Le texte d'amendement à la Constitution proposé à la 49ème législature ne reconnaît pas la double nationalité. Il fait prévaloir les droits acquis à la naissance et ignore les nationalités acquises en terre étrangère. Le texte spécifie les conditionnalités et les formes procédurales de la perte de la nationalité Haïtienne. Selon le texte, la perte de la nationalité haïtienne doit être explicite et officialisée par un acte juridique solennel prononcé par un tribunal compétent à la demande expresse de l'intéressé. Le texte proposé ne reconnaît pas la double nationalité sur le territoire d'Haïti. Le texte préserve les droits acquis à la naissance et reconnait l'égalité entre les citoyen. Je pense c'est une avancée qui maientient la tradition juridique du pays en clarifiant les conditions de la perte de la nationalité. Par contre les conditions d'éligibilité sont draconniennes dans le texte soumis ai vote de la 49ème législature. Le texte lie la nationalité à la citoyenneté. Comme je l'ai expliqué en 1999 dans un article intitulé "Dimension anthropologique de la citoyenneté" l'approche privilégiée dans le texte d'amendement c'est que la citoyenneté lie l'être humain à une communauté, un héritage culturel, linguistique et politique.
Dans mes propositions, j'avais demandées au Commissaires du GTC d'élargir le concept de citoyenneté vers une dimension active. Cette proposition n'a pas été acceptée. Voici ce que dit le texte d'amendement de la Constitution pour ce qui est de la nationalité.
[L’article 11 se lit désormais comme suit :
Possède la nationalité haïtienne de naissance tout individu né d’un père haïtien ou d’une mère haïtienne qui eux-mêmes n’avaient pas répudié leur nationalité au moment de la naissance de l’enfant.
La répudiation de la nationalité s’entend d’une déclaration officielle devant un tribunal haïtien, conformément à la loi.
L’article 12 se lit désormais comme suit :
Tout haïtien est soumis à l’ensemble des droits et obligations attachés à sa nationalité haïtienne.
Aucun haïtien ne peut, à l’endroit des autorités haïtiennes, faire prévaloir sa nationalité étrangère sur le territoire de la République d’Haïti.
Les articles 12.1, 12.2, 13, 14 et 15 supprimés.
L’article 16 se lit désormais comme suit :
La jouissance, l’exercice des droits civils et politiques constituent la qualité du citoyen. La suspension et la perte de ces droits sont réglées par la loi.]
On voit clairement que le texte ne reconnait pas la double nationalité mais ignore les nationalités acquises à l'étranger si l'on est Haïtien de naissance. D'ailleurs, un texte ne peut porter préjudice à un droit acquis. On est né Haïtien on le reste pour toujours à moins que la personne répudie à sa nationalité. Et l'acte de répudiation, elle est solennelle et doit être constatée par un tribunal. Cet acte doit être publié dans le Journal Officiel Le Moniteur. Le texte proposé neutralise les effets extraterritoriaux des lois étrangères en Haïti.
Je pense qu'on doit apprécier la dimension intellectuelle du travail réalisé par la commission présidée par le professeur Claude Moïse. C'est un travail intellectuellement qui mérite d'être apprécié. Moi personnellement, j'étais pour le changement de régime politique proné par la Constitution de 1987. J'ai voulu que le Président de la République puisse gouverner. Mais ma proposition a été rejetée.
Guichard Doré
Le texte d'amendement à la Constitution proposé à la 49ème législature ne reconnaît pas la double nationalité. Il fait prévaloir les droits acquis à la naissance et ignore les nationalités acquises en terre étrangère. Le texte spécifie les conditionnalités et les formes procédurales de la perte de la nationalité Haïtienne. Selon le texte, la perte de la nationalité haïtienne doit être explicite et officialisée par un acte juridique solennel prononcé par un tribunal compétent à la demande expresse de l'intéressé. Le texte proposé ne reconnaît pas la double nationalité sur le territoire d'Haïti. Le texte préserve les droits acquis à la naissance et reconnait l'égalité entre les citoyen. Je pense que c'est une avancée qui maientient la tradition juridique du pays tout en clarifiant les conditions de la perte de la nationalité. Par contre, les conditions d'éligibilité sont draconniennes dans le texte soumis au vote de la 49ème législature. Le texte lie la nationalité à la citoyenneté. Comme je l'ai expliqué en 1999 dans un article intitulé "Dimension anthropologique de la citoyenneté" l'approche privilégiée dans le texte d'amendement c'est que la citoyenneté lie l'être humain à une communauté, un héritage culturel, linguistique et politique.
Dans mes propositions, j'avais demandé aux Commissaires du GTC d'élargir le concept de citoyenneté vers une dimension active. Cette proposition n'a pas été acceptée. Voici ce que dit le texte d'amendement de la Constitution pour ce qui est de la nationalité.
[L’article 11 se lit désormais comme suit :
Possède la nationalité haïtienne de naissance tout individu né d’un père haïtien ou d’une mère haïtienne qui eux-mêmes n’avaient pas répudié leur nationalité au moment de la naissance de l’enfant.
La répudiation de la nationalité s’entend d’une déclaration officielle devant un tribunal haïtien, conformément à la loi.
L’article 12 se lit désormais comme suit :
Tout haïtien est soumis à l’ensemble des droits et obligations attachés à sa nationalité haïtienne.
Aucun haïtien ne peut, à l’endroit des autorités haïtiennes, faire prévaloir sa nationalité étrangère sur le territoire de la République d’Haïti.
Les articles 12.1, 12.2, 13, 14 et 15 supprimés.
L’article 16 se lit désormais comme suit :
La jouissance, l’exercice des droits civils et politiques constituent la qualité du citoyen. La suspension et la perte de ces droits sont réglées par la loi.]
On voit clairement que le texte ne reconnait pas la double nationalité mais ignore les nationalités acquises à l'étranger si l'on est Haïtien de naissance. D'ailleurs, un texte ne peut porter préjudice à un droit acquis à la naissance à moins que la personne en question fait un acte juridique de répudiation. On est né Haïtien on le reste pour toujours à moins que la personne répudie à sa nationalité. Et l'acte de répudiation, il est solennel et doit être constaté par un tribunal. Cet acte doit être publié dans le Journal Officiel Le Moniteur. Le texte proposé neutralise les effets extraterritoriaux des lois étrangères en Haïti.
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Guichard Doré
Par Dr Georges Michel
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