Sauver des vies en réformant l'accès à l'asile pour les migrants subsahariens
Bonsoir,
Vous trouverez plus bas un projet de tribune dont la mise en œuvre
sauverait des milliers de vies d'Africains subsahariens chaque année
Je projette de l'envoyer à des journaux et aussi aux députés européens (UE)
et français (AN).
Merci de me dire ce que vous en pensez et si (malgré d'éventuelles insuffisances) vous
trouver ce texte positif ou non.
Si vous le trouvez positif, je vous invite à le ''signer'' (*).
(*) Par ''signer'' il faut entendre donner son accord par retour de courriel : voir plus bas
Cette tribune se présentera comme l’œuvre d'un collectif intitulé Collectif Asile et Vies...
En 2024 plus de 12 000 d'entre eux sont morts en tentant de rejoindre
irrégulièrement l'UE.
● 2 200 morts en Méditerranée,
● 1 300 disparus dans le désert,
● 9 100 noyades en Atlantique en essayant d'atteindre les Canaries.
Au total, 12 600 morts !
Si, dans divers pays africains, au sud du Sahara, on installait des bureaux dans
lesquels les candidats migrants pouvaient déposer leur demande d'asile, et que
l'on fournissait un billet d'avion pour l'UE à celles et ceux auxquels on aurait
accordé ainsi l'asile, on sauverait des milliers de vies humaines chaque année.
Car toutes celles et ceux auxquels l'asile aurait été ainsi accordé ne mourraient
ni dans le Sahara, ni en Méditerranée, ni dans l'Atlantique, ni dans l'enfer libyen.
Cette tribune, étayée notamment par des données de l’ONU, montre que
cette solution permettrait d'éviter plus de 3 000 morts par an.
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Le but de cette tribune est de sauver des vies.
Pour qu'elle qu'elle sauve des vies il est impératif qu'elle soit acceptée.
Pour qu'elle soit acceptée (notamment par nos gouvernants) il est impératif
(on peut le déplorer, mais c'est ainsi) qu'elle n'augmente pas le nombre
d'étrangers arrivant chez nous.
Il en résulte :
- Que ma proposition ne remet pas en cause la politique de l'UE d'externalisation
des frontières, aussi discutable qu'elle soit.
- Que son titre : ''Asile en Afrique : sauver des vies sans ouvrir les frontières''
est à première vue critiquable, mais (pour les raisons dites plus haut) il me
semble le plus approprié.
- Il en est de même pour le ''pas d'appel d'air'.
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Dans mes courriels aux journaux et aux députés (européens et français) je présenterai
ce texte comme l’œuvre du ''Collectif Asile et Vies...'' où les noms des signataires
apparaîtront par ordre d'arrivée.
Par ''signer'' il faut entendre donner son accord par retour de courriel
et indiquer les éléments : prénom, nom, qualités
qui figureront tels quels au bas de la tribune dans la liste des membres
du ''Collectif Asile et Vies...''.
Par exemple : Nathalie Dupont, Professeure de droit international, Université de…
Nathalie Dupont, bénévole au Resto du Cœur
On est pris par le temps car les données sur lesquelles je m'appuie sont celles
de 2024, il faut donc que ce texte paraisse en 2025, conséquemment il faut envoyer
ce texte à tous les destinataires le 10 décembre au plus tard car après il y aura Noël...
Il me faut un minimum de 20 signatures pour commencer mes envois (or pour le
moment je n'en ai que six !) chaque jour compte, les délais sont très serrés.
Aussi si (ce que j'espère) vous décidez de signer, MERCI de me répondre sans tarder !
TOUTES LES SIGNATURES SONT LES BIENVENUES !
Amicalement.
Gabriel CHEL tel : 05.56.17.91.57 et 06.85.56.25.92
PS : je me présente en 2 mots : 86 ans, j'ai été membre de l'ASTI, j'ai fait du soutien scolaire,
mon épouse et moi (épaulés par une association) avons hébergé quelques migrants ...
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Asile en Afrique : sauver des vies
sans ouvrir les frontières
En 2024, plus de 12 000 Africains subsahariens sont morts en tentant de rejoindre
l’Europe. Noyades en mer, disparitions dans le désert, tortures en Libye...
Ces drames ne sont pas une fatalité. Une solution existe pour en éviter des milliers chaque
année, sans remettre en cause la politique migratoire de l’UE ni augmenter les flux.
Il suffit pour cela que l'asile puisse être demandé depuis le sud du Sahara.
♦ Le drame : une hécatombe évitable
Chaque année, des milliers d'Africains subsahariens meurent sur les routes de l’exil.
En 2024 :
● 2 200 morts en Méditerranée,
● 1 300 disparus dans le désert,
● 9 100 noyades en Atlantique en essayant d'atteindre les Canaries.
Au total, 12 600 morts !
Parmi toutes ces morts effroyables, 11 300 sont survenues en mer. Morts atroces, par noyade, précédées
de longues heures d'angoisse... Personne ne peut imaginer ce qu'est une mort par noyade, c'est horrible !!!
12 600 morts pour 112 000 entrées irrégulières : plus de 1 chance sur 9 de mourir en route !
Pendant ce temps plus de 500 000 autres Africains subsahariens se trouvent bloqués en Libye,
où des milliers d'entre eux sont victimes de tortures, de viols, d'esclavage, de meurtre...
(Parlement européen, ONU). L’inaction est un scandale moral.
♦ La solution : des bureaux d’asile au sud du Sahara
Installons dans les pays subsahariens (avec leur accord) des bureaux où déposer
une demande d’asile, avec un billet d’avion pour l'Europe (UE, UK, Suisse, Norvège...)
en cas d’acceptation.
Résultat :
Les bénéficiaires de l’asile n’auront plus à risquer leur vie en mer ou dans le désert.
Les autres (ceux dont la demande est rejetée) seront notablement dissuadés de tenter
la traversée car, ayant essuyé un premier refus, les chances d'obtenir l'asile en Europe
seront considérablement réduites.
Attention ! La présence de tels bureaux au sud du Sahara ne doit :
- ni diminuer les chances d'obtenir l'asile,
- ni supprimer la possibilité de déposer une demande d'asile sur le sol européen.
L'asile est un droit (on doit impérativement accorder l'asile à toute personne dont la vie est
en danger dans son propre pays), donc les chances d'obtenir l'asile doivent demeurer identiques
quel que soit le lieu où la demande d'asile est déposée.
Par ailleurs, cela ne doit en aucune manière se traduire par une augmentation du nombre
de refoulements.
♦ Pourquoi ça marche ?
Moins de morts :
Les 25 % de demandes acceptées (taux actuel) éviteront plus de 3 000 décès par an
(12 600 morts × 25 % = 3 150).
Moins d’arrivées irrégulières :
Les « non-aventureux » (ceux qui ne seraient pas partis sans l'existence de ces bureaux)
ne viendront pas grossir les flux.
Les « aventureux » déboutés renonceront plus souvent à partir, sachant que l’Europe leur
a déjà refusé l’asile.
Pas d’appel d’air :
Le nombre total d’asiles accordés n’augmentera que légèrement, car les nouveaux
demandeurs (les « non-aventureux ») ne sont pas les plus en danger.
L’Europe y gagne : moins de drames, moins d’arrivées clandestines, une migration
mieux régulée.
♦ Réponses aux objections
« Ça coûtera trop cher ! » Un billet d’avion (300–500 €) est bien moins onéreux que
les opérations de sauvetage en mer (des millions d’euros par an) ou la gestion des frontières
externalisées.
« L’UE ne voudra jamais ! » Cette solution ne remet pas en cause l’externalisation
des frontières. Elle la rend simplement plus humaine.
Les États membres y trouveront leur compte : moins de morts et moins d’arrivées
irrégulières.
« Cela déroge à la Convention de Genève » qui stipule que le droit d’asile est lié
à la présence physique sur le territoire de l’État protecteur.
Réponse : Certes on déroge à la Lettre de cette Convention, mais l'Esprit, de cette
Convention est de sauver les vies des personnes en danger.
Or dans notre proposition les demandes d'asile sont traitées avec les mêmes garanties
que dans l’État protecteur, donc toutes les vies qui auraient été sauvées si les demandes
avaient étés déposées en Europe sont toujours sauvées, et de plus on sauve 3000 autres
vies chaque année !!!
On est donc complètement dans l'esprit de la Convention et on va même bien au-delà
de ce qu'elle demande !!!
« Ça va attirer plus de migrants ! » Non : Les bureaux ne changeront pas les critères
d’asile. Le nombre total d’asiles accordés n’augmentera que légèrement, car (répétons-le) les
nouveaux demandeurs (les « non-aventureux ») ne sont pas les plus en danger.
Et comme les « aventureux » déboutés seront largement deux fois plus nombreux que
l'ensemble des bénéficiaires de l'asile, la légère augmentation du nombre d'asiles accordés
(due au traitement des demandes déposées par les non-aventureux) sera plus que compensée
par la nette diminution du nombre d'arrivées irrégulières due au fait que les « aventureux »
déboutés renonceront nettement plus souvent à partir, sachant que l’Europe leur a déjà
refusé l’asile.
Nous tenons à disposition (via ''Le Monde'') de tous une page de raisonnement et de calculs qui démontre
rigoureusement que même si le nombre d'asiles accordés augmentait de 20%, il suffirait que le nombre
d'arrivées irrégulières chute de 10% pour que le nombre total des arrivées (asiles+irréguliers) chute.
♦ Des mécanismes similaires existent déjà :
Les bureaux de demande de visa dans les pays tiers (pour les étudiants, les travailleurs).
Les programmes de réinstallation depuis la Turquie ou le Liban pour les réfugiés syriens.
Il s’agit simplement d’étendre ce principe à l’asile, avec une logique de sauvetage et non
d’ouverture des frontières.
♦ Conclusion : une urgence morale et politique
L’Europe ne peut plus fermer les yeux sur cette hécatombe.
Plus de 3 000 vies sauvées par an, moins de drames au Sahara, en Méditerranée et dans
l'Atlantique, une migration mieux maîtrisée : cette proposition est gagnante pour tous.
Elle ne demande qu’à être testée — par exemple dans 2 ou 3 pays pilotes (Sénégal, Niger,
Côte d’Ivoire).
La question n’est pas de savoir si nous pouvons nous le permettre, mais si nous
pouvons nous permettre de ne pas le faire.
----------- fin de la tribune ---------------
Ce qui suit étaye la tribune qui précède :
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ÉTAIEMENT des chiffres avancés dans cette tribune
et de certaines des réponses aux objections
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Afin que ce document puisse être lu sans présenter de risque d'infection par un virus,
il ne contient ni pièce jointe ni lien.
Or pour étayer notre document nous devons nous appuyer sur des textes de référence.
L'accès à ces textes de référence se fera donc par des recherches Google dont nous
préciserons les termes.
Phrases à étayer :
Chaque année, des milliers d'Africains subsahariens meurent sur les routes de l’exil.
En 2024 :
● 2 200 morts en Méditerranée,
● 1 300 disparus dans le désert,
● 9 100 noyades en Atlantique en essayant d’atteindre les Canaries.
Au total, 12 600 morts !
Nous allons nous intéresser :
- d'abord à l'ensemble des migrants ayant trouvé la mort dans le Sahara ou en Méditerranée
ou dans l'Atlantique en tentant de rejoindre les Canaries,
- ensuite au sous-ensemble (de l'ensemble précédent) constitué par les migrants qui tentent
de rejoindre l'Europe,
- enfin au sous-ensemble (du sous-ensemble précédent) constitué par les Africains
subsahariens.
♦ Ensemble des migrants ayant trouvé la mort dans le Sahara ou en Méditerranée
ou dans l'Atlantique en tentant de rejoindre les Canaries
Accès au texte de référence par
Google : Euronews 1 avr les décès de migrants ont atteint un nouveau record en 2024
– > ''Les décès de migrants ont atteint un nouveau record en 2024, selon une
agence des Nations unies
Au moins 8 938 personnes sont mortes sur les routes migratoires dans le monde en 2024.''
[…] Tableau ''Migrant deaths by region, 2014-2024''
en cliquant sur le bas de la colonne 2024 de ce tableau –> ''Mediterranean 2024 : 2452''
Ce tableau est précédé de la phrase :''Juillet 2024 est le mois qui a enregistré le plus grand
nombre de décès et de personnes disparues […] ''.
et est suivi de la phrase :''L'Asie a connu le plus grand nombre de décès, avec 2 778
personnes enregistrées, suivie par l'Afrique avec 2 242 décès, et l'Europe avec 233.''
et ces chiffres correspondent à ceux obtenus en cliquant sur la colonne 2024 du tableau.
La colonne 2024 de ce tableau est donc relative aux morts de migrants enregistrées
en 2024.
Donc 2 452 décès de migrants ont été enregistrés en Méditerranée, en 2024.
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Sur le même texte de référence, un peu plus bas, il est écrit :
''Migrants disparus non récupérés en mer ou non identifiés
Le nombre réel de décès et de disparitions de migrants est probablement beaucoup plus
élevé, car nombre d'entre eux n'ont pas de papiers d'identité. Depuis 2014, les dépouilles
de plus de 30 000 personnes ayant perdu la vie au cours de leur route n'ont pas été
retrouvées.''
Estimons approximativement le nombre de décès non enregistrés survenus
en Méditerranée en 2024 :
De 2014 à 2024, donc sur une période de 11 ans, le nombre de décès non enregistrés
s'élève à plus de 30 000.
On peut donc tabler en 2024 sur sur un nombre de décès non enregistrés de
(plus de 30 000) / 11 = plus de 2 727
Nous venons de voir, ci-dessus, qu'en 2024, sur un total de 8 938 décès enregistrés,
2 452 sont survenus en Méditerranée.
On peut donc en déduire qu'environ
(plus de 2 727) x (2 452 / 8 938) = plus de 748 décès non enregistrés sont survenus
en Méditerranée en 2024.
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Google : Vatican news Le désert du Sahara, frontière meurtrière pour les migrants
– > ''Le désert du Sahara, frontière meurtrière pour les migrants
Selon un rapport de l’ONU paru le 5 juillet, le périple dans lequel se lancent migrants
et réfugiés à travers le Sahara est plus meurtrier que la traversée de la Méditerranée,
pourtant déjà l’une des routes migratoires les plus dangereuses au monde.''
Ce texte est précédé d'un photo datée du le 16 juillet 2023.
On peut déduire de cette citation qu'en 2024, que le nombre de Subsahariens morts
dans le désert est très probablement supérieur à 2 400 !
Par (grande) prudence, on va se limiter à dire que 1 900 Subsahariens sont morts
dans le désert, en 2024.
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Google : Les echos L'afflux de migrants vers les Canaries
– > ''L'afflux de migrants vers les Canaries a atteint un record cette année
D'après les données du ministère de l'Intérieur espagnol, le nombre de migrants
ayant accosté dans cet archipel a explosé. Plus de 10.400 migrants sont morts
ou ont disparu en mer en tentant de rejoindre l'Espagne en 2024, selon l'ONG
Caminando Fronteras.''
Par prudence, on va se limiter à dire que 9 800 Africains subsahariens sont morts
en Atlantique en tentant de rejoindre les Canaries, en 2024.
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Compte tenu de ce qui précède, nous pouvons affirmer :
Chaque année, des milliers de migrants meurent sur les routes de l’exil. En 2024 :
● 2 400 morts enregistrées en Méditerranée, et 700 non comptabilisées (source : ONU).
● 1 900 disparus dans le désert (ONU).
● 9 800 noyades en Atlantique en essayant d'atteindre les Canaries (ONG Caminando
Fronteras).
Au total, 14 800 morts !
♦ Sous-ensemble (de l'ensemble précédent) constitué par les migrants qui tentent
de rejoindre l'Europe
● Presque tous les morts en Méditerranée environ 3 000
● Très grande majorité des disparus dans le désert environ 1 400
● Très très grande majorité des noyés en Atlantique environ 9 200
Au total, environ 13 600 morts !
♦ Sous-ensemble (du sous-ensemble précédent) constitué par les Africains
subsahariens
● Plus des 2/3 des morts en Méditerranée 2 200
● Quasiment tous les morts dans le désert 1 300
● Quasiment tous les noyés en Atlantique essayant d'atteindre les Canaries 9 100
Total, 12 600 morts (CQFD)
Justification du chiffre de 2 200 :
Dans les reportages, les vidéos, les photos... traitant de la traversée de la Méditerranée
par les migrants, les bateaux pneumatiques que l'on voit sont quasiment toujours surchargés
d'Africains subsahariens, ce qui induirait à penser qu'au moins 80% des migrants traversant
la Méditerranée sont des Africains subsahariens.
Par prudence on va se limiter à dire qu'en 2024, il y a eu en Méditerranée environ 2 200 décès
d'Africains subsahariens tentant de rejoindre l'Europe.
Justification du chiffre de 12 600 :
De façon plus générale remarquons que le chiffre de 12 600 morts auquel nous aboutissons
est une estimation très très prudente puisque dans la première estimation qui, elle,
concerne l'ensemble des migrants morts, chaque chiffre retenu est inférieur à celui fourni
par le (ou directement déduit à partir du) site de référence, ce qui est particulièrement
flagrant pour les deux derniers :
- disparus dans le désert,
chiffre fourni par le site de référence plus de 2 400 – > chiffre retenu 1 900
- noyés ers en Atlantique en essayant d'atteindre les Canaries,
chiffre fourni par le site de référence plus de 10 400 – > chiffre retenu 9 800
De plus (et cela accentue encore un peu plus le fait que 12 600 soit un chiffre sous-estimé)
nous n'avons pris en compte les décès survenus lors de la traversée de la Manche ni d'autres
décès éventuels survenus entre le débarquement sur les côtes de l'UE et l'accès à d'autres
pays d'Europe n'appartenant pas à l'UE.
Cette forte sous-estimation initiale se répercutant jusqu'à la sous-estimation finale
concernant les Africains subsahariens qui tentent de rejoindre l'Europe.
___________
Phrase à étayer :
12 600 morts pour 112 000 entrées irrégulières : plus de 1 chance sur 9 de mourir en route !
Les 12 600 morts concernent les Africains subsahariens qui ont tenté de rejoindre l'Europe
Nous voulons les comparer aux entrées irrégulières d'Africains subsahariens en Europe.
Mais il se trouve que pour débarquer en Europe un Africain subsaharien est quasiment
obligé de débarquer en UE (quitte ensuite à poursuivre sa route vers l'UK par exemple).
En conséquence le nombre d'entrées irrégulières d'Africains subsahariens en UE
est quasiment identique à celui des entrées irrégulières d'Africains subsahariens en Europe.
● Nombre d'entrées irrégulières de migrants en UE, en 2024
Google : Franchissements près de 239 000 irréguliers 38%
– > ''Entrées irrégulières de migrants dans l'UE : une forte baisse en 2024
Sur l'année 2024, près de 239 000 franchissements irréguliers des frontières de l'Union
européenne ont été détectés.''
● Parmi eux, combien de Subsahariens ?
Google : Figaro une augmentation notable du nombre de migrants africains
–> ''Entrées illégales en Europe et demandes d’asile en France au plus haut
en 2023
''[…] En 2023, elle relève « une augmentation notable du nombre de migrants africains,
en particulier d'Afrique de l'Ouest, qui représentent aujourd'hui près de la moitié (47%)
de tous les migrants détectés». Ils sont Guinéens, Ivoiriens, Sénégalais ou Maliens
notamment.''
On peut donc estimer à 239 000 x 47% = environ 112 000 le nombre d'Africains
subsahariens qui ont débarqué irrégulièrement en Europe, en 2024.
___________
Phrase à étayer :
Installons dans les pays subsahariens (avec leur accord) des bureaux où déposer
une demande d’asile [...]
On peut faire valoir aux pays auxquels on demande l'installation de tels bureaux que cela,
en leur évitant de très périlleux voyages, va sauver la vie de milliers de leurs frères
africains. On peut, de plus, pour convaincre ces pays d'accepter, leur offrir des
compensations financières.
___________
Phrase à étayer :
Les 25 % de demandes acceptées (taux actuel) éviteront [...]
Google : disparités 42% Les demandes d'asile dans l'UE en baisse de 11%
– > ''Les demandes d'asile dans l'UE en baisse de 11% en 2024
[…] Le taux de reconnaissance des demandes d'asile a atteint 42 % en 2024, avec
des disparités importantes entre pays. Les Syriens, Maliens, Érythréens et Ukrainiens
bénéficient des taux les plus élevés, tandis que ceux originaires de pays comme
la Turquie, le Nigeria et le Venezuela ont des chances de succès beaucoup plus faibles.''
Nous voyons donc que parmi les Subsahariens, les Maliens et les Érythréens bénéficient
d'un taux supérieur à 42% tandis que les Nigériens ont un taux inférieur à 42%.
Par prudence (probablement excessive, là encore), on va se limiter à dire
qu'en 2024 environ 25% des Subsahariens qui ont demandé l'asile l'ont obtenu.
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Phrases à étayer :
« Cela déroge à la Convention de Genève » qui stipule que le droit d’asile est lié
à la présence physique sur le territoire de l’État protecteur.
Réponse : Certes on déroge à la Lettre de cette Convention, mais l'Esprit, de cette
Convention est de sauver les vies des personnes en danger.
Or dans notre proposition les demandes d'asile sont traitées avec les mêmes garanties
que dans l’État protecteur, donc toutes les vies qui auraient été sauvées si les demandes
avaient étés déposées en Europe sont toujours sauvées, et de plus on sauve 3000 autres
vies chaque année !!!
On est donc complètement dans l'esprit de la Convention et on va même bien au-delà
de ce qu'elle demande !!!
Il importe absolument :
- que toutes les mesures soient prises pour que les demandes d'asile soient traitées
exactement dans les mêmes conditions (qu'elles comportent les mêmes recours...)
que si elles l'étaient sur le sol européen.
- ou, à défaut, que ces conditions soient au moins aussi favorables que celles qui
prévalent sur le sol européen.
Cela (qui est fondamental) étant, on doit pouvoir argumenter avec succès contre
toute attaque juridique devant quelque Cour de Justice que ce soit .
En effet, si on devait condamner notre nouvelle façon de faire (qui sauve chaque
année ces milliers de vies) ce serait pure hypocrisie car on s'appuierait alors sur
la Lettre de cette Convention pour agir à l'opposé de son Esprit qui est de sauver
des vies !!!
Rappelons-le : dans notre proposition les demandes d'asile sont traitées avec
les mêmes garanties que dans l’État protecteur (voire avec des garanties supérieures
au bénéfice des demandeurs) donc toutes les vies qui auraient été sauvées si les
demandes avaient étés déposées en Europe, sont toujours sauvées et de plus
on sauve 3000 autres vies chaque année !!!
___________
Phrases à étayer :
« Ça va attirer plus de migrants ! » Non : Les bureaux ne changeront pas les critères
d’asile. Le nombre total d’asiles accordés n’augmentera que légèrement, car (répétons-le) les
nouveaux demandeurs (les « non-aventureux ») ne sont pas les plus en danger.
Et comme les « aventureux » déboutés seront largement deux fois plus nombreux que
l'ensemble des bénéficiaires de l'asile, la légère augmentation du nombre d'asiles accordés
(due au traitement des demandes déposées par les non-aventureux) sera plus que compensée
par la nette diminution du nombre d'arrivées irrégulières due au fait que les « aventureux »
déboutés renonceront nettement plus souvent à partir, sachant que l’Europe leur a déjà
refusé l’asile.
Désignons par ''nouveau processus'' celui (proposé par cette tribune) où des bureaux
accordant l'asile sont implantés au sud du Sahara, et par ''ancien processus'' celui qui
est en cours encore aujourd’hui où de telles implantations n'existent pas.
Même si (dans le nouveau processus) le nombre d'asiles accordés (du fait de la prise en
compte des candidatures des « non-aventureux ») augmentait de 20 % (par rapport à ce
qu'il était dans l'ancien processus), cela ne devrait pas poser de problème,
car les aventureux déboutés de l'asile étant largement deux fois plus nombreux que
l'ensemble des bénéficiaires de l'asile, il suffirait que (dans le nouveau processus) le nombre
de départs (pour rejoindre l'Europe) des aventureux déboutés diminuent de 10 % pour que
le nombre total (asiles + irréguliers) d'arrivées (générées par le nouveau processus) dans
l'Europe diminue.
Dans un premier temps du raisonnement intéressons-nous aux aventureux
Dans le nouveau processus, on a toujours 25% d'asiles accordés pour les aventureux (puisque
le mode d'attribution de l'asile n'a pas changé).
Dans l'ancien processus 12 600 / 112 000 = 11,25% des aventureux mourraient en route.
Dans le nouveau processus, si tous les aventureux qui n'ont pas obtenu l'asile tentaient
le voyage vers l'Europe, ils ne seraient plus que 75% des aventureux à tenter ce voyage
(puisque 25%auraient obtenus l'asile et seraient parvenus en Europe par avion),
on aurait donc :
- 11,25% x 75% = 8,4% de morts en route,
- 88,75% x 75% = 66,6% d'arrivées irrégulières,
- et (on l'a vu) 25% d'asiles.
Ensemble des arrivées (asiles+irréguliers) en Europe :
25% + 66,6% = 91,6% des aventureux (8,4% étant morts en route).
Si (dans le nouveau processus) 10% des aventureux qui n'ont pas obtenu l'asile renoncent
au voyage, ils seront 75% – (10% x 75%) = 67,5% à tenter le voyage. On aura :
- 11,25% x 67,5% = 7,6% de morts en route,
- 88,75% x 67,5% = 59,9% d'arrivées irrégulières,
- et (on l'a vu) 25% d'asiles.
Ensemble des arrivées (asiles+irréguliers) en Europe :
25% + 59,9% = 84,9% des aventureux (7,5% ayant renoncé et 7,6% étant morts en route).
Chute des arrivées (asiles + irréguliers) due à ce renoncement : 91,6% – 84,9% = 6,7%
Dans un deuxième temps du raisonnement intégrons le fait qu'un certain nombre
de non-aventureux obtiendront eux aussi l'asile.
Si, de ce fait, le nombre d'asiles accordés augmente de 20%, cela va faire croître le
nombre des arrivées en Europe de 20% x 25% = 5%
Comme leur vie est (en moyenne) moins en danger que celle des aventureux,
moins de 25% des non aventureux obtiendront l'asile. Néanmoins ce surplus
d'asiles accordés va faire croître de 20% le nombre total d'asiles accordés qui
va passer de 25% du nombre des aventureux à 30% du nombre des aventureux
(le pourcentage de ces derniers à obtenir l'asile étant toujours de 25%).
Au total, le nombre (asiles+irréguliers) des arrivées en Europe va donc chuter
de 6,7% – 5% = 1,7%
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