Source: https://sisyphe.org/spip.php?article5619 samedi 3 décembre 2022 Une ex-musulmane canadienne dénonce la complicité de la gauche avec les islamistes
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![]() Yasmine Mohammed connaît bien tous les préceptes de l’islam, jusqu’à
celui qui dicte comment un musulman doit se couper les ongles. Née au
Canada d’une mère égyptienne, elle parle arabe et peut citer de mémoire
le verset qui permet au mari de frapper sa femme « si elle lui
désobéit ». Yasmine a grandi à Vancouver dans un milieu musulman intégriste,
soumise à la cruauté de sa mère et aux violences de son beau-père, dont
sa mère était la deuxième épouse. Si la bigamie est interdite au Canada,
cela n’empêche pas certains musulmans d’avoir plusieurs épouses en
vertu de la charia. « Bien sûr, c’est caché aux autorités, mais c’était
bien connu et tout à fait accepté dans le milieu où j’ai grandi ». Dans son ouvrage autobiographique, Lever le voile ou comment les progressistes occidentaux favorisent l’islam radical,
paru récemment chez Jet Bleu Éditrice, elle raconte son enfance marquée
par des contraintes religieuses et des sévices inimaginables. Elle doit
se lever avant l’aube pour réciter la première prière du jour et, si
elle se trompe, son beau-père la frappe. La jeune Yasmine n’a pas le
droit de fréquenter les kouffars, ces non-musulmans que sa mère
méprise, et subit un endoctrinement quotidien dont la haine des Juifs
est un pilier. À neuf ans, sa mère l’oblige à porter le hijab, ce
foulard que Yasmine déteste, comme la plupart de ses camarades
musulmanes. De nature curieuse, elle questionne sa mère sur des dogmes
religieux qui lui semblent insensés, ce qui lui vaut des injures et des
coups. Trahie par la justice canadienne Yasmine se sent horriblement trahie. Elle écrit avec amertume « Dans
son obsession pour la tolérance et la diversité culturelle, le Canada a
fini par se montrer discriminatoire envers moi. Si j’avais grandi dans
une famille blanche, j’aurais à coup sûr été protégée ». Encore
aujourd’hui, le relativisme culturel la dégoûte : « Ce deux poids, deux
mesures est intolérable, injustifiable. Et toujours en vigueur au
Canada. Combien d’enfants ont été ignorés ou rejetés dans la fosse aux
lions comme je l’ai été ? ». Anéantie par ce jugement, Yasmine perd tout espoir de s’en sortir, et
même le goût de vivre. « Il ne me restait plus aucune combativité,
écrit-elle. Avec l’assistance du système judiciaire de la
Colombie-Britannique, ma mère avait réussi à me briser ». Quand on
l’oblige à porter le voile intégral, elle n’a plus la force de résister.
Revêtue d’une longue robe noire et d’un voile qui recouvre même ses
yeux, elle se sent dépérir. « J’avais l’impression d’être emprisonnée
dans un sarcophage et d’y mourir d’une lente asphyxie. » Elle ne résiste
pas non plus quand sa mère choisit pour elle un mari « capable de la
mater ». Cet homme, qui la brutalise et la garde littéralement enfermée à
la maison, s’avérera un membre d’Al-Quaïda. Relativisme culturel et aveuglement de la gauche. Mais un jour, c’en est trop. Yasmine n’en peut plus du relativisme
culturel qui gangrène le Canada et tout l’Occident, particulièrement les
milieux qui se veulent de gauche. Après avoir longuement hésité, elle
décide de raconter son histoire, en sachant très bien ce à quoi elle
s’expose. En tant qu’apostate, elle mérite la mort selon la charia. De
surcroît, elle ose critiquer l’islam. Yasmine craint pour sa vie mais
aussi pour la sécurité de sa famille (elle s’est remariée et a
maintenant deux filles), mais elle refuse de céder à la peur. Ses prises
de position lui valent un torrent de menaces, qui redoublent de
violence après l’attentat contre Salman Rushdie. Pendant sa récente
tournée au Québec, des mesures de sécurité exceptionnelles ont dû être
prises pour la protéger. Comme les maisons d’édition refusent de publier son récit, craignant
pour leur sécurité, elle le publie à compte d’auteure, sous le titre Unveiled - How Western Liberals Empower Radical Islam.
Dans cette autobiographie courageuse, elle témoigne des ravages de
l’islamisme au Canada et dans l’ensemble des démocraties occidentales.
Yasmine Mohammed est une des premières voix en Amérique du Nord à
dénoncer la complaisance des élites progressistes à l’égard de
l’intégrisme musulman et leur silence coupable devant le traitement
qu’il réserve aux femmes et aux enfants. Venir en aide aux victimes de l’intégrisme musulman. Yasmine souhaite aussi insuffler de l’espoir aux musulmanes
assujetties aux volontés de leur famille dans des pays occidentaux. Elle
crée pour cela le podcast Forgotten Feminists, dans lequel elle
s’entretient avec des ex-musulmanes qui ont réussi à se libérer de
l’emprise de leur entourage, parfois au prix d’immenses efforts (2). Les
récits de ces femmes pourtant nées en Occident sont stupéfiants. En 2017, une députée du gouvernement de Justin Trudeau propose une
motion condamnant l’islamophobie. Devant le comité parlementaire chargé
d’en débattre, Yasmine Mohammed déclare que ce mot est une imposture.
Dans les pays occidentaux, dit-elle, le mot « islamophobie » est l’arme
utilisée par les islamistes pour faire taire les critiques de l’islam,
même les plus légitimes (3). La motion sera néanmoins adoptée. La laïcité de l’État : rempart contre la montée de l’islamisme. Le récent lancement de la version française de son livre a coïncidé
avec le début des manifestations des Iraniennes contre le hijab
obligatoire. Cette « révolution des femmes » aurait jusqu’ici coûté la
vie à plus de 400 personnes, mais malgré la répression féroce du régime
iranien, qui détient actuellement plus de 15 000 personnes et menace de
les exécuter après des simulacres de procès, la révolte ne faiblit pas.
Les Iraniennes continuent à circuler tête nue et à braver les interdits
en dansant et en chantant dans les rues. Leur extraordinaire courage,
alors qu’elles risquent la prison, la torture et même la mort, a ému
l’opinion mondiale et suscite une admiration mêlée d’inquiétude, de même
qu’une vague de solidarité planétaire. Nul ne peut prédire quelle sera
l’issue de ce qui est devenu un soulèvement populaire contre la
théocratie iranienne. Le combat des Iraniennes contre le hijab, symbole de leur asservissement. D’ordinaire posée, Yasmine s’enflamme quand elle évoque « ces
féministes qui n’en sont pas », celles qui revendiquent pour les femmes
d’autres cultures le droit de s’humilier en arborant ce symbole
misogyne, ce qu’elles n’accepteraient jamais, ni pour elles-mêmes, ni
pour leurs filles. « Comment ces pseudo-féministes, qui dénoncent haut
et fort la culture du viol, peuvent-elles ne pas voir que le
hijab relève de la culture du viol ? Cela saute aux yeux ! On dit aux
musulmanes de se couvrir les cheveux pour ne pas attiser le désir des
hommes, sinon ce sera de leur faute si on les agresse. » Yasmine se
demande pourquoi ces féministes occidentales ne se montrent pas plutôt
solidaires des musulmanes progressistes qui dénoncent les exigences
religieuses rétrogrades. Hypocrisie ? Aveuglement volontaire ? Peur de
se faire traiter d’islamophobe ? Elle s’interroge : « Comment peut-il
être possible de combattre le patriarcat occidental ET de soutenir le
patriarcat islamique EN MÊME TEMPS ? ». Cette incohérence n’échappe pas aux féministes universalistes, qui
revendiquent les mêmes droits pour toutes les femmes, quelle que soit
leur origine ethnique ou leur appartenance religieuse. Convaincues de la
profonde misogynie des religions monothéistes, elles soutiennent que
l’État doit être laïc et servir de rempart contre les particularismes
religieux, et non pas en faire la promotion au nom du multiculturalisme,
sacrifiant au passage les droits des femmes issues de certaines
communautés. En ayant le courage de raconter son histoire personnelle et de
dénoncer les injustices faites aux musulmanes au nom de la charia
partout dans le monde, Yasmine Mohammed lance un appel aux femmes des
pays où l’égalité des sexes est inscrite dans les lois. Elle nous engage
à faire preuve d’esprit critique face à l’islam, à en dénoncer la
misogynie et à nous montrer solidaires de nos sœurs qui se battent pour
leur liberté au péril de leur vie dans les pays musulmans. On peut se procurer le livre de Yasmine Mohammed en communiquant avec Johanne St-Amour, à : Courriel
Mis en ligne sur Sisyphe, le 4 décembre 2022 |
Je partage l'avis de Didier sur l'importance de la laïcité dans la société.
Mais je ne comprends pas le titre du mail "complicité de la gauche avec les islamistes". L'article n'en fait pas la démonstration. Il cite l'affirmation selon laquelle le terme "islamophobie" serait un mot employé par l'islam radical pour interdire toute critique. C'est un argument employé par l'extrême droite qui ne prend pas en considération les attaques et discriminations que subissent de nombreux musulmans en France et qui sont en augmentation.
Je compatis aux souffrances de cette femme.
Amitié
Bernadette
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