??? manif 6 mai ???

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Isabelle Thomas

unread,
May 5, 2012, 6:55:07 PM5/5/12
to grenobler...@googlegroups.com, resf38
Bonjour,

Je fais suite au e-mail que j'ai reçu sur la liste grenoble révolution : listes des indignés grenoblois.
05:43 (Il y a 19 heures)

à grenoblerevolu.


pour info

francois


> From: ci...@wanadoo.fr
> Sent: Friday, May 04, 2012 12:04 PM
> To: jo.b...@hotmail.fr
> Subject: Tr : rassemblement dimanche 6 mai
>
>
> Plusieurs personnes suggèrent que l’on se retrouve le maximum DIMANCHE SOIR
> à 20H30 Place de Verdun, devant la Préfecture, pour exprimer au nouveau
> Président (dont on espère tous/toutes  que ce ne sera pas Sarkozy) et au
> futur gouvernement nos ATTENTES , DEM/ANDES, EXIGENCES.... Ce peut être l’occasion
> de CONVERGER TOUS/TOUTES avec nos questionnements et nos revendications ou
> propositions... Pour le CIIP: Jo Briant
>
> Centre d'Information Inter-Peuples
> > 6, rue Berthe de Boissieux
> > 38000 Grenoble
> > 04.76.87.59.79
> > www.ciip.fr


Dans un gouvernement idéal, l'application d'une politique d'immigration exemplaire, optimale par l’État entrainerait la FIN de toutes les associations de soutien aux sans papiers, rom... et du caritatif... Les assoc ont-elles peur de n'avoir plus de raison d'exister? Elles semblent "découvrir" le programme du PS en terme d'immigration... pourtant
le CIIP avait organisé un débat à la MDA au sujet de la politique d'immigration que souhaiteraient proposer les différents partis de gauche en fév ou mars 2011 ; de plus
les programmes de différents partis de gauche au sujet de l'immigration trouvés sur internet sont assez clairs (voir ci dessous).

Au sujet de cette proposition de manif qui est restée en cercle très clos, je crois qu'elle serait une erreur.
Un minimum de réflexion, d'organisation, avec les partis politiques, les syndicats et les sans papiers, permettrait une action forte dans la rue, une action avec des exigences maximales écrites à déposer. Les coordonner au niveau national via une manif unique, un jour unique devant toutes les préf de France, avec les nouveaux députés partageant ces revendications porterait probablement plus qu'une manif spontanée le soir des élections.


Isabelle


PROGRAMME Front de Gauche

L’IMMIGRATION N’EST PAS UN PROBLÈME
La haine des étrangers, la chasse aux immigrés défigurent notre République : il faut en finir !
Les flux migratoires se développent dans le monde, ils mêlent des motivations diverses. La France ne doit pas les craindre, elle ne doit pas mépriser l’immense apport humain et matériel qu’ils lui ont déjà procuré. Non, la présence des immigrés en France n’est pas un problème.
L’immigration zéro est un mythe qui divise et affaiblit notre pays. Même s’ils seront peut-être moins importants que dans le passé, la France continuera à connaître comme tous les pays du monde des flux migratoires. Il faut donc mener des politiques refusant de ghettoïser la société, qui ne soient pas guidées par l’obsession du refoulement des étrangers.
Nous rétablirons la carte unique de 10 ans et le droit au regroupement familial, conditions d’une vie digne. Nous abrogerons les lois successives sur l’immigration adoptées par la droite depuis 2002 et nous procéderons à une refonte du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda). Nous régulariserons les sans- papiers dont le nombre a augmenté du seul fait des réformes de la droite. Nous décriminaliserons le séjour irrégulier, nous fermerons les centres de rétention, nous rétablirons le droit au séjour pour raison médicale.
Nous respecterons scrupuleusement le droit d’asile qui sera déconnecté des politiques migratoires.
Notre vision de l’avenir de la France s’appuiera sur un nouveau Code de la nationalité, fondé sur le respect intégral et automatique du droit du sol dès la naissance et sur un droit à la naturalisation permettant à tous les étrangers qui le souhaitent d’acquérir la nationalité française au-delà de cinq ans de résidence.

EELV
2. UNE POLITIQUE DES MIGRATIONS RESPECTUEUSE DES DROITS

Depuis trente ans, le discours faisant de l’immigré le bouc émissaire de la crise de l’emploi, de la crise sociale, de la « crise des banlieues », des déficits des budgets sociaux ou des comptes de l’État est passé subrepticement de l’extrême droite jusqu’au sommet de l’État.
Depuis 2002, nous assistons à une ava- lanche de textes répressifs et de pratiques atten- tatoires aux droits humains : objectifs chiffrés d’expulsions, accroissement du contrôle social et politique, développement et croisement des fichiers, y compris biométriques...
Le discours politique reflète l’hypocrisie du système, qui profite largement d’une main- d’œuvre « illégale » et reconnaît en avoir besoin dans des secteurs entiers.
Le projet écologiste réaffirme une vision mondiale de la question – liée aux déséquilibres économiques mondiaux et déjà aux changements climatiques – et prône une politique d’immigra- tion ouverte et humaniste permettant une autre approche des rapports Nord-Sud que la guerre aux migrants que mène actuellement l’Union européenne.
Le « droit à la mobilité », qui figure dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 (article 13), est un élément fondamental de la liberté de chaque être humain. Il sera précédé d’une mesure d’apurement des situations créées ces dix dernières années.
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vivre mieux. vers une société écologique
Une société ouverte, d’égalité, de droits et d’émancipation
Les écologistes proposent :
– un processus en continu de régularisation : il convient de réaffirmer la nécessité de procéder en continu à la régularisation de la situation administrative des étranger-es présent-e-s sur notre territoire, de ne pas accepter l’arbitraire et les disparités de pratiques entre les préfectures ;
– le respect des droits fondamentaux des étranger-es comme des nationaux, avec l’encadrement des contrôles d’identité et la fin de la mainmise du ministère de l’Intérieur sur les directions ministérielles les concernant (travail, visas, nationalité...). La dépénalisation du séjour irrégulier. Le caractère suspensif des recours pour toute décision relative au séjour. La fermeture des prisons administratives que sont les centres de rétention et zones d’attente. L’abrogation du délit de solidarité. La lutte contre les filières mafieuses et toutes les formes d’exploitation de la précarité, en particulier des immigré-e-s. L’abrogation de la conditionnalité du versement des retraites des anciens travailleurs migrants ;
– une réécriture du CESEDA, qui prévoit le rétablissement du droit de circulation avec l’unification des visas. Uniquement la délivrance de titres de résident de longue durée (trois ans, dix ans, puis permanent) renouvelables de plein droit. La suppression des restrictions au droit à vivre en famille, à la vie privée et aux soins. La protection sur le long terme des mineurs isolés doit être garantie ;
– l’accès à une citoyenneté de résidence et la facilitation de l’accès à la nationalité française, en particulier pour les personnes nées ou éduquées en France, par une politique adaptée d’accueil et d’intégration (éducation, santé, apprentissage de la langue, logement, formation, etc.).
La promotion de l’éducation à la citoyenneté et à la laïcité afin de combattre la xénophobie et le racisme ; – la relance d’un vaste programme de formation continue pour les professionnels déjà en poste, les élus, les acteurs associatifs, les syndicats, les entreprises, pour inscrire systématiquement ce sujet et l’éthique des services publics
dans les formations initiales en direction des trois fonctions publiques ; – l’application des conventions internationales signées par la France : convention de Genève sur le droit d’asile, Convention européenne des droits de l’homme, Convention des droits de l’enfant... La ratification par la France de la convention de l’ONU sur les droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille. La mise en œuvre d’une politique d’accueil des réfugiés qui respecte leurs droits
et leur dignité. Retirer les clauses migratoires des accords bilatéraux ; – la solidarité avec les Roms. Persécutés dans leurs pays d’origine et soumis à des réglementations discriminatoires bien qu’ils-elles soient citoyen-ne-s européen-ne-s, les Roms ont en outre fait l’objet d’attaques particulièrement odieuses de la part du gouvernement français. L’expérience montre pourtant que des politiques organisées d’insertion et de fraternisation peuvent casser la spirale infernale de la misère, du logement désastreux et de l’exclusion de l’activité et de l’emploi. Face à cela, mise en place d’une politique nationale d’accueil des Roms avec cinq volets : hébergement, scolarisation des enfants, apprentissage du français, santé et accès au travail.

Programme NPA

Immigration

  • Régularisation de tous les sans papiers.
  • Droit de vote des immigrés aux élections.
  • Application du droit du sol intégral pour la citoyenneté.

4. Le Parti socialiste propose une politique migratoire fondée sur des règles claires, stables et justes

Pour donner un cap et une cohérence à notre politique, nous élaborerons et mettrons en œuvre une loi d’orientation et de programmation de la politique migratoire. Nous soumettrons tous les trois ans au débat du Parlement bilans, objectifs et orientations en matière de politique migratoire. Collectivités territoriales, partenaires sociaux et associations y auront été préalablement associés.
Nous lutterons contre l’immigration illégale. Nous intensifierons la lutte contre les réseaux d’immigration illégale : passeurs, marchands de sommeil et nous lutterons contre le recours structurel à l’immigration irrégulière.
Nous définirons des critères de régularisation clairs et transparents. Prenant acte de la situation causée par la politique de Nicolas Sarkozy, nous proposerons un processus de régularisation pour les travailleurs étrangers et les parents d’enfants scolarisés sur la base de critères précis et stables.
Nous sécuriserons les mobilités. Nous mettrons en œuvre un « droit à l’aller-retour », en particulier pour les étudiants et les saisonniers.
Pour sécuriser et donner de la visibilité sur l’avenir aux immigrés légaux, nous établirons une progressivité dans la durée des cartes de séjour attribuées : le premier titre de séjour serait toujours d’une durée d’un an, sa durée s’allongerait au fil des renouvellements (trois ans, puis dix ans).
Nous reconstruirons une véritable politique d’accueil et d’intégration. Nous mettrons l’accent sur l’apprentissage de la langue française, facteur clé d’intégration et d’émancipation. Nous instaurerons le droit de vote pour les étrangers aux élections locales.

--
Adhérente au Syndicat de la Médecine Générale, "Réinscrire la médecine dans le champs du politique et du social"
http://www.smg-pratiques.info/

Lectrice de Pratiques, les cahiers de la médecine utopique
http://www.pratiques.fr/

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