[La majorité des] médias : absurdités et complicité

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Gabriel CHEL

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Aug 30, 2025, 8:59:33 AM (9 days ago) Aug 30
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Courriel envoyé par FOSNA, reçu aujourd'hui 29 août 2025

          FOSNA : Une Voix Chrétienne [USA] pour la Palestine
          https://www.fosna.org/
          Friends of Sabeel(*) North America (FOSNA) – Les amis de Sabeel(*) d'Amérique
          du Nord -- est une organisation chrétienne interconfessionnelle [des USA]
          qui recherche la justice et la paix en Terre Sainte
          par l'éducation, le plaidoyer et l'action non-violente.
          (*) Sabeel est un Centre Œcuménique de Théologie de Libération établi à Jérusalem.


FOSNA Friends of Sabeel North America – Une Voix Chrétienne pour la Palestine


LES MÉDIAS : ABSURDITÉS ET COMPLICITÉ

Le massacre de l'hôpital Nasser est un exemple flagrant de l'absurdité du récit israélien et de la complicité de la presse, dont la réaction ne fait que perpétuer de telles atrocités.

Le 26 août, des chars israéliens ont tiré des explosifs, tuant deux journalistes qui utilisaient une caméra au 4e étage de l'hôpital Nasser, le seul hôpital encore en activité dans la zone.

Selon des sources israéliennes dûment citées, la cible était une « caméra du Hamas » qui suivait les déplacements des soldats israéliens dans la zone, qui « se sentaient menacés et se sont mobilisés pour éliminer la menace ». L'explication absurde des Israéliens a été rapportée mot pour mot, sans ironie ni commentaire.

Alors que le personnel médical se rassemblait pour secourir les victimes et que d'autres journalistes se rassemblaient pour documenter l'événement, une seconde frappe délibérée les a visés, qualifiée par les autorités israéliennes de « double frappe », visant non seulement à éliminer la cible initiale, mais aussi ceux qui se rassemblaient pour secourir les victimes et qui étaient vraisemblablement tout aussi dangereux.

La seconde attaque ayant été filmée en direct, Israël n'a eu d'autre choix que de l'admettre. Le Premier ministre israélien Netanyahou s'est même excusé pour ce qu'il a qualifié d'erreur, déclarant qu'« Israël ne cible pas les journalistes ni les secouristes en tant que tels ». Il a également promis une enquête, comme l'ont dûment rapporté les médias.

Vingt personnes ont été tuées, dont cinq journalistes, un médecin, plusieurs membres du personnel hospitalier et des secouristes, ainsi que d'autres civils. Aucune allégation de présence de militants ou d'armes n'a été formulée, à l'exception de la « caméra du Hamas » incriminée.

Une journaliste de Reuters, en deuil de son collègue tué lors des frappes, a démissionné. Elle a déclaré ne plus tolérer la politique de son organisation, qui, selon elle, était complice de la mort de journalistes en répétant sans discernement le discours israélien sans le replacer correctement dans son contexte.
Ceci malgré les mensonges constants et systématiques des porte-parole israéliens et leur refus d'autoriser les journalistes indépendants à accéder à la zone pour vérifier la vérité et réfuter les mensonges flagrants d'Israël.
Elle a affirmé que c'est précisément ce comportement qui a permis et garanti les attaques répétées contre les journalistes.

Un dernier rebondissement dans l'absurdité de cette histoire est apparu dans la presse israélienne en hébreu (mais pas du tout dans la presse occidentale) : les soldats impliqués étaient furieux contre Netanyahou pour ses excuses et sa déclaration d'erreur, insistant sur le fait que l'opération de « double frappe » avait été dûment autorisée au préalable par les plus hautes sphères de l'armée et était « conforme à une politique acceptable ».

Plusieurs journalistes israéliens de renom ont également publiquement soutenu cette action, affirmant qu'« il n'y a pas de journalistes à Gaza » et que tuer tous ces terroristes, qui « se faisaient passer pour des journalistes uniquement pour servir le discours du Hamas », était obligatoire, et que leur élimination était « mieux vaut tard que jamais ».

Les médias occidentaux régurgitent consciencieusement la hasbara (propagande) israélienne et ne manquent jamais de présenter les perspectives israéliennes comme des faits, sans esprit critique, tout en insinuant que les faits et chiffres palestiniens sont suspects car leur source (le ministère palestinien de la Santé, par exemple) est « liée au Hamas ».

Il semble superflu de souligner l'absurdité des affirmations israéliennes et les justifications utilisées pour justifier leurs crimes dans cette affaire.
Il est important de souligner que les médias, en accordant une crédibilité apparente à ce récit et en le rapportant de cette manière, ne font pas preuve de journalisme correct ou neutre. Il s'agit plutôt d'une forme de participation et de complicité qu'il convient de dénoncer.

Alors qu'Israël exerce son pouvoir et que ses soutiens l'aident à éviter les conséquences de ses actes, il est important d'affiner notre analyse, de souligner la complicité de tiers dans le génocide en cours et d'exercer une réelle pression, par des moyens non violents, sur ceux qui sont coupables d'avoir permis la poursuite des atrocités.
Cela inclut les médias, mais aussi les entreprises qui profitent du génocide et les responsables politiques. qui le justifient, et les églises et leurs dirigeants qui, par leur silence, leurs déclarations modérées ou leur réticence à utiliser une terminologie appropriée comme génocide et apartheid, sont complices et responsables.

Ceci est particulièrement important dans le domaine de la vérité. Sur tous les sujets, y compris la famine des enfants, le génocide et les attaques contre des cibles civiles, il est absurde d'affirmer ou de sous-entendre que les porte-parole de l'armée israélienne disent la vérité, alors que toutes les organisations suivantes mentent :

Amnesty International
Human Rights Watch
Médecine Sans Frontières
Cour internationale de justice
Cour pénale internationale
UNRWA
OXFAM
Défense des enfants (International)
B’tselem
Al Haq
Système d'alerte précoce contre la famine
Classification intégrée de la sécurité alimentaire (IPC)
Programme alimentaire mondial
Les Nations Unies, avec tous ses organes et agences
Tous les organismes israéliens et palestiniens des droits de l'homme


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