Just in case you may have the idea that this is easy. This article from today's Parisian. Machine translation follows.
Note : since start-up :
· 42 million users
· 1200 stations in operation (not 1451 as originally announced)
· 20,000 Vélib on the street (15000 in winter)
· 7800 disappeared
· 11,600 vandalized
Catherine Balle | 09.02.2009, 11h38 | Mise à jour : 12h10 http://www.leparisien.fr/paris-75/les-velib-decimes-par-le-vandalisme-09-02-2009-404833.php
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Côté face, le triomphe. Avec 78 000 utilisateurs par jour, lesVélib' parisiens affichent une insolente santé. Côté pile, l'hécatombe. Un an et demi Caprès le lancement des bicyclettes en libre-service en juillet 2007, le bilan des vols et des dégradations est lourd. Ecrasant, même. Sur une flotte totale de 20 000 vélos gris, 7 800 se sont purement et simplement volatilisés et 11 600 ont été vandalisés.
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Diaporama : Les dégradations en images
En savoir plus
1 500 réparations quotidiennes
Chaque jour, la tournée des commissariats
JCDecaux veut faire payer Paris
Ils se lancent des défis sur le Net
Voilés, démontés, cassés, tagués, brûlés, noyés dans la Seine… Les Vélib' subissent tous les sévices possibles et imaginables. Des petits rigolos ontmême fait un hobby du bidouillage de Vélib' et se lancent des défis sur Internet.
Déjà 3 257 plaintes
Le gestionnaire du parc, JCDecaux, a fait un calcul édifiant : si l'entreprise —qui effectue 1 500 réparations quotidiennes — s'arrêtait de travailler pendant dix jours, il ne resterait plus aucun Vélib' roulant correctement dans les rues de Paris… Conséquence : la facture est lourde et même bien plus élevée que prévu pour JCDecaux, qui a déjà déposé 3 257 plaintes. «Même s'il y a des dégradations dans les autres villes où le vélo en libre-service a été implanté (Lyon, Toulouse, Marseille…), c'est dans la capitale que le vol et le vandalisme sont le plus forts », explique-t-on. Il y aurait par exemple deux fois plus de vélos volés à Paris qu'à Lyon…
Pour faire face à cette hécatombe, un dispositif d'entretien et de réparation a étémis en place et le parc de vélos a déjà été entièrement renouvelé. Al'avenir, le numéro unmondial du mobilier urbain aimerait que la Ville de Paris partage la facture. Le contrat signé en 2007 prévoit l'installation et l'entretien des vélos en libre-service contre l'exploitation des panneaux publicitaires de la capitale… Charge donc à Decaux de veiller seul sur son parc sans modifier son dispositif.
Pour limiter la casse, l'entreprise souhaiterait éradiquer les stations
les plus vandalisées. Impensable pour la Ville de Paris. Alors que le réseau
Vélib' est en train de s'étendre à 29 communes de banlieue, le bras
de fer entre Decaux et lamairie ne fait que commencer.
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Quinze ateliers, 500 salariés, 1 500 réparations quotidiennes… L'entretien des Vélib' est assuré grâce à un dispositif impressionnant. Chaque jour, des camions de Cyclocity partent à la recherche de vélos endommagés. Ceux qui sont usés (chaque vélo parcourant en moyenne 10 000 km par an, les pneus dégonflés, déraillements et freins abîmés sont fréquents).
Ceux qui sont vandalisés. « Les dommages les plus fréquents sont le coup de cutter dans les pneus, la chaîne cassée ou le panier détruit », détaille un réparateur.
Sur les 1 500 réparations quotidiennes, les mécaniciens en réalisent environ 1
300 sur la voie publique. Et les Vélib' les plus atteints sont
transportés dans l'un des quinze ateliers de Cyclocity, répartis dans
Paris. Pour récupérer les vélos volés, deux hommes sont employés à temps plein
(voir ci-contre). Et douze « régulateurs » qui rééquilibrent la nuit les
stations ramassent chaque semaine 100 à 150 Vélib' égarés ou abîmés.
C.Ba. | 09.02.2009, 11h47
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Les policiers commencent à bien le connaître. Chaque jour, entre 6 h 30 et 14 heures, Brice fait la tournée des commissariats. Fils de policier et fan de Nirvana, le jeune homme de 24 ans n'a pourtant rien d'un délinquant… Il travaille pour Cyclocity, la filiale de JCDecaux qui gère le parc des Vélib'. Sa mission depuis mai 2007 : ramasser les Vélib' abandonnés ou retrouvés par les forces de l'ordre sur la voie publique.
A bord de son camion, Brice Legeay traverse donc Paris de long en large pour
repérer les naufragés et les rapporter dans les ateliers de maintenance. « Je
les retrouve pour la plupart attachés autour d'un autre vélo ou
d'un arbre, raconte-t-il. Je les décroche avec un coupe-boulons. Il y en
a aussi beaucoup qui sont simplement posés au pied des immeubles : c'est
ce qu'on appelle les Vélib' privatisés. Les utilisateurs les volent
et se les approprient pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines. Ceux-là,
il suffit de les porter jusqu'au camion… »
Si le jeune Sarcellois collecte chaque jour entre cinq et dix vélos sur la voie
publique, il en récupère le même nombre dans les commissariats
d'arrondissements.
Brice ne se promène pas au hasard dans les rues de Paris : il définit son
parcours en fonction des « signalements » qui lui sont communiqués. « Nous
recevons chaque jour une quinzaine de signalements par mail et une trentaine
par téléphone », détaille-t-il. Ces messages émanent de Parisiens qui repèrent
des Vélib' abandonnés dans la rue, près de chez eux… ou dans leur
immeuble. « Il y a souvent des voisins ou des gardiens qui nous préviennent. »
« Les pneus étaient recouverts de fourrure »
Au cours de ces pérégrinations parisiennes, l'employé de Cyclocity a fait
de drôles de découvertes. Comme ce Vélib' brûlé et désossé sur une voie
ferrée, derrière l'hôpital Trousseau (XIIe), dont chaque pièce avait été
soigneusement clouée. Ou encore ce Vélib' retrouvé dans un hall
d'immeuble du nord de Paris, entièrement customisé. « Les pneus étaient
recouverts de fourrure et le guidon de diapositives », décrit-il.
Brice n'est pas le seul de Cyclocity employé à plein temps pour pister
les vélos abandonnés. Pendant qu'il parcourt la capitale, un autre
salarié arpente la banlieue. Dans les communes voisines et les commissariats,
Eric charge une dizaine de Vélib' par jour dans son camion. Et
d'autres « ramasseurs » devraient rejoindre Brice et Eric lorsque, cet
été, les vélos en libre-service disposeront de stations dans vingt-neuf villes
de banlieue.
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Ils ne pensaient pas que la facture serait aussi salée.
Lorsque les responsables de JCDecaux ont signé avec la Ville de Paris le
contrat
Vélib', les termes de l'accord étaient les suivants : JCDecaux
s'engageait à installer 1 250 stations et à entretenir la flotte de 20
000 Vélib', tandis que Paris lui accordait l'exploitation de 1 600
panneaux publicitaires pendant dix ans.
JCDecaux devait aussi toucher un intéressement
- jusqu'à 12% - sur les recettes de location de Vélib'…
A condition que l'entreprise respecte des critères de qualité, comme le
bon état général des vélos, le fonctionnement des bornes, l'information
aux clients ou la disponibilité. Un contrat censé être gagnant que
JCDecaux estime déséquilibré aujourd'hui… « C'est simple :
toutes les recettes sont pour la Ville de Paris (NDLR : 20 millions
d'euros pour la première année d'exploitation), toutes les dépenses
sont pour nous », résume Rémi Pheulpin, directeur général de
l'entreprise, qui voudrait faire supporter à la Ville une partie des
coûts d'entretien.
Un problème d'ordre public
« L'ampleur du vandalisme n'était pas prévisible,
poursuit Rémi Pheulpin. Elle est telle qu'une entreprise privée ne peut
pas l'assumer toute seule, d'autant qu'il s'agit
également d'une problématique d'ordre public. Si nous voulons que
le dispositif du Vélib' soit pérenne, il faut revoir son modèle
économique. »
A l'Hôtel de Ville, on concède que les critères de qualité - qui ont
jusqu'à présent privé Decaux des 12%d'intéressement - doivent être
modifiés.Mais on se refuse à envisager une participation aux coûts induits par
les dégradations. « L'entretien et la remise en état des vélos
sont de la seule responsabilité de l'entreprise », martèle-t-on. Adjointe
de Bertrand Delanoë en charge des transports, Annick Lepetit envisage une «
campagne d'information antivandalisme ». Une initiative qui « ravit »
Rémi Pheulpin… mais qu'il estime très insuffisante.
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«LES SOLUTIONS au vandalisme ne sont pas forcément sonnantes
et trébuchantes », assure Rémi Pheulpin, de JCDecaux. Pour le patron des
Vélib', l'une des solutions au vandalisme pourrait être la
fermeture des stations à problèmes. S'il refuse de dresser une carte des
stations « noires », Pheulpin évoque celle du Parc floral, dans le bois de
Vincennes : « Il y a quelques jours encore, on y a retrouvé quatre Vélib'
volés et deux pliés… »
Selon un employé de Cyclocity, les stations où les dégradations les plus
fréquentes sont situées dans le centre de Paris, autour du Forum des Halles.
« Il y a aussi beaucoup de vélos abîmés près de Montparnasse, Pigalle ou aux Buttes-Chaumont », poursuit-il. Ces stations délicates gênent JCDecaux. Qui cite l'exemple de Toulouse, où sept stations ont été fermées pour cause de vandalisme… Aujourd'hui, dans le contrat de JCDecaux avec Paris, rien n'interdit la suppression de stations Vélib'.
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