il n’y a rien de plus faux. Jusqu’en 1820, l’Asie contribue 56% du PIB mondial avec la Chine et l’Inde contribuant 49% de ce pourcentage. Rares sont les pays comme la Chine qui, au cours de la dynastie des Ming (1368-1644), a maitrisé la mer au 15e siècle et rayonné mondialement en tant que nation, sans pour autant verser dans le colonialisme. A travers « Mer et Liberté », on lit aussi les fondements psychiques du pouvoir biopolitique qui s’installeront en Haïti et dans lesquels il est fait peu cas de la vie humaine. En effet, dans un pays comme Haïti, toutes les conditions sont réunies pour que la postcolonie s’installe du fait même que l’historicité propre des sociétés arawak et taino a été complètement détruite par la colonisation. La signature indélébile française est au cœur de l’écriture de l’histoire haïtienne. Cette signature consacre la pigmentocratie et le racisme que mulatristes et noiristes abusent pour plonger Haïti sous des dictatures rivalisant de cruauté et d’absurdité. L’ouvrage de Vertus Saint Louis a le mérite de forcer la pensée en faisant une réflexion stratégique sur les thèmes de la mer et des libertés, de la contrainte extérieure et des lois liberticides qui ont ouvert la voie à la violence révolutionnaire de la guerre de l’indépendance aboutissant à 1804. La mer a apporté les ingrédients qui ont servi à produire la liberté pour les esclaves d’Haïti. Mais cette liberté contenait toutes les restrictions de race, de couleur, de propriété et d’éthique, liées à son origine. Mais en plus de la colonialité mentale qu’elle a instaurée, la mer charrie aussi et surtout la colonialité du pouvoir. C’est de la mer que sont venus les codes de vie pour estomper les rêves de liberté du peuple haïtien. L’embargo international dont Haïti a été l’objet depuis son indépendance a servi essentiellement à empêcher l’éclosion d’une alternative à la hauteur des défis posés par la quête de suprématie blanche en creux dans le projet de modernité des Lumières. À tenter d’éradiquer ce que Noam Chomsky nomme « la menace du bon exemple » qui ne cesse de renaitre sous de multiples formes.
[1] Vertus Saint Louis, Mer et Liberté – Haïti (1492-1794), Imprimeur II, P-a-P, 2008, p. 215.
[2] Ibid ; p. 22.
[3] Caroline Fick, The Making of Haiti, University of Tennessee Press, 1990, pp. 124-125. Voir aussi David Patrick Geggus, “The « Swiss » and the Problem of Slave/Free Coloroed Cooperation”, dans David Geggus, Haitian Revolutionnary Studies, Indiana University Press, 2002.
[4] Vertus Saint Louis, op. cit., pp. 293-294.
[5] Ibid, p. 294.
[6] Vertus Saint Louis, op. cit., p. 308.
[7] Michel Foucault, Il faut défendre la société, Gallimard/Seuil, Paris, 1997, p. 53.
[8] Yves Bénot, « Les insurgés de 1791, leurs dirigeants et l’idée d’indépendance », Cahier des Anneaux de la Mémoire, numéro 6, Nantes, 2004, p. 73.
Par Elsie HAAS - Publié dans : Leslie Péan chronique
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Bien sûr que le livre <natania< me plaîrait, si seulement je peux avoir
le privilège de pouvoir me le procurer. C'est un cadeau qu'on ne me fera jamais...
> Message du 28/12/09 16:19
> De : "Gerard"
> A : haiti-...@googlegroups.com
> Copie à :
> Objet : [Haïti-Nation:16018] RE: [Haďti-Nation:16010] 2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION SEGOND REVISEE.
>
>
Le livre natania te plairait…d ailleurs meme dans ses ecrits de fiction Gerard Etienne a une ecriture tres poetique sa connaissance des psaumes des la petite enfance grace a sa mere adventiste du 7 e jour l’a beaucoup inspire…apres son depart a l age de huit ans il s est accroche a ces psaumes pour trouver des forces de survie…
Natania ETIENNE
De : haiti-...@googlegroups.com [mailto:haiti-...@googlegroups.com] De la part de cetoute guy
> Envoyé : 28 décembre 2009 10:09
> À : haiti-...@googlegroups.com
> Objet : [Haïti-Nation:16010] 2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION SEGOND REVISEE.
>
>
2-Lire le Psaume 114, tiré de la SAINTE BIBLE VERSION SEGOND REVISEE.
Quand Israël sortit
D’Egypte,
La maison de Jacob (du milieu) d’un
peuple barbare,
2-Juda devint son sanctuaire,
Israël fut son domaine.
3-La mer le vit et s’enfuit,
Le Jourdain retourna en arrière ;
4-Les montagnes bondirent comme des
béliers,
Les collines comme des agneaux.
5-Qu’as-tu, mer, pour t’enfuir
Jourdain, pour retourner en arrière ?
6-Qu’avez-vous, montagnes, pour bondir
Comme des béliers,
Et vous, collines, comme des agneaux ?
7-Tremble devant le Seigneur, ô terre !
Devant le Dieu de Jacob,
8-Qui change le rocher en étang,
Le granit en source d’eau.
2e partie : La défaite des éléments. La deuxième partie de notre étude couvre les versets 3, 4, 5, 6 qui ne met en scène que des éléments de la nature agissant comme des personnes. Il s’agit, en l’occurrence, de la mer, du Jourdain, des montagnes et des collines, posés en acteurs ou sujets d’un verbe actif. On nous dit que <, accomplissement de deux actions ; et <, accomplissement d’une action, tout ça au V 3. Au verset suivant, on a des montagnes et collines bondissant. Cependant, en considérant les prédicats du V3, on constate les actions sont négatives. Au sujet < est associé l’idée de fuite, et au < celle de recul. Ainsi se précise le champ lexical de la défaite des éléments. Ce qui rejoint le thème proposé comme titre. Cependant, il faut replacer ce motif de la < dans son contexte, et aussi préciser son sémantisme.
Contexte et sémantisme. Cette agitation générale du monde environnant s’inscrit dans un contexte historique et obéit à une cause générale que l’on peut restituer en relisant l’énoncé entier ayant la substantive mer comme sujet : < Au cœur de la phrase on note le pronom complément d’objet< mis pour Israël ; ainsi, c’est donc en voyant Israël que l’élément liquide s’enfuit. Fuite de l’océan qui, historiquement replacé en son contexte, nous rappelle la Mer Rouge< par le peuple juif. Ce qui est vrai pour le premier élément pris en cause est vrai pour les trois autres, savoir <+ <+ < Tout le bouleversement provoqué dans la nature est comme le symptôme du passage victorieux d’Israël armé de puissance. C’est donc le motif de la puissance agissante d’Israël qui est privilégié. Cependant d’autres considérations restent encore à être soulignées.
Phase de l’affirmation. Une autre considération inspirée par le dispositif du texte, en s’en tenant strictement aux versets 3, 4, est celle de la phase de l’affirmation exprimée par les deux premiers versets. On a affaire à un récit fait au passé simple du mode indicatif afin d’inférer la véracité des faits.
Phase de l’humour. Tandis que, les versets suivant, au présent de l’indicatif, privilégient des questions rhétoriques pour tourner en dérision. Ce qui se résume, sur le plan grammatical, en une opposition passé simple-récit/ présent de l’indicatif-question der rhétorique ; et sur le plan sémantique, on obtient le couple sérieux/humour.
3e partie : Adresse à la terre entière. La dernière partie du texte qui couvre les versets 7,8 constitue une adresse à la terre entière : « Tremble devant le Seigneur, ô terre ! », sous le mode de l’injonction ou de la menace. Le cadre et le ton change radicalement. Ce n’est plus un récit sur un peuple particulier situé dans une région géographique donnée qu’on privilégie, le spectre s’est élargi à tous les peuples auxquelles on adresse un discours à l’impératif présent. On a donc une rupture dans la tonalité générale du texte.
Lecture rhétorique. Le texte se prête bien à une lecture rhétorique au sens littéral du mot grâce aux multiples figures de styles qui sont présentes. Déjà au V 1, on rencontre la figure de la périphrase sous forme < pour désigner Israël ; et au V 7 sous forme de < pour dire le Seigneur
Personnification. au V 1 Israël personnifie le peuple juif. Puis aux versets 3et 4 se précise la figure de la personnalisation quand on fait de la <, du <, <, < de sujets actifs.
Comparaisons. Nous avons les figures de la comparaison au V 3et 6 : on voit bondir les montagnes comme des béliers, et les collines comme des agneaux.
Métonymie. Le psaume débute par une figure de métonymie en désignant Israël en lieu et place du peuple juif. On conçoit bien que ce sont les gens qui sortaient de l’Egypte. Une seconde figure s’incarne dans le vocable <, mis pour hommes, au V 7.
Lecture au second degré. La plupart des textes peuvent se prêter à au moins deux lectures : une, au premier degré, s’attachant au sens littéral, une autre, au second degré, s’attachant au sens symbolique. Après avoir parcouru le psaume 114, on constate qu’on n’a pas eu prise sur tout le contenu qui y a été déposé. Puisque le sujet mis en valeur dans le texte, savoir Israël, ne peut logiquement être l’auteur de toutes les actions qui lui sont attribuées en V1,2,3. En effet, on ne peut attribuer à Israël ou peuple juif le pouvoir d’agir sur les éléments de la nature. Comment comprendre que la mer, le Jourdain prennent la fuite devant un peuple. De même, on comprendrait difficilement que les montagnes et les collines bondissent à l‘approche d’esclaves à peine libérer. Sauf à attribuer à ce peuple ou cette nation des attributs divins. En effet, la plupart des prouesses évoquées ne peuvent être que celles d’un Dieu. Pour replacer les choses à leur place, il faut lire autrement le texte en se méfiant de l’aspect littéral des énoncés. Procédons à une relecture en commençant par comprendre qu’Israël ne s’est pas libérée d’elle-même du joug égyptien en se méfiant de la forme active < L’acteur non nommé qui se cache sous Israël, c’est Dieu lui-même ; ainsi toutes les actions attribuées à Israël relève du fait de Jéhovah. On a attendu jusqu’au V7 pour nommer l’auteur de beaucoup des actions déjà mentionnées. Alors le texte doit se lire comme la manifestation de la puissance de Dieu auquel il faut donner gloire. Le premier pas à faire consiste à remplacer, au V 3 Israël par Eternel.
Quelle image de Dieu ? L’image du Dieu mise en exergue dans le psaume 114 est celle de l’Eternel des armées, c’est-à-dire Dieu de Justice et de jugement. Il montre le visage terrible du Dieu du < dont il est fait mention aux livres Sophonie 1 V 14à 16 ; et Amos 5 V 1819. Une atmosphère terrifiante s’est instaurée dans le texte digne des jours terribles dont la Bible ne fait point mystère.
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Haïti-Nation est un projet d'éducation civique et démocratique de l'association Action Pour le Développement D'Haïti -Apodha.
Pour nous contacter : apod...@yahoo.fr>
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Pour nous contacter : apod...@yahoo.fr
“The greatest danger for most of us is not that our aim is too high and we miss it, but that it is too low and we reach it.” Michelangelo
PFA,
Ma soeurette, vous n'allez pas le croire mais vous commencez a avoir une influence positive sur ma vie et celle des jeunes du Nord-Ouest adheres au Konbit Nord-Ouest. Vous m'aidez beaucoup avec vos notes de reconfort et je vous suis reconnaissant. Vous avez une grandeur d'ame demesuree. Vous etes parfois en desaccord avec moi mais vous exprimez toujours vos desaccords sans m'insulter. Et en depit de mes faiblesses linguistiques, vous ne me faites pas passer pour un imbecile. Bonne annee soeurette. J'aurai besoin de vous dans ma vie parce qu'avec vos conseils, je deviendrai plus humble et mon boulot avec les jeunes sera polus efficace. Si et seulement si vous habitez en Ayiti, les jeunes surtout les femmes auront besoin de vous. Encore une fois merci.
Francisque du KNO |
Natania,
Permettez-moi de vous appeler soeur comme vous etes l'epouse de l'un des plus grands ayitiens qu'Ayiti est jamais connu. Je vous remercie pour votre franche comprehension et sincerite. Mais je ne veux pas que Duvalier et Aristide reviennent au pouvoir. J'aimerais plutot qu'ils contribuent a reconcilier Ayiti avec elle-meme parce que les deux ont contribue au dechirement de la nation. Je veux qu'ils demandent pardon a la nation et a leurs victimes. Je veux que les familles soint repares civilement meme avec l'assistance de l'etat ayitien. Je ne veux pas les voir au pouvoir mais chez eux.
Qu'est ce que cela veut dire "ceremonie 'lave peche'"?
Une ceremonie magistrale entre les ayitiens, les victimes des atrocites, les coupables et le gouvernement ayitien pour laver les peches, les torts commis au pays et a des familles. Ainsi, on aura un nouveau debut.
Que Dieu vous benisse et continuez a travailler pour votre admirable, indispensable et irremplacable epoux.
Francisque du Konbit Nord-Ouest |
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Anne Rose,
Vous posez des questions fort interessantes qui demandent
une reflexion non pas seulement sur la question politique, mais aussi sur la question economique.
Quel est l'impact economique de cette presence mihusienne en Haiti?
De ces 600 millions de dollars annuels que coute cette presence a l'ONU, combien de cet argent entre directement dans l'economie haitienne? (emplois, depenses, locations, etc...)
Ce serait une etude interessante que j'aurais certainement livre a un groupe d'experts.
Sans vouloir exhorter la Minustah a rester indefiniment en Haiti, ( question pour Haiti de recouvrer sa dignite, puisque cette presence represente et symbolise avant tout notre echec haitien a nous gouverner ) je crois quand meme que cette presence aura permis a beaucoup de secteurs de la vie nationale d'avoir souffle economiquement. (tourisme, construction, restaurant, hotels pour ne citer que ceux la).durant cette periode chaotique de l'apres Aristide.
Il nous faudra certainement preparer la releve puisqu'il y va de notre dignite de peuple, mais avant tout compatriotes, il faudra surtout le faire avec ordre et methode sans demagogie pour ne pas nous retomber dans les memes situations qui nous ont valu la presence des bottes onusiennes en tout premier lieu sur notre sol national.
Mache presse pa fe jou l'ouvri.
Kalma....
Jacques Mali.
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“The greatest danger for most of us is not that our aim is too high and we miss it, but that it is too low and we reach it.” Michelangelo
Merci…totalement epuisee apres 6 heures d enseignement…………………merci bien sur que je considere les haitiens et haitiennes comme mes freres et sœur enfin je suis plutôt la grande sœur….merci pour Gerard ETIENNE il faudra le lire a Port de paix une facon de le rendre vivant en Haiti.
Lave peche je m en reclame meme si pour certains je ne suis pas haitienne j ai porte deux enfants d un grand haitien mon sang s est mele au leur ….je suis A negative et mes enfants sont positifs comme Gerard ETIENNE j ai du recevoir une piqure apres chaque naissance pour que le prochain enfant ne soit pas rejete par mon sang car nos sangs se sont meles a la naissance par ce biais je suis haitienne et noire….comme GERARD ETIENNE
Cordialement
Natania ETIENNE
Merci d avoir precise que tu ne voulais pas ramener aucun des Jean Bete au pouvoir pour le reste s ils ont envie de regarder leurs compatriotes dans les yeux grand bien leur fasse je leur souhaite tres longue vie…… tres tres longue vie……….
De :
haiti-...@googlegroups.com [mailto:haiti-...@googlegroups.com] De la part de Francisque Jean-Charles
Envoyé : 28 décembre 2009 14:29
À :
haiti-...@googlegroups.com
Objet : RE:
[Haïti-Nation:16052] RE: A l'attention de Natania, Ayiti est a nous tous
Natania,
On s'est reconcilie et maintenant contribuons tous les deux a la reconciliation et a la reunification du pays. Docteur Etienne serait tres fier. Bonne annee 20110
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Merci Francisque a quand ses livres dans la bibliotheque??????
Natania ETIENNE
De :
haiti-...@googlegroups.com [mailto:haiti-...@googlegroups.com] De la part de Francisque Jean-Charles
Envoyé : 28 décembre 2009 21:31
À : haiti-...@googlegroups.com
Objet : RE:
[Haïti-Nation:16074] RE: A l'attention de Natania, Ayiti est a nous tous
Natania,
Et c'est combien pour les livres. Savez-vous qu'a Port-de-Paix, il n'y a pas une bibliotheque. C'est grave. Si des internautes qui sont des benefacteurs pourrait contribuer au financement d'un lieu de loisir contenant un terrain de football, de volley-ball, de basket ball, une bibliotheque, un cafeteria, un laboratoire informatique, une salle de conference, avec deux salles de classe pour l'apprentissage de l'anglais et du francais, ce sera un grand cadeau pour la ville de Port-de-Paix et en particulier pour les jeunes. Je connais un particulier qui pourrait faire don d'un carreau de terre en ce sens. On aura besoin d'un expert en projet pour l'ecrire et des benefacteurs pour le financement. Des livres, nous en avons besoin.
Francisque du Konbit Nord-Ouest |
PFA,
Je vous aime. J'apprends toujours quelque chose de vous a chaque fois que vous repondez a mes dires. Vous me depouillez de mes complexes d'inferiorite. Bonne Annee 2010. |
Hello Jacques,
les chiffres officiels de la MINUSTAH parlent de USD 100 millions qui sont injectées chaque année directement dans l'économie haïtienne - je suis d'accord que ce montant est discutable et je n’aimerais pas commencer une discussion sur 70-80 ou 100 millions. Il est –cependant- un fait que beaucoup de familles haïtiennes vivent aujourd’hui mieux, grâce à la MINUSTAH – comme ca a été le cas avec la MINUAH après 1994.
Comme je l’avais dit auparavant, je ne parlerai pas de l’angle de la sécurité publique et individuelle, afin d’éviter une polémique émotionnelle sans fin et je n’aimerais pas non plus comparer la situation sécuritaire de l’époque à aujourd’hui. Les données sont totalement différentes.
Quant à la dignité d’un peuple confrontée avec une « occupation », si souvent mentionnée ici, j’aimerais ajouter la pensée suivante:
Je viens d’un pays qui a été divisé pendant 44 ans et occupé par plusieurs puissances étrangères. Le plan Marshall - mis en place par l'américain - nous a permit de relancer l’économie et la présence de troupes américaines, françaises et anglaises nous a aidé de nous sortir de la plus grande tragédie humaine de notre histoire. Grâce aux alliés, nous avons pu juger certains (hélas trop peu) de nos criminels de guerre. Grâce aux alliés nous avons pu survivre un blocage de 9 mois dans un Berlin totalement séparé du reste du pays.
J’ai connu l’occupation quand elle était encore une vraie occupation – ou les tanks à chenilles passaient devant chez nous pour aller aux terrains de manœuvres. J’ai vu les patriotes et intellectuels de mon pays critiquer l’occupation en demandant la souveraineté…. Et j’ai aperçu les mêmes personnes – manifestants de l’époque et devenus politiciens par la suite, demander des extensions pour les bases militaires américaines, afin d’éviter des chocs économiques trop dures.
Je crois il faut accepter la réalité et « make the best out of it » – une réalité qui - ne l'oublions pas - a pu etre mise en place grâce à la signature d'un Président haïtien, demandant une intervention militaire sur le sol national - sous l'applaudissement de beaucoup, mais beaucoup d'haïtiens ici en Haiti et quasi la totalité de la diaspora.
Il faut admettre nos fautes et lacunes et essayer de prendre un maximum de cette force étrangère qui ne restera pas pour longtemps de toutes facon.
Il est totalement légitime qu’un peuple aspire la souveraineté et ceci devrait être l’objectif final de chaque haïtien et chaque haïtienne, cependant…
… je pense aussi que nous faisons preuve de beaucoup plus de dignité et fierté en étant capable d’accepter de l’aide et apprendre de l’autre – surtout quand c’est si nécessaire.
Bien à vous
Anne-Rose Schoen
M. Jeanty,
Merci et bonne annee
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Jacques Mali,
Pafwa mwen pran yon ti tan pou m li kèk nan pozisyon w yo. Mwen twouve gen anpil konfizyon ki parèt nan pozisyon sa yo.
yon premye remak, m ta fè pou ou. Prezans fòs okipasyon an nan peyi a, se pa yon echèk pèp ayisyen an, se pito echèk klas dominant yo ak tout politisyen rat do kale yo. Se tou, echèk enperyalis la ki toujou prezan nan defini politik peyi a nan tout nivo, anvan ak apre endepandans. Se echèk politik FMI ak Bank Mondyal yo, k ap aplike nan peyi a depi lane 1980 yo. Kidonk, mwen pa dakò ak ou ditou lè w se paske nou paka dirije ki fè gen militè etranje nan peyi a. Se menm diskou enperyalis la w ap repwodui. Nou tout pa koupab, nou tout pa responsab sa k ap fèt la a ti papa.
Lòt remak mwen ta renmen fè pou ou, MINISTA pa vin la a pou li edenn rezoud okenn pwoblèm sekirite. Li nan peyi a pou defann pwojè enperyalis la pou peyi a. Se se li n ap tann rezoud pwoblèm ensekirite, nou fèk kare nan okipasyon. Dayè, se nan moman MINISTA nan peyi a ensekirite a vin pi wo. Pa egzanp, nivo kidnaping ki gen nan peyi a pat la anvan MINISTA. Nan moman n ap pale la a, li fè ti bese se vre, men tou, se pandan MINISTA nan peyi a, li pran vitès konsa. Mwen panse toutotan pwojè enperyalis la pa rive nan nivo yo vle a, y ap toujou fè tout sèvèl wòwòt santi yo bezwen MINISTA. Ou dwe klè tou, chak fwa enperyalis la bezwen okipe yon peyi pou li ranpli misyon li, li toujou kreye kondisyon pou sa. E menm yon entèlektyèl tankou w pran nan jwèt la.
Lòt bagay, mwen pa panse se ak repons militè sèlman nou ka rezoud pwoblèm sekirite a. Sekirite vle di bay pèp la manje, travay, lekòl, kay, lopital. Se tout kondisyon sa yo ak lòt ki pou reyini pou nou gen sekirite. Se sa ki fè ou kapab dòmi nan lari nan sèten peyi tankou Kiba. Kalite politik MINISTA vin sekirize nan peyi a, pap janm pèmèt nou rezoud pwoblèm sa yo. Se konplike y ap konplike davantaj. Kidonk, si yon moun ap tann MINISTA fin rezoud yon seri pwoblèm anvan li pati, ou se yon moun k ap reve je klè. MINISTA pa vin rezoud pwoblèm pèp la, ni pwoblèm sekirite tout moun. Li vin bay sekirite, se vre, men se sekirite pou pwojè enperyalis la genyen pou peyi a. Se sekirite pou gwo biznis, sitou antrepriz y ap privatize yo. Si w te nan peyi a, ou t ap konstate apre leve kanpe kont grangou avril 2008 yo, cha blende MINISTA te kanpe pandan plizyè semèn devan TELEKO. Se yon siy klè ki te montre kisa yo te vin sekirize. Si w te
la nan moman batay sou kesyon salè minimòm nan, ou t ap konstate ak ki chalè MINISTA t ap defann faktori yo. Se sa pou konprann.
Mwen panse nou paka kontinye ap reflechi tankou moun sèvèl wòwòt sou kesyon okipasyon an. Okenn peyi paka devlope anba okipasyon, anba dominasyon. Si nou vle konstui yon pwojè nasyonal, fòk nou soti anba okipasyon, anba dominasyon. Konstriksyon yon pwojè nasyonal ki nan enterè majorite moun nan peyi a, sitou sila ki pi pòv yo, dwe mache ansanm ak batay pou dwa granmoun peyi a. Youn paka mache kite lòt. Paske okipasyon an pa mache ak konstriksyon pwojè nasyonal. Yo se lèt ak sitwon. Menm pi mal pase lèt ak sitwon, paske nan sètèn kondisyon, lèt ak sitrwon konn viv ansanm.
Nan sans sa a, m ap fini pou m di, batay kont okipasyon an, batay pou yon lòt Ayiti, batay kont dominasyon ak eksplwatasyon, yo mache ansanm..
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M Numa, |
Nan sans sa a, m ap fini pou m di, batay kont okipasyon an, batay pou yon lòt Ayiti, batay kont dominasyon ak eksplwatasyon, yo mache ansanm.. |
Mwen d'accord e mwen aprann...Mpa prete fraz sa-a pafwa. Se li ki tout deba a...
M Numa, aucun lien de parente avec la megastar Valerie Numa. Pa fache, mwen renmen Valerie anpil. Se yon gwo moso nan batay pou lot Ayiti. An fet, se oeuvre li menm.
Francisque du KNO
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Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
Je me suis rendu compte que vous acceptez les $11,10 que la MINUSTHA dépense dans le pays par an. La souveraineté nationale est vendue au prix de $11,10. Je n’invente rien, j’utilise vos propres chiffres. Dans ce cas là, vous acceptez volontiers que les Haïtiens sont des parias. Ils troquent l'honneur national pour $11,10, soit le prix d'un chen ganbe. C’est quand même une insulte aux pères fondateurs de la patrie, en ce 21ème siècle qu’on trouve des Haïtiens qui acceptent de livrer le pays à des gens qui viennent faire de la concurrence à nos chômeurs. La présence de la MINUSTHA est de l’antiéconomique. Le potentiel attractif de la MINUSTHA est nul pour l’économie Haïtienne. Arrêtez avec cette ode à l’occupation.
Je l’ai dit, si l’idée est d’aider Haïti la communauté internationale peut utiliser l’argent de la MINUSTHA autrement. Donner à l’Etat les $600 millions de la MINUSTHA sur une période de 10 ans. Nous allons faire un travail excellent.
Guichard Doré
Dore,
Je pensais qu'ellel depensait 600 millions par an,
.Ou as tu pris le $11.dollars 10 par an toi?
Jacques.
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Jacques,
Anne-Rose a dit, dans une hypothèse hausse, que la MINUSTHA injecte $100 millions dans l’économie nationale. Quand j'ai fait le rapport Démographie/Injection de fonds de la MINUSTHA, je me suis aperçu que la MINUSTHA dépense $11,10 par an et par Haïtien.
Par ailleurs, Anne-Rose a parlé du Plan Marshall appliqué en Europe après la Deuxième Guerre Mondiale. Ce plan était de l’intérêt bien compris!! Le plan vise, dans ses objectifs non avoués, à créer des marchés pour les entreprises américaines. Il ne faut pas l'oublier.
La composition démographique et identitaire des gars de la MINUSTHA est différente des GI’s de 1945. Les mecs de la MINUSTHA transfèrent l’essentiel de leur argent chez eux. Les GI's avaient une mission de libération, c'était une belle histoire. La MINUSTHA, quelle est sa mission encore?
Si l’on était sérieux, on devrait créer une GOURDE CONVERTIBLE pour la MINUSTHA. Voilà une mesure intelligente, si l'on veut capter de ces mecs qui n'ont rien à prouver dans le pays. Je vais insuffler cette idée à nos travailleurs et travailleuses sexuels (les), parce qu’on me rapporte que les gens de la MINUSTHA ont de l’appétence sexuelle. Après tout, le jour qu’ils partent, on aura des enfants bâtards sans pères connus. Il faut créer un Impôt sexuel pour la MINUSTHA.
Jacques,
Anne-Rose a dit, dans une hypothèse hausse, que la MINUSTHA injecte $100 millions dans l’économie nationale. Quand j'ai fait le rapport Démographie/Injection de fonds de la MINUSTHA , je me suis aperçu que la MINUSTHA dépense $11,10 par an et par Haïtien.
Par ailleurs, Anne-Rose a parlé du Plan Marshall appliqué en Europe après la Deuxième Guerre Mondiale. Ce plan était de l’intérêt bien compris!! Le plan vise, dans ses objectifs non avoués, à créer des marchés pour les entreprises américaines. Il ne faut pas l'oublier.
La composition démographique et identitaire des gars de la MINUSTHA est différente des GI’s de 1945. Les mecs de la MINUSTHA transfèrent l’essentiel de leur argent chez eux. Les GI's avaient une mission de libération, c'était une belle histoire. La MINUSTHA, quelle est sa mission encore?
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Haïti-Nation est un projet d'éducation civique et démocratique de l'association Action Pour le Développement D'Haïti -Apodha.
Pour nous contacter : apod...@yahoo.fr
Pour resilier, envoyez un e-mail a l'adresse forumculture...@googlegroups.com
Chère Emmanuelle,
J’ai sous mes yeux ton courriel tenant lieu de réponse à la place d’Anne-Rose Schoen. Je crois l’avoir rappelé à maintes reprises que les pays qui financent la MINUSTHA déclarent haut et fort que c’est Haïti qu’ils financent à travers la MINUSTHA. Le bilan de la MINUSTHA en termes de rapport coût/efficacité est décevant. Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Quand le Président de la République, en 2008, a demandé 100 millions de support budgétaire, on lui a dit qu’il n’a pas d’argent. Alors qui aide qui? Je te rappelle que l’ancien secrétaire général a dit que la MINUSTHA est en Haïti pour moins 20 ans.
Nous demandons un argent que les latinos et les asiatiques collectent au nom de notre ays. Les jeunes peuvent sécuriser le pays. Les petits séminaires sans cohérence que les « experts » de la MINUSTHA font, les Haïtiens peuvent le faire. Alors quelle est la place de la MINUSTHA si ce n'est l'occupation du pays?
Moi, je veux que le pays négocie avec les grands pays.
Mme Anne-Rose,
Le projet patriotique est total et global. Il faut que les Haitiens comprennent que tout est bon pour la sauvegarde de l'intérêt national.
Guichard Doré
Jacques,
Anne-Rose a dit, dans une hypothèse hausse, que la MINUSTHA injecte $100 millions dans l’économie nationale. Quand j'ai fait le rapport Démographie/Injection de fonds de la MINUSTHA , je me suis aperçu que la MINUSTHA dépense $11,10 par an et par Haïtien.
Chère Emmanuelle,
J’ai sous mes yeux ton courriel tenant lieu de réponse à la place d’Anne-Rose Schoen. Je crois l’avoir rappelé à maintes reprises que les pays qui financent la MINUSTHA déclarent haut et fort que c’est Haïti qu’ils financent à travers la MINUSTHA. Le bilan de la MINUSTHA en termes de rapport coût/efficacité est décevant. Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Quand le Président de la République , en 2008, a demandé 100 millions de support budgétaire, on lui a dit qu’il n’a pas d’argent. Alors qui aide qui? Je te rappelle que l’ancien secrétaire général a dit que la MINUSTHA est en Haïti pour moins 20 ans.
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Guichard,
Si tu estimes a 11 dollars les depenses de la minustah par an en Haiti,
a combien estimes tu celles de la France cherie,
celles des Etats Unis et des autres, Mr le statisticien?
A ce rythme, ne penses tu pas que nous devrions bouder
toutes les formes d'aide venant de notre cote?
Pour le reste, je sais que Anne Rose et Emmanuelle
s'occupent de te faire voir la vie en rose. (blagues)
Je te salue pour cette fin d'annee et te souhaite mes meilleurs voeux.
Bien a toi. |
Chère Emmanuelle,
Je vais faire un exercice que je ne fais pas souvent sur les forums. La fait la concurence au développement du pays. Tu dois savoir cette réalité.
Dans son texte d’Emmanuelle Gilles a posé des questions qu’elle estime qui n’ont pas été répondues. Emmanuelle Gilles écrit : « Et si le Camp patriotique accepte l'argent de ces pays au lieu de generer ses propres ressources et ainsi faire marcher l'economie du pays, qu'y a t-il de patriotique ou de different de tout ce qui a ete fait avant? » Le Camp Patriotique comme groupe de la société civile ne demande pas de l’argent pour lui. Je n'ai jamais sollicité d'un sous pour le Camp Patriotique. Le Camp Patriotique pense qu’on peut donner l’argent de la MINUSTHA à l’Etat Haïtien si l’objectif est d’aider le pays. L’Etat est mieux placé que la MINUSTHA pour prendre en charge les affaires du pays. Le pays a besoin de l’aide directe et non l’occupation.
« Si le camp patriotique a un plan pour rendre Haiti economiquement independant, je supporterais le camp patriotique tout de suite. Si le Camp patriotique peut prouver qu'il puisse gouverner ce pays efficacement, dans la transparence et le positionner vers le developpement economique, je supporterai le camp patriotique tout de suite » Bien entendu, le Camp Patriotique n’a pas un plan. Personnellement, je parle de Guichard Doré, j’apporte mon appui au plan stratégique de sauvetage national.
« Je ne pense pas qu'il y ait sur ce forum aucun haitien qui aurait prefere la MINUSTAH a la place d'un Etat Haitien serieux qui pourrait faire mieux. » Je n’ai jamais dis que les gens étaient bien imbus de leurs actes vis-à-vis de la patrie. Faire de l’apologie de $11,10 que la MINUSTHA depense par an par Haïtien, c’est accepter de troquer l’indépendance nationale pour $11,10.
« En tant que vrai patriote, je refuse qu'on demande aux etrangers leurs 600 millions pour que nous avancions. Nous devons avancer et leur prouver que nous sommes des patriotes conscients. Je suis sure que tu seras avec moi Dore » Ce choix me parait suicidaire. Le GVT américain finance l’Etat Israël. Or, pour autant que je sache, l’Israël n’est pas un pays pauvre. Rejeter l'aide c’est dire qu’on est une grande puissance. Or, tel n’est pas le cas pour Haïti. Le pays a besoin de l’aide, mais il ne veut pas des gens qui viennent prendre le boulot de nos chômeurs sous prétexte qu’ils veulent sécuriser le pays. En 5 ans, la MINUSTHA au nom d’Haïti, dépense déjà la somme de $3 milliards américains. Dire que la MINUSTHA finance les activités économique en Haiti c'est mal connaitre les mécanismes du taux de retour.
Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Avec le 3 milliards de la MINUSTHA collecte au non d’Haïti, un gouvernement communié dans la foi patritique peut et a les moyens financiers pour:
a) sécuriser complètement le pays ;
b) construire les grands axes routiers,
c) avoir 250 kWh per capita est estimé à 1,20 milliard de dollars américains. Cette somme est répartie de la façon suivante : production : $ 750 millions ; transport : $ 230 millions ; distribution $ 200 millions ; renforcement institutionnel : $ 20 millions. Cet investissement devra permettre l’électrification de 90% des communes 24/24.
d) Reboiser et sécuriser les bassins versants et moderniser les infrastructures touristiques.
e) Moderniser et réformer l’administration publique.
f) Avoir un pôle d’excellence universitaire.
g) Avoir deux Centres Hospitaliers Universitaires,
h) Avoir une banque développement agricole et industriel.
i) Scolariser tous les enfants d’Haïti.
j) Assurer une couverture vaccinale obligatoire à tous les enfants.
k) Avoir des dispensaires dans les sections communales.
.
On voit que la MINUSTHA c'est uneboite pour les latinos et les asiatiques.
Chère Emmanuelle,
Je vais faire un exercice que je ne fais pas souvent sur les forums. La MINUSTHA fait la concurence au développement du pays. Tu dois savoir cette réalité.
Dans son texte d’Emmanuelle Gilles a posé des questions qu’elle estime qui n’ont pas été répondues. Emmanuelle Gilles écrit : « Et si le Camp patriotique accepte l'argent de ces pays au lieu de generer ses propres ressources et ainsi faire marcher l'economie du pays, qu'y a t-il de patriotique ou de different de tout ce qui a ete fait avant? » Le Camp Patriotique comme groupe de la société civile ne demande pas de l’argent pour lui. Je n'ai jamais sollicité d'un sous pour le Camp Patriotique. Le Camp Patriotique pense qu’on peut donner l’argent de la MINUSTHA à l’Etat Haïtien si l’objectif est d’aider le pays. L’Etat est mieux placé que la MINUSTHA pour prendre en charge les affaires du pays. Le pays a besoin de l’aide directe et non l’occupation.
« Si le camp patriotique a un plan pour rendre Haiti economiquement independant, je supporterais le camp patriotique tout de suite. Si le Camp patriotique peut prouver qu'il puisse gouverner ce pays efficacement, dans la transparence et le positionner vers le developpement economique, je supporterai le camp patriotique tout de suite » Bien entendu, le Camp Patriotique n’a pas un plan. Personnellement, je parle de Guichard Doré, j’apporte mon appui au plan stratégique de sauvetage national.
« Je ne pense pas qu'il y ait sur ce forum aucun haitien qui aurait prefere la MINUSTAH a la place d'un Etat Haitien serieux qui pourrait faire mieux. » Je n’ai jamais dis que les gens étaient bien imbus de leurs actes vis-à-vis de la patrie. Faire de l’apologie de $11,10 que la MINUSTHA depense par an par Haïtien, c’est accepter de troquer l’indépendance nationale pour $11,10.
« En tant que vrai patriote, je refuse qu'on demande aux etrangers leurs 600 millions pour que nous avancions. Nous devons avancer et leur prouver que nous sommes des patriotes conscients. Je suis sure que tu seras avec moi Dore » Ce choix me parait suicidaire. Le GVT américain finance l’Etat Israël. Or, pour autant que je sache, l’Israël n’est pas un pays pauvre. Rejeter l'aide c’est dire qu’on est une grande puissance. Or, tel n’est pas le cas pour Haïti. Le pays a besoin de l’aide, mais il ne veut pas des gens qui viennent prendre le boulot de nos chômeurs sous prétexte qu’ils veulent sécuriser le pays. En 5 ans, la MINUSTHA au nom d’Haïti, dépense déjà la somme de $3 milliards américains. Dire que la MINUSTHA finance les activités économique en Haiti c'est mal connaitre les mécanismes du taux de retour.
Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Avec le 3 milliards de la MINUSTHA collecte au non d’Haïti, un gouvernement communié dans la foi patritique peut et a les moyens financiers pour:
a) sécuriser complètement le pays ;
b) construire les grands axes routiers,
c) avoir 250 kWh per capita est estimé à 1,20 milliard de dollars américains. Cette somme est répartie de la façon suivante : production : $ 750 millions ; transport : $ 230 millions ; distribution $ 200 millions ; renforcement institutionnel : $ 20 millions. Cet investissement devra permettre l’électrification de 90% des communes 24/24.
d) Reboiser et sécuriser les bassins versants et moderniser les infrastructures touristiques.
e) Moderniser et réformer l’administration publique.
f) Avoir un pôle d’excellence universitaire.
g) Avoir deux Centres Hospitaliers Universitaires,
h) Avoir une banque développement agricole et industriel.
i) Scolariser tous les enfants d’Haïti.
j) Assurer une couverture vaccinale obligatoire à tous les enfants.
k) Avoir des dispensaires dans les sections communales.
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On voit que la MINUSTHA c'est uneboite pour les latinos et les asiatiques
Chère Emmanuelle,
Je vais faire un exercice que je ne fais pas souvent sur les forums. La MINUSTHA fait la concurence au développement du pays. Tu dois savoir cette réalité.
Dans son texte d’Emmanuelle Gilles a posé des questions qu’elle estime qui n’ont pas été répondues. Emmanuelle Gilles écrit : « Et si le Camp patriotique accepte l'argent de ces pays au lieu de generer ses propres ressources et ainsi faire marcher l'economie du pays, qu'y a t-il de patriotique ou de different de tout ce qui a ete fait avant? » Le Camp Patriotique comme groupe de la société civile ne demande pas de l’argent pour lui. Je n'ai jamais sollicité d'un sous pour le Camp Patriotique. Le Camp Patriotique pense qu’on peut donner l’argent de la MINUSTHA à l’Etat Haïtien si l’objectif est d’aider le pays. L’Etat est mieux placé que la MINUSTHA pour prendre en charge les affaires du pays. Le pays a besoin de l’aide directe et non l’occupation.
« Si le camp patriotique a un plan pour rendre Haiti economiquement independant, je supporterais le camp patriotique tout de suite. Si le Camp patriotique peut prouver qu'il puisse gouverner ce pays efficacement, dans la transparence et le positionner vers le developpement economique, je supporterai le camp patriotique tout de suite » Bien entendu, le Camp Patriotique n’a pas un plan. Personnellement, je parle de Guichard Doré, j’apporte mon appui au plan stratégique de sauvetage national.
« Je ne pense pas qu'il y ait sur ce forum aucun haitien qui aurait prefere la MINUSTAH a la place d'un Etat Haitien serieux qui pourrait faire mieux. » Je n’ai jamais dis que les gens étaient bien imbus de leurs actes vis-à-vis de la patrie. Faire de l’apologie de $11,10 que la MINUSTHA depense par an par Haïtien, c’est accepter de troquer l’indépendance nationale pour $11,10.
« En tant que vrai patriote, je refuse qu'on demande aux etrangers leurs 600 millions pour que nous avancions. Nous devons avancer et leur prouver que nous sommes des patriotes conscients. Je suis sure que tu seras avec moi Dore » Ce choix me parait suicidaire. Le GVT américain finance l’Etat Israël. Or, pour autant que je sache, l’Israël n’est pas un pays pauvre. Rejeter l'aide c’est dire qu’on est une grande puissance. Or, tel n’est pas le cas pour Haïti. Le pays a besoin de l’aide, mais il ne veut pas des gens qui viennent prendre le boulot de nos chômeurs sous prétexte qu’ils veulent sécuriser le pays. En 5 ans, la MINUSTHA au nom d’Haïti, dépense déjà la somme de $3 milliards américains. Dire que la MINUSTHA finance les activités économique en Haiti c'est mal connaitre les mécanismes du taux de retour.
Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Avec le 3 milliards que la MINUSTHA collecte au nom d’Haïti, un gouvernement communié dans la foi patritique peut et a les moyens financiers pour:
a) sécuriser complètement le pays ;
b) construire les grands axes routiers,
c) avoir 250 kWh per capita est estimé à 1,20 milliard de dollars américains. Cette somme est répartie de la façon suivante : production : $ 750 millions ; transport : $ 230 millions ; distribution $ 200 millions ; renforcement institutionnel : $ 20 millions. Cet investissement devra permettre l’électrification de 90% des communes 24/24.
d) Reboiser et sécuriser les bassins versants et moderniser les infrastructures touristiques.
e) Moderniser et réformer l’administration publique.
f) Avoir un pôle d’excellence universitaire.
g) Avoir deux Centres Hospitaliers Universitaires,
h) Avoir une banque développement agricole et industriel.
i) Scolariser tous les enfants d’Haïti.
j) Assurer une couverture vaccinale obligatoire à tous les enfants.
k) Avoir des dispensaires dans les sections communales.
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On voit que la MINUSTHA c'est une boite pour les latinos et les asiatiques
Si Anne-Rose Gerard ETIENNE a fait et par ecrit …..
Natania ETIENNE
De : haiti-nation@googlegroups.com
[mailto:haiti-nation@googlegroups.com]
De la part de
aduroch...@hotmail.com
Envoyé : 30 décembre 2009
15:51
À : haiti-nation@googlegroups.com
Objet : Re: Re : Re :
[Haïti-Nation:16278] Re :Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
M. Dore,
Je suis contente de voir a quel point vous defendez les militaires haitiens:
Une question: Ou etiez-vous quand le President Aristide a aboli les FAdH en janvier 1995? sous les applaudissements de l'international, d'une large partie de la population haitienne et quasi la totalite de la diaspora? A ma connaissance personne a proteste ouvertement et officiellement - ni le fait que les FAdH etait la derniere institution fonctionnelle du pays, ni le fait que le President a viole la Constitution haitienne en mettant 6,500 personnes hors de travail du jour au lendemain - sans dedommagement ni pension.
Anne-Rose Schoen
From: Dore Guichard
Sent: Wednesday, December 30, 2009 3:43 PM
Subject: Re : Re : [Haïti-Nation:16276] Re :Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
Chère Emmanuelle,
J’ai sous mes yeux ton courriel tenant lieu de réponse à la place d’Anne-Rose Schoen. Je crois l’avoir rappelé à maintes reprises que les pays qui financent la MINUSTHA déclarent haut et fort que c’est Haïti qu’ils financent à travers la MINUSTHA. Le bilan de la MINUSTHA en termes de rapport coût/efficacité est décevant. Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
Quand le Président de la République, en 2008, a demandé 100 millions de support budgétaire, on lui a dit qu’il n’a pas d’argent. Alors qui aide qui? Je te rappelle que l’ancien secrétaire général a dit que la MINUSTHA est en Haïti pour moins 20 ans.
Nous demandons un argent que les latinos et les asiatiques collectent au nom de notre ays. Les jeunes peuvent sécuriser le pays. Les petits séminaires sans cohérence que les « experts » de la MINUSTHA font, les Haïtiens peuvent le faire. Alors quelle est la place de la MINUSTHA si ce n'est l'occupation du pays?
Moi, je veux que le pays négocie avec les grands pays.
De :
Emmanuelle Gilles <manu...@yahoo.fr>
À : haiti-nation@googlegroups.com
Envoyé le : Mer 30 Décembre 2009,
20 h 57 min 55 s
Objet : Re :
[Haïti-Nation:16273] Re :Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
Dore,
Je pense que les internautes ont besoin plus de precisions sur les informations avancees par toi. Le Camp patriotique ne peut pas demander les 600 millions de la MINUSTAH, cette somme provient des Etats Unis d'Amerique, de la France, du Canada, de l'Angleterre, de la Chine, du Japon, des pays Nordiques qui contribuent aux missions de Maintien de Paix. Donc, vous ne vous adressez pas a la MINUSTAH. MINUSTAH est un acronyme pour le titre et l'objectif de la mission. Le Camp patriotique doit faire son travail pour ecrire a tous ces pays et leur demander de donner leur contribution a l'Etat Haitien et non a l'ONU. Et si le Camp patriotique accepte l'argent de ces pays au lieu de generer ses propres ressources et ainsi faire marcher l'economie du pays, qu'y a t-il de patriotique ou de different de tout ce qui a ete fait avant?
Si le camp patriotique a un plan pour rendre Haiti economiquement independant, je supporterais le camp patriotique tout de suite. Si le Camp patriotique peut prouver qu'il puisse gouverner ce pays efficacement, dans la transparence et le positionner vers le developpement economique, je supporterai le camp patriotique tout de suite.
Je ne pense pas qu'il y ait sur ce forum aucun haitien qui aurait prefere la MINUSTAH a la place d'un Etat Haitien serieux qui pourrait faire mieux.
Sauf que - un gouvernement serieux planifierait la sortie d'Haiti de son independance economique avant toute autre pretention. J'imagine que le Camp Patriotique a un plan qu'il va mettre en oeuvre. En tant que vrai patriote, je refuse qu'on demande aux etrangers leurs 600 millions pour que nous avancions. Nous devons avancer et leur prouver que nous sommes des patriotes conscients. Je suis sure que tu seras avec moi Dore.
Emmanuelle.
De : Dore
Guichard <dore_g...@yahoo.fr>
À : haiti-nation@googlegroups.com
Envoyé le : Mer 30 Décembre 2009,
12 h 51 min 20 s
Objet : [Haïti-Nation:16241]
Re :Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
Réponse à Jacques Mali et à Anne Anne-Rose Schoen
Je me suis rendu compte que vous acceptez les $11,10 que la MINUSTHA dépense dans le pays par an. La souveraineté nationale est vendue au prix de $11,10. Je n’invente rien, j’utilise vos propres chiffres. Dans ce cas là, vous acceptez volontiers que les Haïtiens sont des parias. Ils troquent l'honneur national pour $11,10, soit le prix d'un chen ganbe. C’est quand même une insulte aux pères fondateurs de la patrie, en ce 21ème siècle qu’on trouve des Haïtiens qui acceptent de livrer le pays à des gens qui viennent faire de la concurrence à nos chômeurs. La présence de la MINUSTHA est de l’antiéconomique. Le potentiel attractif de la MINUSTHA est nul pour l’économie Haïtienne. Arrêtez avec cette ode à l’occupation.
Je l’ai dit, si l’idée est d’aider Haïti la communauté internationale peut utiliser l’argent de la MINUSTHA autrement. Donner à l’Etat les $600 millions de la MINUSTHA sur une période de 10 ans. Nous allons faire un travail excellent.
Guichard Doré
De : JACQUES
MALI <jak...@yahoo.com>
À : haiti-nation@googlegroups.com;
Haitian...@yahoogroups.com; forumculturel@googlegroups.com
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Donc si je comprends bien, le camp patriotique n'a pas un plan? est ce possible, Dore. Avec ton appui au plan strategique de sauvetage national, le pays va recouvrir sa souverainete? comment tu envisages cette souverainete apres le depart de la MINUSTAH et sans leurs 600 millions? J'en doute que les pays vont accorder a l'Etat Haitien les 600 millions que tu reclames. Tu peux tout de meme essayer. Comment vas tu proceder?
Tu ecris "Le GVT américain finance l’Etat Israël. Or, pour autant que je sache, l’Israël n’est pas un pays pauvre. Rejeter l'aide c’est dire qu’on est une grande puissance. Or, tel n’est pas le cas pour Haïti.
En effet, les Americains financent l'Etat d'Israel et il y a une mission de l'ONU en Israel quasi en permanence. En outre, les Israeliens construisent des ecoles, font l'education de leurs enfants, developpent leur pays avec l'argent de l'aide qui est en majorite pour des operations militaires, et ne les remplissent pas de leur poche. Ils produisent et n'importent pas leurs vivres alimentaires de l'Egypte. On ne trouvera pas des isrealiens illetres ni des enfants qui se baignent dans la boue. En plus de cela, les Israeliens contribuent a l'economie meme des Etats Unis d'Amerique. Les grands hopitaux, les grandes ecoles, les grandes corporations sont geres par les Juifs. Ils sont aussi une puissance economique ailleurs. En plus, ils s'entendent. Si c'etait eux qui constituaient ce forum, on allait trouver plus de decisions et de questions strategiques plutot que du joure manman. Va dans un centre juif, demande leur comment ils font pour s'organiser, retourne dans ton pays et repliquer leur experience. Je dirai que tu es un vrai patriote.
Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
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Donc si je comprends bien, le camp patriotique n'a pas un plan? est ce possible, Dore. Avec ton appui au plan strategique de sauvetage national, le pays va recouvrir sa souverainete? comment tu envisages cette souverainete apres le depart de la MINUSTAH et sans leurs 600 millions? J'en doute que les pays vont accorder a l'Etat Haitien les 600 millions que tu reclames. Tu peux tout de meme essayer. Comment vas tu proceder?
Tu ecris "Le GVT américain finance l’Etat Israël. Or, pour autant que je sache, l’Israël n’est pas un pays pauvre. Rejeter l'aide c’est dire qu’on est une grande puissance. Or, tel n’est pas le cas pour Haïti.
En effet, les Americains financent l'Etat d'Israel et il y a une mission de l'ONU en Israel quasi en permanence. En outre, les Israeliens construisent des ecoles, font l'education de leurs enfants, developpent leur pays avec l'argent de l'aide qui est en majorite pour des operations militaires, et ne les remplissent pas de leur poche. Ils produisent et n'importent pas leurs vivres alimentaires de l'Egypte. On ne trouvera pas des isrealiens illetres ni des enfants qui se baignent dans la boue. En plus de cela, les Israeliens contribuent a l'economie meme des Etats Unis d'Amerique. Les grands hopitaux, les grandes ecoles, les grandes corporations sont geres par les Juifs. Ils sont aussi une puissance economique ailleurs. En plus, ils s'entendent. Si c'etait eux qui constituaient ce forum, on allait trouver plus de decisions et de questions strategiques plutot que du joure manman. Va dans un centre juif, demande leur comment ils font pour s'organiser, retourne dans ton pays et repliquer leur experience. Je dirai que tu es un vrai patriote.
Avec $10 millions la FADH a sécurisé le pays, ce que la MINUSTHA n’arrive pas à faire après 5 ans avec plus de $3 000 000 000 dépensés au nom d’Haïti.
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Samedi 2 janvier 2010 6 02 /01 /2010 10:52
De même que les voisins Dominicains, je souhaite que la situation économique du pays s'améliore.
Le PIB a selon, le Ministre des finances augmenté de 2,9% en 2009. Le contrat avec des compagnies cubaine et vénézuélienne, pour construire l'aéroport international de la ville du Cap, a été approuvé par le Parlement. On dit que les travaux dureront 18 mois. Ce sont de bonnes nouvelles qu'il faut apprécier.
Je souhaite à la jeunesse haïtienne courage, persévérance, conviction, intelligence pour s'organiser afin de faire reculer les inégalités, l'injustice, la ségrégation et la violence structurelle, bases de la société haïtienne actuellement.
Je souhaite que le Président Préval, consacre plus d’argent à s’occuper de ceux qui dorment dehors, vivent dans la boue, n'ont pas à manger plutôt que de privilégier la minorité de ses amis. Par exemple, la BID a débloqué un prêt pour la modernisation du secteur des entreprises d’assemblage. Mais cet emprunt de l’Etat va bénéficier au secteur privé. Or, il me semblait que selon la doctrine néolibérale encensée par les patrons haïtiens, le secteur privé devait assumer ses propres dépenses liées à son fonctionnement. A moins que l’Etat ait prévu que ces entreprises lui reversent une taxe de contribution à l'emprunt national, l’ensemble de la dette sera payée par l’ensemble de la population. Ceci se produisant juste après que les entreprises d’assemblage aient bénéficié de la loi Hope II, après que leurs patrons aient obtenu que le salaire minimum ne dépasse pas 125 gourdes. Beaucoup d’avantages pour un petit groupe, non ?
Je souhaite aussi que le Président Préval, bien qu’ayant affirmé et démontré son attachement inconditionnel au «pragmatisme» par ses alliances avec les duvaliéristes "lou" et leurs héritiers, symbolisé par la rencontre au ranch de Duvalier Jean-Claude, et son récent mariage avec la nièce du colonel duvaliériste, M. Namphy, tienne compte également d’autres facteurs. Ceux-là, sans doute moins "pragmatiques", mais néanmoins essentiels pour la construction d’un pays, qui sont la dignité, le respect, la décence, la force des symboles.
Aussi, comme, il est question que le Président Préval doive se rendre en RD, je souhaiterais qu’il s’abstienne de proclamer que la RD traite bien les Haïtiens, qu’il ne recommence pas à nous faire honte en déclarant que la décapitation d’un Haïtien en place publique est un simple fait divers. Parce qu'il ne me semble pas que décapiter un homme en place publique puisse, au XXIème siècle, relever du fait divers, mais plutôt de ce qu'on appelle d'un crime contre les droits de l'Homme.
Je souhaite que dans ses négociations avec la RD, le Président Préval tienne compte qu’Haïti est le deuxième partenaire commercial de la RD, 700 M de dollars, ce n'est pas rien. Il n’arrive pas les mains vides. Dans son bagage il a 9M de consommateurs haïtiens de produits de la RD ou qui passent par la RD. A notre époque de mondialisation, le Président Préval sait bien qu’acheter des marchandises dans d’autres coins du monde peut être moins couteux que de les faire venir de la RD voisine. Ce que d’ailleurs dit faire, M. Boulos, patron du tout nouveau super/méga/supermarché, Megamix. Un argument qui, il me semble, devrait être intelligible aux "partenaires" de la RD.
Je souhaite que le Président Préval, même s’il s’avère qu’il a les pieds et poings liés par les institutions internationales, l’Europe, les USA et le Canada, l’Eglise, les héritiers de la papadocratie, ainsi que les commercants qui monopolisent l'activité économique du pays, bref de tout ce qui constitue la structure réactionnaire mise en place depuis 1957 et qui paralyse le pays depuis; que malgré donc tous ces obstacles réels et vertigineux, le Président Préval fasse un petit effort pour aider les paysans à développer sur leurs terres haïtiennes, pratiquement vierges de pesticides, une agriculture biologique destinée à la consommation locale et à l’exportation, au lieu de s’endetter pour acheter des engrais chimiques.On peut faire des tonnes d’engrais naturels en Haïti, le Président Préval le sait bien. Il suffit de le vouloir.
Je souhaite que le président Préval et son équipe gouvernementale ainsi que les parlementaires, maires, conseillers et l'ensemble de l'administration considèrent que l'Etat se doit d'être au service de la population; qu'ils gardent à l'esprit que les aides financières sont versées au bénéfice de la population, que les prêts seront remboursés par la population actuelle et leurs descendants; qu'ils comprennent bien que les ressources du pays sont un bien commun. Qu'ils n'oublient pas que l'histoire a montré, que même avec les appareils de coercition les plus féroces, les peuples ne cessent jamais d'aspirer à la liberté, à l'égalité et à la justice.
Les temps, ni les esprits n'étant plus les mêmes qu'en 1957, qu'ils ne pensent pas que, de même que les divers gouvernements précédents, les dignitaires et fonctionnaires de l'Etat seront absous de leurs crimes.
Il en va de leur bien-être personnel, et de celui de la population sur laquelle ils ont pour mission de veiller, de se comporter en bons et loyaux serviteurs de la Nation.
Je souhaite à tout un chacun sur la planète terre, une année 2010 sans guerre et avec plein de bons souvenirs pour 2011.
Et tous mes voeux de réconfort aux enfants malmenés d'Haïti.
Par Elsie HAAS - Publié dans : AYITI
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Vient de sortir ...
Un document inédit sur la mémoire haïtienne
Les textes de Roland Paret et Frantz Voltaire
sont accompagnés de photos de l'époque.
Prix: 10 euros
En vente au restaurant haïtien:
Le Rond Point des Artistes/Tel 01 48 09 88 40
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Samedi 2 janvier 2010 6 02 /01 /2010 10:55
J'ai lu ça sur le net :
"Se yon firm Vietnamien ki fenk achete Teleco. Firm nan achete 70% e l'etat kenbe 30% action an. Bagay voye monte de "groupe de boudon" se nan imagination yon satan jerenos trip santi li soti. L'etat van 70% Teleco pou 59 million dollar meriken."
Bon, on ne va pas pleurer
La firme vietnamienne en question c'est : Viettel
qui est une entreprise d'Etat, gérée par l'armée.
Marrant, non.
C'est l'Etat vietnamien qui achète en grande partie
l'entreprise d'état de téléphonie haïtienne.
VOIR link
Le gouvernement haïtien n'a pas voulu comprendre que le monde est en crise
et que le devoir de chaque Etat est de créer les conditions pour que sa population en souffre, le
moins possible, de cette crise qui est là pour durer.
Et par conséquent, qu'en bon gestionnaire des biens qui lui ont été confiés par la population,
qu'il vaut mieux conserver ses bijoux de famille.
Au lieu de financer la restructuration de la Teleco,
d'embaucher de nouveaux cadres compétents pour qu'un bien collectif demeure à la collectivité
Le Président continue à fonctionner selon les plans duvaliéristes néolibéraux des années Reagan
qui ont conduit l'économie des USA là où elle se trouve actuellement.
Pauvre Barack Obama, quel héritage!
Il faudrait que les lecteurs offrent en cadeau à chacun des membres de ce gouvernement,
aux parlementaires et au Président de la république, le DVD du film de Solanas, "Mémoire d'un saccage".
Il aurait fallu le projeter dans tout Haïti, sur les places publiques, en version créole.
VOIR VIDEOS
M.Delatour, l'ex-époux de l'actuelle femme du président, le Chicago Boy par excellence, avait
quant à lui, mis de l'eau dans son vin en ce qui concerne les privatisations.
Son plan était de les faire en privlégiant des actionnaires haïtiens
tout en en évitant de les céder aux monopoles locaux.
VOIR : DELATOUR par Jean Dominique
Je suppose que M. Préval, n'avait pas d'autres choix que de privatiser
Rappelez-vous sa phrase saugrenue (pour un Président, je veux dire)
dans laquelle bizarrement la privatisation
de la Téléco et le carnaval étaient associés :
" la privatisation de la Téléco et le carnaval ne sont pas négotiables."
Au moins, en cédant 70% des parts à une compagnie vietnamienne,
il a évité la main mise des prédateurs, toujours à l'affût, du clan militaro/macoute.
A moins que tout simplement ce ne soit une décision de la Banque Mondiale,
comme c'est elle qui a négocié l'affaire.
Je suppose, je suppose...
La population haïtienne, le pays, ont encore fait un pas de plus dans la dépendance.
Que reste-t-il encore à privatiser : l'Universite nationale, l'Hopital général?
Quoi d'autre ?
Les ports, les aéroports...
Quoi d'autre ?
Les plages, les routes, les terres, les cours d'eau
Et pourquoi pas la population ?
On pourrait la vendre à la tête de Nègre ou en lots
Pour reprendre les vieilles habitudes macoutiques
à la mode depuis le "dechoukaj de la dignite" de 2004.
Mais cette fois-ci, au plus offrant, et pas seulement en RD
Ouverture du marché, s'il vous plaît !
Néolibéralisme oblige !
Tant par tête d'adulte du sexe masculin, tant pour les femmes, tant pour les enfants...
On t'envoie tout ça travailler sur les terres des Bahamas, de Barbade
du Brésil, de Guyane et autres
Tout bénef pour les patrons locaux cette main d'oeuvre bon marché
illettrée, sans sécurité sociale, sans droits,
et pour l'Etat haïtien qui touche une commisssion
tout en se débarassant d'une population qu'il est incapable de gérer.
C'est le nirvana.
Un retour direct au temps paradisiaque de "Saint-Domingue, la perle des Antilles"
Elle n'est pas belle la vie !
Mezanmi
Wait and see...
Par Elsie HAAS - Publié dans : AYITI
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