Fwd: Institutions pénitentiaires : à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’occupation israélienne se livre à une destruction physique et psychologique des enfants prisonnier·es.

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Didier Vanhoutte

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Nov 29, 2025, 5:58:04 AM (7 days ago) Nov 29
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Décrire l'horreur de la guerre pour les enfants palestiniens, alors que Noël, la fête profane des enfants justement, arrive... extrêmement douloureux!
Didier 



Institutions pénitentiaires :
à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance,
l’occupation israélienne se livre à une destruction physique
et psychologique des enfants prisonnier·es.

Depuis le début de la guerre génocidaire, un enfant prisonnier est mort de faim dans les prisons de l’occupation, et plus de 1 630 garçons et filles ont été arrêtés en Cisjordanie, ainsi que des dizaines d’enfants à Gaza.

Ramallah – 20/11/2025 – À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, les institutions pénitentiaires (la Commission des affaires des détenu·es et ancien·nes détenu·es, la Société palestinienne des prisonnier·es et l’Association Addameer pour le soutien aux prisonnier·es et les droits humains) ont déclaré que le système d’occupation israélien continue d’infliger des destructions physiques et psychologiques aux enfants prisonniers à travers une série de politiques systématiques. Au cours des dernières décennies, les enfants palestiniens sont restés l’un des groupes les plus exposés aux violations israéliennes, notamment les meurtres et les blessures, la privation d’éducation, les raids nocturnes et les arrestations qui ont visé des dizaines de milliers de mineur·es depuis le début de l’occupation.

Les enfants n’ont jamais été épargné·es par les politiques de répression ; au contraire, ils ont toujours été au cœur des affrontements, payant le prix d’une réalité façonnée par le contrôle colonial qui ne fait aucune distinction entre les jeunes et les vieux. Néanmoins, ce qui s’est passé depuis le début de la guerre génocidaire marque un tournant dangereux et sans précédent. L’occupation est passée d’un niveau continu de violations à un niveau intensifié et systématique qui cible l’enfance avec une sévérité bien plus grande. Cela s’inscrit dans le cadre plus large de la guerre génocidaire au cours de laquelle l’occupation a tué des dizaines de milliers d’enfants palestiniens·ne, et la question des prisonnier·es, y compris des enfants prisonnier·es, est devenue une extension de ce génocide en cours.

Depuis le début de la guerre, les organisations de défense des droits humains ont recensé plus de 1 630 arrestations d’enfants en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, en peu de temps. En outre, des dizaines d’enfants de Gaza ont été arrêté·es pendant la guerre et ont été victimes de crimes organisés, de disparitions forcées et de refus de visites familiales, des mesures qui ont empêché de déterminer clairement leur nombre exact. Ces faits illustrent l’ampleur de l’escalade et l’élargissement du champ d’action des attaques contre les enfants.

Ces enfants n’ont pas été arrêtés dans des contextes isolés ou dans le cadre de procédures légales ; elles et ils ont plutôt été emmené·es lors de raids militaires, au cours d’affrontements, à des postes de contrôle et dans la rue, voire dans des écoles et leurs environs.

Aujourd’hui, environ 350 enfants, dont deux filles, sont emprisonné·es dans les prisons de l’occupant, dans des conditions qui violent totalement toutes les normes internationales relatives à la protection des mineur·es. Elles et ils sont soumis à la torture, à la famine, à des abus médicaux et à une privation et une dépossession systématiques, en plus d’un isolement collectif.

Les enfants prisonnier·es ont été la cible directe des politiques de représailles intensifiées par l’occupant à l’intérieur des prisons. Des témoignages récents d’enfants libéré·es confirment que les autorités d’occupation les ont délibérément soumis à un isolement complet dès les premières heures, en les séparant des autres sections. Des dizaines de témoignages ont documenté leur exposition à des coups violents et à des abus directs tout au long de leur détention, dans des conditions difficiles et dégradantes. Les données documentées indiquent que la grande majorité des enfants détenu·es ont été soumis·es à au moins une forme de torture physique ou psychologique, dans le cadre d’un système calculé de violations qui contrevient de manière flagrante au droit international, aux normes humanitaires et à toutes les conventions relatives à la protection des enfants et de leurs droits.

La nature des violations et des crimes infligés aux enfants dès leur arrestation démontre que l’occupant les traite comme une « menace pour la sécurité » et non comme des enfants ayant besoin de protection et de soins. De la violence lors des raids à la contrainte excessive, en passant par les conditions de transport difficiles dans les véhicules « bosta », suivies d’interrogatoires sans la présence d’un·e avocat·e ou d’un·e membre de la famille, puis les cellules surpeuplées, le manque de soins médicaux, le refus des visites et la privation d’éducation, ces pratiques révèlent un schéma systématique. Si ces mesures ne sont pas nouvelles, elles sont devenues beaucoup plus sévères, répandues et profondément préjudiciables à la vie des enfants détenus depuis le début de la guerre génocidaire.

Les premiers instants de l’arrestation :
L’arrestation commence aux premières heures de l’aube, lorsque les forces d’occupation israéliennes font irruption dans les maisons sans avertissement. Les familles sont réveillées par les premiers chocs : explosions, portes enfoncées, cris des soldats résonnant dans toute la maison… Les enfants se retrouvent soudainement confronté·es à une scène terrifiante qu’elles et ils ne peuvent ni comprendre ni assimiler.

La porte est ouverte de force, et les enfants sont sommé·es de se lever immédiatement, souvent encore en pyjama, et sont obligé·es de rester debout en silence ou assis par terre, parfois pendant des heures. À ce stade, les documents personnels et les téléphones sont confisqués, et l’enfant et sa famille sont informé·es de la décision d’arrestation, sans aucune explication claire ni accusation précise.

Dans de nombreux cas, les enfants blessé·es ou malades se voient refuser l’accès à leurs médicaments ou aux soins médicaux nécessaires, parfois pendant une longue période après l’arrestation.

Ensuite, les enfants sont emmené·es hors de leur domicile vers des jeeps militaires, où elles et ils sont menottés et interdits de bouger ou de parler. Elles et ils sont parfois battus ou frappés à coups de pied pendant leur transfert sur de longues distances entre les postes de contrôle et les installations militaires. Cela marque le début de la première phase de la disparition forcée, pendant laquelle la famille est empêchée de connaître le lieu où se trouve l’enfant ou son état, comme cela s’est produit pour des dizaines d’enfants de Gaza.

La phase d’interrogatoire… espaces confinés et violations continues :

La phase d’interrogatoire est l’une des plus difficiles dans le cadre de la détention d’enfants sous occupation. Elle se déroule dans un environnement délibérément conçu pour briser la volonté des enfants et leur extorquer des aveux. Les enfants sont détenu·es dans des conditions qui ne respectent pas les exigences minimales en matière de dignité humaine et sont soumis·es à de longues heures d’interrogatoire continu sans la présence de leurs parent·es ou d’un·e avocat·e.

De nombreux témoignages indiquent que cette phase est exploitée pour intimider psychologiquement l’enfant et le pousser à avouer sous le poids de l’isolement et de la peur. Pendant l’interrogatoire, les enfants sont placé·es dans des pièces fermées et austères, privés de sommeil et de repos, et soumis à une pression incessante. Ces pratiques établissent une réalité qui ignore complètement les protections juridiques accordées aux enfants et leur droit à un traitement humain. Ainsi, la période d’interrogatoire se transforme d’une procédure censée être légale en un espace d’abus systématiques qui laisse des séquelles profondes et durables sur les enfants et leur avenir.

Les enfants détenu·es dans les prisons de l’occupant sont confronté·es à des crimes organisés :

La vie quotidienne des enfants dans les prisons de l’occupant constitue un système répressif qui les prive de leur enfance, une réalité qui n’a fait que s’intensifier depuis la guerre génocidaire. Les enfants se retrouvent confiné·es dans des environnements difficiles et fermés, dépourvu·es des éléments les plus élémentaires de la vie humaine. Elles et ils vivent dans des pièces surpeuplées et mal ventilées, avec des vêtements limités et des couvertures usées, et leurs mouvements à l’intérieur des sections sont presque totalement restreints.

Leurs effets personnels sont confisqués et elles et ils sont presque totalement privés de tout contact avec leur famille, que ce soit par des visites ou des appels téléphoniques. Cela renforce leur isolement du monde extérieur et les oblige à endurer des conditions difficiles sans aucun soutien psychologique ou familial. Elles et ils sont également confrontés à des raids répétés et à une répression violente à l’intérieur de leurs chambres, menés par des unités spéciales de l’armée d’occupation.

En ce qui concerne les soins de santé, les crimes médicaux contre les enfants se sont intensifiés depuis le début de la guerre génocidaire. En raison des mesures imposées par le système pénitentiaire, notamment la privation des prisonnier·es de produits d’hygiène, qui a entraîné une propagation généralisée de maladies de peau, notamment la gale, la surpopulation et l’absence d’hygiène ont encore aggravé la situation.

Les enfants sont privé·es de tout traitement, subissent des retards délibérés dans les soins médicaux et ne reçoivent que des analgésiques inadaptés à leur état. Les cas qui s’aggravent se voient refuser le transfert vers un hôpital.

En plus de tout cela, les enfants sont victimes de crimes de famine, qui ont gravement affecté leur santé et provoqué des maladies supplémentaires.

Le cas de l’enfant prisonnier martyr Walid Ahmad, originaire de la ville de Silwad :
Le cas de l’enfant prisonnier Walid Khaled Ahmad, originaire de la ville de Silwad/Ramallah, martyrisé dans la prison de « Megiddo » en mars 2025 à cause de la famine, des politiques de privation et des abus, est l’un des exemples les plus choquants. Il fait partie des dizaines de prisonnier·es et de détenu·es qui ont été tué·es après la guerre génocidaire à la suite d’une série de crimes, notamment la torture et la famine, comme dans le cas de Walid Ahmad de Silwad.

Selon le rapport d’autopsie publié, les conclusions médicales ont révélé « la présence d’un gonflement et de poches d’air denses s’étendant au péricarde, au cou, à la paroi thoracique, à l’abdomen et aux intestins, en plus d’une atrophie sévère, d’un abdomen creux et d’une absence totale de masse musculaire et de graisse sous-cutanée dans le haut du corps et les membres. Il y avait également de multiples plaques d’éruption cutanée résultant de la gale, en particulier sur les membres inférieurs et d’autres parties de son corps ».

Le rapport d’autopsie confirme en outre que la famine, y compris la déshydratation causée par un apport insuffisant en eau et la perte de liquide due à la diarrhée provoquée par une colite, ainsi que l’inflammation des tissus thoraciques médians causée par le gonflement de l’air, ont collectivement conduit à son martyre.

Les enfants prisonnier·es de Gaza entre le crime de disparition forcée et les crimes de torture dans les prisons et les camps militaires :

Avec le début des campagnes d’arrestations massives à Gaza pendant la guerre génocidaire – qui, selon les documents disponibles, ont inclus l’arrestation de dizaines d’enfants – le crime de disparition forcée et les restrictions sévères imposées aux visites familiales ont rendu impossible la détermination du nombre exact d’enfants détenu·es dans les prisons et les camps militaires de l’occupant.

Comme pour tous et toutes les détenues de Gaza, les témoignages des enfants détenu·es dépassent les limites de l’imagination en raison des tortures systématiques qu’elles et s ont subies, de leur utilisation comme boucliers humains lors des opérations d’arrestation et des crimes médicaux commis à leur encontre, en plus de la famine, de l’isolement collectif et des agressions routinières, y compris les raids violents, qui constituent l’une des principales politiques de l’occupation à l’encontre des prisonnier·es en général.

En outre, un certain nombre de ces enfants ont été classés comme « combattants illégaux », une désignation utilisée par l’occupant contre les détenus civils de Gaza, qui a renforcé les pratiques de torture systématique et contribué au martyre de dizaines de détenu·es de Gaza.

Détention administrative des enfants :

L’outil utilisé par l’occupant pour persécuter les enfants et les priver de leur vie sous prétexte d’un « dossier secret »

La détention administrative arbitraire est l’un des outils les plus répressifs utilisés par l’occupant israélien contre les Palestinien·nes, en particulier les enfants, sans porter d’accusations claires ni leur accorder un procès équitable, sous prétexte d’un « dossier secret » que ni l’enfant ni ses avocat·es ne sont autorisé·es à consulter.

Au cours des dernières années, cette mesure est restée une menace constante pour les enfants, mais sa sévérité et son intensification sont devenues beaucoup plus évidentes après la guerre et les développements sécuritaires et politiques qui ont suivi l’attaque génocidaire contre la bande de Gaza.

Au cours de cette période précisément, les autorités d’occupation ont étendu le recours à la détention administrative contre les mineur·es, utilisant cette politique comme un outil « punitif » et de représailles. Cette extension sans précédent reflète une approche systématique qui vise l’enfance palestinienne et prive les enfants de toute protection juridique, en violation flagrante des normes internationales qui limitent le recours à la détention administrative aux « circonstances exceptionnelles les plus restreintes ».

Les données indiquent que le nombre d’enfants placé·es en détention administrative a doublé, avec plus de 90 enfants actuellement derrière les barreaux sans acte d’accusation, ce qui constitue un précédent considéré comme le plus dangereux depuis la mise en œuvre de cette politique. Ces enfants vivent dans des conditions de détention difficiles, privé·es de leur droit de se défendre, et soumis·es à des ordonnances de prolongation répétées qui transforment la détention administrative en une forme d’emprisonnement à durée indéterminée.

Cette réalité renforce le fait que la détention administrative n’est plus une mesure exceptionnelle, mais est devenue une politique permanente visant la génération palestinienne. Elle constitue une grave menace pour les droits des enfants et leur protection, en particulier en l’absence de tout contrôle international efficace.

Témoignages poignants d’enfants incarcéré·es :

Les organisations de défense des droits humains ont recueilli des dizaines de témoignages poignants qui reflètent la gravité des crimes commis par l’occupant israélien contre les enfants détenu·es. Les témoignages des enfants détenu·es originaires de Gaza sont les plus sombres et les plus tragiques.

M.K., 17 ans, arrêté près de la côte de Netzarim alors qu’il était déplacé et arrêté à un poste de contrôle militaire aux premières heures de l’aube, raconte :

« Les soldats m’ont arrêté et m’ont forcé à me déshabiller, ne me laissant que mes sous-vêtements. Ils m’ont ensuite interrogé pendant trois heures alors que j’étais debout, avant de me menotter les mains avec des liens en plastique et de me bander les yeux. J’ai d’abord été emmené au camp de Sde Teiman, puis à la prison d’Ofer. J’y suis resté six mois, dormant et me réveillant les mains liées dans ma cellule. Nous n’avions le droit d’enlever nos liens que pour prendre notre douche, même si parfois, on nous refusait de nous doucher pendant des semaines. Il n’y avait pas assez de vêtements ; juste un drap fin et déchiré que nous lavions à l’eau, et pendant qu’il séchait, nous nous couvrions avec le matelas. Quant à la nourriture, elle était très maigre et de très mauvaise qualité : seulement des tranches de pain grillé et une petite quantité de fromage ou un peu de riz pour toute la journée. »

« À Megiddo, les agressions étaient quasi quotidiennes. Ils faisaient irruption dans les pièces avec des chiens et des matraques, nous frappaient avec des sangles en caoutchouc, tiraient des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes, et forçaient chaque enfant à se mettre dans un coin pendant quinze minutes pour le rouer de coups. Ils ne nous ont jamais donné de véritables soins médicaux : tout était « traité » avec du paracétamol, même lorsque la situation était grave.

Et même lorsque la date de libération approchait, ils nous gardaient pendant de longues heures dans les bus, menottés et sans nourriture, dans le froid et sous la pluie. Tout ce que j’ai vécu à l’intérieur des prisons était extrêmement dur. »

Y.H., 17 ans, arrêté en juillet 2024 au domicile familial, dit avoir été sévèrement battu lors de son arrestation, et même au moment de la visite de l’avocat, les ecchymoses étaient encore visibles. Il a dit à l’avocat qu’ils n’étaient pas autorisés à recevoir de soins médicaux. Quelques semaines avant la visite, certains des enfants détenus ont été transférés d’une pièce à une autre, y compris ceux qui avaient été punis simplement pour avoir frappé aux murs et aux portes afin d’essayer de faire transporter l’un des enfants détenus malades à la clinique.

Cet enfant était malade, souffrant de problèmes de gorge et de respiration, et des demandes répétées avaient été faites pour qu’il soit transféré afin de recevoir des soins médicaux, mais en vain. En conséquence, les enfants de la pièce ont commencé à frapper contre les murs et à crier à plusieurs reprises pour qu’il soit emmené à la clinique.

L’enfant détenu a également déclaré qu’avant son arrestation, il suivait un traitement dentaire et que plusieurs de ses molaires étaient encore suturées. Il a demandé à plusieurs reprises pendant plus de deux mois qu’on lui retire les sutures, mais en vain et sans obtenir de réponse. Il n’a donc eu d’autre choix que de les retirer lui-même, avec l’aide d’autres prisonniers. Il a ajouté que de nombreux enfants détenus souffraient de gale et ne recevaient aucun traitement.

L’enfant (S.R.), âgé de 15 ans, raconte les détails sordides de son arrestation par les forces d’occupation lors de l’évacuation du quartier d’Al-Sultan à Rafah. Dès le début, il a été utilisé comme bouclier humain lors des opérations de raid et de ratissage. Il a été soumis à des passages à tabac quotidiens, menotté et bandé les yeux en permanence, et détenu dans des maisons détruites avant d’être contraint d’effectuer des tâches dangereuses dans des zones de combat actives pendant 48 jours.

S.R. a été arrêté après que des soldats l’aient forcé à délivrer des ordres d’évacuation aux habitant·es de la zone. Il a ensuite été placé sur un char militaire et transporté dans la région d’Al-Shaboura, où il a été détenu dans deux maisons différentes pendant dix jours, les mains et les pieds enchaînés et les yeux bandés. Pendant cette période, il a été systématiquement battu chaque matin.

Au bout de dix jours, les occupants ont commencé à forcer l’enfant à entrer dans les maisons avant les soldats pour effectuer des « fouilles », tandis que les soldats se cachaient derrière lui à une distance d’environ  mètres, l’utilisant comme bouclier humain, après l’avoir habillé d’un uniforme militaire de couleur olive. Au cours de cette période, il a été confronté à plusieurs dangers mortels, notamment la démolition d’une maison au-dessus de lui par un bulldozer dont le conducteur ignorait qu’il se trouvait à l’intérieur, et des rafales de tirs provenant d’un char qui ont frappé la maison dans laquelle il se trouvait.

Cette situation a duré 48 jours, pendant lesquels il a été puni et battu à plusieurs reprises chaque fois qu’il refusait d’entrer dans une maison. Au cours des cinq derniers jours, il a été confiné dans une pièce fermée et n’a pas été autorisé à parler à qui que ce soit. Il a ensuite été libéré de manière arbitraire : les soldats l’ont forcé à marcher seul pendant deux kilomètres à travers une zone militaire, ne lui donnant qu’une « carte » et une lumière lointaine pour le guider, et le menaçant de le tuer s’il désobéissait à leurs instructions.

Il a finalement atteint la maison de son oncle, où son grand-père et son père l’attendaient.

À l’heure où le monde célèbre les réalisations des enfants dans tous les domaines de la vie, ainsi que leur croissance et leur développement naturels, les enfants palestiniens·ne sont confrontés·e à une machine répressive qui les prend pour cible et viole leurs droits et leur dignité humaine. Elles et ils sont arrêtés dès leur plus jeune âge, jugés devant des tribunaux militaires où même les garanties les plus élémentaires d’un procès équitable sont bafouées, et soumis à des peines sévères.

Alors que la guerre génocidaire contre le peuple palestinien se poursuit malgré le cessez-le-feu annoncé, et compte tenu des violations continues des droits des enfants palestiniens par l’État occupant et des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qu’il commet à leur encontre, les institutions pénitentiaires appellent les États tiers à contraindre la puissance occupante à mettre fin au génocide sous toutes ses formes, à cesser immédiatement tous les crimes commis contre les enfants, à respecter et à mettre en œuvre l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice déclarant l’occupation israélienne illégale, et à boycotter totalement cette occupation, à lui imposer des sanctions et à la tenir responsable de tous ses crimes.

https://www.addameer.ps/media/5658
Traduit par DE


Gabriel CHEL

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Nov 29, 2025, 8:01:54 AM (7 days ago) Nov 29
to group...@googlegroups.com

Merci 
Terrible

Je crois qu'il y a un engrenage terrifiant dans le fait de s'approprier une terre
dans laquelle et de laquelle d'autres humains vivent...

Au 19è siècle lors de la conquête de l'Ouest (vol de la terre appartenant aux
Amérindiens d'Amérique du Nord)  le Général Custer disait :
''Un bon indien est un indien mort''
Je crains que Netanyahou and Co pensent ''Un bon Palestinien est Palestinien mort''.

Une remarque incidente :

Certes l’Église a souvent trahi l’Évangile et a été de collusion avec le colonialisme
etc....
Mais il y a eu Las Casas et d'autres en Amérique Latine et ailleurs
Et surtout :

- Les Jésuites en Amérique Latine ont bien traité (certes avec paternalisme) 
  les amérindiens : cf le film Mission https://fr.wikipedia.org/wiki/Mission_(film) 
  https://www.herodote.net/L_utopie_americaine_des_Jesuites-synthese-1881.php 

- Les Jésuites (encore eux) ont bien traité les Algonquins, Iroquois et autres
  peuples du Canada contrairement à ce qui s'est passé aux USA
  Les écrits des Jésuites et surtout de l'un d'entre eux au 17émé siècle je crois
  où ils s'étonnaient que certains de ces peuples se comportaient mieux 
  que bien des chrétiens. Écrits qui ont probablement inspiré Rousseau
  dans sa vision du ''bon sauvage'' et effectivement lorsqu'on regarde
 comment se comportent les indiens Kogis on ne peut qu'éprouver
 sympathie et admiration... 
https://www.atalante.fr/blog/colombie-a-la-decouverte-des-kogis-19723.html 

Amitié

envoyé : 29 novembre 2025 à 11:57
de : Didier Vanhoutte <dvanho...@gmail.com>
à : Didier Vanhoutte <dvanho...@gmail.com>
objet : [Mouvance-partenia] Fwd: Institutions pénitentiaires : à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’occupation israélienne se livre à une destruction physique et psychologique des enfants prisonnier·es.

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