J'ai mis au point un protocole (très strict) qu'évidemment je compte
soumettre a l'AES.
Il sert a mesurer la qualité d'un système électroacoustique domestique
(c'est a dire sans réverbération artificiel) dans son local.
Avec ce protocole (très strict) nous mesurerons les distorsions de
régime linéaire, de régime non linéaire, spatio-temporelles, le bruit
(qui devrait être faible a la base ) et les critères perceptifs dut au
temps de réverbération.
La somme de toutes ces catégories quantifiables permettent d'estimer
avec une bonne précision la qualité de transmission autant objective
que subjective.
Je l'expliquerai dans un prochain message qui demande du temps pour sa
rédaction.
Faites chauffer vos micros de mesure!
Fabrice Bourges.
Ce serait bien...
y.
Je prend un peu de retard car en même temps je teste la version beta
du prochain FuzzMeasure...
Pour en revenir au sujet, certain auront remarqué que je ne parle pas
de la stéréophonie, c'est surtout parce qu'elle est avant tout
dépendante de la prise de son, ce qui me semble être un art a part
entière au même titre que celui de la sonorisation au sens large.
Bon maintenant que vos micros sont chaud, il va falloir dans un
premier temps les positionner.
C'est l'aspect primordial des mesures qui vont suivre, cela parait
évident mais justement pas pour des raisons qui paraissent évidentes.
En effet il va falloir l'éloigner le plus possible des murs, surtout
des murs du local ou se trouvent les enceintes.
Par exemple l'autre bout de la maison c'est bien.
C'est pas une blague.
La vous vous demandez pourquoi vous vous êtes inscrit sur la liste,
vous vous demandez comment on va mesurer les enceintes a travers
plusieurs mur porteur pour connaître la la qualité de transmission
des enceintes?
Point de mesure au micro; le micro: c'est pour parler dedans!
On en vient au deuxième aspect de la mesure.
Il va nous falloir des voix humaines qui seront parfaitement restitués
par des appareilles un peu compliqué qu'on appelle "Les Humains", de
préférence on prendra tout les modèles de la gamme a savoir un homme,
une femme et un enfant.
Pour des raisons de calibrage l'enfant parlera en dernier pour qu'il
puisse comprendre qu'en parlant la-bas on l'entend ici.
On fera en sorte de positionner l'humain a assez faible distance du
micro pour avoir une très nette prédominance de son direct.
Pourquoi les humains? parce que j'aime bien leur produits!
Plus sérieusement, parce qu'on est plus sensible a la voies humaine
qu'aux crohondes de la fourmi (et oui la fourmi crohonde!).
C'est l'aspect qui me tient a coeur, je suis souvent, et je crois que
je suis pas nombreux, a être agacé devant l'appréciation musical d'un
système, comme si la qualité d'un son n'était que musical, comme si
seul la musique ne pouvait sortir d'un transducteur électroacoustique.
Avec la voix humaines, pas de rythmique, pas d'harmonique, pas de
mélodique, que du familier tout aussi porteur d'émotion sans pour
autant et obligatoirement avoir envie de taper du pied.
A suivre...
Fabrice Bourges.